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Aïe, aïe, aïe : la députée de La France Insoumise de Paris 17 Danièle OBONO aurait mieux fait de tourner sept fois la langue dans sa bouche, ce jour-là ! Voire de s’abstenir de tout commentaire sur le sujet face au journaliste Jean-Jacques BOURDIN qui officie désormais sur les ondes de « Sud Radio » et qui sait pousser dans leurs ultimes retranchements ses interlocuteurs ! Qualifiant le Hamas de « mouvement de résistance » sans jamais en évoquer  les méthodes terroristes lui aura valu déclencher l’ire de bon nombre de ses collègues de LFI. Comme quoi, le silence est d’or, et il faut savoir l’entretenir !   

 

Lundi 

Répondant aux questions de la presse locale ce lundi, Éric CANTONA était un brin nostalgique en racontant la balade nocturne effectuée après son concert, dans les ruelles du centre-ville, qui le conduisit jusqu’au pied de la cathédrale, en ce lieu mythique qu’était le « Patro ». C’est en cette maison, au numéro 4 de la place, que fut créée l’AJA, comme le rappelle une plaque sur le mur. Ce fut là aussi, avant que ne soit construit le Centre de formation, que le gamin marseillais résida un an durant, à l’aube des années 80, sous la tutelle bienveillante de l’abbé BONNEFOY : « c’était la nuit, le portail était fermé, mais même si l’extérieur a été rénové, tout est resté en place, avec l’escalier qui monte à l’étage, à gauche. Je me souviens de la chambre de l'abbé, tout de suite en entrant, avec en face le salon où on regardait la télé, la cuisine sur la gauche, la salle où tous les matins, il nous préparait le petit-déjeuner, le lait, c’était du « Régilait » en poudre… Un sacré personnage, l’abbé ! ». Un personnage évoqué aussi la veille par Guy ROUX, racontant aux médias que l’abbé BONNEFOY faisait également office de cuisinier, n’hésitant pas pour cela, « à faire le tour du marché sur le coup de 13 heures, pour ramasser tous les restes… ». Sans doute l’origine du « Faut pas gâcher ! ».

 

 

Mardi

D’après une enquête de l’INSEE, les personnels de l’Education nationale sont deux fois plus exposés aux menaces et insultes dans l’exercice de leur métier, que n’importe quel autre secteur professionnel. L’assassinat de Dominique BERNARD à Arras récemment, mort pour avoir été professeur, souligne tragiquement ce combat quotidien contre l’obscurantisme et le fanatisme. Quel professeur d’histoire, de littérature, de géographie ou de sciences n’a pas été au moins une fois, confronté aux croyances véhiculées par les religions, quel que soit leur étendard ? Pauvre DARWIN, dont la théorie sur l’évolution peut parfois servir d’alibi aux plus fanatiques d’entre eux et se traduire par une condamnation à mort ! Ne leur déplaise, la lumière viendra toujours du « savoir »…

 

 

Mercredi   

En qualifiant au micro de « Sud Radio », le Hamas de « mouvement de résistance », sans l’associer à une organisation terroriste, c’est peu de dire que la députée LFI a fait le « buzz » ! Déclenchant un tollé jusque dans les rangs de La France Insoumise, au premier rang desquels ses collègues François RUFFIN et Alexis CORBIERE. Si l’élue de la 17e circonscription parisienne est revenue depuis sur ses propos, déclarant que cela n’était « ni une excuse, ni un soutien, ni une caution pour ses crimes de guerre abjects contre les civils israéliens », le mal était fait… Pauvre monde où règne en maître le « terrorisme médiatique » !

 

 

Jeudi 

Déjà que le prix des carburants risque de flamber dans les semaines à venir, conséquence de la situation au Moyen-Orient, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) alerte sur de possibles pénuries de diesel en Europe cet hiver. Nul doute que cela ne contribuera pas à voir repartir à la baisse le prix à la pompe du précieux produit carboné ! Notre bon ministre des Finances, Bruno LE MAIRE a beau brandir ses petits bras musclés, pas certain que l’inflation des produits alimentaires connaisse une pause, les coûts de transport desdits produits étant directement liés au prix de ce que l’on met dans les camions pour les y amener. Des camions roulant au diesel bien sûr !

 

Vendredi

Cette brasserie auxerroise l’affiche haut et fort et souhaite la bienvenue aux motards qui tous les week-ends, bénéficieront d’une remise de 10 % sur leur addition. De quoi provoquer la colère de certains… A quand une remise pour les randonneurs ? Pour les pêcheurs du dimanche ? Pour les chasseurs ? Pour les adorateurs du « demi-pression » ? Pas facile la publicité ciblée !

 

 

Samedi 

Avec Antoine DULERY, nul doute que le chablis a déniché un ambassadeur de choix ! Déjà président d’honneur de la Vente des vins de Nuits-Saint-Georges en 2013, invité d’honneur de la fête des crus à Juliénas en 2017, l’ancien pensionnaire du Cours Florent est un « bourguignon de cœur » et a su conquérir le public venu en nombre au baptême du millésime, ce samedi matin à Fyé. Le régalant d’anecdotes croustillantes, d’imitations et de citations, comme celle attribuée au regretté Michel SIMON dans le film « La fin du jour » : « En levant mon verre plein de vin couleur de feu, je pense en remerciant Dieu, qu’ils n’en ont pas en Angleterre… ». La messe était dite, les « Piliers chablisiens » pouvaient l’introniser !

 

  

Dimanche 

On ne compte plus ses diffusions le dimanche soir à la télé et pourtant le film culte de Gérard OURY, « Les Aventures de Rabbi Jacob » a encore fait un tabac, réunissant près de 4 millions de téléspectateurs. Le fait de programmer cette comédie prônant la tolérance et luttant contre tous les racismes n’est sans doute pas le fait du hasard en ces temps de haine et de guerre. S’il était une réplique de Louis de FUNES à retenir, hormis le célébrissime « ça alors, Salomon est juif ! », ce serait celle-ci, entendue dans le dernier plan du film : « Salomon, Slimane.... Slimane, Salomon.... Vous ne seriez pas un peu cousins ? ». Que rajouter de plus ?

 

Dominique BERNERD

 


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Nul doute que le baptême du millésime chablis 2023 à Fyé restera dans les annales. Dans son rôle de parrain, le comédien Antoine DULÉRY a « fait le show », multipliant bons mots, anecdotes et imitations, pour le plus grand bonheur du public présent. Si l’humour était à l’honneur, le sport n’était pas en reste à moins d’un an des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec la présence en qualité de marraine, de la journaliste sportive et ancienne championne de judo Céline GÉRAUD. Tous deux ont été élevés au rang de stylobate au sein de la Confrérie des Piliers Chablisiens, après avoir passé avec succès la redoutable épreuve dite « bouchage d’une bouteille à l’ancienne ». Une discipline malheureusement pas encore reconnue par les instances olympiques !

 

CHABLIS : Comme il est de tradition, c’est par un tour d’horizon de la dernière campagne viticole que Patrice VOCORET, président de l’Office du Chablis, a débuté les festivités du baptême du millésime, samedi matin à Fyé, hameau qui aura le privilège d’accueillir la prochaine Saint-Vincent tournante de l’appellation, les 03 et 04 février prochains. Comme elle fait du bien au moral cette cuvée 2023 qui, en dépit d’une sécheresse prégnante, a vu les grappes atteindre une maturité optimale et de volumes généreux être au rendez-vous : « les vins en devenir sont expressifs, avec dès à présent, de jolies notes fruitées. Avec ce millésime, les amateurs vont pouvoir se faire plaisir rapidement … ».

De quoi reconstituer les stocks et satisfaire la demande des clients, ce qui ne fut pas le cas toutes ces dernières années, comme en 2016, où la collecte chuta de moitié, conséquence d’un gel de printemps qui fit des ravages et d’averses de grêle dévastatrices. Cette année-là, le parrain du millésime avait pour nom Marwan BERRENI, acteur français connu notamment pour son rôle dans la série phare de France 3, « Plus belle la vie », resté depuis, fidèle au rendez-vous annuel de la Fête des vins de Chablis et dont la mort tragique a été confirmée il y a quelques jours. Dans son discours, Patrice VOCORET n’a pas manqué de saluer sa mémoire, adressant une pensée à ses parents et à ses proches…  

 

 

Un bout en train aux multiples talents : Antoine DULERY !

 

C’est en allant voir le film d’Alain RESNAIS, « Providence », avec au générique, le comédien anglais John GIELGUD, que le jeune Antoine DULÉRY, alors adolescent, fit la découverte du chablis : « comme on le voyait en boire pendant tout le film, je me suis dit que cela avait l’air rudement bon ! Sorti de la salle, je suis allé m’en acheter une bouteille et depuis n’ai jamais quitté votre vin merveilleux… ».

Rajoutant avec un accent gaullien, « Vive le chablis libre ! ». Avec plus de 50 films et 80 séries ou téléfilms au compteur, ainsi que de multiples pièces de théâtre, le comédien est bien connu du grand public. Mais le bougre a aussi d’autres cordes à son arc, à commencer par son talent pour l’imitation. Ce samedi matin, à Fyé, ils étaient nombreux à défiler, à commencer par l’ineffable mais néanmoins regretté Johnny, « J’aime bien Chablis car j’adore le Périgord ! » en passant par Fabrice LUCHINI, « c’est énorme… », ou un ancien président de la République, « alors, j’vais vous  dire ! ». N’hésitant pas à lancer une « Marseillaise » reprise par toute l’assemblée, à faire applaudir son grand ami Jean-Paul BELMONDO ou s’improviser maître de cérémonie, en reprenant à sa façon le discours officiel, « Antoine DULERY est probablement le plus grand acteur de sa génération, un homme admirable au physique extraordinaire, sans doute l’un des plus grands personnages français ! ».   

 

 

Céline GERAUD solide sur ses appuis pour parfaire ses connaissances

 

Difficile après cela, pour l’ancienne judokate, aujourd’hui journaliste sportive, Céline GÉRAUD, de se faire une place dans le show ! Baptisée à la fois au vin d’Alsace et au Pécharmant de par ses attaches familiales, la désormais rédactrice en chef adjointe d’Europe 1 reconnaît ne pas avoir une réelle culture du chablis, mais l’esprit sportif demeure : « aujourd’hui, je me considère en CM1, mais si je pouvais, à l’issue de ce week-end, passer en 6e, ce serait pas mal ! ».

Déjà intronisée dans la Confrérie des noix du Périgord, « du solide », il lui tardait d’étoffer ses compétences en la matière, « en passant à quelque chose de plus liquide et ça me va très bien ! ».

Usant pour cela d’un vocabulaire des plus sportifs : « en judo, il faut être souple sur les appuis et solide au niveau du corps, c’est ce que l’on va essayer de faire tout le week-end ! ».

Il est dit, dans la charte des Piliers Chablisiens, que les nouveaux impétrants se doivent d’avoir « l’âme chablisienne » et s’engagent à « faire la propagande du chablis ». Comment douter avec de tels ambassadeurs, qu’il en soit autrement !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Le petit clip de l’UFAL (Union des Familles Laïques) fait-il désormais école parmi les hautes sphères de la gouvernance étatique ? Tout porte à le croire, en effet, après que le président départemental de l’Yonne Michel CANET ait précisé que ce document avait été choisi par l’Etat pour assurer la promotion et les valeurs de la laïcité aux quatre coins de l’Hexagone. Présenté lors de la formation accueillant une douzaine de personnes des milieux associatifs dans l’Yonne, il offre une excellente entrée en la matière pour bien assimiler de quoi l’on parle…

 

APPOIGNY : Expliquer ce qu’est la laïcité aux jeunes, voire aux plus anciens. Plus qu’un sacerdoce, c’est presque devenu une nécessité absolue dans notre monde actuel où la tolérance et l’acceptation de l’autre sont bafoués au quotidien et à tous les étages de la société par des adeptes de plus en plus nombreux de l’obscurantisme.

A l’aide d’un clip, les participants des milieux associatifs de l’Yonne, accueillis par les membres de l’Union des Familles Laïques 89 (UFAL), ont pu découvrir des images animées leur permettant de faire toute la lumière sur les fondements même de cette garantie de la liberté des consciences, impliquant la neutralité de l’Etat et l’égalité de tous devant la loi, sans distinction de religion ou de conviction.

Proposée deux jours durant, cette séance initiatique aux « valeurs de la République et laïcité » était précisément assurée par deux représentants de l’UFAL de l’Yonne, Marc BELORGEY et Clément VICIC.

Assurée depuis 2015 par l’Agence nationale de la Cohésion du Territoire, cette formation suivie par une douzaine de personnes aborde des questionnements sur le partage des principes fondamentaux de cette laïcité, qui régit les principes de fonctionnement de notre Hexagone depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.

 

 

Gratuite, cette session aura permis à ses suiveurs de s’immerger dans un programme contenant moult réponses aux situations et demandes rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions, fondées sur le droit en matière de respect des principes de laïcité et de non-discrimination. Ainsi, y prendront part des agents de la fonction publique, des bénévoles associatifs mais aussi des salariés en contact direct avec le public. Des personnels de chez COALIA, de la structure « Habitat et Humanisme », de l’Education nationale, de l’UFAL…

Une séance de travail articulée sur une pédagogie interactive basée sur les échanges et l’analyse de cas pratiques. A l’issue de ces deux journées de réflexion, une attestation de participation était délivrée aux douze personnes ayant suivi ce stage.

La laïcité, qu’est-ce qu’elle est ? Et qu’est-ce qu’elle n’est pas ? Il n’est jamais trop tard pour effectuer une piqûre de rappel pour bien se remémorer à quoi sert-elle réellement…

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est peut-être le remède vital à tous les maux de la société. A ne pas distiller à dose homéopathique si l’on veut en voir les effets le plus vite possible sur le terrain. Rien de miraculeux en soi – cela se saurait ! – mais il repose sur du bon sens et de la pratique quotidienne, pour éradiquer la méconnaissance et la bêtise qui mènent tout droit vers l’obscurantisme.

Ce plan d’actions pourrait s’articuler autour de la lutte contre l’illettrisme. L’une des plaies ouvertes de nos sociétés, dites pourtant civilisées. Un fléau qui concerne, ne serait-ce que dans notre pays, un jeune Français sur dix !

On tombe des nues ou presque à la simple lecture du rapport publié par le ministère de l’Education  nationale, en juin dernier. Un jeune sur dix connaît des difficultés de lecture et d’écriture dans l’Hexagone. Encore plus consternant : près de la moitié de ces 10 % est en situation totale d’illettrisme.

 

La Nièvre dans le trio de tête des mauvais élèves de l’Hexagone

 

Avec un tel constat, observé dans l’une des démocraties les plus puissantes sur le papier de la planète, comment au XXIème siècle peut-on encore tolérer cela ?! Où sont les failles dans le système éducatif et familial pour arriver à ce piètre résultat ? Un résultat qui fait le jeu, en contre-point, de toutes les dérives manipulatrices qui fleurissent çà et là sur les réseaux sociaux. Ou ailleurs ! Car, sans recul ni logique ni discernement, plus rien n’abreuve les neurones : c’est donc l’ouverture vers l’obscurantisme et ses innombrables scories.

Géographiquement, l’étude révèle des faits qui sont pour le moins éloquents : les régions d’Outre-Mer caracolent dans la stratosphère de ces mauvais résultats avec des pics de jeunes illettrés qui atteignent des sommets. En métropole, le bonnet d’âne échoie aux départements du Nord, de l’Aisne, de la Somme. Etrangement, les difficultés à la lecture sont plus développées qu’ailleurs. Ne souriez pas : la Bourgogne Franche-Comté ne fait pas partie des bons élèves ! Nos voisins de la Nièvre le savent à plus d’un titre avec 15 % de jeunes en difficulté…sans omettre les adultes.

 

 

Rompre l’isolement de ces personnes en grande difficulté

 

Dans l’Hexagone, les chiffres font peur : plus de 2,5 millions de personnes savent à peine lire et écrire, soit 7 % de la population. C’est en Bretagne que les gens sont les plus instruits.

Bref, à l’heure de l’intelligence artificielle, cette réalité « invisible » qu’est l’illettrisme est aujourd’hui pointée du doigt par l’Etat. Désormais, la thématique intègre ses priorités. Les départements qui ont la compétence dans la gestion des collèges et les régions qui suivent de très près ce qui se vit dans les lycées leur emboîtent le pas. La lutte contre l’illettrisme est devenue une plaie béante dont il faut résoudre coûte que coûte les symptômes.

Dans la Nièvre, justement – c’est l’un des départements français les plus touchés par ce phénomène qui concerne aussi les demandeurs d’emploi et les allocataires du RSA -, un plan d’actions, baptisé astucieusement « Etre en toutes lettres » vient d’être lancé.

Il comprend quatre articulations : mobiliser et coordonner tous les acteurs du territoire face à ce fléau, proposer un suivi régulier et adapté aux personnes en grande déshérence intellectuelle, faire de l’illettrisme un vrai enjeu de société et assurer une continuité véritable dans toutes les actions qui seront déployées avec le concours de l’Etat.

Avec en toile de fond, rompre l’isolement de ces personnes qui peinent à lire et à s’instruire, et qui progressivement se marginalisent, s’extériorisent de tous les systèmes conventionnels, et…se radicalisent en bout de course, choisissant cette voie comme ultime solution pour exister.

L’Etat souhaite une plus large implication de tous les acteurs institutionnels et économiques de la société. Si l’illettrisme se repère avec facilité sur les bancs d’une école ou d’un collège, il ne doit plus passer inaperçu en entreprises où bon nombre de salariés éprouvent les plus grandes difficultés à lire une feuille de route, voire leur bulletin de salaire.

 

 

Ce besoin de reconnaissance si vertueux et paisible

 

Le chantier est important mais pas insurmontable. D’autant que l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et les nombreuses associations familiales veillent au grain pour remettre sur de bons rails celles et ceux de nos compatriotes – mais aussi des étrangers – qui se seraient égarés en route.

Ce sont en effet chaque année plus de mille manifestations qui sont ainsi organisées à l’automne avec conférences, débats, expositions, projections de film, remises de diplômes…Un grand pas vers l’encouragement et l’estime de soi !

Tellement fondamental, ce degré de reconnaissance qui est ô combien nécessaire pour ne pas s’éloigner du bon chemin. Celui de la vertu, de l’audace et…de la paix.

 

Thierry BRET

 

 


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Il n’en a dit que du bien ! Et pour cause, l’enfant terrible du football français, en résidence au théâtre d’Auxerre, a donné la primeur de son nouveau spectacle de chansons – l’ex-attaquant de Manchester United en a écrit les textes – face à un public conquis dont un certain Guy ROUX, ému aux larmes à l’écoute de ses morceaux ciselés à la Léo FERRE. Un bel anniversaire musical pour l’ancien coach de l’AJA qui a soufflé cette semaine ses 85 bougies !

 

Lundi   

A-t-on encore le droit en France de pleurer à la fois sur la tragédie que vit Israël et sur le sort des Palestiniens, enfermés dans cette prison à ciel ouvert qu’est devenue la bande de Gaza, sans se faire taxer de sioniste d’un côté et de terroriste de l’autre… ? N’en déplaise au poète, les larmes n’ont pas de couleurs ni drapeaux et l’on se doit de revendiquer le droit de les verser par-delà les frontières.

 

Mardi

Comme ils sont « mimi » ces cœurs roses affichés dans le cadre du festival « Un fil à suivre-Mouv-Art », sur l’esplanade du théâtre d’Auxerre, juste au-dessus du nom dont elle fut baptisée un jour… Comme un retour aux sources pour les nostalgiques de la rue de Solférino et du 10 mai 1981. De quoi réveiller les « éléphants » du Parti socialiste, si tant est qu’ils ne soient pas tous passés de vie à trépas. Des « éléphants roses » bien sûr !

 

 

Mercredi   

Gros succès d’audience pour Crescent MARAULT, qui remplit les salles à chacune des neuf réunions publiques programmées dans les différents quartiers d’Auxerre. Un succès estompé par ses scores à l’applaudimètre, tant les critiques fusent à l’encontre de son projet de gestion des déchets. Celle des Piedalloues s’est jouée à guichet fermé, devant un public particulièrement hostile à la politique annoncée et à la forme employée : « Une consultation préalable aurait peut-être été nécessaire ? La méthode est nulle et à revoir. Et quand on se plante à ce point-là sur la méthode et bien on a tort ! ». Fermez le ban !

 

 

 

Jeudi  

Certains en rêvaient, Enrico l’a fait ! A-t-on atteint un point de non-retour sur l’antenne de CNEWS, après ce qui s’apparente ni plus ni moins à un appel au meurtre perpétré en direct, visant les élus de LFI au premier rang desquels son leader Jean-Luc MELENCHON. Suite aux atermoiements sémantiques de ce dernier pour reconnaître le Hamas comme une organisation terroriste, Enrico MACIAS a appelé à « dégommer ces gens-là, peut-être aussi physiquement… ». Même Pascal PRAUD, passé maître dans l’art de l’invective et figure de l’extrême droite médiatique, en est resté coi, appelant le chanteur à plus de retenue ! On a le droit et même le devoir, face aux exactions commises par le Hamas, de partager et porter sur ses épaules la douleur de tout un peuple, mais l’émotion n’autorise pas ce genre de saillies verbales. A bientôt 85 ans, il serait peut-être temps pour celui qui naguère chantait l’amour entre les peuples de remballer sa guitare et d’oublier les plateaux télé pour se consacrer à son autre passion qu’est la pétanque, plutôt que « pédaler ainsi dans la semoule » ! Po, po, po…

 

Vendredi  

Ils n’étaient que quelques centaines à battre le pavé auxerrois ce vendredi pour réclamer une augmentation des salaires et pensions face à l’inflation. En ce chaud après-midi d’automne et aussi légitimes soient-elles, les revendications énoncées à grands coups de slogans et de refrains détournés, avaient presque valeur d’apaisement, faisant oublier le temps d’une manifestation le drame qui s’était joué le matin même à Arras ou les milliers de morts du conflit israélo-palestinien. Comme un effet catharsis pour effacer l’horreur…

 

 

Samedi 

Un homme est mort et c’est l’école de la République que l’on assassine… Un homme est mort, qui s’appelait Dominique BERNARD, un nom et un prénom dont l’écho résonne douloureusement… Un homme est mort, il était professeur agrégé de lettres modernes et luttait à sa manière contre tous les obscurantismes, en apprenant à trouver dans la littérature, matière à tolérance et à vivre ensemble. Un homme est mort et c’est tout un pays qui s’enfonce un peu plus dans la nuit…

 

Dimanche

 

Présent au récital donné par Éric CANTONA ce jour au théâtre municipal d’Auxerre, Guy ROUX ne s’est pas fait prier pour distiller à la presse quelques anecdotes croustillantes sur l’ancien enfant prodigue de l’AJA. Comme ce jour où dans le bus qui transportait l’équipe, résonna la voix de… Léo FERRÉ !  « On mettait alors de la musique pour l’ambiance, le plus souvent, c’étaient les joueurs mais de temps en temps, c’était mon tour et ce jour-là, je mis une cassette de FERRÉ ». Avant même la fin de la première chanson, celui qui n’était pas encore « the King » bondit du fond du car : « qui c’est celui-là, je veux le connaître ! ». Une passion est peut-être née ce jour-là, à l’égard du « chanteur de l’anarchie », dont Eric CANTONA se revendique aujourd’hui pour l’écriture de ses chansons. Il y a pire comme filiation !

 

Dominique BERNERD

 

 


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