Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Le secteur de l’automobile, s’il n’est pas encore à l’agonie, dans sa configuration actuelle, mérite néanmoins une attention très particulière pour qu’il ne passe pas de vie à trépas. Forte de ses 45 000 salariés, la filière est particulièrement exposée en Bourgogne Franche-Comté, du fait de difficultés multiples, structurelles et conjoncturelles. Pour Nicolas SORET, vice-président en charge des finances, de l’économie et de l’emploi, « la course contre la montre est lancée »…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il fallait sauver, jadis sur grand écran, le soldat Ryan d’une mort certaine. Il faut venir au secours désormais de la filière automobile territoriale, moribonde et soumise à d’innombrables difficultés économiques. Tel est l’énoncé du problème, une complexe équation à plusieurs inconnues, auquel est confronté le pouvoir exécutif régional.     

Comme devait le préciser lors de son intervention en conférence de presse le troisième vice-président de la Région, Nicolas SORET : « La course contre la montre est lancée si l’on ne veut pas que tout l’édifice s’écroule ».

 

De profondes mutations comparables à la crise de la sidérurgie…

 

Entre compétitivité et mutations profondes liées aux réponses à apporter aux problématiques environnementales, la filière de l’automobile ne sait plus à quels saints se vouer.

D’autant, que la crise sanitaire est passée par là, entraînant avec elle, son lot de surprises désagréables et inéluctables. Celles-ci se sont traduites par la chute progressive des ventes et surtout la pénurie en matière d’approvisionnement qui perturbe depuis le retour à la croissance.

La Bourgogne Franche-Comté est située dans l’œil du cyclone. Logique quand on peut se targuer d’être la première région industrielle de l’Hexagone. Une position, certes, très flatteuse sur le papier mais qui l’est beaucoup moins lorsque les rouages de l’entrepreneuriat se grippent. De ce fait, 350 établissements professionnels sont aujourd’hui suspendus aux décisions que prendront les pouvoirs publics afin de tenter de relever la tête. L’enjeu est de taille. Il y va de la pérennité de près de 45 000 emplois.

Surtout depuis que l’Europe a décidé dans le cadre du Green Deal d’interdire à la vente les véhicules à motorisation thermique neuf, et ce dès 2035. Motif : les rejets de Co2 imputables à ces moteurs occasionnent 12 % des émissions de dioxyde de carbone de l’Union.

Conséquence : la corporation tremble car elle se doit de changer dans un laps de temps très court de paradigmes. L’anticipation est devenue le synonyme de profondes mutations pour le secteur, un bouleversement comparable à celui vécu par la sidérurgie dans les années 1970.

 

 

Une feuille de route aux contours stratégiques précis…

 

Pour Nicolas SORET, le dossier est complexe. Il l’a précisé sans fioritures lors de sa prise de parole.

« La difficulté que l’on croyait conjoncturelle est en fait de plus en plus structurée avec ces contraintes observées dans les approvisionnements et la pénurie des semi-conducteurs. Or, du fait de la mondialisation des règles économiques, les constructeurs s’adressent plus facilement aux sous-traitants installés dans les pays à bas coûts pour qu’ils interviennent dans la fabrication de pièces. C’est le cas avec les nations de l’Asie du Sud-Est. Enfin, pour couronner le tout, la bascule historique entre le choix du moteur thermique et celui de l’électrique a conduit à un contexte aujourd’hui irrévocable de non-retour en arrière… ».

La naissance d’une feuille de route régionale automobile est devenue de ce fait une évidence. C’est une sorte de force de frappe pour aider à la mutation de la filière. Une approche qui repose à la fois sur les entreprises et leurs salariés, mais aussi sur les territoires qui les accueillent.

Le leitmotiv est simple : anticiper les mesures qui s’appliquent sur les territoires les plus exposés par cette nouvelle crise industrielle.

De quoi se constitue cette fameuse feuille de route, précieux cahier des charges utile devant permettre de préserver les emplois ? Deux axes d’intervention de la Région y répondent. Le premier se base sur le diptyque, action et coopération.

« C’est simple, ajoute le président de la CC du Jovinien et maire de Joigny, l’idée est de mettre en place une force d’intervention pour les mutations automobile afin de proposer à chaque sous-traitant un accompagnement qui soit le plus adapté… ».

Le second volet se rapporte aux outils et méthodologies destinés aux entreprises, aux actifs et aux territoires via des curseurs importants tels que l’orientation, la formation, la reconversion afin de limiter le plus possible la casse sociale. Nom de code de l’outil : le GPECT, acronyme pour « gestion prévisionnelle des emplois et carrières territorialisés ».

 

 

Un effort financier soutenu en 2022 de l’ordre de 36 millions d’euros…

 

Cette feuille de route, aux contours mûrement étudiés, n’est pas le fruit d’un quelconque hasard. Une multitude d’auditions ont été réalisées avec tous les acteurs et spécialistes de la filière automobile afin d’en brosser la trame. Tout cela a été conforté par une enquête effectuée sur le territoire dont les résultats sont connus depuis le mois de décembre.

« Nous sommes capables de savoir grâce à cela quels seront les territoires les plus exposés à l’avenir selon la réalité de leur tissu industriel, souligne Nicolas SORET.

Un exemple d’anticipation devant également s’appuyer sur le concours des intercommunalités qui connaissent à merveille le potentiel économique de leurs entreprises. Il ne faudrait pas qu’un sous-traitant soit oublié par ce dispositif et passe à travers les mailles du filet.

« Aussi, renchérit le vice-président en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi, nous allons contractualiser avec les territoires ce principe afin d’anticiper du mieux possible la situation. Cela passe aussi par l’évolution professionnelle des salariés qui doivent gagner en compétences pour qu’ils soient le moment venu capables de rebondir sous le sceau de la diversification de leurs activités sur d’autres filières si leur entreprise venait à être touchée ».

Moyennant quoi, la Région augmentera son effort financier, déjà significatif, à destination des TPE et PME de la filière automobile cette année. Soit une ligne budgétaire de 36 millions d’euros, portée à l’exercice 2022. Une enveloppe venant s’additionner aux moyens de l’Etat, existants et nouveaux, ainsi que ceux de la nouvelle programmation des fonds européens FEDER.

La feuille de route régionale automobile, tracée sur la période 2022/2024, prend ainsi son envol. Il en va de la pérennité du tiers de l’emploi industriel de notre territoire qui incombe uniquement à une filière automobile qui attend une vraie bouée de sauvetage à terme…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A ses moments perdus, quand il lui reste encore un peu de temps libre ce qui est plutôt rare vu la noirceur de son agenda griffonné de rendez-vous professionnels, le patron du groupe 123 Immobilier aime s’épancher sur les ondes de nos confrères de France Bleu Auxerre où il apporte son regard d’expert sur le milieu de l’immobilier auxerrois. Toujours utile avant le printemps, synonyme de transactions !

 

AUXERRE : Boulimique du boulot (il gère la destinée de quatre agences immobilières implantées dans le département de l’Yonne), investi dans de multiples réseaux dédiés au business dont la Jeune Chambre Economique où il prépare avec ses camarades du club d’Auxerre une année 2022 riche et éclectique, Baptiste CHAPUIS trouve encore un peu de temps pour s’épancher sur les ondes radiophoniques !

Le patron du groupe 123 Immobilier (des entités commerciales implantées à Auxerre – au nombre de deux-, à Appoigny et à Migennes) est régulièrement consulté en qualité de spécialiste dans la fameuse série d’émissions, « les Experts ». Option immobilière, il va de soi car le sémillant jeune homme connaît tous les rouages de la filière comme le fond de sa poche.

 

 

Alors, entre conseils sur le locatif, les actes d’achat ou investissements à réaliser dans la pierre avant la période printanière, voire les trucs et astuces pour trouver la belle affaire à juste prix : Baptise CHAPUIS est intarissable sur le sujet. Passionnant pour les auditeurs de la station auxerroise à l’écoute au bout de leur transistor…

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Dans son for intérieur, il le savait très bien. La ligne se traçait petit à petit comme une simple évidence, jalonnée d’expériences réussies, conjuguées aux rencontres judicieuses faites avec les bonnes personnes. Le tout servi par les diplômes adéquats. Tôt ou tard, sa destinée le placerait dans des conditions optimales pour endosser le rôle de dirigeant d’entreprise. C’est fait : Remzi KURBAN, pur produit de l’IFAG Auxerre, préside désormais à 37 ans la SAS BELLIER, spécialiste de l’escalier sur mesure.

 

FAY-AUX-LOGES : Il possède un look de « winner » l’ancien diplômé de l’IFAG Auxerre. Déjà lorsqu’il s’adonnait à ses chères études, le garçon s’était manifesté à tous ses suiveurs, y compris celles et ceux du monde de l’entreprise, comme une pépite prometteuse dont il fallait observer le moindre soubresaut dans le temps. Un look de « vainqueur », certes, assorti d’un sens inné de la prise de responsabilités teintées d’humanisme. Logique, quand on est pourvu d’une tête bien pleine. Bref : le gendre idéal à faire épouser à sa fille si cette dernière avait quelque peu de l’ambition !

A 37 ans, ce père de famille aimant (les photographies de ses enfants ornementent le vaste bureau accueilli dans le siège social de cette PME en devenir), l’ancien Auxerrois change de statut en relevant un nouveau défi. Celui de dirigeant de l’entreprise BELLIER, un faiseur de qualité dans l’art et la manière de concevoir des lignes d’escaliers de bois, en acier ou de verre.      

 

 

Six ans à peine après avoir intégré la SAS du Loiret, l’Icaunais s’installe au poste de commandement pour y jouer désormais les premiers rôles. Mais, attention, pas en capitaine d’industrie qui déciderait de tout, isolé dans sa tour d’ivoire. Non, comme un entrepreneur à l’écoute de ses salariés, dans un mode de pensée participative où l’écoute et le dialogue sont autorisés.

Avant de prendre les rênes de la structure, Remzi KURBAN s’est fait les dents en découvrant tous les rouages d’une PME qui est opérationnelle depuis bientôt cinq décennies. Directeur commercial et du marketing entre 2014 et 2018, avant d’occuper la fonction stratégique de directeur général par la suite, le jeune homme se forge un parcours accompli dans cet univers si riche de l’entreprenariat.

En rachetant la majorité des parts à l’ancien dirigeant, Samuel POISSON, l’Auxerrois assure à l’instant « t » la double casquette de président et de directeur général, avant de restructurer l’organigramme, sans doute dès 2023. Une transition qui s’est faite en douceur. Dans la continuité éthique, parfaitement maîtrisée…

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Séduisante l’initiative ? Elle l’est à plus d’un titre. En témoigne le délégué départemental de la Fédération des Travaux Publics de l’Yonne, Baptiste MANSANTI. L’un des signataires de cette convention de partenariat multipartite qui réunit le Département de l’Yonne, la FFB, la CAPEB, le GRETA et l’ARIQ-BTP. Sans omettre, évidemment, la FRTP. Permettre à un public en marge de l’emploi de retrouver le chemin menant aux entreprises est du meilleur acabit. Surtout que la filière peine à recruter de la main d’œuvre qualifiée…

 

AUXERRE : L’action se nomme « Brique par brique ». Une amusante appellation qui schématise dans l’idéal ce qui va dorénavant se passer pour celles et ceux de ces personnes se situant en marge de l’emploi, bénéficiaires du RSA, désormais au centre des regains d’intérêt.

Le but avoué de la démarche portée à bras le corps par le Conseil départemental de l’Yonne et l’élue en charge, entre autres, de l’action sociale, Sonia PATOURET, est de proposer un véritable tremplin aux individus en déliquescence avec la vie active. A l’insu de leur plein gré, selon la formule consacrée.

 

L’agréable surprise de ce qui est inculquée au sein de l’EFCO Formation…

 

La finalité de ce parcours de construction, déployée depuis peu sur le territoire, est d’ériger ensemble un véritable parcours initiatique d’insertion individualisée dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, secteur qui peine à recruter alors que les postes à pourvoir sont très nombreux. Tant dans le bâtiment, stricto sensu, que du corollaire des travaux publics que maîtrise à la perfection le délégué départemental de l’Yonne, le représentant de la FRTP, Baptiste MANSANTI.

« J’ai été très agréablement surpris par la visite de l’EFCO Formation (lieu où s’est déroulé depuis Monéteau le premier cycle accueillant les bénéficiaires du RSA voués à tester ce schéma positif) et par la présentation de ce que ce public (une douzaine de personnes) a pu réaliser en l’espace de quelques semaines. Même le regard des stagiaires brillait de fierté et de reprise de confiance en soi… ».

L’un des premiers objectifs de ce parcours formatif visant à orienter les candidats vers un parcours qualifiant vers l’emploi, voire pourquoi pas vers l’obtention d’un emploi direct.

« Là où je suis conquis par la démarche, ajoute Baptiste MANSANTI, c’est qu’elle offre l’opportunité de présenter la palette de métiers que notre filière BTP propose. Avant de rapprocher ces candidats vers l’un des branches de ces métiers… ».

 

 

Une action encore en état d’expérimentation dans l’Yonne…

 

L’action « Brique par brique » tel un édifice durable qui s’élève renforçant le mur de la corporation des BTP tombe à pic à bien des égards. Elle est une des réponses appropriées à ce retour vers l’emploi des allocataires du RSA. Elle est aussi l’un moyens de résoudre la problématique récurrente du recrutement de la part d’entrepreneurs désireux de renforcer leurs équipes. Une précieuse bénédiction alors que le marché est très tendu et la recherche de salariés ne ressemble nullement à une partie de plaisir.

Pour l’heure, l’expérimentation, car cela en est encore une en l’état, ne s’applique que sur les secteurs de l’Auxerrois et de la Puisaye-Forterre. Si elle s’avère concluante et au vu de l’enthousiasme observé auprès de tous ces acteurs partenaires, on ne voit pas ce qui devrait la contrarier, elle sera étendue à l’ensemble du département.

Un choix réaffirmé par la conseillère départementale Sonia PATOURET qui en exprime l’envie.

 

 

Des formations à la carte qui s’appuient sur de la haute technologie…

 

Pour autant, c’est l’exemple de la Fédération des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, la filière sait aussi former la jeunesse à assurer la relève. A l’aide de sa propre école qui est consacrée à la discipline.

« On a besoin de renouveler le personnel et même de se développer en amont car les carnets de commande se garnissent, souligne le délégué départemental de la FRTP, tous les corps de métiers sont concernés, que ce soit dans le transport, dans le BTP et dans toutes les strates de l'entreprise à différents postes. Ce que l’on recherche en priorité dans une telle initiative, ce sont des personnes motivées et qui possèdent un savoir-être favorable à leur intégration au sein de l’entreprise ».

Une aubaine pour la jeunesse qui peut envisager d’y faire carrière. D’autant que les travaux publics se présentent comme une corporation professionnelle où la pénibilité est de plus en plus atténuée du fait de la mécanisation, voire de l’emploi de logiciels et de technologies à la pointe du high-tech.

Les simulateurs, sorte de joujoux modernistes ultra branchés à mettre dans les mains des adeptes de consoles vidéo, y pourvoient allègrement.

« Ces nouveaux outils nous permettent d'attirer les jeunes générations. Ils s’utilisent dans bon nombre de centres de formations répartis dans la contrée ». Dont celui du CFPPA La Brosse.

Confiant pour l’avenir et ses possibilités, Baptiste MANSANTI reste néanmoins relativement prudent sur les projections à court terme. « La période sanitaire ne l’y autorise pas trop, concède-t-il, reste le domaine de la commande publique où la plupart de nos entreprises interviennent à hauteur de 70 %. Il est en train de redémarrer ».

Si une suite est à donner à cette action, elle pourrait également intégrer d’autres demandeurs d’emploi, notamment les personnes fragilisées dans leurs recherches sur le marché du travail.

On l’aura compris : « Brique par brique » est comme le fait d’ajouter une pierre à l’édifice de la vie professionnelle pour des personnes qui n’ont pas été épargnées par la vie. Une belle preuve d’altruisme et d’entraide à vocation économique. Aussi solide que du roc et forte comme peuvent l’être les constructions de la filière du BTP !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Villiers-Saint-Benoît ! Deux minutes d'arrêt annonçait ou pas le haut-parleur BOUYER dévolu aux quais ferroviaires autrefois. Il fonctionnait par tous les temps, proche de  cette  antique voie métrique de la ligne Toucy-Montargis, et de son tacot fermé depuis des lustres. La gare, toute proche de l'ancien lavoir,  affiche 168m d'altitude…et là une surprise vous attend.



VILLIERS-SAINT-BENOIT : Bienvenue en Puisaye ! La Corse icaunaise ? C'est ce qui se dit parfois dans le landerneau. Au milieu de ce village de 450 habitants, la façade de l'hôtel-restaurant « La Croix Blanche » se dresse avec une certaine élégance gravée dans la pierre !

Voilà vingt ans, utilisant le train touristique « trans-Poyaudin », nous y étions venus avec mon père, nous y attablant en terrasse. A l'époque, un autre établissement local « Le Relais Saint-Benoît » était même référencé au Michelin.

Oui mais ça....c'était avant ! Et depuis lors, les ronces avaient pris place sur la verdoyante terrasse d'une auberge fermée depuis une dizaine d'années. Courage et détermination furent plus que nécessaires à un couple de concitoyens villageois, Yolaine et Bruno ORTOLE pour la reprise de cette affaire, avant de se lancer dans le grain bain de l'ouverture en décembre dernier. Adieu buissons piquants, peut-on songer en zyeutant la terrasse annonciatrice des beaux jours !

 

 

Une cuisine au parfum bourguignon avec de l’exotisme antillais…


Un cadre lumineux et une réfection au goût du jour, tel est l'agréable lot des convives poussant la porte ! Belle reconversion pour Bruno, le chef, ancien des travaux publics, passé plus récemment par l'excellent CIFA auxerrois !

En semaine, il propose deux formules deux plats à 18 euros,  menu complet à 20 euros. En fin de semaine, pour d'autres mets, comptez dix euros supplémentaires.  
C’est une cuisine au parfum bourguignon, mais pas que ! Puisque les Antilles y sont aussi à l'honneur, de par les origines de nos aubergistes. Tant mieux pour nous, songeais-je alors en m'y attablant récemment. 

 

 

Le plaisir gustatif d’une succulente tarte à l’oignon…


Passées les onctueuses gougères, ce midi-là, il y avait en entrée un jambon persillé maison au bon goût de persil, et une tarte à l'oignon, plat injustement passé de mode peut-être, et pourtant régulière vedette des « winstubs » alsaciens ! J'avais oublié combien c'est bon une tarte à l'oignon !
En plat : la cuisse de poulet sauce antillaise et son méli-mélo de légumes d'hiver (eh oui, c'est de saison !), avec notamment de goûteuses carottes impeccablement cuites ou bien le poisson poché au lait de coco, riz créole. 

Le soleil caribéen n'est jamais trop loin de ces assiettes, et c'est tant mieux ! Et pour terminer une tarte aux pommes ou une salade de fruits maison bien réussie. 

 


Un établissement très fréquenté par la clientèle locale…

La clientèle locale est heureuse de retrouver une table au village : elle joue le jeu et l'on ne peut que l'encourager à continuer ainsi en 2022, en poussant la porte de l'établissement. 

Dans un futur proche, des chambres pourraient compléter l'offre actuelle. Paris ne s'étant pas fait en un jour, il en va de même pour ce village de Puisaye-Forterre dans lequel, petit à petit, l'oiseau fait son nid !

 


En savoir plus :

Les plus : signalons une salle agréable au cadre lumineux ainsi que de spacieuses toilettes très propres.

Les moins : en servant le rhum en digestif à 17 euros le verre, cela nous a paru cher et excessif ! Nous sommes en Puisaye : pas sur les Champs !

 

Contact : La Croix Blanche à Villiers-Saint-Benoît 

1 rue Marie Guillemot 

Tel : 03.86.74.39.42.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

 

Gauthier PAJONA

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil