Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Est-ce qu’il s’applique à lui-même les préceptes de la méthode Coué, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ? S’il n’était pas prévu initialement sur la grille de départ de cette réunion d’information se rapportant à l’hypothétique projet de construction d’un lycée dans le nord du département, ses coreligionnaires, même d’un bord politique aux antipodes du sien, se montraient ravis de sa présence, devant un parterre d’élus locaux et de représentants de l’Education nationale. « L’union fait la force », « Ce sont des projets où il faut chasser en meute » : autant de petites phrases qui permirent tout de suite au parlementaire icaunais de justifier sa présence à VILLEBLEVIN.

 

VILLEBLEVIN : Pour autant, aux côtés du député RN Julien ODOUL, du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE et de la conseillère départementale Dominique SINEAU, le pensionnaire du Palais du Luxembourg tempéra sa bonne humeur initiale. « Il ne faut pas se voiler la face ! ». Car, ce projet de construction d’un nouveau lycée dans la partie septentrionale de notre territoire est loin, très loin, de sortir de terre. De l’avis même du dernier orateur à prendre la parole au cours de cette réunion publique, « on part de très loin ! ».

Au grand dam, du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN, très perplexe, et un peu en retrait des autres interlocuteurs face à l’auditoire.

Constatant l’absence des représentants de la Région – l’institution possède pourtant parmi ses domaines d’appétence la gestion et le devenir des lycées -, Jean-Baptiste LEMOYNE rappela au passage que l’ancien ministre du Travail Eric WOERTH s’était vu confier cette année une mission sur la décentralisation par le président de la République, Emmanuel MACRON.

« C’est peut-être un moment fort qui mérite une rationalisation des dossiers, souligna Jean-Baptiste LEMOYNE, que des collèges et des lycées soient gérés par une même et seule collectivité, le département par exemple, ce n’est pas si absurde… ».

Une première piste livrée par l’élu icaunais qu’il serait judicieux de pousser un peu plus afin de faciliter l’avancement de ce projet qui se présente tel un véritable serpent de mer ou une arlésienne de plus pour les habitants de ce territoire, situé au-delà de Sens, près de la Seine-et-Marne.

 

 

« Small is beautiful » : le rejet du « plus c’est gros, mieux c’est » !

 

Nonobstant, et cela a été précisé à la direction de l’Académie par sa présidente, la Région Bourgogne Franche-Comté refuse catégoriquement d’étudier en profondeur la question de ce nouvel établissement à construire un jour. Un « niet » catégorique dans la plus pure des traditions des refus, selon l’ancien ministre de la Francophonie.

Puis, combatif, à l’identique de Julien ODOUL et de Grégory DORTE (article à paraître sur le sujet), le sénateur de l’Yonne estime qu’il ne faut pas baisser les bras dans ce dossier qui n’en est qu’à l’état embryonnaire.

« En termes de méthodologie, il faut être béton ! Il faut être solide au niveau des arguments à présenter auprès des instances concernées dont ceux qui se rapportent à la démographie. Il faut aussi regarder ce qui se fait à l’extérieur dans d’autres territoires. Mais, il ne faut surtout pas céder aux sirènes habituelles du regroupement, c’est-à-dire plus c’est gros, mieux c’est ! ».

Un argument qui ne fait pas recette dans la bouche de Jean-Baptiste LEMOYNE qui n’hésite pas à le balayer du revers de la main : « Plus c’est gros et mieux c’est, on a déjà payé pour voir dans l’Yonne ! On est un peu épargné avec les intercommunalités XXL dans le nord du territoire en ayant conservé des institutions encore à taille humaine mais que dire du Tonnerrois ou des régions XXL comme la Bourgogne Franche-Comté dont les frontières s’étendent de l’Ile-de-France à la Suisse ! ».

Puis, usant d’une expression angliciste pour résumer sa pensée – un comble, plaisantera-t-il lui-même pour un ancien ministre de la Francophonie ! -, le sénateur de rajouter la formule suivante : « small is beautiful » ! (Ce qui est petit est beau !).

Chacun se souviendra que le pensionnaire du Palais du Luxembourg avait refusé quand il siégeait alors dans l’hémicycle départemental de valider le projet de fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Cela m’a valu quelques inimitiés à l’époque, devait souligner l’orateur, je considérais que même si les effectifs de ces établissements enregistraient une baisse, même si les bâtiments étaient anciens et méritaient une rénovation, pour autant, la place de l’éducation devait rester dans ces endroits équipés d’un établissement scolaire… ».

 

Parler d’une seule et même voix malgré les différends politiques

 

Favorable à l’adoption de dispositifs expérimentaux qui existeraient déjà pour plaider la cause de la nouvelle infrastructure éducative, l’ex-ministre évoqua le rôle des internats d’excellence, projet qui avait été lancé il y a quelques années en Côte d’Or, précisément. Des internats qui étaient placés sous la tutelle de l’Etat.

« Ne pourrait-on pas créer une amorce en utilisant ce concept de l’internat d’excellence afin de bâtir ensuite le lycée, suggéra Jean-Baptiste LEMOYNE, faisant part à haute voix de ses propres réflexions.

Autant de pistes jetées au tout venant dans la corbeille publique de cette réunion d’information inédite, même si, comme devait le rappeler le parlementaire de l’Yonne, les réponses pour résoudre l’équation ne seront pas connues ce soir. Néanmoins, tous les éléments favorables à la construction et à la pertinence de ce dossier auront été les bienvenus, à l’instar de ceux avancés par Dominique SINEAU, Grégory DORTE ou Julien ODOUL.

Ce rendez-vous aura traduit en tout cas la volonté ferme et multipartite au niveau politique de se serrer les coudes afin de faire bouger le dossier.

« En qualité de sénateur, je serai là pour aider, martela Jean-Baptiste LEMOYNE, les initiatives portées par notre territoire. Mais, il faudra aussi contre argumenter face à la collectivité régionale qui gère les lycées. Nous porterons la voix unie d’un territoire, avec au bout du compte de cette rencontre la mise en avant du serment de Villeblevin ! Et que ce serment se traduise dans cinq ans, sept ans, dix ans avec la concrétisation de ce beau projet… ».

On imagine aisément ce que serait, si le projet d’édification de ce nouveau lycée du nord de l’Yonne voyait le jour à terme, l’émotion de celles et ceux qui auront participé à cette première réunion d’information ce jeudi 22 décembre - elle a été qualifiée « d’historique » par Julien ODOUL – à l’initiative de ce fameux serment ! Des élus de tout bord travaillant ensemble pour une cause servant l’intérêt général : non, ce n’est pas un mythe de Noël !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Chaque période de l’humanité a vu émerger des idées susceptibles d’aider, femmes et hommes, à dépasser ou à déstabiliser les systèmes sociaux, politiques et économiques, au sein desquels les individus étaient insérés.

TRIBUNE : Notre première utopie est donc d’insérer l’utopie dans le réel. Prenons par exemple des utopies dramatiques dans notre histoire. Dans « Mein Kampf », Adolf HITLER décrit l’expression paroxystique de la théorie des races. En 1925, il promet un avenir meilleur à l’Allemagne grâce à l’extermination du peuple juif. Au moment de sa publication, l’ouvrage est non seulement constitué d’un fatras de mots sans structure littéraire, mais se présente comme une utopie irréaliste… La suite nous prouvera hélas le contraire. On peut aussi, voir comment les utopies de STALINE et de MAO ont conduit à la mort de dizaines de millions d’êtres humains !

 

L’utopie sous la Révolution est de permettre d’accéder au savoir

 

Les utopies positives ont chamboulé également la vie du monde. GANDHI, qui souhaite par la non-violence, chasser les Anglais des Indes et vivre en harmonie avec les musulmans, MANDELA et son désir d’une société sud-africaine sans apartheid. Le Roi du Bhoutan, Jigme Singye WANG CHUCK déclare en 1972, qu’il préfère le BNB, le Bonheur National Brut au fameux PNB ! Une utopie qui est toujours une réalité et qui se vit positivement dans cette belle région.    N’oublions pas la France dans le cortège des utopies qui ont fait évoluer l’humanité.

D’abord le « Siècle des Lumières », avec ses courants littéraires et philosophiques qui aboutiront à la Révolution Française en 1789. L’utopie, c’est de permettre au peuple d’accéder au savoir, à la liberté, à l’égalité et au bonheur. Les hommes les plus marquants de cette période, furent Voltaire, Diderot, Montesquieu, Rousseau et d’Alembert. La Révolution portera une autre belle utopie : « La déclaration des droits de l’homme et du citoyen », adoptée aujourd’hui par les 193 états de l’ONU ! « Liberté- Egalité- Fraternité », maîtres-mots de la Révolution, demeure hélas, une bonne intention devenue souvent un enfer. Ce que les hommes font des idées contredit souvent l’utopie et la rend impossible dans le réel. L’utopie contient aussi la dystopie.

 

 

L’utopie doit conduire à la tolérance

 

Les trois utopies que nous présentent respectivement PLATON, Thomas MORE et RABELAIS ne sont viables qu’en surface. Au fond, on constate que, dans toute utopie, il y a un germe de dystopie ; une bifurcation de l’utopie en dystopie ; voire qu’il y a une dystopie au sein-même d’une utopie. Ceci pose la question du développement de ces potentialités négatives, qui sont peut-être incontournables à l’intérieur d’une utopie.

Finalement, la comparaison de ces trois auteurs permet bel et bien d’étudier la diversité de possibilités que peut adopter une cité idéale. De ce fait, les rapports qu’entretiennent ces sociétés avec les plaisirs, les richesses, et les religions, permettent de prendre un recul critique sur la montée toujours croissante du capitalisme, et des maux qu’il engendre.

Aussi, l’étude des mœurs des cités, à la fois mémoire et examen de nos propres sociétés, permet d’interroger la fonction de l’utopie. Enfin, au-delà de l’aspect parfait des trois peuples décrits par nos glorieux auteurs, nous avons vu que chaque utopie semble contenir en son sein un germe de dystopie. En réalité, la frontière entre utopie et dystopie est floue.

« Peut-être que le désir d’idéal est en fait un sentiment nostalgique d’un passé utopique, au sein d’une société idéale, que beaucoup ont connus. »  Auteur inconnu…

 

Paul GUILLON

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le sentiment du devoir accompli. D’avoir réalisé les choses en son âme et conscience, dans l’intérêt et au service de tous. En particulier, cette population éloignée des soins, ces personnes précaires qui ne peuvent même plus se permettre de consulter le moindre généraliste, faute d’argent. Incontournable figure praticienne du CES (le fameux Centre d’Examens de Santé de l’Yonne, structure gérée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie), le docteur Saïd BROUCHE tire sa révérence. Un au-revoir mais pas un adieu à la générosité, l’altruisme, la prévention…et les projets.

 

AUXERRE : Etonnamment, le responsable du Centre d’Examens de Santé de l’Yonne n’a pas revêtu sa fidèle blouse blanche, en ce vendredi matin, premier jour de l’hiver. Pourtant, fidèle au poste, il a bien débuté sa énième journée de travail en recevant dans son grand bureau, une patiente. Perfectionniste et humain jusqu’au bout des ongles, Saïd BROUCHE reste avant toute chose un médecin attentionné. Lui qui jadis a obtenu ses diplômes médicaux dans des disciplines thérapeutiques qui se complètent comme la gériatrie et la pneumologie, il demeure égal à lui-même. Un homme simple, accessible, agréable et rassurant, qui aime être utile à son prochain, respectueux du serment d’Hippocrate qu’il a prêté en 1978 en qualité de jeune médecin. Son credo : mieux vaut prévenir que guérir ! Son leitmotiv : faire le bien autour de lui en accueillant parmi ses services les défavorisés de la vie, les oubliés de l’existence, les paumés du quotidien…Même si l’ensemble de la patientèle compte énormément pour lui.

Calme, posé, détendu, silhouette de gentleman-farmer avec son pull à col roulé sombre, le docteur Saïd BROUCHE irradie la pièce où il m’accueille d’une légèreté intellectuelle très subtile. C’est un rendez-vous express, prit sur le pouce, et qu’il m’accorde malgré la journée symbolique qui se présente à lui ce vendredi 22 décembre : son départ à la retraite. On ose à peine y croire !

 

41 années dans la filière médicale : de l’expérience à revendre !

 

Lui qui incarne de par sa présence, son style de management paternaliste avec ses équipes – près de vingt-cinq personnes essentiellement féminines -, son sens relationnel aiguisé avec la patientèle qui défile par petites grappes dans les locaux avant d’entreprendre le fameux parcours de soins prévu sur une matinée, le Centre d’Examens.

41 années d’exercice dans la filière médicale, ça parle ! Dont une présence connue et reconnue au sein de ce centre d’examens, si particulier, un outil très précieux à l’estampille de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) où tous les assurés sociaux ont droit de visite et de découverte. Responsable de cet endroit, le docteur auxerrois a pu mettre en place bien des aventures structurées et autant de projets judicieux durant toutes ces années. De l’accompagnement de l’informatisation de ce lieu aux différentes conventions paraphées avec une cinquantaine de structures départementales partenaires, rien ne sera laissé au hasard, dans le fruit de cette stratégie.

 

 

L’une de ses plus belles réussites – il le révèle lors de la discussion – l’existence des unités mobiles facilitant la prévention et l’orientation vers les solutions thérapeutiques à distance : Avallon, Sens, Tonnerre, trois villes qui en bénéficient.

L’un de ses gros challenges qu’il aura eu à aborder : l’adaptabilité du CES à assurer la gestion de la crise sanitaire imputable à la COVID et aux différentes vagues successives de la pandémie. Une réactivité qui s’appliquera sur le terrain via les campagnes de vaccination, de dépistage, de traçabilité…

Mais, ayant ce sens de la perfection aigüe, Saïd BROUCHE reconnaît aussi avoir eu à subir des revers durant sa carrière, lui procurant des regrets.

« Nous n’avons jamais pu développer l’unité mobile du CES sur le secteur de la Puisaye-Forterre, concède-t-il, le regard un peu plus sombre. A l’instar de la mise en place d’un centre de vaccination dans la Nièvre… ».

 

 

Un binôme 100 % féminin pour commencer 2024

 

A contrario, le visage de notre interlocuteur s’épanouit à l’évocation des innombrables campagnes de sensibilisation, mises en place par le Centre d’Examens de Santé, en direction des populations désireuses d’en connaître davantage et de se prémunir contre les risques des cancers, en particulier celui du sein et du colon, par le biais des dépistages. Des campagnes qui concernent aussi les maladies cardio-vasculaires et le diabète.

« Je suis fier de tout ce que nous avons entrepris, souligne-t-il avec humilité, et je n’oublie pas d’y associer l’ensemble de l’équipe... ».

Une équipe qui habillée pour certaines personnes avec des parures de Noël accueillait les premiers patients se rendant sur place, vendredi matin.

Membre créateur de l’association TABAGIR aux côtés d’une autre figure de la profession médicale icaunaise (le docteur Serge TCHERAKIAN), Saïd BROUCHE n’a pas encore réfléchi à la suite, souhaitant profiter pleinement de son nouveau statut de retraité, valable au 31 décembre.

Toutefois, le médecin qui veut être utile à la société possède plusieurs pistes de réflexion ; elles sont même multiples d’après lui !

« Toujours est-il, affirme-t-il, je resterai en lien avec des projets autour des personnes âgées et des personnes en précarité… ».

Et si, glissera l’une de ses collaboratrices, prénommée Mélanie, un peu émue par ce départ, le docteur Saïd BROUCHE nous revenait de temps à autre au CES pour y apporter sa bonne humeur ? Une chose s’avère évidente : c’est bel et bien le docteur Estelle HINCELIN qui prendra le gouvernail de ce vaisseau amiral de la CPAM pour naviguer sur les mers de la prévention, du dépistage, de l’orientation et du suivi des soins en 2024. La nouvelle « capitaine » sera soutenue dans cette aventure par la directrice adjointe de la CPAM, Christelle ROUTIER. Un joli binôme, 100 % féminin, pour augurer des belles perspectives 2024…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Pas si simple de se faire entendre de cent vingt personnes, adeptes de la convivialité. Impatientes de se sustenter après un interminable apéritif, pris à l’extérieur de l’enceinte chauffée du stade, qui les accueillera pour y déguster le repas de fin d’année ! On se retrouve, on y discute, on plaisante, on se fait la bise, on en profite pour échanger quelques cartes de visite tout en s’intéressant comme il se doit à la future journée de championnat de Fédérale 2. Président du RCA, David PARIZOT a fait de ces retrouvailles partenariales annuelles un moment de liesse, tout en délivrant quelques messages forts sur le rôle des soutiens financiers…

 

AUXERRE : Le brouhaha de l’assistance persiste un long moment avant que le président du Rugby Club Auxerrois ne puisse ouvrir la bouche et prononcer les quelques mots de bienvenue usuels. Il y a foule dans l’immense pièce faisant office de salle de réception. Celle qui domine le stade où la vue sur le terrain et les panneaux des partenaires est saisissante. Les partenaires ? Justement, ces retrouvailles chaleureuses autour de ces grandes tablées à l’ambiance si animée sont synonymes de leur présence. Un rituel quasi immuable depuis que les dirigeants du club évoluant en Fédérale 2 ont démultiplié leurs tissus relationnels liens avec les réseaux des entrepreneurs locaux.

D’ailleurs, David PARIZOT, président de la structure et lui-même dirigeant d’entreprise, la société OXO 89, est formel à cette interrogation inopinée : « sans les partenaires, privés ou publics, le club ne survivrait pas ! ».

Des paroles emplies de bon sens, en vérité. Chacun le sait bien, au-delà du sportif, de l’administratif, de la logistique, un club quel que soit la discipline sportive doit pouvoir se reposer sur des soutiens financiers fiables. Ceux des sponsors, des mécènes,… des vrais partenaires en bout de course.

 

 

Monter en Fédérale 2 est une chose, y rester en est une autre !

 

D’autant que le RCA a évolué au niveau de son parcours compétitif cette année, en gravissant un échelon supplémentaire ; d’où l’impérieuse nécessité de gagner de nouveaux partenaires à ajouter à son escarcelle. Une vie financière scrutée en permanence par les autorités supérieures du rugby, puisque la FFR surveille à raison de deux à trois contrôles annuels l’état de santé des clubs qui évoluent en Fédérale 2, au même titre que ceux fréquentant l’élite.

L’accession en Fédérale 2 aura été très positive pour le RCA. Tant au niveau sportif avec l’apport de nouvelles recrues expérimentées qu’au niveau des partenaires, beaucoup plus nombreux cette saison.

« Nous avons la chance de proposer une vision stratégique à nos partenaires, souligne David PARIZOT, ils ont envie de soutenir un club qui joue la gagne et qui avance… ».

Depuis 2019, date de son arrivée à la présidence du club auxerrois, David PARIZOT n’a pas changé d’un iota son discours : « j’ai toujours dit que l’objectif de la Fédérale 2 n’est pas un objectif clairement écrit ; par contre, le vrai objectif était de réunir et de cocher toutes les cases dans l’environnement du fonctionnement du club pour augmenter les chances de l’accession en Fédérale 2. Y monter est une chose, y rester en est une autre ! Maintenant, l’objectif avoué, c’est le maintien. On est dans une deuxième étape en préparant le club à long terme dans ce maintien. Concrètement, la partie financière doit être solide, sur trois à cinq ans, il nous faut un fil conducteur qui soit différent de la monter et de la structuration du club… ».

Cette fête de fin d’année était attendue par ces cent vingt personnes, membres du Club 15. Une structure bien assise aujourd’hui qui se retrouve de deux à trois fois dans la saison afin de prendre le temps de faire connaissance entre partenaires, ce que ne permettent pas des rendez-vous sportifs vécus avec émotion au bord du terrain.

Un Club 15 qui offre un supplément d’âme généreux sous la forme de cohésion et de camaraderie. A l’instar d’une véritable équipe. Bref, c’est le prolongement naturel de la grande famille du RCA !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Une histoire d’hommes. Voilà ce qu’est l’existence d’une coopérative – comme de toute entreprise qui se respecte - malgré les aléas de la vie économique et sociétale. Des hommes (mais aussi des femmes, il va de soi !) qui sont à la base de tout. Depuis la construction des silos ô combien capitaux dans l’essor d’un groupe aussi important que peut l’être YNOVAE ; mais aussi dans la création de projets, sur lesquels repose une stratégie. A l’aise derrière le pupitre, Laurent PONCET, président de la structure, a rendu ainsi hommage à celles et ceux qui ont fait et qui font cette coopérative, prête à relever les enjeux de demain…

 

SENS : Au bout du compte, 2023 aura-t-elle été une année de grands changements ou de simple transition ? La balance penche volontiers vers le premier item, à l’écoute du discours prononcé par le président de la coopérative agricole, un Laurent PONCET toujours prolixe et à l’aise derrière le micro. Des changements, certes, il y en aura eu ! Surtout sur le registre humain, le nerf de la guerre décisionnelle que doit mener un grand groupe ayant de réelles ambitions sur ces marchés.

Les hommes. Rouage inconditionnel de la réussite d’une politique. D’une stratégie devant mener à plus de résultats, de rentabilité, de succès, aussi. Chez YNOVAE, tout a commencé dans ce jeu de chaise musicale promotionnelle avec l’arrivée de Georges LEMINEUR. Un nouveau directeur commercial, possédant une solide expérience, des qualités de manager et la connaissance suffisante du territoire pour mener à bien les missions régaliennes qui sont les siennes. Aborder, avec les solutions appropriées, l’avenir.

 

Etienne HENRIOT raccroche les gants

 

Même le Conseil d’administration n’échappe pas à ce grand « nettoyage » de printemps, mais qui n’a rien de péjoratif, naturellement. La règle du temps qui passe est ainsi faite : les fonctions demeurent, celles et ceux qui les occupent bougent d’un mandat à l’autre ! Deux des administrateurs en ont pris conscience cette année en quittant d’ici quelques jours leurs fonctions.

Et du haut de sa tribune au décorum YNOVAE, Laurent PONCET de citer les patronymes de ceux qui quittent le navire sans l’abandonner.

« D’une part, il y a Marc GAILLOT, membre du bureau et administrateur depuis 2011 qui n’a malheureusement pas pu être avec nous aujourd’hui, précise l’orateur face au public. D’autre part, le second administrateur a quitté ses fonctions, n’est autre que Etienne HENRIOT – l’ancien président de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne - et si on l’avait écouté, il serait parti incognito ! ».

 

Question cruciale avec suspense : qui après Jean-Luc BILLARD ?

 

Mais, le clou du spectacle si l’on pouvait s’exprimer ainsi en considérant ces départs importants arriva ensuite par la bouche du président.

« Beaucoup d’entre nous ont du mal à se faire à cette idée, mais cette assemblée générale est la dernière de notre directeur général Jean-Luc BILLARD… ».

Silence profond parmi l’assistance qui retient son souffle. Légitime, en fait, car un changement majeur dans une coopérative agricole peut susciter  bien des inquiétudes.

On ne présente plus Jean-Luc BILLARD. Le garçon était reconnu pour ses compétences, ses qualités de manager et sa proximité avec ses collaborateurs, les administrateurs et les adhérents. Une question cruciale revenait en boucle dans tous les esprits mais qui pour lui succéder ?

Réponse de Laurent PONCET qui aura ménagé le suspense un court instant : « Avec mes vice-présidents et les membres du bureau nous avons pu nous appuyer sur les conseils et sa méthode de Jean-Luc BILLARD pour définir le profil de son successeur… ».

Ouf ! Nous voilà rassurés ! D’autant que l’ouverture du poste de directeur général d’YNOVAE a généré un très grand nombre de candidatures.

« C’est une grande satisfaction car cela tend à prouver que notre coopérative jouit d’une belle réputation et suscite de l’intérêt, commenta le président PONCET, mais cela nous a surtout permis d’avoir un réel choix parmi de belles compétences… ».

  

Yohann GIROD, promu à la direction générale dès le 08 janvier

  

Le nom du successeur fut communiqué ensuite. Yohann GIROD. Il n’était pas nécessaire de le chercher alentour dans la salle : le futur directeur général arrivera dans l’entreprise à la reprise du 08 janvier en qualité de directeur-adjoint et accèdera au poste de directeur général, à l’issue de la période de tuilage, prévu au départ en retraite de Jean-Luc BILLARD.

On sait faire les choses avec un certain code déontologique, dans une coopérative agricole ! Agé de 46 ans, Yohann GIROD vient de la coopérative VIVESCIA où il a gravi tous les échelons pendant plus de 22 ans jusqu’à occuper plusieurs postes de direction. Fort de son expérience et de ses compétences dans le domaine agricole, il apportera une vision nouvelle à l’entreprise. Sans omettre de s’inscrire dans la continuité de la stratégie déclinée par la coopérative.

Une autre nomination fut également annoncée par un Laurent PONCET volubile. A peine arrivé au sein du groupe, Georges LEMINEUR est déjà propulsé au poste de directeur général adjoint, sa fonction devenant plus transversale et formera un binôme avec le nouveau directeur général Yohann GIROD afin d’assurer et sécuriser le fonctionnement du groupe YNOVAE. Les hommes, clés de la réussite de la coopérative de l’Yonne : indéniablement !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil