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Pas de doute ! Ils nous avaient prévenus. Dès la prime annonce sémantique de leur appellation qui caractérise le nom de leur groupe. Une véritable invitation à louvoyer, à changer de direction, à emprunter des lignes, plus ou moins sinueuses, formant la base inspirante de leur répertoire éclectique. Ressuscitant au passage le génie créatif de Théolonious MONK ou puisant parmi ces musiques du monde dont ils revendiquent les sonorités généreuses, ZIG ZAG a ouvert le bal, avec la manière, du second festival « Jazz à Druyes »…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Allez savoir, pourquoi ! Peut-être les températures un peu frisquettes du début de soirée, la profusion d’évènementiels qui étaient proposés çà et là sur l’ensemble du territoire icaunais, voire la sacro-sainte première journée de juillet – un vendredi de surcroît ! – évocatrice de davantage d’exode en bord de mer dans les bouchons que de rester dans son cadre habituel de prédilection alors que les enfants sont sensés poursuivre leur scolarité, auront été autant d’éléments explicatifs à la famélique présence de spectateurs lors de cette soirée inaugurale.

Dommage, trois fois dommage : on ne peut que le regretter, en effet, au vu du travail qualitatif  accompli en amont de ce premier rendez-vous estival de la saison par les organisateurs de l’association des « Lumières de Druyes » !

Car, tous les ingrédients étaient réunis de facto afin de lancer la seconde édition de ce festival plutôt prometteur vers la pleine lumière. A commencer par l’affiche de la soirée, avec la programmation d’une formation nivernaise, en guise de hors d’œuvre appétissant à ce week-end musical jazzique, qui jouit dans le landerneau d’une solide réputation.

 

 

Un récital savamment construit sur une partition à trois bandes…

 

Evoluant dans le sérail artistique régional depuis 2018, ZIG ZAG s’est taillé une belle notoriété aux confins des deux départements limitrophes que sont la Nièvre et l’Yonne. Enchaînant récitals, concerts et festivals, malgré la chaotique période 2020/2021, imputable à la crise sanitaire ayant plongé les artistes de tout poil dans un profond marasme.

Les retrouver sur scène, en ouverture de la manifestation de Druyes, n’était donc pas une surprise en soi. Tant les instrumentistes – ils sont au nombre de cinq – qui composent ce combo à l’efficacité sonore aboutie ont du talent à revendre, chacun maîtrisant tels des virtuoses aguerris leur partition en faisant la part belle à l’improvisation et à l’inspire. En parfaits musiciens de jazz qui se respectent !

Mêlant avec adresse, subtilité et sans fausse note leur set de plus d’un heure autour d’une articulation musicale méticuleuse et bien construite – un standard de jazz de la plus pure des traditions inspiré du pianiste Théolonious MONK à titre d’exemple, puis un air emprunté au folklore de l’Europe orientale, avec en sus une touche sympathique et enjouée à base de sonorités brésiliennes façon bossa-nova -, et voilà un agréable cocktail servi par le groupe, qui devait être ingurgité d’un seul trait tel un « Bloody Mary » ravageur devant réchauffer le plus frileux des spectateurs, gagné par l’humidité ambiante !

 

 

Un plaisir de jouer communicatif entre les musiciens…

 

ZIG ZAG impressionne par la complémentarité de ses membres. Avec à la manœuvre, un Pierre VINAY pugnace et volontaire, prêt à bondir sur scène, à s’exalter tout sourire à la moindre note produite par son violon. Le garçon possède plus que des bases de classique : cela se sent lorsqu’il lance le reste de l’ensemble en introduisant les morceaux qui s’enchaînent.

Ses comparses sont de la même veine. La saxophoniste Camille FALGOUX, complice enthousiaste, réplique avec de l’allant et cette aisance si envoûtante à cette joute amicale. Une ligne de basse, assurée par Sébastien CAPELLI, et voilà les images de plages gorgées d’un chaud soleil qui fait secouer les têtes et taper dans les mains le public.

Peu nombreux, certes, mais bien présent dans ses réactions spontanées et joyeuses. Le Brésil ! Et sa bossa-nova, langoureuse et sucrée à déguster sans l’once d’une modération, alors que la nuit pointe le bout de son museau à l’horizon.

Prenant la parole de temps à autre pour commenter la « feuille de route » de ce voyage acoustique fort agréable, Florent THIANT et son accordéon chromatique déroulent.

 

 

Seul compte le chemin, celui du talent…

 

La petite touche d’inspiration tzigane, gitane, rom, c’est lui et nous voilà embarqués vers l’Est de l’Europe. Celle qui a donné naissance à tant d’artistes à la renommée internationale. Avec  cette musique « manouche » qui réchauffe elle-aussi les cœurs avec parfois l’emploi de cette gamme mineur, fleurant bon les grands espaces de l’Orient.    

Derrière ses fûts, impassible mais très concentré, brille le discret Nyls WILLIG avec la posture d’un métronome, le binaire dans le sang, pour impulser la rythmique à la formation. Ses balais effleurent à peine la batterie. Suffisant et classieux pour réguler le tempo de l’ensemble !

Visible dès la semaine prochaine à la médiathèque de Donzy, le samedi 09 juillet dans la Nièvre, ZIG ZAG a assuré avec maestria et de façon jubilatoire ce « désordre » musical très bien structuré autour de ses instrumentistes doués. Fidèle à son adage : « le chemin est sans but, car seul compte le chemin ».

Au vu de la prestation : celui du talent, assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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Ils sont à l’écoute, les entrepreneurs de la filière des travaux publics de l’Yonne ! De la pure logique, tant le projet qui est évoqué devant eux représente une substantifique opportunité de voir grossir leurs carnets de commande, synonymes de chiffre d’affaires en sus à la clé. D’ailleurs, entre la FRTP et WPD, porteur du projet éolien des Hauts de l’Armançon, les choses ont été établies dans les règles de l’art. Grâce à une charte d’engagement officielle qui a été signée en février dernier à Dijon.

 

ANCY-LE-FRANC : Une vingtaine de chefs d’entreprise, représentant la filière des travaux publics de l’Yonne, ont pris place en demi-cercle en mode « bons élèves » face à leurs interlocuteurs d’un jour.

Somme toute, ils connaissent déjà dans leur for intérieur les rudiments explicatifs qui leur seront fournis dans les minutes qui suivent par un tandem d’orateurs peaufinant une ultime fois leur prise de parole.

Devant eux – honneur aux dames ! -, Delphine POIRSON. On ne la présente plus. La directrice management régionale de WPD, groupe international qui développe, finance, érige et exploite les parcs éoliens de France et de Navarre, qu’ils soient en version maritime ou construit sur la terre ferme, connaît le territoire le plus septentrional de la Bourgogne comme le fond de sa poche !

Depuis plusieurs semaines, alors que le projet prend son incontestable essor au plan de la communication et de sa faisabilité, elle multiplie les déplacements dans cet espèce de triangle – rien à voir avec celui plus mystérieux et évanescent des Bermudes ! – identifié par les trois balises que sont les communes d’Aisy-sur-Armançon, Cry et Nuits.

 

Une charte d’engagement qui unit cinq ans durant la FRTP BFC et WPD…

 

C’est ici que sortira de terre ce parc éolien, joliment baptisé « les Hauts de l’Armançon », qui pourrait rappeler la désignation sémantique d’un quartier résidentiel cossu et bourgeois vanté par la gouaille malicieuse de Stéphane PLAZA le week-end sur M6 !

Oui mais voilà, la comparaison stricto sensu avec le pur immobilier s’arrête ici. WPD n’est pas un promoteur de pavillons ! Même si sa vocation première est de les alimenter, entre autres, avec cette énergie renouvelable devenue l’une des grandes priorités étatiques en matière d’indépendance énergétique.

Il incombait ensuite, en sa qualité de président départemental de la FRTP (Fédération régionale des Travaux Publics) de l’Yonne, à Baptiste MANSANTI de lancer la séance de présentation du dossier.

Normal ! En février dernier, son président régional, Vincent MARTIN avait porté à la connaissance de tous les adhérents de la puissante structure corporatiste la mise en place d’une charte d’engagement dûment signée entre les deux acteurs de l’époque : la FRTP et WPD. Un accord qui court par ailleurs sur une longue période de cinq ans.

 

 

15 millions d’euros de retombées pour les PME locales…

 

Cette convention de partenariat a été conçue en toute transparence, en vérité. Le développeur de parcs éoliens et la fédération professionnelle inscrivaient dans le marbre ce désir tenace de collaborer étroitement ensemble. La charte paraphée se positionne en faveur de l’attractivité économique, environnementale et sociale des territoires.

Commentaires avisés de Baptiste MANSANTI, reprenant la balle au bond devant les entrepreneurs de l’Yonne : « Le fait de mettre autour de la table les entreprises des TP et le porteur de projet est un réel vecteur d’acceptabilité de ce futur parc éolien. Tous ces sujets-là sont très importants pour le développement économique de notre territoire… ».

Faciliter le recours aux entreprises du cru lors de ce vaste projet de construction de dix-huit éoliennes aura nécessairement des retombées heureuses pour les PME des travaux publics. On estime en effet à 15 millions d’euros lesdites mannes financières qui ruisselleront alors vers les entreprises locales !

 

 

Une véritable opportunité pour les emplois dans l’Yonne…

 

Quant à l’emploi, il sera placé sous le feu des projecteurs, de manière évidente. Une confirmation faite par Delphine POIRSON lors de son intervention orale : « WPD souhaite mobiliser en priorité les entreprises locales compétentes pour participer au développement et à la concrétisation de ses parcs éoliens en Bourgogne Franche-Comté. Je pense à celles qui interviennent dans le terrassement, la fourniture de béton, le raccordement au réseau public… ».

On peut ajouter à cet inventaire à la Prévert les géomètres, les spécialistes des métiers de la filière carrière, le génie électrique, les sociétés de paysage, les notaires et les huissiers, voire aussi les hôtels et restaurants car il faudra bien accueillir ce potentiel de salariés mobilisés par ce gros chantier.

« Pour les entreprises locales, c’est vrai, confirme Baptiste MANSANTI, ce futur projet éolien représente une véritable opportunité d’emploi… ».

D’où l’impérative nécessité de pouvoir informer suffisamment en amont les potentiels candidats qui seraient intéressés par ce chantier de grande dimension en vue des appels d’offres le moment venu. Ceux-ci se mettront en place à partir de 2024.

 

 

La transition écologique : dénominateur commun aux deux partenaires…

 

Ce rapprochement traduit aussi la volonté des deux acteurs d’œuvrer en faveur de la sauvegarde environnementale. En effet, la prise en compte du bilan carbone des entreprises, voire la sensibilisation du personnel à la transition écologique sont autant de mesures prévues pour répondre à cette volonté d’exemplarité environnementale requise.

Du pain béni pour le président départemental de la FRTP de l’Yonne qui a insisté sur le réel intérêt de sa fédération à propos de ce thème.

« Nous sommes en plein dedans, devait-il préciser, encore plus aujourd’hui avec les phénomènes internationaux liés à la problématique des énergies… ».

Anticipatrice, la FRTP n’avait-elle pas créée il y a quelques années déjà une structure associative en son sein pour mieux étudier tous les sujets de fonds se rapportant aux bouleversements environnementaux ?

Une cellule qui depuis a su plancher, en y apportant des réponses concrètes, sur la transition écologique, la méthode de réalisation des travaux, voire la transformation des matériels et le recyclage des matériaux.

Moralité : ces deux partenaires, FRTP et WPD, jeunes mariés au vu de leur convergence d’intérêts depuis février, étaient fait pour s’entendre durablement !

 

Thierry BRET

 


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Et un mandat de plus à déposer dans la besace de Jean-Pierre RICHARD ! Le toujours sémillant président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – il est également aux manettes de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) territoriale – s’est vu confier une nouvelle mission dans cet emploi du temps déjà très serré : assumer la destinée durant moins de deux ans de la Chambre Economique de l’Yonne. Une structure qui fédère en son sein les trois chambres consulaires du département…

 

AUXERRE : Qui dit mieux au niveau du cumul des mandats ?! Pourtant éloigné de la sphère politique traditionnelle, Jean-Pierre RICHARD devient sans aucun doute à date l’un des personnages de l’entrepreneuriat de l’Yonne les plus pourvus en responsabilités officielles.

Son dernier titre de gloire à ajouter à son copieux palmarès concerne la fonction de président de la Chambre Economique de l’Yonne, une auréole distinctive qui a été obtenue il y a quelques jours à la suite d’un scrutin.   

Un accessit supplémentaire faisant suite à une élection des plus protocolaires au sein de cette association qui regroupe les trois organismes consulaires de notre territoire : la Chambre d’Agriculture, la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.

Le vice-président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté – on l’aurait presque oublié celui-là ! – succède donc à Alain PEREZ, l’ancien responsable présidentiel de la CCI de l’Yonne. Ce dernier ayant décidé de passer la main en 2021 au profit de l’entrepreneur Thierry CADEVILLE.

Quant à Jean-Pierre RICHARD, il assurera ce nouveau mandat électif jusqu’au terme de décembre 2023. Sachant que la présidence de cette « super structure consulaire » se veut tournante.

 

Proposer des rencontres avec les élus du territoire…

 

Sans doute, s’il est encore en poste à cette date-là, la fonction incombera ensuite à Arnaud DELESTRE, l’actuel président de la chambre agricole départementale.

Peu connue du grand public, à quoi sert précisément cette entité, plutôt discrète jusque-là dans ses interventions ?

Interrogé sur ce point, Jean-Pierre RICHARD estime que « l’outil est à appréhender comme une formidable opportunité représentative qui agit en faveur de la défense des intérêts des trois chambres consulaires ».

 

 

Une vitrine collégiale, en somme qui peut faire bloc et avoir du poids lors de prises de décisions importantes sur le terrain de l’économie.

« Nous allons optimiser un certain nombre de rencontres directes avec des représentants des milieux politiques au cours de ces prochains mois, souligne Jean-Pierre RICHARD, enclin à faire briller un appareil structurel qui demeure dans la pénombre. L’objectif est aussi de gagner en reconnaissance territoriale… ».

 

Prochaines retrouvailles en 2023 avec des vœux en commun…

 

Antichambre de la mutualisation des services – est-ce un outil pilote pour tester des regroupements plus officiels à venir ? -, la Chambre Economique de l’Yonne a été créée il y a plusieurs années pour que les présidents des trois organes consulaires prennent davantage de temps afin de mieux se connaître, voire de se rencontrer autour de projets en concomitance.

L’organisation des vœux 2023 figure déjà parmi la prochaine étape importante de ces retrouvailles tripartites qui ne déplaisent pas à Thierry CADEVILLE, Arnaud DELESTRE et Jean-Pierre RICHARD.

 

Thierry BRET

 


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Depuis plus d’un quart de siècle, l’association « La Grange de Beauvais » se mobilise pour redonner vie à la ferme fondée en 1237 par les moines cisterciens de l’Abbaye de Pontigny. Elle-même, à l’origine de la création et du développement du vignoble chablisien. C’est en leur mémoire qu’a été implanté il y a cinq ans sur le site, un conservatoire regroupant les dix cépages utilisés dans l’élaboration des vins de l’Yonne. Il s’inscrit déjà dans le paysage oenotouristique du territoire, trait d’union entre la future Cité des Vins et des Climats de Chablis et le projet, porté par l’homme d’affaires François SCHNEIDER sur le domaine de Pontigny.

 

VENOUSE : Les frères convers, moines travailleurs et visionnaires, premiers occupants des lieux il y a près de 800 ans, peuvent reposer en paix. Grâce au travail des bénévoles de « La Grange de Beauvais », la relève est assurée !

Depuis 1996, ils ne ménagent pas leur peine pour redonner vie et faste à cette ancienne ferme cistercienne, sise sur le finage de Venouse, à quelques lieues de l’abbaye. Tout en assurant l’entretien et en proposant des activités.

Après la rénovation du pigeonnier, du fournil et de la laiterie, ont été créés un jardin d’inspiration médiévale, un potager et un rucher, auxquels se rajoute désormais une parcelle de vignes. Celle-ci rassemble les différents cépages édificateurs des vins de l’Yonne. Un conservatoire sur vingt ares, avec deux rangs par cépage et trente pieds par rangs, qui sont espacés de sorte à en faciliter la visite. Ils sont cultivés sans aucun traitement chimique.

 

 

Des références moins connues, voire parfois oubliées…

 

Une collection de dix cépages dont quatre battent pavillon rouge au premier rang desquels l’emblématique pinot noir, dont est issue la quasi-totalité des AOC Bourgogne. Mais, il y a aussi le pinot gris, sans qui la Côte-Saint-Jacques à Joigny perdrait son âme et son terroir, le gamay et le césar, bien connu des amateurs d’Irancy.

Côté blanc, outre les traditionnels aligotés et sauvignon, cohabitent d’autres références moins connues ou parfois oubliées, comme le melon et l’auxerrois, explique Patrick HENRY, l’infatigable et charismatique président de l’association : « Planté aujourd’hui de ceps de chardonnay, le Clos de la Chainette était autrefois implanté en grande partie en auxerrois, un cépage natif de Lorraine. Même chose en ce qui concerne le melon, que l’on rencontre désormais plus du côté de Tannay dans la Nièvre, que de Vézelay… ».

Plus anecdotique, le « Franc de pied », dont les sarments rescapés du phylloxéra ont été prélevés à Bernouil dans le Tonnerrois, sur une vigne appelée « vigne de l’empereur ». A la manœuvre, de l’entretien de la vigne à la mise en bouteille, en passant par la taille, le pressurage et l’élevage : Jean MICHAUT, Jean-Paul DROIN et Jean-Claude COURTAULT, les « Tri Yann » du Chablisien, tous trois viticulteurs retraités mais toujours sur le pont, ce qui leur donne l’avantage sur leurs célèbres homonymes nantais !

 

 

Des cuvées uniques mais interdites à la commercialisation…

 

Le but de ce Conservatoire des cépages, outre son caractère patrimonial et historique, a vocation à jouer un rôle pédagogique auprès des visiteurs de la Grange de Beauvais, auréolée aujourd’hui du prestigieux label « Vignoble et Découverte ».

Des balades sensorielles et des dégustations sont déjà au programme, avec en projet, des soirées œnologiques autour d’un cépage défini. Les raisins récoltés lors de la première vendange ont permis la réalisation tous cépages confondus, de deux cuvées « des convers », l’une en rouge, l’autre en blanc.

Cuvées uniques mais comme toutes celles issues de conservatoire, interdites de commercialisation, rappelle Patrick HENRY dans un sourire, « mais on a le droit de les boire, de les faire goûter et d’en agrémenter les repas que l’on organise ici… ».

Nul doute : les occasions ne manqueront pas car en plus de toutes leurs qualités, les membres de l’association partagent un esprit épicurien à nul autre pareil !

 

 

En savoir plus :

 

Le conservatoire regroupe les dix cépages utilisés dans l’élaboration des vins de l’Yonne.

 
L’Auxerrois qui, contrairement à ce que son nom peut laisser supposer, est un cépage originaire de… Lorraine !

Lors de l’inauguration, le président de la Grange de Beauvais, Patrick HENRY, a été élevé au rang de « Socle » dans la Confrérie des Piliers Chablisiens.

Un chapitre qui, 999ème du nom, aurait pu, à une unité près, ce 18 juin, rentrer dans l’Histoire !

Des brioches cuites dans le four à bois de la Grange et la cuvée blanc « des convers » étaient proposées à la dégustation, pour le plus grand plaisir des visiteurs et des organisateurs !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Au soir du second tour des législatives, l’Yonne s’est colorée un peu plus de bleu marine en envoyant deux députés du Rassemblement National siéger au Palais Bourbon. Dans l’Avallonnais, André VILLIERS signe un nouveau bail de cinq ans, mais de justesse. Des élections marquées une fois encore par une participation en berne…

TRIBUNE : A la pénurie d’huile, de moutarde, de pâtes, il faut désormais rajouter à chaque élection un manque d’électeurs ! Particulièrement les plus jeunes générations, dont la défiance vis-à-vis du monde politique n’a jamais été aussi grande. Les chiffres de l’abstention pour ce second tour des législatives sont tombés et la République n’en sort pas grandie : 53,77 % au national, pour 51,8 % dans le département. Une seule consolation, dont se sont emparés les médias : ces chiffres sont en léger retrait par rapport à 2017. A qui aura profité cette abstention ? Difficile à dire alors que les instituts de sondage ont toujours affirmé qu’elle pénalisait en priorité les partis extrêmes. Les résultats, notamment dans l’Yonne, ont fait preuve du contraire !

 

 

Le rouge a hissé le drapeau vert…

 

Dans la première circonscription, l’élimination dès le premier tour du député sortant a rebattu les cartes. Longtemps dévolue à Jean-Pierre SOISSON, puis à son poulain, Guillaume LARRIVÉ, la Puisaye a cette fois-ci tourné casaque et voté massivement pour le représentant du Rassemblement National Daniel GRENON. Un enfant du pays, né à Saint-Fargeau et ancien commerçant à Toucy, mais novice en politique. Arrivé en tête au second tour dans 70 communes de la circonscription, dont une grande partie de celles de Forterre et de Puisaye. C’est à Saint-Privé que le nouvel élu fait son meilleur score, avec 69,6 % des suffrages alors même qu’il n’était crédité que de 27 % des voix au soir du premier tour. Preuve s’il en était besoin d’un report massif sur sa personne, des 40 % d’électeurs qui avaient choisi Guillaume LARRIVÉ le dimanche précédent. Un scénario partagé par nombre communes du territoire. Si Florence LOURY l’emporte largement à Auxerre, comme dans d’autres communes de la périphérie auxerroise, c’est grâce notamment à un bon report de voix du candidat de la majorité présidentielle, Victor ALBRECHT. Cela n’aura pas suffi à la représentante écologiste qui ne cachait pas son amertume et sa colère ce dimanche soir. Elle pourra toujours se consoler autour d’un verre d’Irancy, la commune où elle a obtenu le meilleur résultat, avec plus de 67 % des suffrages exprimés. Le rouge a hissé le drapeau vert !

 

 

  

La déferlante Julien ODOUL s’abat sur la troisième circonscription…

 

Dans la troisième circonscription, la plus peuplée du territoire, avec 89 743 inscrits, mais au taux de participation le plus faible, 46,25 %, le résultat final n’aura pas été d’une grande surprise, tant la victoire du candidat RN, Julien ODOUL, était attendue. Quasiment un carton plein, avec près de 90 % des communes du territoire le plaçant en tête à l’issue du second tour. Un véritable camouflet pour la députée sortante et rivale, Michèle CROUZET, qui n’aura obtenu la pole position que dans une douzaine de communes. Le maillage du Rassemblement National est total, avec des résultats à plus de 60 % dans plus de la moitié des communes de la circonscription, dont sept à plus de 70 %. Julien ODOUL obtenant son meilleur score à Villeperot, avec près de 80 % des suffrages exprimés.

 

 

 

 

Migennes ou le triste record de l’abstention…

 

Le duel était inédit : d’un côté, un baron local, bien ancré dans ses bottes et dans le territoire, André VILLIERS, député sortant et de l’autre, une parachutée du RN dans cette deuxième circonscription, Audrey LOPEZ, élue d’opposition à Villeneuve-sur-Yonne et Conseillère régionale aux côtés de Julien ODOUL. Une circonscription qui a pour particularité d’être la plus étendue du département, avec des cantons qui s’étendent de Migennes à Quarré-les-Tombes, en passant par Brienon-sur-Armançon, Chablis et Tonnerre. Si le match a tourné en faveur du premier, ce fut de justesse, André VILLIERS ne l’emportant qu’avec 857 voix de plus que son adversaire. Sans surprise, l’ancien maire de Vézelay est sorti victorieux dans la majorité des communes de l’Avallonnais et pour partie, dans celles du Tonnerrois, mais également, dans la plupart des communes revendiquant l’appellation chablis. Comme quoi, en sa qualité d’éleveur de charolais, le « blanc » reste sa couleur fétiche ! Audrey LOPEZ pour sa part, profite d’un ancrage marqué de l’extrême droite sur les secteurs du Migennois et du Florentinois, pour sortir en tête dans un grand nombre de communes de ces territoires. C’est à Pimelles, village du Tonnerrois qu’elle réalise son meilleur score, avec 84,4 % des suffrages exprimés, là où au premier tour, elle était créditée de 54,5 % contre un peu plus de 24 % à son adversaire le plus direct, Philippe VEYSSIERE, de la NUPES. Un résultat semblant confirmer une certaine porosité entre les électorats de ces deux formations. Taux de participation sur la circonscription : 48,55 % avec de tristes records, comme à Migennes, où près de 63 % des électeurs inscrits ne se sont pas déplacés. Même constat à Brienon et Saint-Florentin, où la participation ne dépasse pas la barre des 38,5 %.

 

Dominique BERNERD

 


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