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Sur le pont depuis le 04 juillet, date de sa nomination officielle au sein du gouvernement, la Secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité auprès du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires effectuait, avec ce déplacement en terre icaunaise, son vingtième voyage en province. Des immersions qui s’avèrent studieuses et enrichissantes au contact des élus locaux, qui lui permettent de prendre le pouls de cet Hexagone possédant de solides atouts dans la ruralité…

 

AUXERRE : Etre au plus près du terrain. Quoi de plus naturel, en somme, pour un membre du gouvernement ayant à sa charge le toujours très complexe dossier de la ruralité !

Une ruralité parfois mise à mal par la lourdeur administrative de l’Etat, ce qui engendre de l’inquiétude et de l’incompréhension pour les élus de la territorialité. Une ruralité qui se sent parfois éloignée, voire oubliée de la capitale de l’Hexagone et de ses multiples strates « urbaines », faisant fi d’excès de proximité.

Voilà un mot qui, en revanche, sied très bien à l’esprit d’initiative de celle qui a pris ses fonctions le 04 juillet dernier – tiens, tiens, c’est un signe qui ne trompe pas, le jour de l’Indépendance américaine ! – et qui aura exercé durant huit ans le mandat de maire d’une localité de Haute-Garonne de moyenne envergure démographique, Saint-Orens-en-Gameville, située à neuf kilomètres à vol d’oiseau de la « Ville Rose », chère au regretté Claude NOUGARO, Toulouse.

En multipliant les visites depuis un quadrimestre aux quatre coins de notre pays, Dominique FAURE, missionnée par la Première Ministre Elisabeth BORNE, a jusqu’au terme de l’année 2022 pour évaluer l’efficience de l’agenda rural, un concept qui avait été voté en septembre 2019 et qui comprend au bas mot 181 mesures.

Cet agenda avait nécessité l’injection par l’Etat d’une enveloppe de trois milliards d’euros dans ses rouages pour en assurer le bon fonctionnement.

La présence de la ministre dans l’Yonne, comme dans la vingtaine d’autres départements avant ce séjour sur le sol de la Bourgogne septentrionale, servait en fait d’étalonnage afin de vérifier la bonne efficacité de ce dispositif porté dans le cadre de la politique publique, qui plus est, pour être capable de l’améliorer, voire de la modifier à horizon du premier trimestre 2023.

 

 

Le « ZAN » source d’inquiétude chez les élus de la ruralité…

 

Invitée par la vice-présidente nationale de l’Association des Maires Ruraux de France, Dominique CHAPPUIT à venir conclure les travaux de l’assemblée générale annuelle de la section départementale de l’Yonne, la Secrétaire d’Etat a eu le plaisir de rencontrer et de discuter avec les élus locaux après la manifestation. Soulignant qu’elle avait constaté « à quel point Dominique CHAPPUIT était une élue engagée pour défendre les valeurs de la ruralité et qu’elle était capable d’apporter des solutions concrètes aux choses qui dysfonctionnaient… ».

« J’adore travailler avec elle !, devait lâcher à brûle-pourpoint la représentante du gouvernement – on aura vu une certaine complicité sur la scène du « 89 » entre ces deux personnalités lors de la prise de parole de la ministre avant qu’elle ne réponde à quelques questions de la salle, dont celles du vice-président du Département et élu de l’Auxerrois, Christophe BONNEFOND qui ne manqua pas de l’interpeller sur le sacro-saint « ZAN » (Zéro Artificialisation Nette) qui préoccupe plus d’un maire dans les chaumières -.

Un item qui permit à la ministre de réagir à chaud au micro : « et là ce que je vois déjà fonctionner sur ce sujet du « zéro artificialisation nette » à horizon 2050, c’est le travail qui est fait aujourd'hui entre les maires et les intercommunalités, et qui est piloté par la Région. Il est extrêmement intéressant, avec des itérations incluant les services de l'Etat en région. Je pense qu'on va arriver à quelque chose qui n'effraie plus les élus et qui va permettre aux maires ruraux de se développer quand ils le souhaitent, quand il n'y a pas de logements vacants, quand il y a des petits commerces, quand, enfin, il y a de la vie… ».

Toutefois, la pédagogie reste un élément de rigueur auprès des élus qui émettent encore des doutes quant à la pertinence de ce dispositif.

« Cela me tracasse, explique l’ancienne députée de la dixième circonscription de Haute-Garonne – un mandat qu’elle n’aura exercé en fait que sur une durée écourtée à un mois et treize jours car appelée très vite dans le gouvernement d’Elisabeth BORNE -, car, depuis maintenant deux à trois mois, je vois à quel point les élus territoriaux sont tristes et intimement convaincus qu’ils ne pourront se développer dans leur commune. Je ne cesse de leur dire lors de nos rencontres que ce n’est pas le cas. L’objectif du ZAN est à 2050 ! Il est divisé par deux. L'artificialisation des sols telle qu'on l'a opérée ces dix dernières années, eh bien, c'est encore de l'artificialisation supplémentaire. Moi, je milite pour que ça soit au service de nos maires et de nos villages ruraux qui ont créées les conditions d'un développement harmonieux… ».

 

 

L’Etat n’a nullement l’intention de supprimer les communes…

 

Une intervention de la ministre sous la forme d’une thérapie de groupe, face aux élus de la ruralité icaunaise ?

« J'espère, j'espère, j'espère – elle répètera le mot par trois fois ! - leur avoir donné confiance parce que c'est aussi ce lien de confiance qu'il faut que nous rétablissions. Je ne vois aucun problème à les rassurer, à tisser ce lien de confiance. La commune est au cœur de notre République, et il en existe 37 000 en France. Et ce n'est pas parce que de-ci, de-là, il y a des communes nouvelles, où 240 habitants ont envie de fusionner, qu'il y a une volonté quelconque de la part de quiconque de supprimer la commune ! L’Etat est fier de ses maires, on sait à quel point ils sont généreux, à quel point ils donnent de leur temps, et comment ils absorbent de l'insatisfaction de nos concitoyens. Parfois, il y a même de la violence. C'est très, très dur. Les voir inquiets par rapport à l'existence même de la commune, ça me fait beaucoup de peine… ».

Pour autant, Dominique FAURE reste intimement convaincue que « l'intercommunalité possède du sens ». L’un des termes favoris qu’elle ne manquera pas de marteler durant son intervention sera le mot « réconciliation ». A commencer par celle qu’elle essaie de mettre en place depuis sa prise de fonction entre la commune et l’intercommunalité.

« C’est vrai que cela est parfois compliqué, souligne-t-elle, quand nos élus ne s'entendent pas, quand le président de l'intercommunalité, qui parfois est aussi le maire de la commune centre conduit des politiques publiques au service de la commune centre en oubliant quelque peu les dix, vingt, cinquante, parfois soixante-dix communes qu'il possède au sein de son intercommunalité. Alors, c’est sûr : des tensions s'opèrent… ».

Mais, devait-elle ajouter, « cela relève plus du mode opératoire imposé par le président-maire de l’intercommunalité qui n'est pas assez à l'écoute des maires de son EPCI. Ce sont davantage des problématiques de clivage ou de tensions entre élus que le simple fait du dispositif existant entre une municipalité et son intercommunalité… ».

 

 

L’économie sociale et solidaire, c’est génial !

 

L’après-midi studieux de la Secrétaire d’Etat au contact des élus de l’Yonne mais aussi des citoyens et des milieux associatifs se poursuivit à Gurgy, d’une part, puis à Rosoy, d’autre part, sous le triple volet du culturel, du scolaire et de l’économie sociale et solidaire (ESS). Un patchwork éclectique qui complétait sa mission.

« L'économie sociale et solidaire, c'est juste génial, affirma-t-elle avec un large sourire, c'est une façon de faire de l'économie avec une redistribution auprès des salariés. Dans mes activités précédentes, et avec une collègue, on avait énormément développé le système. Dès qu'on a un porteur de projet, il faut savoir l'accompagner parce que derrière, c'est extrêmement vertueux à plein d'égards, il embarque la transition écologique mieux que personne…. ».

Quant à l’éducation, Dominique FAURE a pu se régaler à loisir en discutant avec les tout-petits – ce sera le cas à l’école maternelle de Gurgy où sous les regards amusés de Jean-Luc LIVERNEAUX, le maire, Crescent MARAULT, président-maire de l’Auxerrois, Daniel GRENON, député de la circonscription et les représentants du Conseil départemental, Arminda GUIBLAIN et Magloire SIOPATHIS sans omettre les hautes fonctionnaires de la préfecture Marion AOUSTIN-ROTH et Naïma RAMALINGOM -, lors de sa visite au sein de ce complexe scolaire.

Restait le volet culturel. « J’en fais !, précisa-t-elle, au sein de ma mission, j’en fais le lien entre les territoires ruraux et les territoires urbains, parce qu'on a de belles scènes nationales. Je rencontre lors de réunions régulières ma collègue Rima qui est ministre de la Culture – ndlr : Rima ABDUL-MALAK - et qui m'a dit que dans tous les contrats, il y avait des scènes nationales qui bénéficiaient des fonds de l'Etat qui en est l’un des grands accompagnateurs. Il est souvent stipulé que cette scène nationale doit diffuser ses expositions, ses concerts dans les territoires ruraux. Je vais veiller à ce qu’il y ait de belles salles rurales qui puissent accueillir et diffuser plus largement la chose culturelle à l’avenir… ».

Mission accomplie, madame la Ministre ! Les élus ruraux de l’Yonne semblent satisfaits de votre visite et savent désormais que les mots « réconciliation » et « proximité » figurent à votre vocabulaire…Ce qui peut toujours servir après coup !

 

Thierry BRET

 


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Grandiose ! Désopilant ! Brillantissime ! Assister à une conférence du pourtant très sérieux économiste et ultra diplômé Philippe DESSERTINE équivaut à prendre part à un spectacle dont on aimerait qu’il ne se termine jamais. Un de ces one-man-show où l’humour est distillé par des bons mots et des exemples forts en cocasserie – mais tellement vrais et pertinents - à la manière d’un métronome. Ou comment démystifier le sabir très hermétique de l’économie et de ses incidences en le vulgarisant à l’extrême, le sourire en plus. CERFRANCE a gratifié ses suiveurs d’un tel rendez-vous, vendredi soir à Auxerre, où l’inflation tenait le tout premier rôle…en faisant rire et sourire ! Un comble…

 

AUXERRE : Adeptes de « L’Economie pour les Nuls », remisez cet ouvrage de vulgarisation pour néophytes au fond d’un tiroir et assistez coûte que coûte à l’une des prestations scéniques – mais ô combien sérieuse sur la trame – de l’un des maîtres de la discipline, j’ai nommé Philippe DESSERTINE !

Habitué de la tenue de conférences sur Auxerre – c’est quand même la seconde intervention qu’il nous propose en l’espace de quelques mois dans la capitale de l’Yonne mais on ne s’en lasse pas ! -, cet agrégé en sciences de gestion, professeur à l’Institut d’administration des entreprises de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, vice-président du cercle Turgot et membre du Haut Conseil des Finances publiques (entre autres !) possède l’art et la manière de rendre les choses fort complexes beaucoup plus simples à la compréhension dès qu’il est sur une scène, un micro à la main.

Les collaborateurs, partenaires et clients du groupe spécialisé en expertise comptable, CERFRANCE, ont eu tout le loisir de le vivre pleinement en seconde partie de l’assemblée générale annuelle, vendredi au parc des expositions d’Auxerre, où le très médiatique intervenant (Canal +, BFM Business, LCI, France Télévisions…) devait prendre la parole autour d’une causerie sur le « monde d’après ». Des propos fort attendus par l’auditoire où l’inflation tint la vedette quasiment du début jusqu’à la fin. Entre pessimisme et optimisme !

Se tenant bien droit sur le bord de la scène – une manière physique de mieux l’occuper sans doute- l’orateur déposa avant même de démarrer son téléphone portable à ses pieds, le positionnant sur l’option chronomètre. Pas de notes ni de slides, évidemment ! Mais, un discours suffisamment bien rôdé dans sa tête pour capter l’intérêt de ces centaines de personnes qui devaient boire les paroles de l’intervenant comme du petit lait.

 

 

« Vous êtes en train de perdre de l’argent avec vos liquidités ! »…

 

Le public ne tarda pas à rire à gorge déployée. Dès l’introduction de Philippe DESSERTINE qui constata que l’assistance semblait bien jeune pour qu’elle puisse réellement comprendre ce que signifiait en vérité le terme « inflation » ! « L’inflation, vous en entendez parler mais vous ne savez pas ce que c’est ! ».

Le ton était donné, il ne changera pas d’un iota durant cet exposé délicieux aux oreilles des aficionados de l’économie.

Faisant un parallèle chiffres à l’appui avec la fièvre inflationniste des années 70, le conférencier souligna que l’inflation actuelle était bien supérieure à ce que les personnes de l’époque avaient dû subir dans leur quotidien. « Nous n’avons jamais connu ça sauf entre l’entre-deux guerres ! ».

D’autant que de nombreuses entreprises doivent faire face actuellement à une inflation pouvant tutoyer les sommets, à 500, voire 600 % d’inflation dans certains secteurs d’activité. 

« Le cash est dangereux en période d’inflation, poursuivit Philippe DESSERTINE, c’est-à-dire que si vous possédez des liquidités – en regardant avec insistance le public – vous êtes en train de perdre de l’argent ! ». Un froid parmi l’assistance, notamment les particuliers visés par les différents exemples étayés par l’orateur !

 

 

« Avec une inflation évaluée à 6,5 %, vous perdez de l’argent sur votre cash, insista-t-il.

Evoquant le budget 2023 de la France – il a été voté par les parlementaires sur la base d’une inflation à 4,7 % -, il se situe déjà en deçà du chiffre officiel de l’inflation observée en ce dernier trimestre.

« On peut s’estimer heureux, plaisanta le professeur universitaire, la plupart des pays d’Europe sont plus près des 9 % que nous ! ».

Un autre chapitre interpella le public. Celui concernant les assurances vie.

« Vous savez, il paraîtrait que des Français en possèdent ? Mais, je suis rassuré ce n’est pas le cas avec vous, dans la salle, vous qui êtes des chefs d’entreprise pertinents et avisés ! Avec un rendement de 2,5 % lorsque l’inflation est à zéro. Mais, là, maintenant, vous avez des placements à taux négatifs qui sont proposés à moins 3,5 % ! Vous perdez de l’argent !».

 

 

Les Français n’ont pas eu à subir les répercussions de 15 % des coûts de l’énergie…

 

S’en suivit le pouvoir d’achat des Français. « Nos concitoyens savent très bien de quoi on parle : lorsqu’ils vont dans un supermarché, ils s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus acheter ce dont ils ont envie. Les achats de pommes de terre ont nettement augmenté depuis septembre dans les grandes surfaces. Ce n’est pas bon du tout car les consommateurs n’achètent plus de légumes ni de viande… Vous savez, l’économie ce n’est pas compliqué, c’est observer que ce peuvent acheter les gens avec leur paie !».

Et, prophétique, de rajouter : « les Français n’ont pas encore eu les répercussions de la hausse inflationniste de 15 % sur les énergies à partir de janvier/février… ».

Vu de Bercy, on s’inquiète, ajoute Philippe DESSERTINE, avec le froid qui arrive et les chaudières qui vont devoir se rallumer pour chauffer les logements. D’où une surconsommation électrique.

« Le gouvernement essaie d’avoir des arrangements européens en regardant comment se partager du gaz que l’on a pas ou de l’électricité que l’on ne produit pas ! ».

Au terme de ce tableau peu idyllique de la situation brossée par l’économiste, le message se veut on ne peut clair et limpide : « il va falloir changer le mode de fonctionnement des entreprises, des exploitations agricoles, des PME, des collectivités : il va falloir changer de logiciel…».  

Une gestion différente à l’image de l’Argentine ou de la Turquie, des états hyper exposés à l’inflation car trop dépendants du dollar ? Que nenni ! Philippe DESSERTINE citera l’exemple de la Pologne qui paie tous ses fournisseurs immédiatement, en réduisant son volume de cash et les durées de paiement qui favorisent l’inflation.      

En France, Bercy suggère de retarder les délais de paiement. « Ils sont juste fous, ils exposent tout le monde à l’inflation, eux compris ! Nous sommes en présence de problèmes majeurs devant nous parce que nous n’avons pas les bons réflexes. En Pologne, on fait des devis à partir de quantité. On gère cela au plus près avec les nouvelles conditions de fonctionnement. Quand il y a de l’inflation, tout le monde perd, il n’y a pas de gagnant du tout… ».

A propos de la guerre en Ukraine, son arrêt ne signifierait pas la fin de l’inflation.

« Si vous avez pensé cela, c’est que vous êtes très jeunes ! L’inflation est liée à des problèmes de pénuries. Quant à verser des primes, il ne faut surtout pas les distribuer car cela devient coutumier mais ne règle pas le problème. L’inflation, c’est la monnaie qui se déprécie, ce n’est pas imputable à la hausse des prix… ».

Un vrai cours d’économie en version dynamique où les énoncés du problème gagnent en lisibilité pour que chacun comprenne que le modèle économique doit impérativement changer, à brève échéance, compte tenu en sus du réchauffement climatique qui occasionne déjà pas mal de dégâts à l’échelle de la planète…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Forcément, il en aura des choses à dire sur le sujet. Qui ? Le rapporteur de la mission d’information au Sénat sur les conséquences de cette nouvelle approche professionnelle qui régit dorénavant le monde du travail. Invité par la fédération départementale du Parti Communiste Français de l’Yonne, le sénateur Pascal SAVOLDELLI tiendra une conférence sur les effets de « l’ubérisation » mercredi soir à Auxerre. Un exercice oratoire qui sera suivi d’un débat…

 

AUXERRE : Celles et ceux qui s’intéressent de très près à l’évolution de la sphère professionnelle et de ses impacts directs sur les salariés sont invités à se rendre à la Maison des Randonneurs, mercredi en début de soirée.

C’est là, dans la salle Anna, que se déroulera à partir de 19 heures la rencontre débat concoctée par la fédération départementale du Parti Communiste de l’Yonne, ouverte au public.

Il y sera question de l’une des approches révolutionnaires applicables depuis quelques années dans le monde du travail, à savoir « l’ubérisation ». Un phénomène qui n’a plus rien de modal et dont les villes de province adoptent de plus en plus les principes ainsi que ses contraintes.

Pour en parler dans le moindre détail, la nouvelle responsable du PCF 89 – Alain RAYMONT ayant quitté ses fonctions à la tête du mouvement politique départemental durant la période estivale -, Marie-France GHERSI BURIER s’est appuyée sur l’un des spécialistes de la question, le sénateur communiste Pascal SAVOLDELLI, rapporteur au Sénat de la mission d’information traitant de ce sujet.

 

 

Mettre à plat lors d’une rencontre débat tous les ingrédients de ce dossier…

 

L’élu du Val-de-Marne a consacré un ouvrage sur la thématique (« L’ubérisation de la société, l’ère du capitalisme de plate-forme ») et a récemment légiféré au nom du groupe CRCE (Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste) sur le rôle des algorithmes et leurs interférences à l’autonomie des travailleurs.

Au-delà du buzz existant autour du développement exponentiel de cette pratique dans les milieux professionnels, les dirigeants du PCF estiment que la question du travail mérite d’être abordée. D’autant que sont souvent mises à mal les notions de valeur travail, d’employabilité, de hausses des revenus, de réforme de l’assurance chômage, de la réforme des retraites…

L’initiative prise par le Parti Communiste de l’Yonne, en conviant l’un de ses sénateurs, à venir disserter publiquement en mettant à plat ce dossier permettra d’y voir un peu plus clair sur le sujet.

 

 

En savoir plus

Conférence sur le travail au regard de l’ubérisation

Organisée par le PCF de l’Yonne à Auxerre

Mercredi 09 novembre 2022

A 19 heures

Maison des Randonneurs, salle Anna

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 


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On ne change pas une formule gagnante ! Surtout si elle se veut fédératrice auprès d’un large public, composé d’agriculteurs, d’artisans, de commerçants ou de représentants de la filière des services en entreprises. La preuve ? Le parc des expositions d’Auxerre devrait être plein comme un œuf, vendredi après-midi, pour assister à l’assemblée de territoire de ce spécialiste régional de l’expertise comptable. En sus, la présence de l’économiste Philippe DESSERTINE n’y sera pas étrangère…

 

AUXERRE: Entre Auxerre et le fameux conférencier, directeur de l’Institut de Haute Finance, Philippe DESSERTINE, c’est quasiment une histoire d’amour ! Il ne se passe pas une saison sans que ce dernier promène sa silhouette longiligne du côté de l’Yonne afin de nous gratifier d’un exercice oratoire de style dont il a le secret. Exercice qui sait tenir en haleine un public de béotiens qui écoute attentivement ses propos…

Proposant une prise de parole de qualité, toujours très intéressante et ponctuée d’anecdotes riches, le professeur de la Sorbonne compte parmi ses suiveurs des aficionados qui ne manqueraient aucune de ses prestations. Lui, l’auteur du « Grand basculement » où il s’interroge sur le monde d’après, a des messages à délivrer, notamment à la sphère entrepreneuriale, qu’elle soit agricole – ce fut déjà le cas à Auxerre en 2016 où il s’était appesanti sur les nécessaires investissements à réaliser pour que l’agriculture se modernise -  ou industrielle, en juin dernier à la Maison de l’Entreprise, invitée par Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF.

 

 

Renouer avec les conférences débat deux ans après la COVID…

 

Lors de ce nouveau déplacement en terre icaunaise, Philippe DESSERTINE interviendra dans le cadre de l’assemblée de territoire de CERFRANCE, l’un des poids lourds de l’expertise comptable et du conseil auprès des entreprises de la région. Forte de sa vingtaine d’agences réparties sur les départements de la Haute-Saône, du Territoire de Belfort, de Côte d’Or et de l’Yonne.

Naturellement, les questions de l’assistance devraient fuser au terme de cette causerie de haute volée qui permet de renouer après deux années de frustration avec les conférences débat. Un monde d’après né de la crise sanitaire de la COVID qui aura engendré le repli sur soi à outrance, une conjoncture économique morose, agrémentée des conséquences néfastes de la guerre qui se joue à nos portes, à l’est de l’Europe…

En parallèle, le président de CERFRANCE Eric COQUILLE, épaulé de Laurent BEURIENNE, le directeur général de la structure, profiteront de ces retrouvailles judicieuses pour présenter l’activité et les projets de la structure dans ses territoires, à l’aune de 2023. Tout un programme enrichissant, en vérité…

 

Thierry BRET

 


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La rencontre sera ouverte au public. Profitant du confortable complexe cinématographique d’Auxerre – le CGR -, elle permettra à ses participants de se projeter dans le futur patrimonial de l’Auxerrois. Il y sera présenté, en effet, cinq projections dessinées de ce que pourrait être le futur de la ville et de son agglomération, en version architecturale et urbanistique. Des esquisses nées de l’imaginaire et de la créativité des 130 étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy en résidence cette semaine dans l’Yonne…

 

AUXERRE: Intéressante initiative pédagogique et prospectiviste que celle-ci ! Mêlant matière grise et imagination débridée ! Avec en toile de fond, la Ville d’Auxerre qui sera passée à la moulinette intellectuelle de la fine fleur des futurs architectes diplômés devant sortir de l’ENSA, la fameuse Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy. Ils sont cent-trente étudiants de troisième année au total à être du voyage en terre icaunaise, accueillis durant une semaine dans la capitale de l’Yonne, afin de prendre part à cette étude de cas proposée en format grandeur nature.

Issus d’un établissement de prestige – l’ENSA est l’une des vingt écoles supérieures hexagonales de France à délivrer le diplôme d’architecture d’Etat -, ces jeunes gens à la tête bien faite ont été reçus à l’abbaye Saint-Germain (une excellente manière de rentrer dans le vif du sujet côté édifice patrimonial local !) ce lundi par l’élu en charge de l’Urbanisme, l’adjoint Nordine BOUCHROU.

Il était accompagné de la responsable municipale du pôle jeunesse, de la formation professionnelle et de l’attractivité, l’adjointe Emmanuelle MIREDIN, et de Francis HEURLEY, vice-président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois, et maire de Quenne.

 

Un projet qui conjugue la créativité et la pédagogie…

 

Une semaine d’immersion qui ne se limitera pas à admirer les vieilles pierres de l’ancien bâtiment religieux, symbole de l’attractivité culturelle et touristique de la cité de Paul BERT. Bien au contraire !

Ces spécialistes de la règle, l’équerre et le compas – aujourd’hui, les logiciels en 3 D se sont substitués à ces éléments de base de la filière ! – auront pour tâche d’imaginer l’Auxerrois de demain.

Chemin faisant, ces étudiants vont donc aller à la découverte des sites les plus emblématiques de la ville et de ses alentours ainsi que des sites « projets » en compagnie des services de la direction Stratégie et Aménagement du territoire. Il en ressortira nécessairement tout un tas d’idées et de préconisations esquissées sur des plans qui constitueront le socle de la présentation du samedi.

Un exercice plutôt astucieux qui offre la possibilité à la créativité de s’exprimer tout en stimulant les aspects formatifs de l’initiative.

 

 

In fine, les étudiants devront gérer cinq projets de valorisation du patrimoine et de l’urbanisme, dont l’un se rapportera à la commune de Saint-Bris-le-Vineux. Il s’agira de travailler à la transformation du cœur de village en lien avec l’église, l’école et la mairie. Du concret, rien que du concret !

Du côté d’Auxerre, les architectes en devenir s’intéresseront à des endroits névralgiques de la ville : le quartier de l’Abbaye Saint-Germain, la place de l’Arquebuse, celle des Cordeliers, et évidemment compte tenu de la récente actualité la concernant la « Maison de l’Eau » ainsi que le quartier Batardeau-Montardoins.

Cerise sur le gâteau : les cent-trente universitaires auront aussi la faculté de participer à une conférence grand public sur l’architecture, assurée par le parrain de cette opération, Grichka MARTINETTI, membre de l’agence PNG à Paris et lauréat de l’Equerre d’argent 2021.

 

 

 

En savoir plus :

 

La semaine d’accueil des étudiants de l’ENSA Nancy à Auxerre comprend deux évènements ouverts au public :

Le mercredi 26 octobre à 19 heures à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre : conférence ouverte au public en présence du parrain de l’opération Grichka MARTINETTI.

 
Samedi 29 octobre à partir de 9h00 (Cinéma CGR Auxerre) : présentation publique des cinq projections dessinées par les étudiants durant la semaine en présence des élus municipaux et communautaires ainsi que des enseignants de l’ENSA.

 

Thierry BRET

 


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