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Samedi en milieu de matinée sera rendu à Auxerre un hommage à l’une des personnalités de la sphère politique de notre territoire. Une personnalité qui aura su marquer de son empreinte indélébile le paysage de la chose publique, en grand défenseur des intérêts d’autrui et de l’amélioration sociale. Devant la stèle Ambroise Croizat, celles et ceux qui ont œuvré aux côtés du secrétaire général du PCF de l’Yonne se souviendront longtemps et avec émotion du leader charismatique qu’il était…

 

TRIBUNE : Pour évoquer l’homme, Marie-France GHERSI-BURIER, secrétaire départementale du Parti Communiste de l’Yonne a dressé le portrait du dirigeant qui nous a quittés tout récemment, des suites d’une longue maladie. Un témoignage à lire ci-dessous…

« Dresser à grandes lignes le portrait de quelqu’un n’est pas simple, surtout quand celui dont on évoque la vie n’est plus là pour nous corriger. « Pourquoi tu racontes ça ? », « T’as oublié de dire que … ».

Alain RAYMONT nous a quittés et notre peine est immense. Nous perdons un dirigeant, un militant, un camarade, un ami.

Bien qu’il ait quitté l’Yonne depuis un an pour profiter de sa retraite dans le Lot, une région qu'il connaissait  bien et qu'il aimait, il était encore attentif à ce qui se passait dans notre département et nous savions que nous pouvions le solliciter pour un avis, un conseil ou nous donner un contact utile à l’activité du PCF 89. Il faudra faire sans lui désormais.

S’il a mené sa lutte contre la maladie avec la même pugnacité que ses combats politiques, cette fois il n’a pas gagné. « La faute au désert médical » dirait-il … peut-être ?

 

L’école, ça peut changer la vie !

 

Alain n’était pas auxerrois de naissance. Mais qu’importe, c’était une figure politique incontournable de la ville et du département. Né à Laval en juillet 1949, c’est au lycée de cette ville qu’il noue ses premiers contacts avec le Parti Communiste à l’occasion d’un cours sur le marxisme fait par le secrétaire de la fédération de Mayenne. Un cours et une rencontre qui seront l'élément déclencheur de son engagement communiste. « Tu vois, l’école peut changer la vie ».

Etudiant à la faculté de Rennes, il est pion pour payer ses études et décroche une maîtrise de lettres modernes. La littérature est une de ses passions. Immense lecteur, il tenait à acheter des livres dès leur parution et ce fut pour lui un crève-cœur quand il dut, avec sa petite retraite, restreindre ses achats de romans ou attendre leur parution en livres de poche.

En 1972, diplôme en poche, il quitte sa région natale, sa chère Bretagne, pour laquelle il aura toujours un attachement viscéral, notamment pour Rennes et Saint-Malo sur lesquelles il était intarissable.

Il rejoint la région parisienne pour travailler dans le cabinet d'un maire-adjoint communiste de Vitry, Jean COLLET. L'année d’après, il rejoint le service communication de la ville. C’est pendant ces années vitriotes qu’il adhère au PCF. Et ne le quittera plus.

Arrivé dans l'Yonne par Avallon, il y conjugue métier et passion en tenant une librairie. Mais c’est difficile de vivre de la lecture dont les autres ont envie, alors il ferme boutique au bout de cinq ans pour rejoindre l'Education Nationale. Il transmettra son goût du savoir et des belles lettres aux élèves de différentes villes de l’Yonne. Puis, il bifurque vers le public adulte pour devenir conseiller en formation continue en GRETA. D’abord à Autun pendant deux ans, puis à Auxerre, au lycée Fourier, jusqu'en 2009. Ce métier le passionnait et il avait des tas d’idées pour rendre accessible à tous, notamment aux non qualifiés, la formation tout au long de la vie.

« Mais l’éducation Nationale n’a pas les moyens ! Quand tu vois ce qui est donné aux GRETA et ce qui tombe dans la poche des boîtes privées de formation… ». Et oui, au boulot aussi, il râlait … un peu.

 

 

Un ultime tour de piste électoral en 2015…

 

Militant d’abord dans l’ombre (« Tu parles, si les patrons savent que je suis au PC, jamais ils ne prendront les stagiaires du GRETA en formation »), il devient un porte-parole actif de la section d'Auxerre du PCF quand l’heure de la retraite approche.

En 2008, il participe à la constitution d'une liste de gauche (la vraie gauche d’alors, la gauche de la « goche ») aux élections municipales à Auxerre. C’est l'aventure de « La Gauche qui ne renonce pas ».

Tête de liste, il est le seul élu et mènera la bataille au sein du conseil municipal pendant six ans, bien seul face à une majorité PS et une droite … (la droite, quoi), mais en posant des questions qui dérangent. Déjà, il parle de centre de santé, de cantine en régie, de transports en commun gratuits, …

Sous son apparente rugosité et son côté bourru, affleurait vite un être sensible, pétri d'humanité, ouvert, amoureux des gens, un révolté conjuguant colère et raison, respectueux de ses adversaires mais sévère avec la lâcheté et la compromission.

En 2010, élu secrétaire départemental du PCF, il est propulsé à la tête de la liste « l'Autre gauche en Bourgogne » pour les élections régionales,  et il anime la campagne avec des militants des composantes de la gauche alternative (Communistes, NPA, Fase et des citoyens non-encartés). La liste fera 5 % dans le département, mais sera, sur le plan régional, en dessous du seuil des 5 %. Il n'y aura donc pas d'élu. Tant pis. L’expérience enrichit le militant. Communiste fidèle mais pas figé, tourné vers l'avenir du parti, il décide de participer à la refondation d'un communisme du XXème siècle.

En 2015, il même sa dernière campagne en tant que candidat. Ce sera pour les départementales, dans le canton d'Auxerre 1. Pas élu. Mais convaincu qu’avec la stratégie d’union mise en place, on tient le bon bout.

 

La vie de militant n’est pas simple…

 

L’union, …, un combat difficile. Que le parti n’a pas souhaité mener en 2021 pour les présidentielles, ce qui n’empêchera pas Alain, malgré sa déception, de coller tous azimuts les affiches de Fabien ROUSSEL et d’arpenter les rues et ruelles de l’Auxerrois pour tracter. Parfois en tirant la jambe. « J’ai plus vingt ans ! ».

Alors quand la NUPES débarque, il s’engage pleinement auprès de la candidate EELV sur la circonscription d’Auxerre. Sa déception, au soir du second tour, faisait peine à voir. Il y croyait tellement à cette victoire sur le Rassemblement National.

Pendant les douze ans où il a été le premier responsable des communistes de l'Yonne, il a abattu un travail prenant, souvent ingrat, mais avec enthousiasme, sans ménager son énergie, nouant des relations suivies avec les sections du département, initiant de nombreuses actions tant locales que départementales. Les initiatives qu’il a lancées (conférences, pétitions, interventions auprès des élus et de la préfecture, …), notamment sur la santé et la nécessité de créer des centres de santé avec des médecins salariés sont toujours le combat des communistes icaunais aujourd'hui. Nous avons repris le drapeau et les dossiers fournis qu'Alain nous a laissés. Ils sont là pour nous aider.

La vie de militant et de dirigeant communiste n'est pas simple. Même si elle est enthousiasmante à maints égards, elle empiète lourdement sur la vie personnelle. Alain le vivait concrètement. Mais comment ralentir le pas quand tant de gens sont dans la misère ? Quand le système déraille tellement qu’on ne sait plus où est le wagon de tête : à l’Elysée ou à la banque ?

Pas sûr qu’une vie plus plan-plan lui aurait convenu.

Aujourd’hui, nous pleurons un ami. Nous pensons avec chaleur à ses enfants, dont il nous parlait avec fierté, qu'il ne voyait jamais assez à son goût, mais avec lesquels il avait renoué des liens très forts. La vie est injuste, surtout à la fin…

 

Marie-France GHERSI-BURIER

Secrétaire départementale du PCF 89

 


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Le chiffre est stupéfiant. Un tiers des écoles françaises présentent encore des traces d’amiante dans leurs bâtiments. Un résultat net et sans appel, en fin de compte puisque l’essentiel des écoles érigées avant 1997 renferme dans ses plafonds et autres toitures ce matériau isolant, désormais prohibé par les pouvoirs publics. La section auxerroise de LFI s’en inquiète…

 

AUXERRE : Et revoici l’amiante qui refait surface ! Tel un serpent de mer dont on avait oublié l’existence mais qui demeure là, tapi dans les eaux troubles de l’actualité, prêt à surgir !

Isolant à la réputation sulfureuse, responsable de moult pathologies dont certaines mortelles à l’instar de cancers, l’amiante n’est plus en odeur de sainteté auprès des Français soucieux de la qualité de leur cadre de vie. Privé ou public.

En témoigne la demande faite par les représentants de La France Insoumise (LFI) d’Auxerre qui mettent en garde celles et ceux qui fréquentent au quotidien les établissements scolaires. Enseignants, enfants, personnels de mairie et de périscolaire, usagers des écoles : tous sont potentiellement en danger. De mort ? Quand on sait que l’exposition à ces fibres serait à l’origine de 100 000 décès d’ici 2050, on ne peut que s’alarmer, il est vrai !

 

 

Disposer des DTA de tous les établissements scolaires d’Auxerre…

 

« Nous demandons à la municipalité d’Auxerre de rendre public les DTA – les dossiers technique amiante, un document obligatoire pour les constructions dont le permis de conduire a été délivré avant le 01er juillet 1997 -, précise un communiqué de presse signé Adrien PROVENCE, l'un des porte-paroles de LFI dans l'Yonne, d’ores et déjà, nous savons grâce à cette étude que beaucoup d’écoles d’Auxerre présentent des traces d’amiante… ».

Parmi celles-ci, citons l’école élémentaire Courbet, la maternelle et l’élémentaire Rive Droite, la maternelle Henri Matisse, la maternelle Jean Zay, l’école primaire des Clairions, la maternelle des Mignottes, l’école élémentaire de Brazza,…Les autres établissements ne sont pas répertoriés dans la liste noire, faute de données recueillies.

Haro contre les bâtiments construits au détriment de la santé publique est le message en filigrane qui est adressé par LFI à travers cette alerte.

 

Thierry BRET

 


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Qui l’eut cru ? Mais, l’inauguration de la Maison de santé pluridisciplinaire de Sens, accueillie dans le quartier des Champs-Plaisants, a offert l’opportunité à l’édile de la ville septentrionale, successeur de la regrettée Marie-Louise FORT maintes fois citée lors de cette cérémonie protocolaire quelque peu perturbée par l’orage de s’en référer à l’œuvre majeure de NIETZSCHE, « Ainsi parlait Zarathoustra » ! Une citation destinée au docteur Luc BURSKI, médecin généraliste et grand ordonnateur de ce projet, enfin abouti…

 

SENS : Cette phrase-là, elle va droit au cœur de l’intéressé – le docteur en médecine générale Luc BURSKI - qui éprouvera le plus grand mal à se contenir pour ne pas verser des larmes lui embuant les pupilles à l’issue de la cérémonie. C’est une grande leçon d’humilité et de profond respect qu’auront vécu celles et ceux, parmi les nombreux invités, qui devaient se réfugier au premier étage de l’édifice à peine inauguré, du fait d’un violent orage qui après avoir menacé le bon déroulement de la réception prévue à l’extérieur devait faire chuter des trombes d’eau au moment de la prise de parole. Une phrase que l’on doit à Paul-Antoine de CARVILLE, le maire de Sens en docte érudit qu’il est, extraite de l’œuvre maîtresse du philosophe allemand, Friedrich NIETZSCHE, « Ainsi parlait Zarathoustra » !

Une citation que l’édile positionna au terme de son intervention où il avait salué au préalable le travail essentiel des agents de la ville, toujours prompts à s’investir, y compris dans la réflexion autour d’un tel projet.

« C’est grâce à l’une d’elle, prénommée Juliette, que nous avons sollicité l’intervention financière de l’ANRU afin de financer cet établissement, faisant partie intégrante du projet urbain décliné par la Ville ».

 

Le soutien de l’ANRU et du Département, mais aussi des autres partenaires…

 

On ne sait pas si la dénommée Juliette était bel et bien présente parmi les nombreux invités, jeudi en fin d’après-midi, sur le site célébré, en tout cas la Ville lui doit une fière chandelle puisque l’ANRU (Agence Nationale de la Rénovation Urbaine) n’aura pas ergoté dans son soutien à la réalisation de cet établissement sanitaire, érigé au cœur du quartier des Champs-Plaisants.

Une aide devant se traduire dans les faits par une enveloppe budgétaire de 300 000 euros, somme devant s’ajouter aux autres appuis financiers émanant notamment de la Région ou du Département – la collectivité territoriale ayant joué le jeu avec le projet de l’établissement privé, une première pour elle, à hauteur de 250 000 euros -, preuve de grand réalisme envers l’intérêt général.

 

 

Faire naître une étoile scintillante avec un tel projet, bénéfique au quartier…

 

En concluant son propos par cette citation – « Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante » - qu’il adressa au sympathique praticien, Luc BURSKI, sis à ses côtés, Paul-Antoine de CARVILLE s’est voulu empreint de sagesse et de réconfort pour l’auguste personnage qui eut à maintes reprises le souffle court avant de remercier celles et ceux qui l’avaient soutenu depuis tant d’années à l’édification de ce projet, aujourd’hui abouti.

« Luc, renchérit le maire de Sens, avec ce peu de chaos que tu avais en toi, tu as fait naître une étoile scintillante… ». Une étoile qui devrait briller longtemps dans ce quartier, telle une boussole éclairante de la solidarité et de l’altruisme, afin que nul ne soit oublié ?

Des propos tenus par le maire devant rendre un hommage appuyé à celle dont il fut le premier adjoint durant plusieurs années, Marie-Louise FORT. « C’est sur une intuition qu’est né ce projet de maison de santé pluridisciplinaire, ajouta-t-il, une intuition que nous partagions Marie-Louise et moi… ».

Un projet qui sera finalement monté de manière plutôt rapide et de farouche volonté par la gouvernance municipale, d’alors. Logique qu’il y ait de la fierté parmi tous les orateurs devant s’exprimer au vu du résultat…

 

Ne pas détricoter les maisons de santé qui fonctionnent au bénéfice des autres…

 

Puis, recoiffant symboliquement sa casquette de représentant politique du cru, Paul-Antoine de CARVILLE ne put clore son allocution sans faire allusion à la désertification médicale – même si dans ce nouveau centre de soins, plus d’une vingtaine de praticiens accueille la patientèle plus qu’au centre-ville  - : « une aide et une prime aux médecins ne sera accordée qu’aux jeunes étudiants qui désirent s’installer sur le territoire, devait-il affirmer.

Histoire d’éviter l’irrésistible course à l’échalote qui prévaut à l’heure actuelle dans la recherche des subventions aux médecins ? Sans doute. A l’instar du refus de l’édile sénonais de détricoter une maison de santé qui fonctionne bien pour aller renforcer un établissement ailleurs, plus chancelant au niveau de ses effectifs.

A ce petit jeu du siphonage des compétences, Paul-Antoine de CARVILLE dit non de manière catégorique ! « Zarathoustra a ainsi parlé » !

 

Thierry BRET

 

 

 


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On connaissait la formule usuelle « du producteur au consommateur ». En voici une nouvelle variante qui aurait pu se traduire ainsi lors de la visite de la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté au Pôle Formation 58/89 et à la Maison de l’Entreprise de l’Yonne par ces quelques mots : « du financeur à l’utilisateur ». En déplacement sur notre territoire, Marie-Guite DUFAY a eu tout le loisir de s’immerger sur ce site qui prépare les jeunes générations à l’industrie de demain…

 

AUXERRE : Rencontre intéressante qui était proposée là dans l’une des salles de réunion de la Maison de l’Entreprise/Pôle Formation 58/89 en fin de semaine dernière. La venue de la présidente de l’exécutif régional ne pouvait laisser indifférent à l’heure des messages favorables à la ré-industrialisation de l’Hexagone. Et de cet impérieux besoin de former davantage de compétences en sensibilisant les plus jeunes mais pas que pour répondre aux enjeux vitaux des entreprises.   

Soutien financier de l’infrastructure, la Région Bourgogne Franche-Comté a pris soin, via des échanges nourris de sa présidente avec un public composé de demandeurs d’emploi en cours de reconversion, de mieux saisir ce qui se pratiquait réellement au sein de cet établissement à cheval dans sa zone d’influence sur deux départements limitrophes, la Nièvre et l’Yonne. Ce qui n’est guère commun dans le paysage local.

Attentive à la moindre remarque de l’auditoire, répondant aux interrogations du public, évoquant en guise de credo la qualité de ces métiers qui sont porteurs d’avenir, Marie-Guite DUFAY rappela aussi que le secteur industriel avait des besoins forts en matière de recrutement.

 

 

 

 

Un outil pédagogique au service de l’industrie de demain…

 

Dans un premier temps, Olivier LASSAUSSE, directeur général adjoint du Pôle Formation 58/89, accompagné de la responsable de la formation continue et insertion, Laure MINCHENEAU, présentèrent, slides à l’appui, les grandes lignes directrices de l’établissement dirigé par le délégué général de l’UIMM de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX. Au détour de toutes ses subtilités (IFAG, ITII, etc.).

Un Claude VAUCOULOUX particulièrement satisfait de cette visite de la « patronne » de la Région qui apporte sa contribution financière à la construction de l’industrie de demain.

« Voir à quoi sert l’argent que nous recevons est important, expliqua-t-il, d’autant que nous concevons au quotidien dans cette maison un véritable outil pédagogique servant à l’industrie de demain… ».

Puis, la présidente de l’exécutif régional eut droit à une découverte des nouvelles installations du site, celles-ci comprennent un atelier de chaudronnerie-soudure, une ligne de production 4.0, un atelier d’usinage, etc.       

« Ici, ajouta-t-il, nous développons des technologies connectées au service de l’homme… ».

Rassurant, quant à l’éthique proposée !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Elle avait 32 ans, se prénommait Angélique, maman de deux jeunes enfants de 5 ans et 18 mois. Elle a été abattue par son ex-compagnon à l’arme de chasse, un vendredi de presque été, le 11 juin 2021, à Monéteau. Occupant depuis et pour l’éternité, la 52e place du sinistre calendrier des 122 victimes de féminicides enregistrées cette année-là…

 

MONETEAU : Il faisait bon se promener ce dimanche sous les frondaisons du parc Colbert à Monéteau. A la sérénité des lieux se mêlaient les souvenirs d’enfance teintés de rires, quand sous la charmille aujourd’hui disparue, se déroulait la remise des prix marquant la fin de l’année scolaire, où les courses en sacs et autres distributions de glaces des festivités du 14 juillet…

Comment imaginer qu’à quelques pas de là, il y a tout juste deux ans aujourd’hui, une jeune femme se faisait tuer sous les yeux de son bébé, par l’homme qu’elle aima un jour, devenu bourreau, attisé par la haine et la colère depuis leur séparation ? Cet après-midi-là, un petit garçon de 5 ans attendit longtemps sa maman à la sortie de l’école. Qui eut la force et le courage de lui dire qu’elle ne viendrait plus jamais… ?

 

Une longue liste de drames qui n’en finit plus…

 

Sur la plaque commémorative apposée depuis au pied d’un arbre par la municipalité en hommage à Angélique CLERE et à toutes les victimes de féminicides, quelques fleurs blanches dessinent des traits de lumière sur le marbre noir. Ce funeste 11 juin 2021, était découvert par les gendarmes, près de Marmande, le corps sans vie d’une femme de 55 ans, poignardée par son ancien compagnon.

Selon les chiffres du Collectif « Féminicides par compagnon ou ex », elles furent 122 cette année-là, à perdre la vie de mort violente, sous les coups d’un conjoint ou ex-conjoint. Autant d’hommes considérant leurs femmes comme un objet leur appartenant, avec pour seule issue, de les tuer lorsqu’elles cherchent à partir. A l’aune de la médiatisation et de l’horreur des faits, certains féminicides restent ancrés dans les mémoires, comme celui de Chahinez DAOUD, brulée vive par son ex-mari en Gironde, laissant trois jeunes enfants orphelins.

La polémique qui suivit le drame fut grande quand on apprit que la victime avait plusieurs fois alerté la police sur la dangerosité de son ex-conjoint mais en vain, ses multiples appels à l’aide n’ayant pas été suivis d’effet. Et plus grande encore la colère de savoir que le fonctionnaire de police chargé de recueillir sa plainte, avait lui-même été condamné quelques mois plus tôt à une peine de huit mois de prison avec sursis probatoire, pour violences conjugales !

 

 

 

Déjà une cinquantaine de femmes, victimes de leurs bourreaux en 2023…

 

Si disputes et séparations représentent plus de la moitié des mobiles des auteurs de violences mortelles au sein d’un couple, le profil des meurtriers est des plus divers, représentatif de tous les milieux sociaux et n’épargnant désormais aucun genre. Pour preuve ce féminicide en mars dernier à Dinan, dans les Côtes d’Armor, où une jeune femme de 28 ans fut mortellement blessée au couteau par sa compagne. Pour autant, la majorité des meurtres relève bien de la seule « gent » masculine. Comme si le fait d’être doté d’un appendice entre les jambes donnait le droit de vie ou de mort sur autrui ! Déjà 50 victimes au « compteur » de 2023, dont une trentaine en contexte de séparation ou de violences connues de tous. Combien seront-elles d’ici la fin de l’année ? Combien d’enfants à s’endormir, sans savoir que le bisou ou le câlin du soir sera le dernier… ?

 

 

Se souvenir en se recueillant et parler à l’amie disparue…

 

« C’est la société qui est malade, il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre par l’amour et la persuasion… ». Comment ne pas se remémorer ces vers du grand Julos BEAUCARNE, à la lecture de la lettre d’une amie d’Angélique CLERE, accrochée avec quelques fleurs, à l’arbre même devant lequel elle perdit la vie ? Quelques mots signés Elodie, évoquant le drame et sa présence tous les onze de chaque mois, pour se recueillir et parler à l’amie disparue… Quelques mots pour se souvenir… Quelques mots pour rappeler qu’envers et contre tout, l’amour sera toujours plus fort que la mort.

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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