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84 % des personnes ayant recours à ses services se disent satisfaites de l’UDAF, l’Union Départementale des Associations Familiales de l’Yonne ! Une affirmation que Jean-Pierre MASCLET, directeur de la vénérable institution, ne manquera pas de rappeler à l’ouverture du forum, accueilli à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, ce jeudi 01er juin après-midi. Un rendez-vous devant servir de prétexte pour énumérer les mandats de protection juridique des majeurs…

 

AUXERRE : On y parlera de tutelle et de curatelle. De sauvegarde de justice, aussi. De l’application des mesures de protection jusqu’à leurs termes. Du rôle des mandataires, la pièce maîtresse de l’échiquier qui se veut protecteur pour des majeurs qui en ont grandement besoin face à toutes les sollicitations et aléas de l’existence. Devant recevoir plus de cent-vingt personnes sous la voûte de pierre de la très belle salle de réunion à l’atmosphère si patrimoniale, l’UDAF de l’Yonne a décidé de mettre les bouchées doubles afin d’informer les professionnels de santé et de la vie familiale sur ces indispensables protections juridiques. Celles qui sont portées au sein de la structure icaunaise par le service AGORA.

Dès 14h15, Jean-Pierre MASCLET, directeur de l’UDAF et Stéphane BREMOND, responsable du service AGORA, se chargeront de donner le « la » à la manifestation. Présentant tour à tour leurs activités avant d’étayer, avec le concours de trois autres intervenantes, Pascale MARTIN, juriste, Lucie ESCRIHUELA et Margo FRAINEAU, déléguées, les principes généraux et pratiques de ces différentes mesures vouées à la protection juridique des majeurs.

S’en suivra un long moment d’échanges et de questionnements entre les orateurs et le public sur un sujet devant aborder toute une série d’interrogations – à l’aide d’un vote du public par ailleurs muni de cartons verts et rouges ! – se rapportant au logement, à la justice, la santé, les démarches administratives, le budget et le patrimoine, les actes de la vie civile, etc.

Un forum qui se doit d’apporter des réponses et faire toute la lumière pour celles et ceux de ces majeurs qui ont tellement besoin d’être protégés…

 

Thierry BRET

 

 


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Merveilleuse initiative que celle-ci. Profiter de l’ensoleillement de ce long week-end de Pentecôte pour rendre un hommage théâtral et musical à l’une des références incontestables de la chanson hexagonale : Claude NOUGARO. Un évènement mémoriel qui est accueilli dans un écrin de verdure et de pierres moyenâgeuses, soit au Donjon de Cravant. L’hôte de ces lieux n’est autre que Colette BECHET…

 

CRAVANT : « Ami Chemin », l’un des tubes les plus populaires du chanteur toulousain, sorti en 1983, est paru sur un album éponyme qui aura caracolé des semaines durant au sommet de ce que l’on appelait à l’époque, des hit-parades. Pas étonnant que l’on retrouve, quarante années plus tard, un spectacle portant ce nom, en souvenir de ce succès ! Donné par la compagnie « Elément 139 » - on dirait une formule chimique incluse à la fabrication d’une nouvelle invention ! -, il est visible ce samedi 27 mai, dans le jardin enchanteur et un brin nostalgique du Donjon de Cravant, l’antre de la célèbre Colette BECHET, styliste, modiste et mécène auprès des artistes. D’ici et d’ailleurs ! Qu’ils soient peintres, sculpteurs, poètes, musiciens, chanteurs.

« Ami-e Chemin », le spectacle – il sera présenté cet été dans le petit village des Corbières, à Paziols, où Claude NOUGARO et son épouse Hélène y possédaient des attaches – se singularise par le choix d’un répertoire exigeant – celui du « Taureau » de Toulouse comporte plus de 350 chansons – et des interventions parlées qui instaurent une relation exceptionnelle entre le lieu d’accueil et l’œuvre.

C’est Anna C qui sera à la manœuvre sur le registre artistique, interprétant en musique ou a capella, voire en les déclamant une vingtaine de textes de l’auteur de « Nougayork ».

 

 

En savoir plus :

Spectacle de la Compagnie Elément 139 au Donjon de Cravant

Samedi 27 mai 2023 à 15 heures.

Entrée payante à 15 euros.

 

Thierry BRET

 

 


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Deux cents grands patrons de multinationales étaient réunis il y a quelques jours au château de Versailles pour la sixième édition de « Choose France », marquée par un montant record de 13 milliards d'euros d'investissements annoncés. Un sommet ayant pour thème : «investir pour un avenir durable». C’était l’occasion de nouvelles annonces d’investissements et de création d’emplois sur l’ensemble du territoire», avait fait savoir le palais présidentiel.

TRIBUNE : Après avoir accueilli 400 acteurs du monde de l'industrie à l'Elysée pour détailler les grandes lignes de la loi « industrie verte » et une visite à Dunkerque pour indiquer l'implantation d'usines dans la région, Emmanuel MACRON a poursuivi sa séquence « ré-industrialisation » avec la sixième édition du sommet « Choose France » le 15 mai à Versailles. Objectif: décrocher de nouveaux investissements étrangers dans l'Hexagone.

La France compte 16 800 entreprises étrangères sur son sol. Elle est le pays le plus attractif d’Europe avec 1 259 nouveaux projets d’investissements recensés en 2022 (+ 3 % par rapport à 2021). Ce record historique est significatif d’une politique économique volontariste d’attractivité et de ré-industrialisation menée par le président de la République depuis 2017.

Une brochette d’acteurs économiques reconnus était donc présente au château de Versailles. On cite Robert IGER, directeur général du Walt Disney Company, Nicolas DUFOURCQ, directeur général de Bpifrance, Yasir Al-RUMAYYAN, gouverneur du Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite, ou encore Mansoor bin EBRAHIM AL-MAHMOUD, directeur général du Qatar Investment Authority. On note au passage, des investisseurs reconnus uniquement pour leur puissance financière et non pour leur qualité dans l’industrie et les services… Va-t-on encore se soumettre aux dictats des grands argentiers ?

 

 

Un florilège de projets importants annoncé…

Ces investissements doivent redonner une indépendance industrielle à la France. Une parfaite illustration : l’implantation d’une usine de production de panneaux photovoltaïques à Sarreguemines, en Moselle. Pour le ministre de l’Industrie Roland LESCURE, cet investissement d’une valeur de 700 millions d’euros doit représenter 1 700 emplois : « Pendant des années, on a subventionné des panneaux photovoltaïques qui étaient faits au bout du monde, là on va avoir des produits made in France». L'usine de production de cellules photovoltaïques doit entrer en service en 2025 et disposer d'une capacité de cinq gigawatts à terme.

Le plus gros des projets annoncés cette année a d'ores et déjà été dévoilé par Emmanuel MACRON lors d'un récent déplacement à Dunkerque : 5,2 milliards d'euros pour une gigafactory de batteries de nouvelle génération du taïwanais Prologium, avec 3 000 emplois à la clé. Dans la même ville, le chinois XTC construira avec le français Orano une usine de composants et de recyclage de batteries pour 1,5 milliard d'euros. Mais, où est l’indépendance industrielle ?

 

 

L'exécutif mettra aussi en exergue des mesures contenues dans le projet de loi « Industrie verte » qui sera présenté en conseil des ministres, comme l'accélération des procédures d'autorisation pour les implantations de sites industriels ou la préparation de cinquante sites clés en main pré-aménagés. Nos généreux investisseurs sont-ils intéressés par le coûteux tapis rouge déroulé par nos gouvernants ?

Parmi les autres projets, le géant suédois de l'ameublement Ikea annonce 906 millions d'euros d'investissements en France d'ici 2026, dont la création d'un centre logistique près de Toulouse. Dans le secteur pharmaceutique, Pfizer injecte, comme l'an passé, 500 millions d'euros supplémentaires. L'américain explique dans un communiqué que grâce à ce nouvel investissement, il va « renforcer les capacités en matière d'essais cliniques en oncologie et de recherche traditionnelle ». A qui va profiter les découvertes ?

De son côté, le britannique GSK annonce 240 millions d’investissements sur trois sites de production à Évreux, Mayenne et Saint-Amand-les-Eaux, et plus de 150 millions pour la R & D (Recherche & Développement). Au total, les 28 projets annoncés devraient permettre la création de 8 000 emplois.

Les investissements présentés dans le cadre de « Choose France » ne représentent toutefois qu'une petite part des investissements directs étrangers (IDE) réalisés chaque année dans l'Hexagone. Selon l'agence Business France, 1 725 projets à capitaux majoritairement étrangers se sont implantés sur le territoire l'an dernier.

 

L’arbre « effet d’annonces » cache- t-il la forêt des « effets pervers » ?

 

La France est très attractive, en témoigne cette pluie de milliards investis et ces milliers de créations d’emploi à la clef ! Bien entendu, il faut attendre la réalisation concrète de tous ces projets mais l’histoire montre que depuis de nombreuses années les projets aboutissent.

Cependant, on est en droit de se demander pourquoi nos grandes entreprises continuent à se développer prioritairement hors de France, pourquoi elles n’interviennent pas dans les projets de ré-industrialisation nationale, pourquoi l’Etat Français ne favorise-t-il pas nos entreprises en jouant la carte d’un protectionnisme à l’américaine ? Les 5 285 multinationales françaises représentent plus de 45 200 filiales hors de France pour 2 368 milliards de chiffre d’affaires consolidé ! De facto, la double peine : moins de PIB pour la France et aggravation du déficit commercial par les importations provoquées !

Les multinationales françaises privilégient clairement l’implantation dans les pays étrangers aux dépens de la production en France et des exportations, à l’inverse des multinationales allemandes. Les implantations à l’étranger ont démontré l’amélioration de la productivité et conforté les actionnaires dans la perception des dividendes. Les coûts salariaux, les tentions sociales, un « Droit du travail » hypertrophié, les contraintes technocratiques imposés par l’Europe et surtout une fiscalité assez lourde ont irrémédiablement scellé le divorce entre nos grandes entreprises et l’Etat Français.

Mais, d’autres questions légitimes se posent : nos « gentils » investisseurs étrangers vont-ils rapatrier l’essentiel des bénéfices hors de France ? Quid des transferts technologiques de la France vers l’étranger ? Quid de la nationalité des équipes dirigeantes ? En cas de problème, quel avenir pour les sociétés françaises devenues des filiales étrangères ? En cas de liquidation des sociétés, exigeons-nous le remboursement de toutes les aides financières accordées ?

Si nous étions « mauvaise langue », nous pourrions nous demander si cette politique ne couvre pas une stratégie plus manichéenne. En effet, les intérêts financiers des multinationales profitent directement aux grands stratèges de la haute finance, comme la Banque Rothschild. N’existe-t-il pas une corrélation qui permettrait de supposer que notre Président ne prépare pas son avenir ? Mais nous ne le dirons pas…

A Versailles, la fête a eu lieu ! On peut aussi légitimement penser que ces grands patrons ne paieront pas les 2 700 euros requis pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024, puisqu’ils seront nécessairement invités…

Jean-Paul ALLOU

 


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C’était un peu le clou de la soirée. Le bouquet final d’une présentation, finement ciselée avec moult détails techniques et références historiques, avant d’officialiser de manière concrète ce projet de souscription. Deux paraphes couchés au bas de documents qui symbolisent le partenariat de la Ville d’Auxerre avec la Fondation du Patrimoine. Le coup d’envoi d’un chantier d’une décennie afin de rendre son éclat à un pur joyau de l’histoire auxerroise, l’Abbaye Saint-Germain…

 

AUXERRE : Cela ne pouvait pas se finir autrement. Après les anecdotes historiques, architecturales, financières, patrimoniales, économiques…il fallait bien concrétiser le projet, en le gravant d’une manière ou d’une autre dans le marbre. Sur le papier, plus exactement !

C’est vrai que le parapheur contenant la convention de partenariat devant lier au moins pour une décennie la Fondation du Patrimoine et la Ville d’Auxerre était posé là, sur la table accueillie sur l’estrade, bien avant même que ne démarre la série de discours. Placé dans l’ombre et un peu à la discrétion des regards de la nombreuse assistance, il se révéla enfin sous la lumière, objet fondamental de ce projet de restauration tentaculaire, au terme de cette cérémonie où l’Abbaye Saint-Germain tint la vedette. Chose qu’elle sait faire depuis seize siècles d’histoire, en vérité !

C’est certain, au moment où il prit la parole, on ressentit bien une once d’émotion dans la voix de Jean-Christophe BONNARD, délégué régional de la Fondation du Patrimoine. Très honoré d’être associé à ce projet – il le qualifiera de « « projet majeur pour la Bourgogne Franche-Comté », par ailleurs -, le responsable de la Fondation aborda les modalités pratiques de la souscription, lancée dans la foulée de cette signature.

« L’objectif de la collecte pour cette première tranche de travaux – ils concerneront la couverture du cloître dans un premier temps – s’élève à 100 000 euros, exposera l’orateur, qui ajoutera dans la continuité de son propos qu’un premier geste, un don de 18 000 euros, venait d’être réalisé ! ».

Un geste anonyme de bon augure pour la suite des opérations puisque à date, 376 euros supplémentaires se sont déjà ajoutés à la cagnotte, ouverte depuis ce mardi 23 mai. Un premier pas qui en appelle d’autres, forcément…

 

La couverture du cloître, première priorité des travaux à l’automne…

 

De l’aveu du délégué régional, plusieurs mécènes de poids ont déjà été contactés par les services de la Ville afin de boucler au plus vite cette opération liminaire de 100 000 euros qui en suppose d’autres : sachant que ce projet de restauration comportera au total six tranches distinctes, à répartir sur la prochaine décennie. Un véritable « Projet de Territoire », cher à la déontologie pragmatique de Crescent MARAULT, le président-maire de l’Agglomération auxerroise.

Quant aux visiteurs de ce site emblématique de la richesse patrimoniale de la capitale de l’Yonne, ils devraient être mis à contribution indirecte avec des systèmes de borne électronique ou des urnes où ils pourraient glisser leur généreuse obole. D’autant plus que le coût global de ce premier chantier – la remise en état de la couverture - est évalué à plus de 850 000 euros. Les commerçants eux-aussi pourraient servir de relais support au niveau informatif à l’opération de sauvegarde de ce patrimoine qui a pour vocation à tripler le nombre de ses visiteurs dans les années futures.

 

 

Jean-Christophe BONNARD rappela très brièvement ce que représentait la vénérable institution, une Fondation du Patrimoine qui depuis 1966, date de sa création, n’a de cesse de tisser des liens privilégiés avec les différents acteurs locaux dont les collectivités qui agissent favorablement dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine.

Comme il est désormais urgent d’intervenir sur la couverture du cloître dont l’état de santé est très préoccupant – il suffit de la regarder quelques instants pour s’en apercevoir même depuis la cour centrale de l’édifice -, la mobilisation est totale avec le lancement de cette souscription inédite. Sont concernés par la démarche altruiste : les particuliers mais aussi le tissu économique, sachant, en outre, que chaque don subodore l’émission d’un reçu ouvrant droit à des déductions fiscales.

 

 

L’ouverture d’un quartier attractif, culturel, aux débouchés économiques…

 

Puis, citant Victor HUGO lors de son préambule - « l’architecture est le grand livre de l’humanité, l’expression principale de l’homme à ses diverses étapes de développement, soit comme force, soit comme intelligence » - l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT prononça quelques mots justifiant une telle initiative, avant de se rendre au pupitre afin d’y apposer sa griffe.

Evoquant la finalité de ce projet – il le qualifiera à maintes reprises d’ambitieux -, le président de l’Agglomération de l’Auxerrois parla de respect et de méticulosité que tous devaient avoir envers cette « vielle dame », un écrin médiéval fondé au Vème siècle. « Un écrin qui a accueilli le tombeau de Saint-Germain, l’un des premiers intellectuels d’Europe… ».

Un projet de transformation de l’abbaye s’intègre, on l’aura compris, à 100 % au cœur du « Projet de Territoire », la grande feuille de route stratégique que Crescent MARAULT suit à la lettre et avait dévoilé aux Auxerrois peu de temps après son élection.

« Il faut transformer l’Auxerrois pour que cette zone géographique devienne ouverte, attractive. L’ouverture d’un quartier culturel et touristique dans l’Yonne à proximité des vignobles bourguignons et à quelques dizaines de kilomètres de la capitale nationale est notre objectif. C’est aussi une belle opportunité pour nos jeunes apprentis, nos artisans, nos entreprises d’investir dans le développement sur notre territoire… ».

Avec des accents un tantinet gaulliens dans la bouche, le maire évoquera la création « d’un quartier libéré », bâti à proximité d’une offre de transports ferroviaire, fluviale, routière, autoroutière et même aéroportuaire.

« Voilà autant d’éléments qui renvoient aux quatre axes de notre « Projet de Territoire », pensé par les décideurs de l’agglomération… soulignera-t-il en substance.

Redorer le blason de cet édifice séculaire dans une ville qui s’est affranchie depuis huit cents ans méritait donc bien une opération spécifique, avec le montage de ce partenariat aux côtés de la Fondation du Patrimoine.

« Ce projet est un véritable tremplin, concluait le maire, une piste de décollage pour l’Auxerrois… ».

Un comité scientifique et un comité Saint-Germain seront d’ailleurs prochainement constitués afin de veiller à la bonne marche du projet ; ils seront composés de personnes reconnues dans leurs domaines.

« La mémoire n’est-elle pas un voyage dans le temps ? », termina sur une note philosophique un Crescent MARAULT érudit en citant Jacques LACARRIERE. En tout cas, à l’issue de cette cérémonie, bon nombre de participants se délectaient de pouvoir profiter en le redécouvrant – la crypte – de ce cadre riche et ô combien agréable à l’œil, offert par ces seize siècles d’histoire qui va donc se refaire une cure de jouvence dès l’automne prochain…

 

Thierry BRET

 

 


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Cela fait froid dans le dos. Une succession de renseignements très précieux, énoncés par une spécialiste - et pour cause puisque l’oratrice exerce le métier d’hydro-climatologue au CNRS – qui inonde l’hémicycle du Conseil départemental comme une vague sans fond. Le tableau est quasi apocalyptique pour le bassin méditerranéen et l’Hexagone, en particulier. Si les prévisions du GIEC se confirment à horizon 2050, les trois degrés supplémentaires que nous aurions à subir pourrait engendrer des sécheresses pluriannuelles de près de dix ans…Consternation.

 

AUXERRE : Il est de ces lundis qui permettent de débuter la semaine sur les chapeaux de roue avec un élan d’optimisme accru à faire trembler les montagnes ! De ceux qui vous donnent des ailes dans le dos à grand coup d’adrénaline sans même le moindre zéphyr pour vous porter vers les sommets et son nirvana ! Bref, avoir la baraka avec soi pour que les choses autour de votre existence bougent enfin, sans y mettre de limites. Pessimistes patentés, s’abstenir !

Or, à l’écoute de l’excellent exposé de l’hydro-climatologue du CNRS et présidente du Comité scientifique du bassin Seine-Normandie, Florence HABETS – l’oratrice intervenait en ouverture des débats de la première grande conférence sur l’eau et son avenir concoctée à l’initiative de la préfecture de l’Yonne ce lundi -, on ne peut que modérer singulièrement nos ardeurs et faire table rase de ces bouffées d’allégresse euphorisantes de début de semaine !

La planète va mal. Très mal, à cause du réchauffement climatique et de ses impacts inéluctables sur ce précieux élément liquide, source de vie : l’eau.

Durant trois quarts d’heure, et dans un souci de transparence et de vulgarisation absolue face à un public d’institutionnels et d’élus au préalablement sélectionnés, la scientifique s’est fendue d’une explication de texte à donner des frissons le long de la colonne vertébrale. Et là, malheureusement, ce n’est pas le contenu d’un scénario issu d’une production américaine qui se dévoilerait images à l’appui sur l’écran blanc du festival de Cannes.

 

Une accélération des sécheresses pluriannuelles à dix ans !

 

Si rien ne change – mais n’est-il pas déjà trop tard lorsque l’on se prend en pleine face autant d’éléments négatifs qui confortent l’accélération de ce processus qui semble irréversible -, l’humanité, toute entière, court à sa perte.

L’eau douce, cet ingrédient liquide indispensable à toute existence, s’amenuise au niveau de ses ressources et de ses nappes phréatiques. Mais, cela ne semble pas émouvoir 37 % de nos compatriotes qui ne se sentent absolument pas préoccupés par un tel sujet. En Bourgogne Franche-Comté, c’est encore pire : 50 % de ses habitants ne croient même pas à la théorie du réchauffement climatique selon une enquête qui fut présentée il y a quelques mois à Migennes par VEOLIA.

Pourtant, si l’on s’en réfère aux données statistiques développées par Florence HABETS lors de sa prise de parole dans l’hémicycle archi-comble – 110 personnes – de la Pyramide qui accueille d’ordinaire les travaux du Conseil départemental de l’Yonne, il y a péril en la demeure.

 

 

Car si l’eau vient à manquer – un comble alors que les épisodes d’intenses pluies vont se multiplier à l’avenir -, la planète connaîtra d’importantes sécheresses, non plus de quelques semaines ou de quelques mois (encore moins hivernales) mais définies désormais comme pluri-annelles pouvant s’étendre sur près d’une décennie si la hausse des températures excédait les 3 à 4 degrés !

Le fondement même de la prospective lancée par le gouvernement ces jours-ci pour savoir si le pays est prêt à faire face à ces échéances désastreuses pour l’environnement et l’humain d’ici 2100.

Or, 2100, c’est demain ! Sachant que d’ici 2030/2035, l’élévation de la température gagnerait déjà presque deux degrés…

 

« Le pire n’est jamais sûr » : la formule pour détendre l’atmosphère…

 

Peut-on imaginer raisonnablement que la France, la Bourgogne et l’ensemble des régions de l’Hexagone subissent des périodes de sécheresse devant durer dix ans, voire plus ! Dans un pays qui compte environ 600 000 plans d’eau dont 80 % sont artificiels pour 4 550 km2 de surface…mais où le poids de l’homme sur la diminution drastique du débit de l’eau est indéniable chaque année, à hauteur de 20 % du fait de ses activités professionnelles, industrielles et agricoles.

Essayant de détendre l’atmosphère quelque peu suffocante après de telles révélations – c’est vrai, il faisait très chaud dans l’hémicycle après une heure de débat ! -, l’excellent Denis CHEISSOUX, esthète en la matière sur les questions environnementales grâce à son émission radiophonique diffusée sur France Inter (« Co2 mon amour ») rappela de manière philosophique que « le pire n’est jamais sûr ! ».

Une formule sémantique qui aura peut-être apporté un peu d’oxygène à celles et à ceux des membres de cet auditoire qui en manquaient manifestement et qui ne pouvaient qu’observer une situation, ne semblant pas s’inverser dans le temps.

 

 

Changer de logiciel en soutenant les initiatives : la solution ?

 

Si 80 % des espèces constituant la biodiversité aquatique ont déjà été rayées du globe du fait de cette hausse du climat et de la raréfaction des zones humides, que restera-t-il de l’humanité si le curseur ne change pas ?

Florence HABETS a tenté d’esquisser une réponse, mettant en avant le sens de d’adaptabilité de l’humain devant de tels enjeux. « Il faut se battre pour préserver l’eau et surtout ne pas la gaspiller, soulignera-t-elle, cela repose sur un tiers de changement comportemental de ses utilisateurs, un tiers d’apport de nouvelles solutions techniques et d’aides pratiques, et un tiers de réglementation à légiférer pour que cesse les abus autour de l’eau ».

Puis, en conclusion, de rajouter : « changer de logiciel en soutenant toutes les initiatives allant dans le bon sens sera sans doute la solution… ».

Plus facile à dire qu’à faire dans le concret, en vérité ! Mais, éviter la fin de la civilisation qui nous guette ne passe-t-il pas par des sacrifices et des efforts collectifs pour y parvenir ?

Moralité : c’était bien un excellent lundi pour se gaver de dynamisme et d’optimisme à revendre face aux enjeux de demain !

 

Thierry BRET

 


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