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INDUSTRIE

Un dispositif bienveillant envers les décideurs : la solidarité entrepreneuriale se décline en « Casques bleus »

octobre 15, 2025

Des « Casques bleus » opérationnels dans l’Yonne ?! Oui, aussi curieux que cela puisse paraître dans les faits, cela existe bel et bien ! Leurs interventions ne se limitent pas uniquement à notre territoire puisque leur zone d’influence concerne la totalité de la Bourgogne Franche-Comté, grâce à un GPA, un Groupement de Prévention Agrée et l’Hexagone. Mais que l’on ne s’y méprenne pas, ces « Casques bleus » là ne sont nullement mandatés par les Nations Unies même si leurs missions sont tout autant salvatrices et bienveillantes à l’égard des entrepreneurs en difficulté…

 

AUXERRE: L’atmosphère se veut plutôt studieuse. La grande salle de réunion du nouveau complexe « Octopus » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne voit la totalité de ses sièges occupés, autour de tables disposés en « u », par celles et ceux de ces entrepreneurs qui se sentent concernés par la présentation thématique du soir. Une immersion parmi les « Casques bleus » ! Pas ceux qui représentent les forces diplomatiques des Nations Unies, envoyées partout sur la surface du globe pour s’interposer quand elles le peuvent lors d’un conflit militaire, mais bel et bien ceux qui portent les couleurs de la solidarité et de l’entraide à l’échelon hexagonal, vu sous le prisme des entrepreneurs eux-mêmes. Des « Casques bleus » dont le symbole trône en version miniature et plastifiée devant chacun des invités de cette soirée découverte. Un petit casque de chantier au coloris bleu azur rappelant le côté protecteur de la structure, un Groupement de Prévention Agrée, soit un GPA. Un concept soutenu par les services de l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté et naturellement les chambres consulaires.

La genèse de ce concept vertueux est simple : « aucun entrepreneur ne devrait traverser seul les tempêtes ». Prononcée en guise de préambule, la petite phrase qui n’avait rien d’anodine aura permis à la responsable départementale de la jeune structure, Peggy PRINCE, de planter le décor, avant de laisser la parole au coordinateur régional, Bernard HENNEQUIN, ayant effectué le déplacement depuis Dijon pour animer cette soirée de présentation à destination des chefs d’entreprise icaunais mobilisés.

 

Des « sentinelles » aptes à l’altruisme et à l’écoute

 

Quelles sont les missions spécifiques de cette variante départementale des « Casques bleus 89 » ? Il n’aura suffi à la charmante Peggy (elle est aussi très investie au sein de la CPME) que de quelques minutes pour brosser le morphotype de cette entité déjà fonctionnelle sur notre territoire, avec sept personnes faisant office de « sentinelles » sur la vigilance à accorder aux entrepreneurs en grande difficulté.

« Ce sont des femmes et des hommes engagés bénévoles qui ont choisi de mettre leurs expériences, expertises et leur temps au service de ces décideurs économiques en proie à des difficultés ; on les appelle des « sentinelles ». C’est plus qu’un titre car il s’agit de répondre aux besoins d’un entrepreneur en détresse (solitude, surcharge mentale, etc.), c’est également offrir une présence, une main tendue, sans jugement avec bienveillance. Tout en agissant dans le respect humain et de la confidentialité… ».

Toutefois, les « sentinelles » ne sont pas là pour sauver. Un point important que Peggy PRINCE expliquera : « elles sont là pour soutenir, comprendre et écouter… ».

Un appel a donc été lancé lors de cette soirée découverte auprès des entrepreneurs invités à rejoindre à l’issue de cette présentation détaillée ce réseau altruiste et solidaire.

 

 

Un dispositif ouvert à tous les entrepreneurs

 

Satisfait de la présence du grand nombre d’auditeurs, Bernard HENNEQUIN, coordinateur régional, fit l’historique détaillé de ce dispositif humaniste apparu en 2016, après le suicide d’un entrepreneur originaire du Territoire de Belfort ayant eu à subir les affres d’un contexte économique complexe. Avec le concours de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de Franche-Comté, dont il est membre, ce concept d’entraide fut alors construit.

« Notre ambition était uniquement franc-comtoise à l’origine, souligne l’orateur, mais on a très vite compris que d’autres partenaires dont la FFB (Fédération Française du Bâtiment) qui possédait déjà des systèmes de veille sociologique ou APESA étaient intéressées par notre démarche avec la possibilité de rencontrer un psychologue gracieusement lors de cinq séances… ».

L’agrément régional suivra. Il existe à date huit GPA en Bourgogne Franche-Comté qui bénéficient du soutien financier de la Région. Le GPA de l’Yonne est donc le dernier né de cette belle famille solidaire, depuis juin 2025.

Ce sont les employeurs en difficulté qui viennent vers ces structures. « Ce dispositif est basé sur l’écoute, ajoute Bernard HENNEQUIN, on travaille toujours avec un binôme ce qui nous permet d’avoir un regard croisé lors d’un entretien dans l’entreprise… ».

120 bénévoles interviennent déjà en Bourgogne Franche-Comté pour le traitement de dizaines de dossiers. Ce qui montre l’état de santé mentale des chefs d’entreprise.

« Malheureusement, la courbe est exponentielle et cela va crescendo, constate amèrement l’interlocuteur. Il est nécessaire d’intervenir le plus tôt possible mais c’est très difficile pour arriver très tôt sur leurs problématiques… ».

S’inquiéter de l’état mental du dirigeant est l’une des priorités de ces « Casques bleus ». Une priorité qu’il est important de déceler dès le premier rendez-vous. Aujourd’hui, 20 % des dossiers suscitent un déclenchement d’aide auprès des services psychologiques offerts par l’APESA.

Des données chiffrées sont remises régulièrement au service préfectoral.

« Il est important que le préfet ait une vision réelle de la situation économique de son territoire ».

Les bénévoles reçoivent de leur côté beaucoup de communication et de la formation, y compris au niveau de la charge psychologique. Ce dispositif est ouvert à toutes les entreprises sans distinction. On le voit la mission des « Casques bleus », toute méritoire qu’elle est, ne fait que commencer sur le département de l’Yonne. Louable, elle trouvera très vite sa place pour tenter de sortir de l’ornière des entrepreneurs de plus en plus confrontés à la charge mentale et aux difficultés économiques, financières et administratives. Le lot de tout entrepreneur aujourd’hui…

 

Thierry BRET

 

 

 


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POLITIQUE

La démocratie participative pour tous : Frédéric VIDAMENT (SE) dégaine le premier à Joigny pour les municipales 2026

octobre 14, 2025

La vue panoramique, en arrière-plan, est superbe. Encore voilée par la brume matinale, Joigny se réveille avec le soleil naissant. C’est au beau milieu des vignobles, sur ce promontoire insolite qui offre un sympathique paysage de carte postale que le premier candidat déclaré aux municipales de 2026 se dévoile. Souhaite-t-il donner de la hauteur à ses ambitions ? Assurément ! En tout cas, Frédéric VIDAMENT, 61 ans, ne manque ni d’arguments ni de volontarisme lors de cette présentation de profession de foi, expliquée en pleine nature, pour une échéance élective qu’il juge capitale pour le devenir de ses concitoyens…

 

JOIGNY : Vingt ans de présence sur le territoire de l’Yonne et l’envie farouche pour ce natif de l’Ile-de-France d’être utile à celui-ci, coûte que coûte, en 2026 ! A 61 ans, Frédéric VIDAMENT dégaine le premier dans cette bataille si importante des municipales qui occupent depuis le mois de septembre les esprits stratégiques des états-majors politiques de notre département. Pourtant, ne cherchez pas une appartenance idéologique quelconque pour notre personnage du jour ! C’est dépouillé de la moindre étiquette politique et en véritable rassembleur que le retraité-étudiant, comme il aime se définir, se lance dans la course effrénée au perchoir municipal !

Ancien mécanicien dans un atelier de la RATP, chère à Jean CASTEX, l’orateur a fait valoir ses droits à la retraite à l’âge de 55 ans. Une retraite qu’il a voulue active et estudiantine !

« Depuis ma tendre jeunesse, j’ai toujours rêvé d’être avocat ! Mais, malheureusement, mes parents n’avaient pas les moyens de me payer des études. Donc, je me suis inscrit à l’université de la Sorbonne à Paris pour y faire mon droit via une licence ! ».

 

La part du gâteau revient à la politique culturelle

 

Enfant de la DDASS, notre interlocuteur est même passé sur les bancs de la faculté de droit de Dijon pour y obtenir sa capacité. Une appétence à la discipline juridique qu’il explique avec pudeur : « Je veux devenir avocat un jour pour pouvoir défendre la cause des enfants, moi-même ayant été maltraité dans ma prime jeunesse… ».

Mais, avant d’enfiler la robe noire au col d’hermine, Frédéric VIDAMENT veut livrer un tout autre combat : celui de la participation citoyenne en jouant les premiers rôles lors de cette campagne des élections municipales dans cette ville icaunaise d’où est native son épouse, en briguant le siège d’édile.

Entre droit constitutionnel, droit public et droit administratif qu’il aborde lors de son cursus, ses pôles d’intérêt convergent tout naturellement vers le rôle et le poids d’une collectivité dans notre environnement sociétal. Touche-à-tout inspiré, il a même créé son entreprise. A Ivry-sur-Seine, il dirigera jusqu’en 2014 une entité professionnelle baptisée « Jam Studio », une société intervenant dans le domaine de la musique et l’enregistrement. Compositeur et instrumentiste (il excelle derrière les fûts de sa batterie), il travaille à la réalisation d’un album avec sa fille, Clara, et un groupe, orientation rock’n’roll à la sauce irlandaise, violons oblige. Prévu en 2026, l’album se concoctera du côté de la verte Irish, dans un studio situé à Dublin.

« L’un des dossiers les plus importants pour moi, si je suis élu, sera la culture, affirme-t-il, et dans tous ses rivages. Il ne faut pas perdre la culture : Joigny pourrait le pôle culturel central de notre département, avec le plus gros festival de l’Yonne réalisé ici. Quant au tourisme, ce sera prépondérant pour attirer toutes les populations internationales grâce à un carnaval européen organisé dans notre ville. Cette manifestation présenterait toutes les cultures de ces pays… ».

Homme de consensus, Frédéric VIDAMENT se présentera devant les électeurs sans étiquette. « Je prends tout ce qui est bon à gauche, comme à droite mais mon penchant naturel est plutôt orienté à divers droite, justifie-t-il, j’ai même été communiste dans les années 80 puisque j’avais adhéré au PCF. Puis, déçu, j’en suis parti de cette formation après une décennie d’investissement. Pour moi, la définition du mot politique est la suivante : c’est de la pratiquer au nom du peuple et pour le peuple. Je veux donner tout pouvoir au peuple de Joigny… ».

Une démocratie participative qui habite le candidat. « Ce sera l’une de mes promesses de ma campagne… ».

 

 

Sécurité et emplois : les grandes priorités du programme

 

Quant à son programme, il a eu le temps depuis plus de deux ans tant à Joigny que dans les localités formant l’intercommunalité de prendre le pouls de la population. « Personne ne doit être laissée sur le banc de touche, ajoute-t-il, y compris dans les petites communes ; toutes mes décisions répondront à ce besoin de démocratie… ».

La sécurité sur la CCJ sera l’un de ses axes majeurs. « C’est une élection à double enjeu, au niveau sécuritaire. Si une commune subie de l’incivilité, il faudra y répondre avec l’équipe de police municipale. Des astreintes seront organisées avec un planning parfaitement organisé. Nous allons renforcer l’équipe par ailleurs, la passant à douze éléments… ».

Une nécessité car selon le candidat, Joigny serait l’une des agglomérations de l’Yonne où les violences conjugales seraient les plus nombreuses. S’il est élu, Frédéric VIDAMENT renforcerait également la surveillance vidéo en ville.

Quant à l’économie, il souhaite attirer des industriels. « Le potentiel existe, il y a la place au niveau du foncier, constate-t-il, et de là, on pourra créer de l’emploi. Le commerce de proximité est vital pour la ville ; mais il y a la place pour la GMS comme les indépendants. Je regrette cependant la fermeture de tous ces magasins depuis la crise sanitaire. J’ai un projet mais je n’en parlerai pas maintenant… ».

Le développement du sport avec la mise en lumière de clubs locaux au niveau national (c’est son dada !), l’environnement et sa préservation, ainsi que la part du logement en diminuant la taxe foncière occuperont ses priorités. Mais, prudent, il préfère dévoiler ses idées lors de réunions publiques qui ne manqueront pas de ponctuer son agenda dans les semaines à venir. Face à la liste probable du RN et à celle du poids lourd socialiste conduite par le maire sortant Nicolas SORET, Frédéric VIDAMENT va essayer d’exister et imposer ses projets pour mieux convaincre les citoyens de lui accorder leur confiance.

« Le Parti Socialiste n’est pas un obstacle en soi, quant au RN, il n’a pas fait de bons scores lors des dernières échéances… ».

Son objectif est de passer le premier tour de ces élections au soir du 15 mars 2026. « Après, tout est possible pour remporter la mise, espère-t-il, mais le vrai résultat sera dans les urnes… ».

Le 17 octobre, avec ses colistiers, il affinera sa stratégie en matière de communication et d’opérations de tractage.  « Je veux convaincre les abstentionnistes, insiste-t-il, je souhaite que les gens dans un souci démocratique aillent voter ! Il faut que les gens s’inscrivent, c’est le plus important ! ».

Il ne reste plus qu’une chose à faire pour que Frédéric VIDAMENT ultra motivé dans ses intentions puisse poursuivre ses desiderata : travailler le terrain en continuité afin de convaincre encore et toujours…

 

Thierry BRET

 


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SPORTS

Les « P’tites Lyonnes » reçoivent de nouveaux équipements : TotalEnergies transforme l’essai avec le rugby amateur !

octobre 13, 2025

Double évènement que celui-ci ! Non seulement, la grande famille de l’ovalie avait convergé du côté de Migennes pour y inaugurer la flamboyante « Maison du rugby », en présence du président de la FFR, Florian GRILL, le vendredi 03 octobre, mais en outre, il était question de récompenser l’honorable parcours des « P’tites Lyonnes » parmi l’élite du rugby féminin bourguignon-franc-comtois. A cette occasion, les jeunes femmes, finalistes la saison dernière en régionale à X catégorie junior, devaient être distinguées par deux de leurs partenaires, TotalEnergies et le journal du « Midi Olympique » en recevant une dotation d’équipements…

 

MIGENNES : Bel évènement que celui-ci pour les férus de l’actualité rugbystique de notre territoire ! D’une part, le président de la Fédération Française de Rugby Florian GRILL devait se déplacer dans le « Middle Yonne » à Migennes pour y inaugurer les nouveaux locaux de la Maison du rugby en  présence des autorités régionales et départementales ; d’autre part, l’un des fleurons féminins de la discipline vue de notre contrée, les « P’tites Lyonnes », devait recevoir une belle distinction, saluant l’excellence de la saison écoulée, avec une méritoire place de finaliste au terme de l’époustouflante saison 2024/2025, dans la compétition régionale à X catégorie junior.

 

Huit clubs de notre contrée récompensés !

 

Composées de joueuses licenciées dans différents clubs du département le plus septentrional de la Bourgogne, cette équipe a su faire preuve de courage, de combativité et de dépassement de soi pour accéder sur le podium régional.

Dans le cadre des actions réalisées en faveur du rugby amateur, le directeur régional du groupe TotalEnergies Bourgogne Franche-Comté, Vincent GAFFARD, avait effectué le déplacement en terre icaunaise. Une relation forte et fidèle entre les valeurs de l’ovalie et l’entreprise qui remonte à plusieurs années déjà. Parmi ces valeurs, on pense immanquablement au respect de l’autre, la solidarité, le fair-play, le goût de la performance, l’identité du terroir.

« Depuis 2023 et la Coupe du Monde en France, TotalEnergies, en partenariat avec Midi Olympique, récompense les clubs amateurs qui ont brillé sur la scène régionale, explique Vincent GAFFARD. Cette année, huit clubs de Bourgogne Franche-Comté ont été récompensés pour leurs résultats – quatre chez les hommes et quatre chez les filles dont l’équipe des « P’tites Lyonnes » ».

 

 

Des partenariats tous azimuts dans le milieu de l’ovalie !

 

Il est vrai que la structure entrepreneuriale a multiplié les partenariats avec le monde rugbystique au fil de ces récentes années. Fin 2023, TotalEnergies a finalisé un partenariat avec la Ligue Nationale de Rugby (LNR) jusqu’au terme de la saison 2025/2026. Avec à la clé, une présence accrue dans le Top 14 et le soutien au développement de la Pro D2 qui connaît également une belle effervescence dans le cœur des spectateurs, notamment avec la présence dans ce championnat de l’USON, le club de Nevers.

L’année suivante, TotalEnergies remettait le couvert sur sa lancée, s’engageant avec la Fédération Française de Rugby jusqu’en 2028 en devenant le partenaire officiel de toutes les équipes tricolores à XV et à VII, féminines et masculines ! Quant au rugby amateur, il n’a pas été omis pour autant. La compagnie multi-énergies accompagne la FFR aux quatre coins de l’Hexagone et à tous les niveaux, soit auprès des ligues régionales, comités départementaux et même les clubs. Un sacré plus orienté vers la jeunesse !

 

Voir se développer le rugby féminin en France

 

Quant aux jeunes filles de l’équipe des « P’tites Lyonnes », elles ont reçu des mains de leurs partenaires et dans le cadre du « Challenge Rugby Amateur » un jeu de 25 maillots, autant de chasubles, de ballons, de gourdes et du matériel d’entraînement, preuve concrète de cet engagement. Ce soutien a été fortement apprécié par les représentants des institutions rugbystiques dont Florian GRILL qui a rappelé « le solide partenariat qui lie TotalEnergies et le monde du rugby », mais aussi par le président de la Ligue régionale, Christian POULALIER et le président du Comité départemental de l’Yonne, Fabien LEBIAN. Tous aspirent à voir le rugby féminin continuer à se développer en France et dans nos régions. L’idéal avant la prochaine échéance planétaire avec la Coupe du Monde 2027 accueillie aux antipodes en Australie !

 

Thierry BRET

 

 


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SERVICE

60 ans d’aventures humaines au service de son territoire : la JCE Auxerre transforme les rêves en réalité…

octobre 12, 2025

Les superlatifs pleuvent comme jamais dans l’enceinte joliment décorée et remplie comme un œuf de la salle Vaulabelle auxerroise. « Exceptionnel » ! « Magnifique » ! Jusqu’à la robe pailletée de la maîtresse de cérémonie de la soirée : une Esther VITO qui a opté avec goût pour une robe bleu sombre, évoquant la voûte étoilée constellée de petit points lumineux qui reflètent sous la lumière des projecteurs. Portable dans une main, microphone dans l’autre, la présidente de la Jeune Chambre Economique d’Auxerre n’a pas failli à sa mission, samedi soir, aux alentours de 19 heures : celle d’ouvrir avec solennité et faste la cérémonie du soixantième anniversaire de la vénérable institution…

 

AUXERRE : Le chiffre exact de la fréquentation de l’évènement est connu : 203 participants ! Preuve que la JCE locale sait toujours fédérer dans le landerneau des personnalités départementales, qu’elles soient institutionnelles, économiques et politiques. Elles et ils étaient tous là, ou presque ! Logique, la Jeune Chambre Economique auxerroise qui aura réuni tout ce parterre de VIP autour d’un moment festif et convivial fait figure depuis des lustres d’incontournable référence de la vie associative icaunaise. Et ce, depuis six décennies !

Soixante ans d’existence et pas une ride à observer dans les missions quasi régaliennes de la structure associative au quotidien qui se veut être le réceptacle attractif de jeunes incubateurs de talents et un laboratoire d’idées au service des concitoyens et des entreprises pour en améliorer le cadre de vie. Alors, il n’y avait rien d’étonnant en soi que les invités à cette fête d’exception applaudissent longuement, en mode « standing ovation », celles et ceux de ces jeunes gens qui animent toujours avec la même foi et cette passion chevillée au corps les déclinaisons palpables de ses principes éthiques qui réchauffent le cœur, dans un monde bousculé dorénavant par l’individualisme, l’incivisme et l’irrespect. La JCE possède de belles valeurs et a tenu à les rappeler en grandeur nature, samedi soir, lors de cette prise de parole assurée par la présidente 2025. Une Esther VITO plutôt à l’aise lors de cette intervention et pas du tout intimidée par ses centaines de paires d’yeux qui la suivaient sur la scène.

 

Il est toujours possible de changer le monde

 

Déjà, son apparence eut l’heur de plaire à l’assistance. Vêtue d’une splendide robe couleur bleu sombre, constellée de paillettes brillantes, la jeune femme, experte en assurance et en prévoyance, n’en manqua absolument pas pour ouvrir le ban de cette soirée devant rester dans les annales du club. Avec une pointe d’humour et sans le moindre trac : « j’ai une confidence à vous faire, esquissa-t-elle un brin espiègle, ici ce soir, nous avons réuni les meilleurs et qu’est-ce que vous êtes beau ! ». Effet immédiat avec un tonnerre d’applaudissements dans la salle !  

Puis, l’oratrice évoqua la mission première de cette JCE connue et reconnue à l’international. « Ce soir, nous célébrons soixante ans d’engagement, soixante ans au service de notre territoire, soixante ans de citoyenneté, nous fêtons bien plus qu’un simple anniversaire, continua-t-elle, nous commémorons une histoire collective, une aventure humaine et une énergie qui n’a jamais cessé de se renouveler… ».

Parmi les premiers rangs de l’auditoire, on écoute le discours sans en perdre une miette, avec intérêt. Depuis 1965 – cela ne nous rajeunit pas il est vrai ! -, la JCE Auxerre est opérationnelle sur son territoire de prédilection.

« Les jeunes entreprenants de l’époque croyaient qu’il était possible de changer le monde, expliqua l’actuelle responsable lisant régulièrement ses notes sur son smartphone, en mettant en place une action à la fois pour le bien commun… ».

 

 

 

Une mission sociétale au service des citoyens

 

Ce seront des dizaines d’opérations réalisées dans la cité de Paul BERT en faveur de l’économie, de l’environnement, de l’éducation, de l’emploi ou de la solidarité. Des projets parfois modestes, mais aussi leurs corollaires plus ambitieux.

« Ils ont été portés avec la même ambition par la JCE : être actrice du changement et non spectateur, ajouta Esther VITO. Nous sommes aujourd’hui vingt membres, sans omettre les observateurs potentiellement aptes à rejoindre nos rangs. Mais, nous continuons d’incarner cette mission sociétale qui est la nôtre, au service des citoyens. Mais, aussi des jeunes gens, âgés de 18 à 40 ans d’avoir la possibilité de s’engager à nos côtés et de pouvoir agir ! ».

Afin, au-delà des formations suivies par les adhérents, de devenir les leaders décisionnaires de demain ?

Oui ! Le confirmera l’intervenante à la tribune. Et Esther VITO de citer quelques exemples de réalisations ayant marqué l’exercice 2025, à l’instar de l’opération « Parle-moi de ton entreprise », celle de l’écovillage ou le « World Clean Up Day », accueilli il y a quelques jours sur les berges de l’Yonne afin d’en nettoyer ses aspérités.

Quant au « don de cheveux », une nouvelle opération ayant vu le jour cette année, elle est très mobilisatrice parmi les membres de la JCE Auxerre. Une action qui est en phase directe avec « Octobre Rose » et la sensibilisation au cancer du sein, comme devait le rappeler la présidente.

« La confection de perruques pour les personnes atteintes de cette pathologie passe entre autres par cette action ; je vous invite pour celles et ceux qui le souhaitent à faire un don de cheveux dans le but de concevoir ces perruques… ».

 

 

« Rêves de Gosse » comme projet supplémentaire en 2026

 

On l’aura compris, derrière chaque projet, il y a une mobilisation, une logistique et de l’amitié, des passionnés. Sans oublier cette irrésistible envie de faire bouger les lignes !

En 2026, la JCE Auxerre portera une nouvelle action au bénéfice de « Rêves de Gosse » où devraient être concernés plus de 150 enfants, touchés par les affres de l’existence, maladies, handicaps ou précarité.

« Ils partageront ensemble des rencontres enrichissantes et la magie d’un vol en avion réalisé au-dessus de notre territoire depuis l’aéroport de Branches. Ce sera un moment fort en émotions et en partage… ».

On n’en doute pas ! En guise de conclusion, Esther VITO ne manqua pas de remercier les « alliés » de la JCE, soit ses partenaires. Tant ceux du public que ceux du privé. « Grâce à vous, nos idées se transforment en actions, souligna-t-elle, les rêves deviennent réalité… ».

Une vraie aventure humaine où durant soixante ans, la Jeune Chambre Economique d’Auxerre a changé, en grandissant et en évoluant, tout en préservant son esprit originel et en croyant encore aux vertus de la force du collectif et à la capacité d’agir localement pour intervenir globalement.

Telle une adorable fée actionnant sa baguette magique, Esther VITO (et sa robe des « mille et une nuits ») pouvaient alors s’éclipser de la scène en laissant longtemps planer cette étrange impression jubilatoire parmi l’assistance que « tout cela pouvait être vrai à condition d’y croire et de s’engager… ».

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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INSTITUTIONNELS

C’est un laboratoire positif et créatif : les « Assises de l’Energie » font toute la lumière sur la maîtrise économique des collectivités

octobre 11, 2025

C’est toujours un évènement. L’un de ceux que l’on biffe volontiers par intérêt sur son agenda. Surtout quand on est un représentant d’une collectivité, maire ou adjoint, de notre territoire. Ou à la tête d’un organisme décisionnaire. Le SDEY, une institution ? Plus que cela, en vérité, c’est un laboratoire d’idées, un « think tank » comme le disent les férus des anglicismes et du marketing à outrance pour faire bien où l’on aime à se retrouver lors de rendez-vous ponctuels à l’année afin de se nourrir de réflexions pertinentes et du partage des expériences vécues. En cela, les Assises 2025 du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne n’auront pas dérogé à la règle, s’intéressant à la consommation énergétique et au développement de la chaleur renouvelable.

 

MONETEAU : Il nous revient à chaque automne avec son lot de conférences pédagogiques, d’intervenants spécialisés, de questionnement à n’en plus finir sur les enjeux de demain, d’éthique et de déontologie aussi avec les prestations orales de philosophes qui savent jouer avec les mots et les idées à l’instar de l’excellente Laurence VANIN, une habituée de ce rendez-vous ; de ceux qui se rapportent au premier degré à la transition énergétique. Ce moment fort n’est autre que la déclinaison des « Assises de l’énergie ». Si elles n’existaient pas, il faudrait coûte que coûte les inventer tant leurs thématiques vulgarisées le plus possible esquissent des pistes de réflexion utiles et pragmatiques pour les représentants des collectivités territoriales qui y participent. Et en ce sens, cette nouvelle édition 2025 n’a pas manqué de respecter la tradition de cette manifestation qui s’étire sur une grande partie de la matinée : entre témoignages, avis d’experts, interrogations du public.

Bel évènement que celui-là, glissera en substance en descendant de son pupitre Laurence VANIN, devenue une inconditionnelle de cette rencontre parfois futuriste dans ses interprétations.   

 

Le témoignage de Monéteau en guise de hors d’œuvre

 

Une autre personnalité qui est ravie de l’opportunité de se retrouver là : l’édile de Monéteau, Arminda GUIBLAIN ! Elle ouvrira le bal, comme le veut la tradition, de cette édition. A la tribune, élégamment vêtue de rose, la conseillère départementale de l’Yonne ne cache pas sa satisfaction à accueillir cette année encore à l’Espace Skénét’eau le fameux évènement.

« Il est impératif que les collectivités réalisent des économies d’énergie, dira-t-elle en substance devant une assistance à l’écoute, nos champs de fonctionnement augmentent. Avec le SDEY, la commune que je dirige a pu changer son éclairage public il y a de cela trois saisons, nous avons réalisé de belles économies malgré la hausse des tarifs énergétiques. Une économie de 90 000 euros réalisée, tout de même ! ».

Un maire qui n’hésite pas à laisser l’éclairage allumé la nuit, dans un esprit de sécurisation et de confort envers ses administrés. Poursuivant l’énumération des exemples de réduction des coûts énergétiques sur sa commune, Arminda GUIBLAIN ajouta que les bâtiments de la localité avaient subi également une cure d’amaigrissement sur les dépenses en énergie.

« C’est le cas du groupe scolaire Jean-Jacques Rousseau, ce qui a permis d’apporter davantage de confort à nos élèves et à nos enseignants, précisera-t-elle. On essaie de trouver des pistes avec le SDEY pour changer les usages et les pratiques… ».

 

 

 

Le rôle prépondérant de la FNCCR à l’échelle hexagonale

 

Une excellente entrée en matière à ce programme plutôt dense, devant s’achever aux alentours de 13 heures. Deux tables rondes constituaient le gros morceau de ce menu appétissant pour les férus d’explications techniques. La première se rapportant à la découverte des réseaux de chaleur, la seconde permettant de mieux appréhender les systèmes existants au niveau des objets connectés. Des travaux qui étaient suivis par le président de la FNCCR, la Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régies, le maire de la ville de Chinon en Indre-et-Loire, Jean-Luc DUPONT, président de la Communauté de communes de Chinon et président du SIEIL, le Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire. On aura noté parmi les autres personnalités, les présences du sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE, l’ancien parlementaire du bloc des Républicains, Guillaume LARRIVE ou encore le président du Département de l’Yonne, Grégory DORTE.

Vint le moment où Jean-Noël LOURY s’avança à la tribune pour ouvrir la session de manière officielle cette treizième édition. Une fois, le son dans le micro revenu.

« Je salue la présence du nouveau président de la FNCCR, débuta l’orateur à l’aise lors de son intervention, et rappeler l’importance de cette organisation : elle est un acteur majeur du service public local de l’énergie en France aux côtés des syndicats départementaux comme le SDEY. Elle est une force collective qui fédère et défend nos intérêts communs auprès des instances nationales et européennes. Source d’expertises, elle est aussi un relais précieux pour accompagner les syndicats et à travers eux, l’ensemble des communes… ».

 

Un juste équilibre en transition et approvisionnement

 

Ces Assises 2025 se déroulent dans un contexte complexe où l’énergie est au cœur des préoccupations et des débats à l’échelle internationale. « La sécurité énergétique est un enjeu mondial, souligna Jean-Noël LOURY en citant les problématiques actuelles liées aux crises successives et diverses, qu’elles soient géopolitiques, économiques ou énergétiques. La France doit faire face à cette réalité comme l’ensemble de l’Europe. Il faut trouver le juste équilibre entre la sécurité de l’approvisionnement et la transition écologique, et surtout la maîtrise des coûts… ».

Des Assises qui positionnent favorablement le poids et le rôle des collectivités territoriales dans la maîtrise des coûts et qui dépassent les frontières du département. La présence de plusieurs personnalités venant d’autres territoires l’a attesté, manifestement.

En l’espace de treize ans, cette manifestation annuelle est devenue un lieu d’échanges et de dynamique collective, en partageant les expériences, en prenant du recul et en recensant les pistes d’actions à entreprendre dans l’intérêt des collectivités et de leurs habitants. « La force de ce rendez-vous, c’est son caractère concret et accessible, insista Jean-Noël LOURY, devant une salle comble. C’est aussi l’occasion de rappeler que l’énergie constitue le carburant de notre modèle économique. Des exemples ? La production, les déplacements, le travail… ».

Une énergie dont la consommation se situe au cœur des préoccupations quotidiennes à l’instar de la gestion des bâtiments, du chauffage, d’éclairage public ou de nouvelles technologies.   

 

La reprise en main par les opérateurs privés sur les bornes

 

En 2024, plusieurs items avaient été explorés lors de ces travaux : l’autoconsommation et les coopérations territoriales. Avec la SEM Yonne Energie, le SDEY a pu créer en janvier 2025 une PMO, soit une « personne morale organisatrice » présidée par Richard ZEIGER. Il avait été également question de la sobriété énergétique, un terme très à la mode dorénavant qui permet aux communes de mieux maîtriser leur consommation. Face à la recrudescence des demandes émanant des collectivités, le Syndicat a procédé au recrutement d’un cinquième conseiller en économie partagée cette saison. Quant à la mobilité durable et la réflexion autour de la pose des bornes de recharge, elles restent d’actualité dans les bureaux directionnels de l’institution.

« Sur cette question des bornes, rebondit le président du SDEY, comme j’ai pu vous l’expliquer à de maintes reprises, nous avons commencé le travail de rationalisation du réseau de bornes sur notre territoire. L’objectif est de laisser progressivement les opérateurs privés reprendre la main de ce sujet. Certes, nous en étions les initiateurs mais le SDEY n’a pas de vocation commerciale. Nos crédits seront dorénavant mobilisés vers d’autres pôles d’intérêt, au service des collectivités… ».

Autant de thèmes de réflexion qui ont été débattus ensuite lors des tables rondes et qui trouveront leur prolongement naturel dans les territoires afin de les mettre en application.

« Depuis une dizaine d’années, un mouvement collectif s’est enclenché, constate Jean-Noël LOURY, dans le sens de l’optimisation de cette transition énergétique. A chaque édition, nous prenons soin de réaliser des enquêtes de satisfaction et elles nous permettent de comprendre les besoins et votre intérêt… ».

Preuve que le SDEY n’est plus dans une phase de découverte avec ces assises mais bel et bien dans la consolidation et la maturité, nourrie par l’ensemble de ces échanges. Avec des Assises riches en interventions et en expériences…

 

Thierry BRET

 

 


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