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Y avait-il vraiment des écologistes dans la salle ? C’est la question que l’on pouvait se poser au terme de la brillante conférence donnée à Auxerre par l’éditorialiste économique de LCI, Pascal PERRI, qui répondant par l’affirmative à l’invitation de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération Française du Bâtiment 89, a brossé un portrait peu flatteur de ce courant de pensée politique, s’inspirant des bonnes feuilles de son dernier opus, « Le Péril Vert ». Face aux patrons de l’Yonne, le chroniqueur de RMC n’a pas fait dans la dentelle, en démontant point par point le programme de décroissance et de déconstruction voulu par le mouvement vert…

 

AUXERRE : Ils ont été habillés de la tête au pied et pour les quatre saisons à venir les représentants idéologiques de l’écologie hexagonale ! Mieux que la source d’inspiration de Vivaldi et bien moins coûteux que s’ils avaient été revêtus par les couturiers stylisés du Grand Paris !

On le savait féru de bons mots et non-inféodé à la pratique de la langue de bois, lors de ses multiples interventions médiatiques audiovisuelles et radios au quotidien, Pascal PERRI n’a donc pas usurpé son talent de narrateur pédagogue lors d’une conférence de belle facture donnée face aux représentants patronaux de l’UIMM, du MEDEF et de la FFB 89.

Une conférence que le maître de cérémonie, Claude VAUCOULOUX, en sa qualité de délégué général de l’UIMM et du MEDEF dans l’Yonne, avait su peaufiner aux petits oignons depuis plusieurs mois comme il en a l’habitude au moment des traditionnels vœux.

L’éditorialiste économique n’était donc que l’antépénultième invité de poids à participer à ce rendez-vous auxerrois qui lance en règle générale l’année des milieux d’affaires de l’Yonne après la sempiternelle trêve des confiseurs. Après Luc FERRY, Yves THREARD, Philippe DESSERTINE ou encore Christophe BARBIER –entre autres car Claude VAUCOULOUX ne manque jamais de ressources nouvelles pour étayer la manifestation parmi son réseau -, c’était au tour de Pascal PERRI, figure matinale de LCI et de RMC de venir tâter le public entrepreneurial de l’Yonne, présent en nombre pour assister à cette causerie passionnante et « détonante » à plus d’un titre !

 

Un exposé servi à la sauce truculente, humoristique, mais aussi sérieuse…

 

L’intitulé du carton d’invitation ne portait en préambule à aucune source d’ambiguïté possible : « Le monde a-t-il besoin des écologistes ? ». Vu du prisme des syndicats patronaux organisateurs de l’évènement, il était évident que la réponse figurait presque dans l’énoncé de la question ! Un non, net, catégorique et sans atermoiement pour le conférencier d’un soir qui devait réaffirmer avec force son désir d’écologie – là, il s’est mis la salle dans la poche, avec évidence – mais sans les écologistes politiques dont il ne tressera guère de lauriers positifs in fine.

Durant une cinquantaine de minutes, se référant parfois à sa feuille de route posée face à lui sur le pupitre de la tribune, Pascal PERRI déroulera ses multiples arguments, les étayant d’exemples précis et d’analyses concrètes.

Entre truculence, humour, ironie, sérieux, conviction, le journaliste exposera son plan de réflexion détaillé en mettant en lumière les aberrations et les paradoxes de cette écologie à la française, items qu’il a par ailleurs approfondis tout au long de son dernier ouvrage, « Le Péril Vert » paru aux éditions de l’Archipel. Un opus que l’homme de presse dédicacera après coup pendant le cocktail avant de s’en retourner à bord du dernier train vers la capitale.

« Si le monde a besoin sans conteste d’écologie, soulignera-t-il, il a aussi besoin des sciences, des technologies, de la recherche et de l’innovation, le tout au service d’une politique environnementale éducative et non punitive qui soit socialement acceptable et soucieuse de la pérennité des entreprises… ».

Bref, être capable de concilier la préservation de la nature et la sauvegarde des droits humains s’inscrit parmi les grandes priorités pour l’homme de lettres.

 

 

« L’écologie en France n’est pas une secte, la porte d’entrée est toujours fermée ! »...

 

Lors de son préambule, Pascal PERRI retracera longuement l’historique de l’écologie politique en Europe (Allemagne) avant d’aborder la France. Lâchant de bonnes formules qui feront mouche plus d’une fois parmi un public totalement réceptif : « le principe de précaution, c’est devenu un principe de castration ! » ; évoquant ensuite les parcours atypiques de Brice LALONDE, Antoine WAECHTER, Yves COCHET, Dominique VOYNET ou encore Daniel COHN-BENDIT (« Il parle mieux des marchés économiques que moi » plaisantait-il) mais en oubliant le précurseur René DUMONT et ses 0,4 % obtenus aux présidentielles de 1974.

« L’écologie en France, c’est le contraire d’une secte, argumente le journaliste très à l’aise ; la porte d’entrée est toujours fermée ! ».

Puis de rajouter, « Les Verts ne sont ni prosélytes ni œcuméniques, c’est un parti de missionnaires qui accueillent dix mille membres en France et qui souhaitent convertir la société à leur idéal de la dictature du prolétariat… ».

Des propos qui décoiffent et qui engendrent un tonnerre d’applaudissements dans la salle qui n’a pas besoin d’applaudimètre forcé pour montrer sa satisfaction.

Un peu plus loin, Pascal PERRI en rajoute une nouvelle couche : « Nous avons à faire à une gauche anti humaniste, l’homme est forcément déraisonnable et coupable de tout ce qui l’entoure… ».

Avant de citer la dernière petite phrase de Marine TONDELIER, la nouvelle responsable d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) : « Nous revendiquons une France sans milliardaire… ».

Face au patronat de l’Yonne, Pascal PERRI ne pouvait immanquablement pas éviter le sujet du travail. Sujet ô combien préoccupant pour les entrepreneurs qui peinent à recruter et se privent de marchés pouvant gonfler leurs carnets de commandes.  

« Les écologistes mènent une offensive idéologique contre le travail et ses valeurs, expliqua l’orateur, le travail ne doit pas être une contrainte avec les 35 heures, le télétravail, etc. Question que l’on est en droit de se poser : les Français sont-ils devenus paresseux ? ».

Lors de sa conclusion, le conférencier insista sur la confiance que l’on doit accorder à l’homme, afin de sortir de ses peurs. « Nous avons besoin d’écologie dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui, mais pas des écologistes ! ».

Faute de temps, il n’y eut pas la place au terme de la conférence pour prendre quelques questions parmi l’assistance – dommage, on y aurait peut-être entendu de la contradiction pour animer le débat ! - ; le journaliste et son public se retrouvant ensuite pour une séance de dédicaces organisée dans le grand hall de la Maison de l’Entreprise, plein comme un œuf.

Et comme le suggéra, non sans humour Claude VAUCOULOUX pour conclure respectueux de la tradition accueillante de la Bourgogne, « après avoir parlé des Verts, il est temps de lever les nôtres ! ». Dont acte.

 

Thierry BRET

 

 


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Présent ce dimanche au stade Abbé Deschamps, l’ambassadeur plénipotentiaire de la République populaire de Chine, Lu SHAYE, a répondu favorablement à une invitation lancée par le propriétaire de l’AJ Auxerre, James ZHOU. Une manière symbolique de célébrer le nouvel an chinois, placé sous le signe du lapin…

 

AUXERRE : Selon vous, pourquoi le football de haut niveau ne parvient-il pas à percer en Chine ?

C’est difficile à dire, mais l’histoire du football en Chine est beaucoup plus récente qu’en France. A peine une trentaine d’années pour les matchs professionnels contre plus d’un siècle en France. La culture du foot existe en Chine, mais n’y est pas aussi solide qu’ici, que ce soit au niveau de la formation des joueurs ou du système d’organisation. Personnellement, j’en suis désolé, même si je ne suis pas expert en la matière, mais j’espère que les échanges sur ce plan entre nos deux pays, ne feront qu’améliorer les choses et un club comme l’AJA a un rôle à jouer bien sur… 

Sport et politique ont toujours été étroitement liés. On se souvient de la première visite du président américain Richard NIXON en 1972 et de ce qu’on appelait alors la « diplomatie du ping-pong »…

Oui, je crois que la diplomatie du foot peut exister à son tour. Et si la France nous aidait à améliorer notre niveau concernant ce sport, ce serait un grand succès de la diplomatie et cela pourrait même avoir une signification politique… 

 

 

En ce début de nouvelle année, que souhaitez-vous pour votre pays ?

Bien sûr, le bonheur, le succès et la prospérité… 

Et pour le reste du monde ?

La même chose ! (rires). Mais aussi la stabilité, le développement et la paix. Il y a la guerre dans le monde aujourd’hui.Et on espère qu’elle prendra fin au plus tôt. La Chine et la France peuvent ensemble faire des efforts en ce sens… 

Pour en revenir au sujet du jour, quel est votre pronostic pour ce match de l’AJA contre Montpellier ?

Je prévois 2 à 1… En faveur de l’AJA bien sûr ! (rires).

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

 


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La séance de vœux des élus du Rassemblement National de l’Yonne s’est muée en un exercice oratoire récapitulatif des premières actions concrétisées sur le terrain par les intéressés eux-mêmes depuis la prise de leurs fonctions. Un bilan non exhaustif de sujets, effectué sur différentes strates d’intervention. Qu’elles soient hexagonales, régionales ou locales. Avec à la baguette, le chef de file de la représentation souverainiste sur le territoire, un Julien ODOUL, très en verve qui devait profiter de la circonstance pour rappeler que le RN reste le premier parti d’opposition à la gouvernance actuelle…

 

AUXERRE: L’heure du bilan s’est-il établi en guise de grandes résolutions à tenir chez les élus du RN ? Afin de montrer toute leur détermination à jouer plus que jamais leur rôle de premiers opposants à la politique gouvernementale et au chef de l’Etat en 2023 ?

C’est en substance le message liminaire qu’ont voulu passer le parlementaire de l’Assemblée nationale Julien ODOUL (député de la troisième circonscription de l’Yonne) et les deux conseillers régionaux, assis à ses côtés à la tribune d’une rencontre avec la presse, Audrey LOPEZ et Pascal BLAISE. Le député de la première circonscription de l’Yonne Daniel GRENON était excusé pour raisons personnelles.

Prenait part également à cette explication de texte très fournie dans les détails, Xavier ROSALIE, le singulier maire de Piffonds qui ne pratique pas la langue de bois dans ses propos et multiples anecdotes qui relatent le quotidien de sa commune rurale.

 

Quatre propositions de lois portées par Julien ODOUL…

 

A quoi servait exactement cet exercice oral, se définissant comme une véritable rétrospective des actions menées lors de ce semestre écoulé ? A prouver en l’argumentant de chiffres et d’exemples détaillés à l’appui que les élus du RN ne restaient pas les bras croisés comme des spectateurs inertes en attendant que les choses se passent au sein des hémicycles respectifs qu’ils fréquentent. Y compris à la Région

Cet entretien testimonial autour du bilan de ces six derniers mois de 2022 devait s’articuler autour des propositions de lois – au nombre de quatre - déposées par Julien ODOUL dont la toute dernière se rapportait à la possibilité de pouvoir expulser un étranger sous le coup d’une OQTF. Il fut également question des textes visant à interdire les rodéos urbains sauvages. Des actes d’incivisme qui font avec régularité constante la une de l’actualité. Mais, il était aussi question du texte offrant la possibilité de financer le permis de conduire via le compte personnel de formation ainsi que celui renforçant le respect et le bien-être animal afin de mieux lutter contre les abandons massifs de nos amis domestiques chaque année en France. Environ 100 000 animaux laissés au bord du chemin en moyenne, ce qui est en toute objectivité proprement scandaleux...

 

Des travaux rejetés par « dogmatisme et bêtise » par les autres groupes…

 

Le travail des parlementaires du Rassemblement National – le groupe d’opposition le plus important en termes de représentation au Palais Bourbon - se traduit aussi dans les faits par vingt-huit questions écrites au gouvernement. Celles-ci ont touché des sujets de terrain, la résultante de sollicitations d’élus locaux ou de représentants associatifs – notamment le thème des transports avec le TER circulant au nord de l’Yonne, la désertification médicale ou le besoin d’un second lycée sur le Sénonais ainsi que la hausse des charges pour les locataires de logements sociaux…, sans omettre les professionnels – on pense aux artisans boulangers et aux bouchers devant faire face à l’augmentation inéluctable des coûts de l’énergie.    

Ne se privant pas de prendre la parole dans le saint des saints de la vie démocratique que représente l’Assemblée nationale, l’élu de l’Yonne est intervenu dix-huit fois au micro, la plus récente abordait le port de la tenue uniforme des scolaires dans les écoles et les collèges. Un item proposé dans le cadre de la niche parlementaire du groupe bleu marine qui n’aura pas connu le succès auprès des autres députés ni leur approbation, puisque rejeté à l’instar des six autres projets présentés par le RN.

« Par dogmatisme, bête et méchant de tous les autres groupes politiques, ces propositions de lois ont été rejetées systématiquement, lâche un Julien ODOUL profondément amer, ces propositions concernaient la vie quotidienne des Français en augmentant leurs salaires, en luttant contre les inégalités à l’école, en refusant les ZFE, ces zones territoriales anti-pauvres qui vont exclure de fait toutes celles et ceux qui ne peuvent pas acquérir un véhicule électrique. C’était aussi revivifier la démocratie en instaurant les principes de la proportionnelle. Bref, que du bon sens partagé par une large majorité de Français et cela a été balayé…».

La verrue au beau milieu de ce bilan semestriel du RN ? Vraisemblablement !

 

Une pique qui cible les élus des Républicains qui ne « travaillent » pas !

 

En qualité de président de groupe au Conseil régional Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL procéda ensuite à un exercice similaire, résumant point par point les activités de sa formation durant l’année écoulée à Dijon.

« Nous sommes rentrés dans l’hémicycle régional en juin 2021 avec l’intention de protéger les citoyens de notre territoire, souligne le député de l’Yonne septentrionale, cela s’est traduit dans les faits par plus de deux cents prises de parole en séance plénière, cent-quatre textes qui ont été déposés depuis le début du mandat. Sur la seule année 2022, c’est 151 interventions orales, 56 textes déposés, 41 amendements, quinze motions et vœux…Très franchement, nous sommes le seul groupe d’opposition régionale à remplir notre mission car les élus Les Républicains ne travaillent pas, de manière volontaire ou involontaire, peu importe ! ».

Et le numéro cinq de la formation bleu marine de saluer le travail des deux conseillers régionaux assis non loin de lui, Audrey LOPEZ et Pascal BLAISE. Ce dernier ayant pris souvent la parole sur le dossier dont il a la charge au sein de sa commission, c’est-à-dire les transports.

Défense des automobilistes avec la suppression de la TIPCE, désertification médicale ou gratuité des transports pour les étudiants, autant de sujets au demeurant importants qui auront été défendus par les élus du RN dans la capitale des ducs de Bourgogne l’année dernière.

Julien ODOUL rappela aussi son attachement patrimonial au site de l’abbaye de Pontigny – « un sujet qui n’a pas fini de faire parler de lui déclare-t-il un brin prophétique, il existe une sorte de malédiction sur ce dossier ! » - mais aussi autour de la mobilisation contre la fermeture de BENTELER, le site industriel de Migennes et la perte de ses 400 emplois, « une motion a été rédigée par tous les groupes, adoptée à l’unanimité… ».   

Considérant le bilan de l’année écoulée, « riche » et « constructif », le porte-étendard du souverainisme à l’estampille RN ne comprend pas l’obstruction permanente faite par les élus des autres formations envers leurs projets. Une forme de « sectarisme » primaire qui n’apporte rien de bon à la vie démocratique, selon lui. L’un des enjeux politiques de la nouvelle année qui commence pour changer de paradigme…

 

Thierry BRET

 

 


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De l’aveu, même, de la présidente Marie-Guite DUFAY, ce n’est pas un scoop ! Au vu du contexte imputable à la crise. La construction du budget de la Région Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas été facile. Conséquence : si celui-ci est adopté lors de la séance plénière cette semaine à Dijon, les habitants du territoire et les partenaires de l’institution ne doivent pas s’attendre à des miracles financiers. Mais, plutôt à une orientation budgétaire devant faire face aux contraintes inflationnistes et énergétiques, sous le sceau de la « prudence » et du « volontarisme » avec en sus, un gel radical des dépenses sur les nouveaux investissements…

 

DIJON (Côte d’Or) : On la sent déterminée jusqu’au bout des ongles, la responsable de l’exécutif régional. « Notre marque de fabrique n’est pas de baisser les bras, glisse-t-elle en préambule et se voulant rassurante lors de la conférence de presse d’avant session qui réunira deux jours durant les élus régionaux dans l’hémicycle dijonnais mercredi et jeudi. Nous sommes là pour penser et porter le développement de notre économie dans nos territoires et le bien-être de nos concitoyens… ».

Pourtant, les visages des trois interlocuteurs – Michel NEUGNOT et Nicolas SORET l’accompagnent pour cette conférence - faisant face à un panel exhaustif de la représentation médiatique régionale font plutôt grise mine. Les jours de fête d’entre Noël et Nouvel An sont déjà oubliés et loin derrière nous. Il faut vite revenir à la dure réalité d’un quotidien, morose et incertain, plombé par une inflation galopante et un coût des prestations énergétiques sans commune mesure. Autant de paramètres conjoncturels, plus ou moins prévisibles indexés au contexte international qui impactent par effet gigogne l’élaboration du budget de la Région.

 

S’appuyer sur l’Etat pour faire pression sur la SNCF…

 

Soumis au vote durant la séance plénière qui débute ce mercredi et annonciateur d’échanges dans l’hémicycle que la présidente ne souhaite pas trop houleux mais constructif, le budget de la Région marque le pas. Une orientation sous le prisme de la « prudence », le maître mot de cette explication de texte que Marie-Guite DUFAY répètera à maintes occasions comme un fil d’Ariane justificatif.

« Nous sommes comme un ménage qui voit ses dépenses explosées, souligne-t-elle, et qui n’a pas les recettes en face. Donc, ce ménage doit réduire son train de vie. Nous allons forcément, dans ce budget, prendre des mesures de ralentissement qui vont porter essentiellement sur les investissements ».

Mais, pouvait-il en être autrement au plan comptable lorsque l’on sait que l’excédent des dépenses inflationnistes et énergétiques s’élève à 130 millions d’euros alors que les recettes supplémentaires n’en ont rapporté que vingt millions ?

Posant tout haut les questions (avant d’en apporter les réponses), la présidente socialiste de l’exécutif régional déroule le fil de ses idées, se faisant pédagogue pour que chacun comprenne la nécessité de proposer un budget « volontariste » le plus adapté possible à la situation.

« Nous ne pouvons pas déséquilibrer nos ratios, nos fondamentaux, observe-telle, d’autant qu’à date, je n’ai pas la réponse à toutes les interrogations que je pose à mes interlocuteurs importants sur le bouclage de ce budget, à savoir l’Etat et la SNCF… ».

Mais, que l’on ne s’y méprenne pas ! Lorsque Marie-Guite DUFAY cite l’Etat dans ses propos, « ce n’est pas à lui de combler les déficits qui sont les nôtres, ce n’est pas du tout ça le sujet ! ».

Non, elle fait référence à la représentation étatique afin que cette dernière l’aide à faire pression sur la SNCF, notamment sur l’important volet des mobilités à la charge de la Région.

« Les coûts de l’énergie ont explosé de façon dramatique, poursuit-elle, et l’envolée de l’inflation fait que la convention passée avec la SNCF parce que nous avons un réseau ferroviaire important doit être renégociée. Même si notre budget s’élève à deux milliards d’euros, il n’en demeure pas moins un petit budget par rapport aux autres régions de l’Hexagone… ».

 

 

Un exécutif en plein brouillard de l’aveu de la présidente…

 

Conséquence, les excédents des dépenses sont difficiles à lisser, de l’avis de la présidente. Un démarrage de négociations avec la SNCF se formalise ces jours-ci afin de trouver des solutions appropriées pouvant réduire la facture énergétique. C’est le souhait de Marie-Guite DUFAY qui veut ainsi s’appuyer sur l’aide de l’Etat pour faire baisser structurellement les charges imputables au coût de l’énergie, du fait de l’exploitation des trains.

Il s’agirait d’aborder ces négociations à partir d’un processus « moins absolu » et beaucoup plus favorable à la SNCF, en matière d’ouverture à la concurrence, ce qui fit l’objet d’un vote de l’assemblée régionale, pour 2026 – pour des raisons techniques, cette libéralisation du marché s’effectuerait même à partir de 2027 -, rappelait la présidente. Une ouverture à la concurrence qui serait donc repoussée pendant la durée du mandat de la majorité actuelle si une nouvelle convention était négociée, entraînant de facto la baisse considérable de ces charges énergétiques, la rendant plus progressive et étalée dans le temps.

A date, la négociation démarre pour la présidente qui avoue être « dans le brouillard » compte tenu de l’inéluctable explosion des dépenses.

Les choses ne se dérouleront pas comme d’habitude, visiblement. D’ordinaire, le budget se vote en bonne et due forme en janvier et au mois de juin, une décision modificative permet d’ajouter ou de soustraire des éléments complémentaires au budget initial. Ce qui ne sera pas le cas, cette année a déjà prévenu Marie-Guite DUFAY.

Le brouillard qui entoure l’exécutif régional devrait cependant se lever petit à petit et éclaircir la ligne budgétaire de la Région d’ici là, compte tenu de l’évolution des négociations avec l’Etat, et la SNCF. Rendant le budget du printemps beaucoup plus important au niveau de l’enveloppe que ce qu’il n’est aujourd’hui.

Mais, c’est au niveau des investissements que la présidente socialiste de la Bourgogne Franche-Comté a placé le curseur. En agissant avec « prudence », une fois de plus.

« Je précise à tous nos partenaires, les entreprises, les porteurs de projets du territoire que nous n’engagerons aucune dépense d’investissement entre le mois de janvier et le mois de juin. Sauf coup parti, c’est-à-dire qu’il y a des travaux effectués dans les lycées, principale compétence de la Région et que nous n’arrêterons pas les chantiers… ».

Le message destiné aux partenaires habituels qui sollicitent la manne financière de la Région est on ne peut plus clair au final : « ne venez pas chercher de financement entre janvier et juin ! ». La suspension des règlements d’intervention est donc actée par la présidente.

Y verra-t-elle plus clair au printemps ? Oui, assure-t-elle. Précisant en corolaire que son administration travaille à l’élaboration d’un plan pluriannuel d’investissements qui confèrera à l’exécutif une lisibilité optimale sur ses capacités d’intervention. Un plan qui sera soumis au vote de l’hémicycle en juin. Et qui permettrait à la Région de reprendre les investissements qu’elle a sciemment ralentis à partir d’un budget vert et solidaire.

Quant au milliard d’euros (927 millions avec exactitude) dédié au fonctionnement – culture, sport, solidarité territoriale avec les collectivités, la politique des quartiers -, il ne sera pas impacté par ce ralentissement.

   

Thierry BRET

 


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Il en avait promis des surprises, Dominique CHAMBENOIT, avant d’aborder la cérémonie des vœux, permettant à ses administrés de vivre leurs premières retrouvailles de l’année dans leur commune. Elles furent donc au rendez-vous, samedi à la salle des fêtes ! A commencer par l’aubade, concoctée par l’Ecole de musique Vladimir COSMA qui rythmait de ses airs empruntés au répertoire Disney une manifestation vécue sous le sceau de la convivialité…

 

CHEVANNES : Visiblement, il n’y avait pas assez de chaises pour accueillir le public, présent en nombre en fin d’après-midi ce samedi, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux de la municipalité.

Un rendez-vous, victime de son succès, parfaitement huilé au niveau de l’organisation, qui était accueilli à la salle des fêtes, converti en lieu de récital le temps de cette séance joyeuse et annuelle.

C’est en effet par un concert, assuré par l’Ecole de musique locale, la bien-nommée « Vladimir COSMA » en référence au célèbre compositeur de cinéma « Le Grand Blond avec une chaussure noire », « La Boum » ou « Les Aventures de Rabbi Jacob », que débuta cette session 2023 des vœux aux habitants de la localité.

A la baguette de l’ensemble musical, un Xavier CHEVAU, directeur de l’école de musique locale, à la gestuelle impeccable et au meilleur de sa forme, rythmant tout en souplesse les pulsations vibrantes de l’orchestre, dirigea la formation, presque le sourire aux lèvres. Revisitant en quelques morceaux appropriés le répertoire de la franchise Disney et de ses grands classiques, comme le légendaire « Heigh-Ho ! On rentre du boulot », extrait de la bande son de « Blanche-Neige et les Sept Nains » (1937) ou plus près de nous, « Can You Feel the love tonight », composé et interprété par Elton JOHN  en 1994, illustrant la vie trépidante du « Roi Lion ».

Une entrée en la matière des plus réussies qui devait se prolonger ensuite avec la présentation des vœux (et surtout le bilan des projets et perspectives de la commune) par Dominique CHAMBENOIT, le premier élu tout auréolé d’une lumière blanche, éclairant le pupitre où l’édile prit la parole.

 

 

Un inventaire à la Prévert autour des projets en cours et des perspectives…

 

Une fois les salutations d’usage prononcées – un parterre de personnalités institutionnelles de l’Auxerrois et du Département avait fait le déplacement -, Dominique CHAMBENOIT se lança dans un long discours, lui offrant la possibilité de dresser le bilan des principales actions menées en 2022 avant d’aborder la liste des orientations mises en œuvre pour l’année à venir.

Subtilité visuelle (et technique) réussie : à chaque item abordé par le maire, des illustrations photographiques renvoyées par un rétro projecteur s’affichaient juste au-dessus de l’orchestre, illuminant le haut de la salle des fêtes dont les murs se muaient en grand écran !

Parmi les thèmes évoqués, citons pêle-mêle la Maison de santé (un projet d’un million d’euros TTC) où seront accueillis généraliste, dentistes – ils seront deux praticiens – podologue, ostéopathe, réflexologue, nutritionniste à brève échéance ; l’éclairage public avec la modernisation de celui-ci avec l’emploi de LEDS, l’installation d’un système d’arrosage du terrain de football, la réalisation d’un parking rue des Mésanges, la réfection de la voirie, etc.

C’est au niveau de la communication que la localité a décidé de mettre le paquet en relookant la maquette du magazine, « Les Echos de Chevannes » mais aussi en créant un nouveau site Internet comprenant plus de trente-cinq rubriques différentes.

 

 

Pourvue de sa troisième fleur dans le cadre des Villages et Villes Fleuries de Bourgogne Franche-Comté, l’agglomération du bassin de l’Auxerrois a également accueilli une exposition de photos grandeur nature de paysages sous-marins de très belle qualité, sous l’impulsion relationnelle de Christophe PAYMAL.

Quant à la partie foncière et immobilière, elle n’a pas été omise du discours lors de l’intervention du maire : le lotissement « Val de Baulche » (le complexe comprend trente-neuf pavillons dont vingt locatifs et dix-neuf donnant accès à la propriété) est une réalisation portée par l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH). Un projet qui s’inscrit dans le cadre du nouveau programme national du renouvellement urbain. Le premier pavillon devrait être proposé à la location au printemps 2024.

Signalons pour être tout à fait complet le projet en phase de réflexion d’une maison des seniors, avec le concours de DOMANYS, dont le cahier des charges est actuellement en cours d’élaboration.

 

 

Faire preuve de patience et d’indulgence envers les élus…

 

Si Dominique CHAMBENOIT, élu communautaire en charge du toujours très délicat dossier se rapportant aux « gens du voyage », remercia comme il se doit tous les acteurs professionnels et institutionnels du cru qui concourent à la réussite des projets de sa localité, il n’en manqua pas moins de distiller quelques perles oratoires dont il a le secret envers quelques zélateurs qui disent haut et fort que « tout n’est pas parfait dans la commune ».

« L’un des défauts de notre société, argumenta-t-il goguenard, c’est celui de l’immédiateté, de la rapidité et de la vitesse. J’entends effectivement ces remarques mais il faut faire ici preuve d’indulgence et peut-être d’un peu de patience. Il est facile de critiquer derrière un écran d’ordinateur mais quand il faut agir sur le terrain les donneurs de leçon sont aux abonnés absents ! ».

Et de conclure avec une pirouette humoristique, presque philosophique, avant que ne soit servie les belles parts de la galette de l’Epiphanie confectionnée par le maître artisan boulanger Laurent BISSON : « Tout ne se fait pas, et heureusement en appuyant sur un bouton ! L’aspect émotionnel doit rester au cœur d’un mandat d’élu et sans doute surtout celui du maire. J’aime la règle qui corrige l’émotion et j’aime l’émotion qui corrige la règle… ».

Dont acte avec cette citation bien à propos du peintre Georges BRAQUE. Habitants de Chevannes (voire les autres par ailleurs !), vous avez quatre heures devant vous pour la dissertation !

 

Thierry BRET

 


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