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mai 11, 2021La liste rose et verte de Sophie FEVRE et Christophe LAVERDANT mise sur son ancrage territorial sur Auxerre 1
mai 10, 2021Le canton d’Auxerre 1 ne manquera pas de candidats aux élections départementales, avec cinq binômes en lice pour briguer les voix des électeurs les 20 et 27 juin prochains. Figure emblématique du quartier des Rosoirs, l’élue socialiste Sophie FEVRE se lance à son tour dans la bataille. Elle sera accompagnée de l’ancien maire de Lindry, Christophe LAVERDANT…
AUXERRE : Outre les quartiers Ouest de la ville, le canton d’Auxerre 1 a pour particularité de comptabiliser près de la moitié de sa population sur trois communes de la périphérie auxerroise : Saint-Georges-sur Baulche, Lindry et Villefargeau.
Un maillage rural insuffisamment pris en compte par l’autre liste de gauche en présence, explique Sophie FEVRE : « il nous a paru essentiel d’avoir des candidats implantés sur l’ensemble du canton et non sur la seule ville d’Auxerre. Nous préférons donc présenter notre propre liste avec des personnes bien ancrées sur le territoire… ».
Une liste teintée rose et verte qui devrait faire concurrence sur le secteur, à celle née de l’union des gauches, faisant campagne de son côté sous la bannière « l’Yonne en commun » et sur laquelle souffle un air de jeunesse avec des suppléants de moins de 30 ans.
Engagée au MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes), Mina MASDAN revendique à 24 ans un fort engagement politique, suivant en cela les traces familiales puisqu’elle n’est autre que la nièce de l’ancien édile auxerrois, Guy FEREZ. Son colistier, Joachim NATALI, 26 ans, a passé lui aussi toute son enfance au sein du quartier Saint-Siméon. Fervent militant contre toutes discriminations, il est aujourd’hui encarté à EELV (Europe Ecologie Les Verts). Sa présence sur la liste de Sophie FEVRE et Christophe LAVERDANT ne relève pas du hasard : « j’ai fait le choix d’aller à l’encontre de mon parti où je trouvais dommage de ne pas mettre assez en avant la jeunesse et la diversité ».
Un programme à forte orientation sociale et écologique…
A leur programme, de nombreux points à connotation écologique ou développement durable comme l’aide financière aux agriculteurs pour s’orienter vers une agriculture bio ou raisonnée, le développement des déplacements doux, ou le lancement, sur le modèle de la Convention nationale sur le climat, d’un équivalent départemental pour créer un plan pluriannuel de transition écologique départemental. La santé et la solidarité ne sont pas en reste, avec notamment la création d’un RSA pour les jeunes de moins de 25 ans, le sauvetage de la médecine de proximité, le développement de modes de garde pour la petite enfance ainsi que la création d’une véritable politique de mobilité des seniors et de maintien des personnes âgées à leur domicile.
Parmi les autres points incontournables qu’ils défendront lors de la campagne : le refus de la fermeture de tout collège, l’amélioration de l’habitat collectif et des infrastructures routières, le renforcement de l’aide aux communes. Par ailleurs, refusant de voir s’amplifier la fracture numérique constatée lors des confinements successifs, les candidats de cette liste souhaitent également faire financer par le département l’achat d’un ordinateur pour tout collégien rentrant en classe de sixième.
En cas de victoire, les deux prétendants aux fauteuils départementaux misent sur leur ancrage de terrain pour des rencontres régulières avec les maires des communes concernées ou les habitants du canton. Avec l’objectif déclaré de faire avancer plus vite les dossiers financés, en partie par le département.
Dominique BERNERD
Les principes du développement durable s’initient au lycée Vauban : vive la pratique de la permaculture !
mai 10, 2021Commencé il y a plus d’un an, cet atelier spécifique accueilli au lycée des métiers auxerrois sensibilise les élèves au développement durable. Ces séances pédagogiques s’appuient sur les connaissances transmises par des enseignants et deux associations qui favorisent d’ordinaire les principes de l’écologie.
AUXERRE : Labellisé établissement « E3D » (École en Démarche globale de Développement Durable), ce projet favorise les initiatives environnementales. Elles s’effectuent en collaboration avec l’association « Au Bonheur des Chutes » et « Le Parc ».
Lothaire CARLIER, un des dirigeants de l’association « Au Bonheur des Chutes », en donne les contours explicatifs. L’entité récupère les rebuts de matériaux collectés chez les industries locales. Elle les revend ensuite en magasin pour que soient créés de nouveaux produits. Dans le cas présent, l’établissement pédagogique l’avait contacté afin de concevoir des outils de jardinage ainsi qu’un hôtel à insectes.
Pauline DAVIER, coordinatrice de l’association « Le Parc », explique sa démarche. Des pôles spécifiques ont été créés autour du potager. L’association est intervenue dans le petit jardin au sein des plantes aromatiques et des petits fruits pour développer la curiosité des jeunes.
L’idée était d’aménager un espace vert dans l’établissement mais aussi de créer un cadre pédagogique en connexion directe avec les métiers de service et de la cuisine.
Un apprentissage sur le tas pour les élèves…
L’atelier comporte quatre zones distinctes. Celle du compostage évite l’achat d’engrais pour le jardin. En travaillant en partenariat avec le restaurant scolaire, les apprentis agriculteurs récoltent en moyenne 25 kilos d’épluchures de légumes ou de fruits.
La zone de pré fleuri est utile pour la biodiversité. Un hôtel accueillant des insectes sera implanté sur cette partie.
Pour approvisionner le restaurant scolaire, les jeunes gens élèvent quelques fruits et légumes dans le potager tel que des petits pois, des radis, de la salade ou encore des fraises. Cette activité leur offre l’opportunité de se rendre compte des prix pratiqués sur le marché. Tout dépend du temps et de l’investissement.
Immergés au sein d’une formation de restauration et de cuisine, les élèves apprennent à manier les aliments. De ce fait, ils ont également créé un jardin de plantes aromatiques, garni d’une cinquantaine de variétés.
Afin de titiller leur curiosité, un flashcode a été mis à disposition dans le jardin. En le scannant, les élèves arrivent sur une plateforme où ils ont toute la disposition du jardin en numérique.
De plus, en cliquant sur une plante spécifique, ils obtiennent toutes les données informatives qu’ils ont rédigées eux même à propos de celle-ci : « la récupération des parties exploitables de la plante » par exemple.
Bien que ce soient les matières professionnelles qui soient au cœur de ce projet, les matières générales y trouvent leurs places aussi. L’anglais et les mathématiques sont au premier rang de cette nouveauté où l’on apprend le vocabulaire ou le calcul à partir du rendement des plantes.
Enseignants et élèves ont pour projet de faire pousser une vigne sur quelques poteaux, installés çà et là. Recouvrir l’arche centrale de houblon intègre également leurs priorités.
Jordane DESCHAMPS
Déviation sud d’Auxerre : Guillaume LARRIVE (LR) dénonce le jeu de poker menteur autour du financement
mai 10, 2021Le dossier du contournement sud de la ville d’Auxerre irrite au plus haut degré, le parlementaire de l’Yonne. A cause du temps perdu dans sa phase de réalisation. « On nous mène en bateau depuis 2012, claironne le député Les Républicains. Ce dernier est excédé par cette situation d’attentisme où l’Etat et la Région se renvoient l’ascenseur sans que les choses n’évoluent vraiment…
AUXERRE : Celles et ceux des observateurs qui ont pu assister la semaine dernière à la conférence de presse du candidat de la droite républicaine aux régionales, l’édile de Chalon-sur-Saône Gilles PLATRET, de passage à l’abbaye Saint-Germain, ont pu le constater de visu : Guillaume LARRIVE était un brin irrité à l’évocation du fameux projet de contournement de la zone sud de la ville.
Un projet qui s’éternise depuis des lustres et qui ne semble pas encore bien calé dans la répartition de son financement par ses instigateurs. En l’occurrence, l’Etat, la Région, le Département et la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois !
Selon le schéma originel de l’enveloppe budgétaire consacrée au projet, l’équation la plus plausible serait la suivante : l’Etat prendrait à sa charge 27,5 % du montant des travaux, la Région Bourgogne Franche-Comté et le Conseil départemental en assureraient 25 % tandis que le reliquat s’élevant à 22,5 % incomberait à l’organe communautaire auxerrois. Mais, derrière cette répartition exprimée en pourcentages, rien ne serait encore définitivement tranché par ces organismes.
Ce qui a provoqué le courroux du député de la première circonscription, qui debout face à un auditoire attentif à ses propos, est parti bille en tête lors de sa prise de parole en dénonçant l’aspect saugrenu de la situation.
« J’en ai marre, a précisé avec véhémence Guillaume LARRIVE, il aura fallu l’alternance à la municipalité d’Auxerre pour que ce projet remonte enfin à la surface. Que de temps perdu ! On le sait : le sujet clé de ce dossier, c’est le financement. Et aujourd’hui, les services de l’Etat et ceux de la Région rechignent à financer une partie de ce contournement… ».
Que l’Etat et la Région versent 35 millions d’euros !
Réclamant davantage de clarté dans ce dossier de plus en plus ambigu, le parlementaire de l’Yonne souhaite du concret dans les actes.
« Ne parlons plus de pourcentages mais exprimons-nous en valeur absolue, en millions d’euros ! ».
Les 9,9 kilomètres de tronçon à réaliser au sud de la capitale de l’Yonne afin d’assurer cette déviation supposeraient une enveloppe budgétaire de 125 millions d’euros. Peut-être un peu plus, à hauteur de 130 millions.
« Je demande à l’Etat de débloquer 35 millions d’euros pour la réalisation de cet ouvrage, ajouta Guillaume LARRIVE, et que la Région Bourgogne Franche-Comté en fasse autant ! ».
Une somme que Gilles PLATRET s’engagerait à reverser au nom de la collectivité territoriale s’il était élu au soir du 27 juin. Histoire de noyer de manière définitive cet antépénultième serpent de mer qui caractérise depuis bientôt dix ans ce fameux dossier de contournement !
Thierry BRET