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Le long feuilleton à multiples épisodes devant conduire à la fermeture définitive de l’établissement scolaire auxerrois et à l’éparpillement de ses 400 élèves sous d’autres cieux pédagogiques trouve enfin un épilogue, contre toute attente, positif. Le verdict a été annoncé lors d’une conférence de presse tenue par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, aux côtés d’Annie PARTOUCHE, inspectrice d’Académie. S’imprégnant de cet épineux dossier dès son arrivée, le représentant de l’Etat a pris soin de consulter l’ensemble des acteurs concernés avant de rendre sa décision irréversible. Mais, si le collège Bienvenu Martin ne fermera pas ses portes, il reste à transformer la double problématique du coût des travaux de réhabilitation et de la baisse des effectifs en future réussite. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont été esquissées pour que ce collège, condamné il y a peu à une disparition inévitable, retrouve de sa superbe et toute sa légitimité en présentant une feuille de route pédagogique réellement attractive…

AUXERRE : Parents d’élèves et enseignants respirent désormais après la sage décision que vient de prononcer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON. La mort d’un établissement scolaire n’est en effet jamais un acte réjouissant à entériner pour un représentant de l’Etat qui exerce ses hautes responsabilités sur un territoire. Même si celui-ci, au demeurant, connaît une baisse très significative de ses effectifs scolaires, notamment dans sa partie méridionale. Des faits attestés de la manière la plus officielle qu’il soit par les statistiques détaillées de l’INSEE Bourgogne et du Conseil départemental.

Un vote légitime qui a amené à la fermeture de l’établissement

L’existence et le devenir du collège Bienvenu Martin passeront donc sous les fourches caudines de l’exécutif du Département de manière tout à fait appropriée courant 2017. Une logique implacable puisque l’organe institutionnel possède parmi ses lourdes charges la gestion des collèges en termes de nouvelle construction et d’entretien du bâti existant. Il s’avère très vite, après examen analytique du dossier que l’établissement scolaire auxerrois développe de sérieuses carences dans sa configuration thermique et développement durable. Et nécessite d’incompressibles et onéreux travaux d’isolation, de rénovation de façades extérieures et de toiture. Le devis faisant référence à ce chantier conséquent fait état de 5,2 millions d’euros. Le second axiome pouvant alors précipiter le collège vers un insondable abîme concerne sa sous-occupation en matière de scolarisation. L’établissement induit un coût par élève supérieur à la moyenne du département de l’Yonne, engendrant des charges très élevées.

Autant d’arguments compréhensibles qui conduisent à l’automne 2017 les élus du Conseil départemental à se prononcer à une large majorité en faveur de la fermeture définitive du site. Quelques abstentions et votes contraires à ce choix stratégique ne remettront pas en cause le caractère définitif du suffrage.

C’est ensuite que le préfet de l’Yonne intègre le jeu en constituant un groupe de travail, composé de représentants de l’Education nationale, du Département, et de la préfecture afin d’examiner les problématiques réelles, et dans leur globalité, du mode opératoire des collèges sur le territoire. La première rencontre eut lieu le 26 octobre. Une douzaine de ces rendez-vous constructifs s’en suivront. In fine, une synthèse sera finalisée et présentée le 02 mars aux représentants du Conseil départemental. Parallèlement, Patrice LATRON multipliera les contacts avec les partenaires politiques du territoire, abordant à maintes occasions les contours délicats de ce projet de fermeture auprès du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE à Paris, du député de la circonscription Guillaume LARRIVE, du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et de l’édile d’Auxerre, le maire Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois. Et avec l'inspectrice d'Académie, Annie PARTOUCHE...

Des arguments qui plaident en la faveur du maintien du collège…

Toutefois, et à l’avancée de cette quête justificative qui devait le conduire à prendre sa décision irrévocable, le préfet découvre au fil de ses entretiens que certains facteurs plaident en faveur du maintien de ce collège.

D’une part, depuis ces deux dernières années, le nombre d’élèves entrant en classes de sixième augmente. Ce qui porte à ce jour le chiffre d’inscrits à 406 enfants. D’autre part, l’établissement Bienvenu Martin est le seul à Auxerre à pouvoir bénéficier du statut de collège REP (réseau éducation prioritaire), structure essentielle à la politique de la ville et éligible dans le cadre des programmes de l’ANRU. Enfin, le collège Denfert Rochereau, implanté à cinq cents mètres de là, peut effectivement accueillir un surplus d’élèves mais cela aurait le désintérêt de créer une énorme structure que ne souhaitait pas à terme le représentant de l’Etat.

Au plan humain, le bilan s’avère positif sur l’état d’esprit qui règne à Bienvenu Martin. Le taux de rotation des enseignants, faible, démontre l’attachement de ces derniers à leur lieu de travail. Pour certains, ils sont présents depuis une décennie. Quant aux projets pédagogiques, ils se révèlent être nombreux et reconnus par le Rectorat sous la forme de partenariats culturels ou sportifs. Dernier point : le rapport privilégié mis en place avec les parents d’élèves par la direction de l’établissement. Il existe une relation étroite et ténue entre la communauté éducative et des parents qui se seront mobilisés à la sauvegarde de leur collège, pétitions et manifestations à l’appui.

« Fort de ces arguments, nous ne pouvions décemment disloquer une communauté éducative qui s’est engagée dans les valeurs républicaines et laïques, précisa Patrice LATRON, si le législateur a voulu laisser le champ de la décision au représentant de l’Etat, c’est pour éviter que les prises de décisions se fassent sur le volet politique ou budgétaire. La logique comptable ne peut pas être le principal vecteur de ce choix quand on évoque l’éducation de nos enfants. Une telle décision ne peut se réduire à quelques millions d’euros… ».

Soucieux de l’application harmonieuse d’une politique qui soit équitable aussi bien en zone rurale que pour les zones urbaines, le préfet devait ajouter : « je refuse d’opposer le rural et l’urbain : il ne doit pas y avoir de conflit entre les deux. Tout le monde doit être traité de la même manière car ces deux zones sont habitées par les mêmes citoyens… ».

Au-delà de ces considérations sociétales, Patrice LATRON désire que « la décision de maintenir l’ouverture du collège Bienvenu Martin soit actée de manière définitive et qu’elle ne soit remise en aucun cas en jeu par son futur successeur… ».

Et maintenant : quid de l’avenir du collège Bienvenu Martin…

Se pose désormais la sempiternelle question de l’avenir de cet établissement qui a été contesté. Muer les problématiques initiales en réussite pouvant faire converger davantage d’élèves de la région deviendrait la clé de voûte de cette équation à multiples inconnues.

Citant le cas spécifique du collège de MARCIAC (Gers), le préfet de l’Yonne a rappelé que ce lieu pédagogique ne comptabilisait plus que quatre-vingts élèves, avant sa probable fermeture. Mais, le principal, peu enclin à la démotivation, a su relever le défi en mobilisant toutes ses équipes autour d’un thème culturel et musical : le jazz. Grâce à l’enseignement de la musique, cet établissement recense désormais plus de deux cents élèves et a pu être à l’initiative du fameux festival populaire dans le monde entier !

« Aujourd’hui, poursuivit le préfet, les équipes de la Ville d’Auxerre se sont mises au diapason depuis plusieurs semaines afin de peaufiner en accointance avec les services de l’Education nationale sur un projet d’éducation artistique et culturel qui viendrait renforcer le rayonnement et l’attractivité de ce collège. Diverses pistes de réflexion s’étudient : l’ouverture d’un internat de l’excellence dans le cadre d’un partenariat avec une grande école, le développement de liens étroits avec un établissement de la même typologie à l’international, voire le tissage de liens avec un musée national reconnu… ».

Quant aux travaux qui restent néanmoins indispensables, l’Etat apportera son précieux concours, non pas en se substituant au Conseil départemental qui reste dans son domaine de compétences sur la réhabilitation du site, mais dans l’aide financière pouvant être apportée en faisant actionner quelques ficelles relationnelles intéressantes.

A titre d’exemple, Patrice LATRON expliquera la finalité du grand plan d’investissements 2018/2022 annoncé il y a peu par le gouvernement avec un volet sur la transition écologique. Soit une enveloppe salvatrice de 3 milliards d’euros au plan national pouvant être affectés à de tels travaux. Des éléments qui pourraient s’agréger au plan bâtiment durable que le Conseil départemental développe avec un axe d’ingénierie financière sous la tutelle de l’ADEME. Reste la troisième hypothèse où interviendrait l’ANRU avec le financement des travaux de rénovation du groupe scolaire sous couvert de lien de cohésion sociale avec le quartier. Ce qui supposerait de fait un appui de la Ville et de la Direction départementale des territoires. La municipalité d’Auxerre étant prête à collaborer.

Un groupe de travail piloté par la secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre Françoise FUGIER s’attèlera prochainement à examiner avec pertinence les pistes financières proposées en concertation avec les représentants du Conseil départemental, de la Ville et de l’Education nationale ; le projet éducatif à concevoir restera, quant à lui, l’apanage de la communauté éducative…


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Les 137 élèves originaires des deux communes en périphérie de la capitale de l’Yonne ne subiront pas les effets de la sectorisation imputable au redécoupage de la carte scolaire telle qu’elle avait été entérinée en 2017 à l’issue d’un scrutin proposé au Conseil départemental de l’Yonne. A l’écoute des desiderata des parents d’élèves mais aussi de la préoccupation de ses élus, Patrick GENDRAUD, président de l’organe institutionnel, en a décidé autrement, faisant montre de consensus et de pragmatisme dans la résolution de cette épine dans le pied pour bon nombre de familles. Accompagné de Jean MARCHAND, président de la Cinquième commission, de Marie-Laure CAPITAIN et de Gérard ANDRE, conseillers départementaux de Saint-Florentin, le patron de l’exécutif Icaunais s’en est expliqué devant les médias lors d’une conférence de presse. Les parents peuvent donc dormir tranquilles : aucune décision arbitraire ne viendra dorénavant affectée leur quotidien qui aurait pu être chamboulé si leur progéniture s’était rendu dans un collège à Saint-Florentin…

AUXERRE : C’est une excellente nouvelle pour les adolescents originaires des communes d’Héry et de Seignelay déjà scolarisés au collège Albert Camus à Auxerre. C’est aussi le souffle de l’inquiétude et de l’incompréhension qui s’étiole définitivement pour leurs parents, peu enthousiastes à l’idée initiale d’inscrire leurs enfants au collège de Saint-Florentin à la prochaine rentrée.

Ne pas remettre en cause le fonctionnement actuel

Après s’en être entretenu avec le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, et l’inspectrice d’Académie, le président du pouvoir exécutif du département Patrick GENDRAUD a pris la sage décision de ne pas modifier le mode opératoire actuel de ces jeunes collégiens, et de les maintenir parmi les effectifs du collège auxerrois.

Pourtant, lors du vote des élus quelques mois auparavant, personne dans l’antichambre du Conseil départemental ne voyait vraiment d’inconvénients à ce que les jeunes scolaires de ces deux communes soient affectés au collège de Saint-Florentin. Pas même Gérard ANDRE, l’un des votants, qui réside à Héry.

« Nous devions être cohérents dans nos choix, devait confier ce dernier lors de la rencontre avec les journalistes, même si nous avions pris la décision de voter la nouvelle sectorisation de la carte scolaire départementale. Dans le cas spécifique de ces deux localités, plusieurs éléments ont fait l’objet d’analyses affinées en considérant le fonctionnement de ce bassin de vie, la relation établie entre les parents d’élèves et le monde du travail (principalement à Auxerre) ou encore la contrainte pour ces jeunes enfants de subir un transport beaucoup plus long pour se rendre au quotidien vers Saint-Florentin. En outre, d’autres voyants se sont mis au vert : la capacité d’accueil des enfants déjà scolarisés au collège Albert Camus n’était pas remise en cause. Le système existant fonctionnant très bien… ».

Et Marie-Laure CAPITAIN d’ajouter : « compte tenu de cet ensemble de paramètres, cela ne nous paraissait guère vraisemblable d’envoyer les élèves vers le collège du Florentinois… ».

Du bon sens sans avoir subi de pressions…

Les élus en réfèrent ensuite à leur président. Faisant ressortir dans leurs commentaires des arguments approfondis qui ne pouvaient in fine qu’accréditer le maintien de la scolarisation à Auxerre.  

Pesant le pour et le contre, prenant le temps d’être à l’écoute de ses administrés et de ses confrères du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD n’hésite pas : il procède alors à un revirement important, adopté dans la concertation générale y compris avec le soutien consensuel de l’opposition.

« Tous les élus de l’hémicycle ont acté en ce sens, précise le président du Département, montrant également que nous étions à l’écoute des parents d’élèves qui s’étaient mobilisés contre ce projet, pétitions parfois virulentes à l’appui. Ce maintien de deux communes dans le schéma auxerrois est avant tout une question de bon sens et de pure logique. En conséquence, il n’y aura aucun changement dans le mode opératoire actuel, ni pour les élèves ni pour leurs familles… ».

Il reste à l’assemblée départementale de délibérer sur les modifications apportées à ce texte officiel et de les valider lors d’une future session. Vraisemblablement, en juin.

Cette décision qui n’était finalement pas définitive dans le choix de l’établissement d’accueil ne se fera pas au détriment de l’impact économique et de la qualité de vie proposée par ces deux communes. Celles-ci ont déjà enregistré un nombre croissant de fermetures de commerces et d’artisans.

Conciliant, Patrick GENDRAUD devait conclure la conférence de presse en rappelant que le « rôle d’un élu de proximité est d’être en parfaite harmonie et à l’écoute avec le terrain ; ce qui induit que toute décision prise doit être empreinte de bon sens… ».


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La grande opération régionale promue par le comité de pilotage englobant la fine fleur des spécialistes de l’orientation et de la formation par l’apprentissage en Bourgogne Franche-Comté ne pouvait faire abstraction des velléités participatives des centres de formation de l’Yonne. Qu’il s’agisse du CIFA (métiers de services, de la mécanique et de bouche), du CFA Bâtiment (artisanat et travaux publics), du Pôle Formation 58/89 (industrie) et du CFA de Champignelles à vocation agricole, tous auront à cœur d’accueillir un public de familles, d’adolescents et de jeunes adultes en quête des précieux sésames, l’orientation et les diplômes, conduisant au nirvana d’une existence professionnelle heureuse et clairement définie…

AUXERRE : La belle initiative de sensibilisation à l’apprentissage mise en œuvre par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bourgogne Franche-Comté, projet soutenu financièrement par la Région, fera naturellement une halte remarquée ce samedi 03 mars parmi le sérail Icaunais.

Le CFA agricole de Champignelles, le CFA Bâtiment de l’Yonne à Auxerre, le CFA interprofessionnel d’Auxerre et le Pôle Formation Nièvre Yonne, localisé au sein de la Maison de l’Entreprise dans la capitale du département, vivront de manière commune et complice cet événement qui représente une grande première dans l’environnement pédagogique. Sous le sceau de la convergence d’intérêts et de la saine coopération.

En chœur, les représentants des différents établissements, Véronique RIGUET, directrice adjointe du Pôle Formation 58/89, Valérie ROSSI, directrice du CFA agricole de Champignelles, Gérald JAFFRE, responsable du CFA Bâtiment, Marcel FONTBONNE, directeur du CIFA de l’Yonne, accompagné de son bras droit, Delphine ENGELVIN, ont pu clamer haut et fort, lors d’une conférence de presse concoctée au centre interprofessionnel auxerrois, leur volonté de profiter de cette judicieuse initiative pour sublimer l’image de l’apprentissage auprès des parents et de leurs enfants.

Les taux d’insertion de ces centres de formation plaident en leur faveur mettant en exergue leur sens de la responsabilité éducative et l’excellence de l’enseignement prodigué auprès de leurs jeunes pensionnaires. Selon les filières professionnelles et les niveaux requis, ces taux oscillent de 65 % à 90 %. Démontrant à qui veut l’entendre que l’apprentissage représente bel et bien un véritable facteur d’insertion, où les valeurs intrinsèques de la vie en entreprise se marient de la meilleure des manières au taux de réussite des apprenants et de leurs appétences à faire honneur à la filière qui les emploiera.

Le savoir-être est capital à transmettre

Alors que les entreprises éprouvent les plus grandes des difficultés pour pouvoir recruter, l’alternance apparaît comme la solution idéale pouvant résoudre cette problématique parfois insurmontable pour les services des ressources humaines. Des postes sont à pourvoir dans bon nombre de secteurs corporatistes mais faute de candidats à proposer en face, les demandes demeurent lettres mortes.

« Il existe un réel problème d’image de l’apprentissage en France, concède l’un des intervenants. Les parents se sentent davantage rassurés si leurs enfants fréquentent un lycée professionnel plutôt que de se confronter tout de suite au réalisme du monde professionnel… ».

Ce sera l’une des vertus essentielles de cette campagne de vulgarisation et d’explication de texte autour de l’orientation et la formation par l’apprentissage : rassurer !

« L’orientation représente le nœud indissociable aux besoins des territoires, précise Véronique RIGUET, aujourd’hui, nous tissons des liens ténus avec les professionnels afin de présenter leurs métiers et la réalité de l’apprentissage vécue de l’intérieur. Il nous faut une communication de choc comme cette première initiative afin de créer un mouvement amplificateur vers l’ensemble des filières professionnelles… ».

Les professionnels et institutionnels aux côtés des centres de formation

D’ailleurs, que ce soit sous la forme d’ateliers ou de stands de démonstration, beaucoup de structures entrepreneuriales ont confirmé leur présence au cours de cette journée éclatée sur les quatre établissements icaunais et leurs différents sites.

Profiter des contacts directs avec les personnes intéressées lors de portes ouvertes s’avère toujours très positif de l’avis général. Lors de sa dernière animation, le CIFA de l’Yonne a noué 135 liens de belle facture avec des visiteurs. Reste ensuite à concrétiser ces contacts et les muer en contrats officiellement paraphés de signatures.

Quant à Gérald JAFFRE (CFA Bâtiment), il constate à l’heure actuelle le renchérissement de la demande des entreprises artisanales qui est supérieure au nombre de jeunes pouvant prétendre rejoindre le marché professionnel. Mais, le fait d’accueillir le seul et unique cursus de niveau BTS (enveloppe des bâtiments et étanchéité) au sein du centre auxerrois s’apparente à une très belle valeur ajoutée. Désormais, les jeunes gens qui souhaitent évoluer dans la filière, y compris celle des travaux publics, savent que l’exigence des diplômes ne se limite pas au niveau le plus faible et que le spectre des opportunités se diversifie à la hausse, ouvrant de réelles possibilités de carrière.

Le CFA agricole de Champignelles, comme devait le préciser sa directrice Valérie ROSSI, offre lui aussi son panel de cursus diplômants autour de trois axes essentiels que constituent les filières du paysagisme, du milieu équestre et de l’agriculture. Là-aussi, il existe une large palette de possibilités professionnelles pouvant satisfaire celles et ceux qui auraient choisi de vivre cette aventure, menant à la passion…


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Deux cents trente jeunes recrues manquent aujourd’hui à l’appel au Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne pour que la structure puisse répondre avec efficience et sécurité optimale à l’ensemble de ses missions via ses 36 centres de secours et 85 corps communaux implantés à travers le territoire. Complexe, l’équation ne peut se résoudre que sur la seule base du volontariat pour cet acteur économique qui accueille déjà deux mille sapeurs-pompiers volontaires dans ses rangs. Précieux auxiliaires des 238 professionnels mobilisés tout au long de l’année pour secourir la population locale, ces néophytes tant espérés représentent une denrée rare, coincés entre leurs contraintes professionnelles, leur vie familiale et l’engagement vers cette future activité qui suppose du temps et de la disponibilité…

AUXERRE : Plus de 25 000 interventions au cours de l’année antérieure. C’est le chiffre qu’il faut conserver en mémoire lorsque l’on évoque le quotidien de ces professionnels qui bravent la peur avec générosité et défiance afin de secourir du mieux possible, et dans les meilleurs délais une population bienveillante à leur égard.

Car, le sapeur-pompier, fonctionnaire territorial de son état pour celles et ceux qui ont choisi d’en embrasser la carrière, possède une cote d’amour toujours au beau fixe parmi nos concitoyens.

Des carences à éradiquer au plus vite dans le mode de fonctionnement…

Nonobstant, la pérennité de ce modèle opérationnel usité depuis des années, c’est-à-dire ce judicieux attelage mêlant adroitement professionnels et recrues extérieures, semble s’effilocher de saison en saison, faute de combattants…du feu, pourrait-on dire. Existerait-il une crise des vocations chez les jeunes et les moins jeunes de ces volontaires aptes à rejoindre les effectifs ?

« Le plus difficile aujourd’hui, argumente le colonel Jérôme COSTE, responsable du SDIS de l’Yonne, c’est de trouver une saine compatibilité entre la vie professionnelle et le vécu du sapeur-pompier au quotidien. Sans omettre de surcroît les droits et les devoirs envers les familles… ».

Différentes raisons expliquent cette délicate situation qu’il est impératif d’enrayer au plus vite. Plusieurs territoires du département, devenus parfois des cités dortoirs, présentent une disponibilité fragile entre 7 h et 18 h. Conséquence : certains centres de secours ne peuvent plus faire partir le moindre engin sur le théâtre des opérations.

Pourtant, le Service départemental d’incendie et de secours ne manque ni de moyens financiers avec un budget annuel de fonctionnement s’élevant à 31 millions d’euros ni de matériels modernes. Le problème se situe ailleurs : l’insuffisance de la ressource humaine, mobilisable en journée, en est la principale cause.

Le 04 décembre 2017, une mission de réflexion nationale englobant les acteurs clés du secours et de la prévention devait se réunir. Objectif de ces échanges : réfléchir à de nouvelles propositions permettant de refondre le plan volontariat à destination des sapeurs-pompiers. Un chiffre sera lâché à l’issue de ces concertations : garantir un socle minimum de 200 000 volontaires en France. L’identité du projet sera simple mais compréhensible : « Volontariat 2020 ».

« De facto, renchérit le colonel Jérôme COSTE, ce plan d’actions s’inscrit pleinement dans la démarche de pérennisation du volontariat souhaitée sur notre territoire. Ambitieux, le dispositif doit nous offrir l’opportunité de consolider l’organisation opérationnelle du SDIS et de garantir un véritable service public du secours dans le département de l’Yonne… ».

Encourager la conciliation entre vie professionnelle et engagement citoyen…

De manière sous-jacente, le concept devra faire émerger des préconisations concrètes afin de concilier vie socio-professionnelle et engagement volontaire de la part du nouvel impétrant.

« Nous avons même construit une communication autour de l’axiome suivant : «  Pour maintenir des secours de proximité dans l’Yonne, ensemble facilitons le volontariat chez les sapeurs-pompiers ».

Pour se faire, le SDIS a eu recours à la fine analyse et aux suggestions créatives de la société IDXPROD et de son responsable, Yannick DAVOUSE. L’autre volet du champ d’application passera par la nécessité de créer un évènementiel où seront conviés les employeurs partenaires du volontariat citoyen. Ce mardi 27 février, à Chablis, le plan stratégique du Service départemental d’incendie et de secours entrera donc dans une autre phase. Faite également de conventions de partenariat avec des organismes économiques de poids à l’instar de la Chambre de Commerce et d’Industrie…

« Il nous apparaît fondamental de faire comprendre à l’ensemble des acteurs économiques et institutionnels que d’inciter au développement du volontariat au sein des sapeurs-pompiers n’est pas une contrainte en soi. Bien au contraire, poursuit le colonel COSTE, cela doit se vivre comme un atout inéluctable au sein de l’entreprise. Ainsi, les compétences acquises par le volontaire dans le cadre de sa formation et de ses activités opérationnelles se muent en véritables avantages pour l’employeur et pour son équipe. Il endosse en simultanée le rôle de l’employé sur lequel le dirigeant peut compter avec le sens de la rigueur, du perfectionnisme et de l’altruisme ; celui de l’agent de prévention et de sécurité capable de prendre les mesures ad hoc en cas de sinistres ; celui du secouriste expérimenté et recyclé qui peut secourir un collègue en cas de besoin et in fine c’est aussi une personne formée aux risques pouvant même être un formateur en puissance auprès de l’ensemble du personnel… ».

36 entreprises ont déjà signé une convention de disponibilité…

Reste que les absences du pompier volontaire doivent s’appréhender de manière intelligente et fructueuse entre les deux parties afin de ne pénaliser ni l’une ni l’autre. C’est peut-être sur ce critère qu’il y a un risque d’achoppement…

« Pas le moins du monde, rétorque Jérôme COSTE, un aménagement du planning de la disponibilité du sapeur-pompier peut être facilement envisagé en concertation avec le chef du centre d’incendie et de secours et, évidemment, en fonction des besoins de l’entreprise. L’employeur peut délivrer des autorisations d’absence à son salarié afin de lui permettre de participer pendant son temps de travail à des actions de formations mais surtout à des missions opérationnelles. Toutefois, ces autorisations d’absence peuvent être refusées lorsque les nécessités fonctionnelles de la société s’y opposent… ».

Fort de ces principes vertueux, le SDIS propose des conventions de disponibilité, un outil souple et adaptable, avec ses partenaires issus de la sphère économique.

A ce jour, trente-six employeurs du département ont décidé d’apposer leur paraphe au bas de ce document qui est devenu le sésame indispensable pour que  le SDIS puisse fédérer en son sein de nouveaux volontaires. 76 d’entre eux peuvent ainsi se libérer afin de grossir les effectifs des centres de secours et des corps communaux de l’Yonne dans le cadre de cycle formatif ou d’interventions réelles.

Mais, on l’aura compris : cela ne suffit pas dans le contexte actuel. Or, bon nombre d’entreprises ne connaissent pas encore les items de ces conventions de disponibilité ni même leur existence.

« Nous sommes des acteurs de l’économie citoyenne à part entière, ajoute le colonel COSTE, à la croisée des chemins au niveau de la réflexion, nous espérons beaucoup de cette première soirée évènementielle de mardi. Le monde de l’entreprise a répondu présent puisque nous attendons plus d’une centaine de représentants économiques. Le SDIS a pour vocation d’évoluer en axant sa stratégie vers la mentalité de l’excellence et de supprimer les freins au volontariat. Il ne faut jamais oublier que 90 % de nos interventions se destinent vers les personnes contre 10 % consacrées seulement à circonscrire un incendie… ».

Ce 27 février, le SDIS 89 démontrera devant ce public de décideurs que la fidélisation des sapeurs-pompiers volontaires passe aussi par l’accès à l’emploi. Une convention élaborée avec les quatre missions locales de l’Yonne sera entérinée en faveur des jeunes gens âgés de moins de 26 ans.

Quant à la Chambre de Commerce et d’Industrie, elle sera associée à cette explication de texte grandeur nature en pérennisant le volontariat des sapeurs-pompiers via un document officiel.

Celui-ci portera sur trois points : la sensibilisation des employeurs au volontariat en incitant au partenariat, le maintien au plus proche de leur centre de secours des pompiers volontaires et le développement du volontariat par des actions destinées à des stagiaires qui suivent les séances pédagogiques de la chambre consulaire.

Au mois de novembre, la CCI avait initié un premier job dating réservé aux pompiers volontaires en recherche d’emploi. Une dizaine de personnes devaient y prendre part. Grâce à ces initiatives, deux sapeurs-pompiers volontaires ont réussi à trouver un emploi et un troisième a débuté une formation de reconversion auprès des services de la CCI.

Concrétiser des solutions efficaces autour de l’emploi offre une garantie intelligente de pouvoir fixer durablement les pompiers volontaires sur leur territoire.

Afin qu’ils puissent poursuivre en toute quiétude leur missions de bons offices au service de la population…


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Lors de la joute initiale, durant la phase des matches « aller », l’AJ Auxerre avait su disposer du FC Lorient sur la plus petite des marges bénéficiaires, grâce à un score étriqué d’un but à zéro. Samedi à 15 heures, les protégés de Pablo CORREA renouvelleront-ils l’exploit en terre d’Armorique face à une grosse cylindrée de la Ligue 2 qui n’aspire qu’à retrouver l’élite ? Occupant une prometteuse douzième place qui peut leur permettre de rêver de clore ce championnat sur une excellente dynamique, et confirmer celle entamée depuis le début de l’année imputable à la venue du coach franco-uruguayen, les footballeurs de l’Yonne ne partent pas battus. Loin de là : ils ont d’incontestables atouts à faire valoir.

AUXERRE : « Aujourd’hui (vendredi 16 février), il y a deux bonnes nouvelles qui apparaissent à mes yeux : le retour du soleil et le fait que BARETTO ait pu évoluer sur le terrain en reprenant l’entraînement. Même s’il n’est pas encore apte à intégrer pour l’heure la composition d’une feuille de match… ».

Souriant, détendu, et confiant, le coach auxerrois brosse en quelques mots de bienvenue la tendance actuelle du côté du mental de ses hommes avant le délicat déplacement de l’AJ Auxerre en terre bretonne.

Jouer au FC Lorient ne s’apparente guère à une partie de plaisir, loin s’en faut. Surtout que les Bretons n’ont pas caché leur intention de tenter le tout pour le tout dans cette ultime ligne droite pour recoller au peloton de tête et rejoindre les prétendants à l’accession directe, voire au match de barrage opposant le troisième du classement au dix-huitième de Ligue 1.

Comptant dix points d’écart par rapport aux Bourguignons, le FC Lorient, septième,  devra néanmoins se débarrasser, certes sur sa pelouse, du trublion de ce début d’année, l’AJ Auxerre.

Des joueurs en confiance peuvent réaliser un joli coup…

Pour Pablo CORREA, aucune alternative n’a de sens si ce n’est la victoire. Péremptoire, il explique lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match que ses joueurs doivent apprendre à se mesurer à de telles équipes, celles des cadors qui jouent le gain de la partie à chaque rencontre.

Après l’AC Ajaccio, cette opposition présente de réelles similitudes. « Nous devons être dans la performance et ne pas nous poser trop de questions… ».

Invaincue en championnat depuis le début de l’année, l’AJA éprouve en revanche de sérieuses difficultés pour vaincre les équipes de haut de tableau. Manque de confiance, crainte de l’adversaire ?

« Il faut mettre les joueurs en confiance, c’est mon objectif, répond Pablo CORREA, et continuer à travailler pour espérer ramener un bon résultat de ce déplacement ».

Le soleil est de retour et le coach franco-sud-américain rêve de victoire et d’un joli coup ce samedi à 15 heures. Il faudra patienter près de deux heures avant que cette rencontre passionnante ne livre son verdict…


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