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Les établissements qui accueillent des personnes handicapées souffrant d’autisme font difficilement face à la propagation de l’épidémie du coronavirus, entre manque de matériel de protection, réduction constante des effectifs du personnel et incompréhension des autistes face aux mesures imposées. Immersion au cœur de la problématique…

ORLEANS (Loiret) : David* est dans son bureau lorsqu’il reçoit un e-mail de l’Agence régionale de Santé (ARS) d’Orléans. Il est chargé du personnel depuis une dizaine d’années dans un établissement du Loiret qui accueille des adultes autistes souffrant de déficience mentale, de troubles de la communication et d’anomalies comportementales.

L’ARS envoie les premières instructions visant à restreindre les visites de personnes extérieures à l’établissement. David ne s’en doute pas encore, mais ce premier mail signe le début d’une crise sans précédent pour le foyer accueillant quarante résidents permanents.

Depuis, il reçoit presque quotidiennement des instructions concernant les mesures sanitaires qui doivent être mises en œuvre pour éviter l’expansion de l’épidémie et respecter le confinement.

« Face au manque de tests, et à la somme d’informations contradictoires, nous vivons dans l’incertitude constante d’avoir pris ou non les bonnes décisions ».

Il suffit de quelques jours pour que plusieurs membres du personnel, aides-soignants et éducateurs, présentent des symptômes pouvant être liés au coronavirus. Ils sont tout de suite confinés chez eux. David doit revoir tout l’agenda pour pouvoir assurer la continuité des soins et des services aux personnes autistes non autonomes.

Quelques jours plus tard, la première contamination d’une résidente autiste est détectée. Toutes les personnes ayant été en contact avec elle sont confinées à part.

« Nous n’avons pas de tests pour dépister les possibles malades. Alors, nous les confinons ensemble, mais nous prenons ainsi le risque que des personnes non contaminées tombent malade à leur tour. Nous vivons dans l’incertitude constante d’avoir pris ou non les bonnes décisions » précise David.

 

Malgré les précautions, les tests s’avèrent positifs…

 

La direction a fait une commande à l’ARS de masques et de gants pour pouvoir protéger l’ensemble des salariés intervenants auprès des résidents. Le 26 mars la commande n’était toujours pas arrivée.

Lorsqu’elle arrivera, elle sera à peine suffisante pour les besoins réels. Alors, depuis deux semaines, c’est la débrouille. Ils ont fait appel à tous leurs voisins et à leurs partenaires. Un magasin de jardinerie leur déniche des masques, une usine de tracteurs et une fabrique de station de lavage pour voitures complètent le stock.

Quelques  sur-blouses  s’ajoutent aux dons. Les masques, les gants et les solutions hydro-alcooliques sont distribués chaque matin dans des sacs individuels aux professionnels, car sinon ils disparaissent.

« Ce qui nous interroge, c’est que les autorités présentent les tests comme non indispensables, alors même qu’ils sont préconisés dans des lieux collectifs à risque pour limiter les contacts avec des personnes atteintes. En fait, comme il y a une pénurie, ils  ont juste fait une échelle de priorité… les EHPAD et les établissements comme les nôtres ne sont donc pas prioritaires. » David.

Malgré toutes les précautions, des membres du personnel présentent des symptômes, certains même sont positifs.

D’autres décident de ne plus venir travailler, par peur de contaminer ensuite leurs proches. La réorganisation constante des tâches devient un véritable casse-tête, sur soixante-dix salariés, trente ne sont plus disponibles et les prévisions de l’épidémie pour la région Centre-Val-de-Loire annoncent le pic en fin de semaine prochaine.

« Heureusement, les équipes encore présentes s’organisent et se tiennent les coudes. Et une certaine solidarité apparait aussi, un établissement pour enfants autistes voisin du nôtre a fermé en même temps que les écoles, quelques salariés sont venus prêter main forte chez nous ».

 

Le confinement et la distanciation sociale incompris par les autistes

 

En une semaine, la situation a été bouleversée dans un établissement où les routines quotidiennes sont nécessaires pour certains autistes. Généralement très anxieuses, ces personnes voient le monde comme un endroit très imprévisible et effrayant. Afin de limiter ces angoisses, ils essaient de rendre les choses aussi prévisibles que possible en contrôlant leur environnement et en établissant des rituels.

Pour une résidente, le salut du matin est sacré et ne peut se passer d’une bonne poignée de mains avec tous ceux qu’elle rencontre. Celle-ci doit être effectuée toujours avec la même pression, sinon elle recommence. Les saluts sont parfois très longs. Du jour au lendemain, il a fallu mettre un terme à ce rituel essentiel qui marque le début de sa journée et la rassure.

Le respect des gestes barrières et la distanciation sont impossibles pour la plupart. Les moniteurs, aides-soignants, thérapeutes et aides médico-psychologiques doivent faire face à ces nouvelles difficultés : expliquer l’insupportable chamboulement des rituels, générateur d’angoisses.

 « Certains résidents sont tellement apeurés lorsqu’ils subissent des frustrations qu’ils peuvent développer des comportements violents. Nous prions pour qu’ils ne tombent pas malades, car il serait alors impossible de les soigner » confie David.

Amélie*, une aide-soignante qui travaille depuis quatorze ans dans l’établissement, n’a jamais connu une telle crise, remettant en cause leurs pratiques quotidiennes avec les autistes et défiant leurs capacités d’adaptation.

« Les résidents ne comprennent pas pourquoi d’un seul coup ils se retrouvent confinés, et ne peuvent plus faire les mêmes activités qu’avant. Nous essayons de leur expliquer et nous faisons des efforts pour rester sereins, être stressé dans ces conditions, c’est favoriser l’émergence de troubles chez les autistes. » Amélie.

 

Emmanuel MACRON lâche du lest à l’occasion de la Journée mondiale de l’autisme…

 

A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Emmanuel MACRON a annoncé jeudi 02 avril, un aménagement des règles de confinement pour les autistes, en les autorisant à sortir « un peu plus souvent » pour se rendre sur les lieux habituellement fréquentés, « porteurs de repères rassurants ».

Une mesure qui prend tout son sens au sein de l’établissement, où les résidents n’étaient plus autorisés à aller se promener dans les forêts aux alentours, interdiction risquant de provoquer des angoisses et des comportements violents.

Une autre résidente a la capacité d’adapter ses comportements en fonction de la quantité d’attention et de réaction qu’ils provoquent sur son entourage. Ainsi, si elle a des difficultés respiratoires un jour, et  que l’établissement appelle le SAMU et qu’elle est emmenée à l’hôpital, elle est capable un autre jour d’accélérer sa respiration pour attirer l’attention. Dans le contexte actuel, le personnel ne peut pourtant pas se permettre de ne pas prendre au sérieux des difficultés respiratoires.

« Ma plus grande inquiétude aujourd’hui, c’est d’imaginer les conséquences si des résidents tombent gravement malades. C’est nous personnels encadrants et soignants qui venons de l’extérieur, qui risquons de leur transmettre le virus si nous ne nous protégeons pas bien. Et en même temps, il est juste parfois impossible de maintenir ses distances, lorsque l’on doit les aider à se laver par exemple» Amélie.

Lorsque David rentre chez lui le soir, il est déjà 21 heures. Les journées sont longues et les week-ends inexistants. Le stress s’accumule à la fatigue, participant aussi à la baisse des défenses immunitaires. Il vit à la campagne et a la chance d’avoir une chambre et une salle de bains séparée pour pouvoir se confiner chez lui. Il mange seul et lorsqu’il croise ses enfants, c’est toujours à un mètre de distance et après s’être entièrement désinfecté.

« Il y a deux semaines, nous faisions tous un tournoi de tarot dans le salon, j’ai hâte de pouvoir rejouer aux cartes… ajoute-t-il.

Aria RIBIERAS

compte twitter @ariaribieras

#ariaribieras

NB : Les prénoms ont été modifiés.   


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La première de ces livraisons en provenance de Chine via Marseille est arrivée ce vendredi 10 avril dans la capitale régionale. La majeure partie de son contenu, soit ces fameux masques de protection espérés depuis si longtemps, équipera les EHPAD et les services de soins à domicile…

DIJON : Composée d’un million de masques de types chirurgicaux, cette cargaison à destination des professionnels de santé a été réceptionnée par la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, ce vendredi en fin de journée.

Conçue en Chine dans une usine de Shanghai, la marchandise a transité par l’aéroport de Marseille-Marignane avant d’être acheminée par camion dans la capitale bourguignonne en fin d’après-midi.

Ce n’est que la première étape du processus d’approvisionnement des EHPAD et autres services de soins à domicile. D’autres masques sont encore attendus dans les jours prochains.

 

 

Ce sont en effet quatre millions de ces précieux ustensiles qui ont été commandés par l’institution régionale pour un engagement de crédits à hauteur de trois millions d’euros.

Les Conseils départementaux en prendront possession ce week-end, avant de les distribuer dans les différents établissements médico-sociaux.

L’Yonne percevra une dotation de 50 000 unités. Cent mille de ces produits alimenteront les réserves des grossistes pour les pharmacies…

 

 

 

 


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La procédure se voulait inédite. Et elle le fut. Sans qu’il n’y ait trop d’anicroches à redire au plan technique. Si ce n’est parfois une qualité sonore déficiente et perturbée par de sympathiques gazouillis d’oiseaux pour celles et ceux des élus qui avaient choisi de travailler depuis leur jardin !  Sans surprise, et malgré le refus de quatre conseillers d’y prendre part, le budget primitif 2020 a été entériné par trente-deux voix positives contre trois oppositions et deux abstentions. Un élu n’a pas souhaité prendre part au vote. Toutefois, des adaptations significatives seront nécessaires, compte tenu du contexte actuel…

AUXERRE : Au terme de cette séance de travail insolite, longue de quatre heures de débats et d’objections, le président de l’hémicycle départemental Patrick GENDRAUD se montrait satisfait de la tournure des opérations.

« Il n’y a pas eu de fausses notes, déclara-t-il soulagé à ses interlocuteurs dont il n’aura entendu que le timbre de la voix à distance téléphonique.

L’organisation d’une audioconférence qui devait réunir trente-huit conseillers départementaux sur les quarante-deux membres de l’assemblée dans les conditions du direct aura nécessité son lot de prouesses technologiques pour mener à bien ce rendez-vous qualifié d’important.

C’était un pari audacieux pour le patron de l’exécutif départemental. Il s’en était expliqué en préambule dès le début de la session : « En tant que démocrate, je tenais à faire voter le budget de l’institution départementale, COVID 19 ou pas, sur la base des orientations initiales préconisées le 07 février dernier… ». Et poursuivre ainsi le travail de la vie institutionnelle et politique de notre territoire.

Certes, ce choix des retrouvailles électroniques n’aura pas fait l’objet d’un consensus unanime. Trente-trois conseillers départementaux avaient choisi de se prêter à l’exercice même si l’un d’entre eux qui restera sous le couvert de l’anonymat (?!) décida de ne pas prendre part finalement au scrutin. Néanmoins, quatre autres noms manquaient à l’appel sur le registre des présences. Dont ceux, entre autres, de plusieurs éléments du groupe des indépendants.

 

Un budget prématuré dont les orientations vont voler en éclats ?

 

Patrick GENDRAUD y fit allusion après coup : « J’espère que les quelques-uns qui ont adopté une posture de boycott comprendront l’impérieuse nécessité de s’adapter aux circonstances et qu’il est nécessaire de travailler davantage pour l’Yonne et ses habitants pendant la crise actuelle… ». Dont acte.

Sans doute, ces élus réfractaires à la tenue de ce dispositif numérique exceptionnel n’ont-ils pas estimé nécessaire de trancher en faveur d’un budget primitif qui ne prenait pas en compte la réalité de l’instant ? Ce fut en tout cas l’un des arguments avancés par l’élu socialiste, Nicolas SORET, bien présent quant à lui  lors de ces échanges qui ne vota pas favorablement ce budget.

« Le véritable débat aura lieu plus tard, précisa le nouveau maire de Joigny, avec de telles incertitudes auxquelles nous sommes confrontées à l’heure actuelle, il est difficile de parler de recettes et de dépenses… ».

Et l’élu du Jovinien de conclure : « Ces orientations budgétaires vont voler en éclats, car il nous faudra travailler au moment opportun sur les choix réels que nous devrons prendre… ».

Pour autant, et malgré ces rares voix discordantes (il y eut également celles de Françoise ROURE et de Delphine GREMY qui votèrent contre le budget), le président du Conseil départemental ne put que se féliciter du résultat positif obtenu en fin de séance. Au moment de clore le chapitre, une très large majorité se dégageait de ce choix démocratique. Analyse de l’intéressé :

« Je l’ai toujours dit : la majorité, ce sont les élus qui votent le budget. Les expressions négatives sont légitimes. Mais s’il ne faut pas les ignorer, il ne faut pas non plus les promouvoir à l’excès et les considérer comme partagées… ».

 

Un plan d’action départemental arrêté avant juillet…

 

Ayant obtenu gain de cause, Patrick GENDRAUD se projette désormais vers l’étape suivante de ce processus budgétaire à finaliser. Car, comme beaucoup l’ont dit durant les échanges téléphoniques, il sera indispensable d’adapter la copie à la réalité du terrain qui est en proie aux affres du doute et de l’incertitude.

Un plan d’action départemental au profit de l’Yonne et de ses habitants est en phase d’ébauche. Sa substance pourrait être connue avant le 15 juillet. D’ici là, les présidents de commissions mobiliseront leurs troupes afin d’étudier toutes les propositions qui s’imposent. Selon les besoins du terrain et des capacités d’intervention de l’organe institutionnel.

On prévoit déjà l’achat d’équipements de protection et de décliner différentes voies de soutien auprès des entreprises qui en feraient la demande.

Bref : le plus dur commence pour le Département de l’Yonne qui doit poursuivre ses missions régaliennes puisées sous le sceau de la démocratie tout en demeurant au service des habitants de son territoire…

 

 


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Les consignes sont, on ne peut plus claires. Il est illusoire de croire que le week-end de Pâques servira de fallacieux prétexte pour quelques-uns d’entre nous qui auraient des fourmis dans les jambes et l’irrésistible envie de se carapater à la campagne dans sa résidence secondaire. Le confinement doit s’effectuer stricto sensu sur le lieu initial où il a été commencé…Ce ne sont pas les représentants des forces de l’ordre qui diront le contraire !

AUXERRE: Dans le département de l’Yonne comme sur l’ensemble de l’Hexagone, la mobilisation est quasi générale chez les forces de l’ordre. Surtout à la veille du week-end de Pâques, l’un des plus animés côté fréquentation routière en temps normal.

Le contexte si particulier de ces fêtes pascales 2020 engendre des mesures d’exception sur les autoroutes et routes de France. Les contrôles vont se renforcer en cette période propice aux vacances, d’ordinaire.

Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST l’a rappelé lors de son dernier point presse de jeudi : il y aura une très forte présence implicative de la part des gendarmes et des policiers durant cette période, synonyme de départs. Mais, là, il s’agira de faire respecter l’application des mesures du confinement.

Du côté de la gendarmerie, ce sont trente patrouilles qui suivront l’évolution en temps réel de la circulation routière. De manière dynamique avec les forces motorisées mais aussi sur des points fixes.  

Si le ruban d’asphalte que forme l’A 6 Paris Lyon restera l’axe de communication à privilégier en priorité, il n’empêche que les hommes du responsable du groupement de la gendarmerie de l’Yonne, le colonel Rénald BOISMOREAU, surveilleront avec la dextérité qu’on leur connaît le réseau routier national et départemental ainsi que les zones touristiques et sites de résidences secondaires.

 

 

Contrôler les points stratégiques de jour comme de nuit…

 

Toute infraction au dernier arrêté préfectoral signé hier est passible de sanctions selon les lois et règlements en vigueur, à savoir une amende de 135 euros (contravention de 4ème classe). La note s’alourdit en cas de récidive (200 euros) et lorsqu’une personne est verbalisée à plus de trois reprises dans les trente jours, elle encourt six mois de prison et de 3 750 euros d’amende  ainsi que deux peines complémentaires, l’exécution d’un travail d’intérêt général et la suspension du permis de conduire pour trois ans maximum…

Le préfet a également demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles, de jour comme de nuit, de points névralgiques tels que les péages, les gares, les entrées de villes.    

Directeur départemental de la sécurité publique, le commissaire divisionnaire Raphaël JUGE a, quant à lui, rappelé qu’une dizaine de patrouilles de la police nationale assuraient une surveillance stricte à Auxerre comme à Sens. Trois objectifs définissent leurs missions : le respect des mesures de confinement à l’aide de contrôles fixes et mobiles (piétons), la sécurité routière et les services de police secours, notamment dans le cadre de tapages et violences. A ce titre, 120 appels ont ainsi été recensés au cours des dernières vingt-quatre heures.

 

 


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« Noël au balcon, Pâques au tison » précise le fameux adage. Mais, au vu du contexte actuel, ce sera plutôt « Pâques à la maison » ! Celles et ceux qui souhaitaient arpenter, tout en respectant les mesures de confinement exceptionnelles déjà mises en place par le gouvernement, les lieux publics, ne serait-ce que pour quelques instants de répit, en seront pour leurs frais. Un arrêté préfectoral applicable ce vendredi 10 avril les contraint à ne plus accéder à certains lieux spécifiques. En particulier, les plans d’eau, les zones forestières, les sentiers pédestres et autres chemins de randonnée…

AUXERRE: Le week-end de Pâques n’autorisera aucune souplesse dans le dispositif de mesures exceptionnelles appliquées sur notre territoire depuis le 17 mars. Il fallait s’y attendre : c’est plutôt l’inverse qui vient d’être décidé dans la plupart des départements français avec son renforcement.

L’arrêté préfectoral à l’estampille du préfet de l’Yonne Henri PREVOST, daté du 09 avril, le démontre : les restrictions de déplacements dans sa zone de compétences montent d’un cran supplémentaire tandis que les contrôles des forces de l’ordre s’intensifient.

Non pas dans un but coercitif de manière systématique mais bel et bien dans celui de la sensibilisation et de la prévention face aux dangers inhérents à la propagation du coronavirus.

Si le préfet en appelle une fois de plus et de manière très solennelle aux Icaunais à rester à leur domicile, il a aussi ses raisons. En effet, en dépit de toutes les mesures prises précédemment, de nombreux lieux publics demeurent encore trop fréquentés par la population.

« Ponctuellement, précise le représentant de l’Etat, quelques personnes enfreignent toujours les règles du confinement et se promènent à l’air libre sans la moindre justification… ».

Ce week-end pascal au lieu d’annoncer le traditionnel retour des cloches va donc sonner le glas de nombreuses illusions et espérances qui voyaient arriver, peut-être de façon prématurée, le bout du tunnel.

Car le nouveau cocktail de restrictions accentue les interdits de manière drastique. Face à l’immensité des risques, il et vrai.

« Nous pourrions perdre le bénéfice des premières avancées obtenues depuis le début de la mise en application des mesures, souligne Henri PREVOST compréhensif devant le côté perturbateur du confinement, c’est pourquoi cet arrêté est indispensable pour protéger la santé de chacun… ».

 

Une kyrielle de nouveaux interdits à ajouter à une liste déjà longue…

 

Est désormais à proscrire de ses rares moments de loisirs l’accès aux forêts domaniales et massifs forestiers, plans d’eau, plages et berges aménagées ou non pour la baignade, lacs, étangs, parcs, jardins public, promenades, sentiers pédestres, tout type de chemins dont ceux de randonnée et pistes cyclables. Une liste non exhaustive à laquelle il est nécessaire d’intégrer tous les rassemblements festifs ou de détente, tels que pique-niques, barbecues, jeux collectifs, etc.

Pour couronner le tout, il est bon de préciser que cette interdiction s’applique aux déplacements brefs (ceux qui étaient jusque-là autorisés dans la limite de l’heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile : aux piétons, cyclistes, véhicules non-motorisés, véhicules récréatifs de type quads, moto cross, etc.

Précisons que ces mesures s’appliquent sur l’ensemble du département de l’Yonne, à tous les espaces cités ci-dessus, qu’ils soient publics ou privés mais ouverts à la circulation publique.

 

 

 


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