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INDUSTRIE

Un dispositif bienveillant envers les décideurs : la solidarité entrepreneuriale se décline en « Casques bleus »

octobre 15, 2025

Des « Casques bleus » opérationnels dans l’Yonne ?! Oui, aussi curieux que cela puisse paraître dans les faits, cela existe bel et bien ! Leurs interventions ne se limitent pas uniquement à notre territoire puisque leur zone d’influence concerne la totalité de la Bourgogne Franche-Comté, grâce à un GPA, un Groupement de Prévention Agrée et l’Hexagone. Mais que l’on ne s’y méprenne pas, ces « Casques bleus » là ne sont nullement mandatés par les Nations Unies même si leurs missions sont tout autant salvatrices et bienveillantes à l’égard des entrepreneurs en difficulté…

 

AUXERRE: L’atmosphère se veut plutôt studieuse. La grande salle de réunion du nouveau complexe « Octopus » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne voit la totalité de ses sièges occupés, autour de tables disposés en « u », par celles et ceux de ces entrepreneurs qui se sentent concernés par la présentation thématique du soir. Une immersion parmi les « Casques bleus » ! Pas ceux qui représentent les forces diplomatiques des Nations Unies, envoyées partout sur la surface du globe pour s’interposer quand elles le peuvent lors d’un conflit militaire, mais bel et bien ceux qui portent les couleurs de la solidarité et de l’entraide à l’échelon hexagonal, vu sous le prisme des entrepreneurs eux-mêmes. Des « Casques bleus » dont le symbole trône en version miniature et plastifiée devant chacun des invités de cette soirée découverte. Un petit casque de chantier au coloris bleu azur rappelant le côté protecteur de la structure, un Groupement de Prévention Agrée, soit un GPA. Un concept soutenu par les services de l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté et naturellement les chambres consulaires.

La genèse de ce concept vertueux est simple : « aucun entrepreneur ne devrait traverser seul les tempêtes ». Prononcée en guise de préambule, la petite phrase qui n’avait rien d’anodine aura permis à la responsable départementale de la jeune structure, Peggy PRINCE, de planter le décor, avant de laisser la parole au coordinateur régional, Bernard HENNEQUIN, ayant effectué le déplacement depuis Dijon pour animer cette soirée de présentation à destination des chefs d’entreprise icaunais mobilisés.

 

Des « sentinelles » aptes à l’altruisme et à l’écoute

 

Quelles sont les missions spécifiques de cette variante départementale des « Casques bleus 89 » ? Il n’aura suffi à la charmante Peggy (elle est aussi très investie au sein de la CPME) que de quelques minutes pour brosser le morphotype de cette entité déjà fonctionnelle sur notre territoire, avec sept personnes faisant office de « sentinelles » sur la vigilance à accorder aux entrepreneurs en grande difficulté.

« Ce sont des femmes et des hommes engagés bénévoles qui ont choisi de mettre leurs expériences, expertises et leur temps au service de ces décideurs économiques en proie à des difficultés ; on les appelle des « sentinelles ». C’est plus qu’un titre car il s’agit de répondre aux besoins d’un entrepreneur en détresse (solitude, surcharge mentale, etc.), c’est également offrir une présence, une main tendue, sans jugement avec bienveillance. Tout en agissant dans le respect humain et de la confidentialité… ».

Toutefois, les « sentinelles » ne sont pas là pour sauver. Un point important que Peggy PRINCE expliquera : « elles sont là pour soutenir, comprendre et écouter… ».

Un appel a donc été lancé lors de cette soirée découverte auprès des entrepreneurs invités à rejoindre à l’issue de cette présentation détaillée ce réseau altruiste et solidaire.

 

 

Un dispositif ouvert à tous les entrepreneurs

 

Satisfait de la présence du grand nombre d’auditeurs, Bernard HENNEQUIN, coordinateur régional, fit l’historique détaillé de ce dispositif humaniste apparu en 2016, après le suicide d’un entrepreneur originaire du Territoire de Belfort ayant eu à subir les affres d’un contexte économique complexe. Avec le concours de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de Franche-Comté, dont il est membre, ce concept d’entraide fut alors construit.

« Notre ambition était uniquement franc-comtoise à l’origine, souligne l’orateur, mais on a très vite compris que d’autres partenaires dont la FFB (Fédération Française du Bâtiment) qui possédait déjà des systèmes de veille sociologique ou APESA étaient intéressées par notre démarche avec la possibilité de rencontrer un psychologue gracieusement lors de cinq séances… ».

L’agrément régional suivra. Il existe à date huit GPA en Bourgogne Franche-Comté qui bénéficient du soutien financier de la Région. Le GPA de l’Yonne est donc le dernier né de cette belle famille solidaire, depuis juin 2025.

Ce sont les employeurs en difficulté qui viennent vers ces structures. « Ce dispositif est basé sur l’écoute, ajoute Bernard HENNEQUIN, on travaille toujours avec un binôme ce qui nous permet d’avoir un regard croisé lors d’un entretien dans l’entreprise… ».

120 bénévoles interviennent déjà en Bourgogne Franche-Comté pour le traitement de dizaines de dossiers. Ce qui montre l’état de santé mentale des chefs d’entreprise.

« Malheureusement, la courbe est exponentielle et cela va crescendo, constate amèrement l’interlocuteur. Il est nécessaire d’intervenir le plus tôt possible mais c’est très difficile pour arriver très tôt sur leurs problématiques… ».

S’inquiéter de l’état mental du dirigeant est l’une des priorités de ces « Casques bleus ». Une priorité qu’il est important de déceler dès le premier rendez-vous. Aujourd’hui, 20 % des dossiers suscitent un déclenchement d’aide auprès des services psychologiques offerts par l’APESA.

Des données chiffrées sont remises régulièrement au service préfectoral.

« Il est important que le préfet ait une vision réelle de la situation économique de son territoire ».

Les bénévoles reçoivent de leur côté beaucoup de communication et de la formation, y compris au niveau de la charge psychologique. Ce dispositif est ouvert à toutes les entreprises sans distinction. On le voit la mission des « Casques bleus », toute méritoire qu’elle est, ne fait que commencer sur le département de l’Yonne. Louable, elle trouvera très vite sa place pour tenter de sortir de l’ornière des entrepreneurs de plus en plus confrontés à la charge mentale et aux difficultés économiques, financières et administratives. Le lot de tout entrepreneur aujourd’hui…

 

Thierry BRET

 

 

 


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SPORTS

Les « P’tites Lyonnes » reçoivent de nouveaux équipements : TotalEnergies transforme l’essai avec le rugby amateur !

octobre 13, 2025

Double évènement que celui-ci ! Non seulement, la grande famille de l’ovalie avait convergé du côté de Migennes pour y inaugurer la flamboyante « Maison du rugby », en présence du président de la FFR, Florian GRILL, le vendredi 03 octobre, mais en outre, il était question de récompenser l’honorable parcours des « P’tites Lyonnes » parmi l’élite du rugby féminin bourguignon-franc-comtois. A cette occasion, les jeunes femmes, finalistes la saison dernière en régionale à X catégorie junior, devaient être distinguées par deux de leurs partenaires, TotalEnergies et le journal du « Midi Olympique » en recevant une dotation d’équipements…

 

MIGENNES : Bel évènement que celui-ci pour les férus de l’actualité rugbystique de notre territoire ! D’une part, le président de la Fédération Française de Rugby Florian GRILL devait se déplacer dans le « Middle Yonne » à Migennes pour y inaugurer les nouveaux locaux de la Maison du rugby en  présence des autorités régionales et départementales ; d’autre part, l’un des fleurons féminins de la discipline vue de notre contrée, les « P’tites Lyonnes », devait recevoir une belle distinction, saluant l’excellence de la saison écoulée, avec une méritoire place de finaliste au terme de l’époustouflante saison 2024/2025, dans la compétition régionale à X catégorie junior.

 

Huit clubs de notre contrée récompensés !

 

Composées de joueuses licenciées dans différents clubs du département le plus septentrional de la Bourgogne, cette équipe a su faire preuve de courage, de combativité et de dépassement de soi pour accéder sur le podium régional.

Dans le cadre des actions réalisées en faveur du rugby amateur, le directeur régional du groupe TotalEnergies Bourgogne Franche-Comté, Vincent GAFFARD, avait effectué le déplacement en terre icaunaise. Une relation forte et fidèle entre les valeurs de l’ovalie et l’entreprise qui remonte à plusieurs années déjà. Parmi ces valeurs, on pense immanquablement au respect de l’autre, la solidarité, le fair-play, le goût de la performance, l’identité du terroir.

« Depuis 2023 et la Coupe du Monde en France, TotalEnergies, en partenariat avec Midi Olympique, récompense les clubs amateurs qui ont brillé sur la scène régionale, explique Vincent GAFFARD. Cette année, huit clubs de Bourgogne Franche-Comté ont été récompensés pour leurs résultats – quatre chez les hommes et quatre chez les filles dont l’équipe des « P’tites Lyonnes » ».

 

 

Des partenariats tous azimuts dans le milieu de l’ovalie !

 

Il est vrai que la structure entrepreneuriale a multiplié les partenariats avec le monde rugbystique au fil de ces récentes années. Fin 2023, TotalEnergies a finalisé un partenariat avec la Ligue Nationale de Rugby (LNR) jusqu’au terme de la saison 2025/2026. Avec à la clé, une présence accrue dans le Top 14 et le soutien au développement de la Pro D2 qui connaît également une belle effervescence dans le cœur des spectateurs, notamment avec la présence dans ce championnat de l’USON, le club de Nevers.

L’année suivante, TotalEnergies remettait le couvert sur sa lancée, s’engageant avec la Fédération Française de Rugby jusqu’en 2028 en devenant le partenaire officiel de toutes les équipes tricolores à XV et à VII, féminines et masculines ! Quant au rugby amateur, il n’a pas été omis pour autant. La compagnie multi-énergies accompagne la FFR aux quatre coins de l’Hexagone et à tous les niveaux, soit auprès des ligues régionales, comités départementaux et même les clubs. Un sacré plus orienté vers la jeunesse !

 

Voir se développer le rugby féminin en France

 

Quant aux jeunes filles de l’équipe des « P’tites Lyonnes », elles ont reçu des mains de leurs partenaires et dans le cadre du « Challenge Rugby Amateur » un jeu de 25 maillots, autant de chasubles, de ballons, de gourdes et du matériel d’entraînement, preuve concrète de cet engagement. Ce soutien a été fortement apprécié par les représentants des institutions rugbystiques dont Florian GRILL qui a rappelé « le solide partenariat qui lie TotalEnergies et le monde du rugby », mais aussi par le président de la Ligue régionale, Christian POULALIER et le président du Comité départemental de l’Yonne, Fabien LEBIAN. Tous aspirent à voir le rugby féminin continuer à se développer en France et dans nos régions. L’idéal avant la prochaine échéance planétaire avec la Coupe du Monde 2027 accueillie aux antipodes en Australie !

 

Thierry BRET

 

 


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EDITORIAL

Lueurs de paix au Moyen-Orient ? Shalom ! Salam !

octobre 11, 2025

Alors que l’actualité s’accélère au Moyen-Orient, avec l’annonce de l’accord signé cette nuit entre Israël et le Hamas, retour sur deux années de guerre et le fragile espoir qui se lève pour voir deux peuples vivre un jour en paix et se partager un territoire que l’Histoire leur a légué en héritage…

Il faisait déjà chaud en ce samedi matin d’automne. L’été indien avait repeint le ciel en bleu et fait grimper les températures, le week-end s’annonçait bien… Sur France Info, le sport était à la une avec la victoire de la France sur l’Italie en Coupe du monde de rugby, tout comme les affaires politico-judiciaires, avec la double mise en examen de Nicolas SARKOZY dans l’affaire Ziad Takieddine. Il était un peu plus de 9 heures ce 07 octobre 2023, lorsque tomba l’information : une attaque massive du Hamas sur Israël avait débuté aux premières heures de la matinée. On parlait de « plusieurs » victimes et de dizaines de blessés, le massacre le plus meurtrier de l’histoire juive depuis la Shoah venait de commencer…

Les attaques sanglantes perpétrées par les commandos du mouvement islamiste palestinien ont fait au total plus de 1 200 morts dont une majorité de civils et près de 5 000 blessés. Quant aux 251 otages enlevés, la plupart ont disparu en captivité et une vingtaine seulement, présumés encore vivants. L’ironie voulant que le Hamas ait massacré des Israéliens qui, pour beaucoup, que ce soit au Nova Festival à Réïm ou dans les kibboutz de Nir Hoz, Beeri ou Kfar Aza, étaient partisans de la paix et d’une solution à deux Etats. La riposte israélienne fut immédiate et violente, justifiée par le degré de barbarie des exactions commises, mais comment qualifier la punition collective infligée à toute une population qui en deux ans de guerre, a fait plus de 66 000 morts dont 80 % de civils et près de 20 000 enfants, selon des données jugées fiables par l’ONU ? Comment cautionner ces tirs de soldats de Tsahal sur des ambulances battant pavillon du Croissant-Rouge palestinien, tuant quinze secouristes de la défense civile à Rafah, le 23 mars dernier ? Comment avaliser cette frappe sur un camp de « déplacés » gazaouis, faisant 45 victimes, qualifiée par le Premier ministre israélien « d’incident » ? Comment ne pas s’indigner de la mort en mai, de la photojournaliste palestinienne Fatima HASSOUNA et de dix membres de sa famille, dans le bombardement de leur maison ? Alors même qu’elle était au cœur d’un documentaire présenté en sélection officielle quelques jours plus tard, à Cannes… Et comment ne pas accompagner dans ses pleurs, ce couple de médecins qui a vu, un mois plus tard, ses neuf enfants décimés par une frappe aérienne israélienne ? A la riposte justifiée d’Israël, ont succédé la haine et la vengeance, orchestrées par Benyamin NETANYAHOU et son gouvernement. Pas certain qu’en écho, côté palestinien, même après le démantèlement du Hamas, d’autres ne prennent leur place pour continuer un cycle de violence à jamais perpétuel, annihilant tout espoir de paix.

 

 

Un conflit qui divise la société hexagonale

 

Au supplice des victimes du 07 octobre, doit-on se résigner au martyr de la population gazaouie ? Plus divisée que jamais, la société israélienne reste traumatisée par ce « Shabbat noir » du 07 octobre. Un sentiment d’incompréhension accentué par le fait que deux ans après l’attaque, Benjamin NETANYAHOU se refuse toujours à la création d’une commission d’enquête indépendante sur les défaillances ayant permis le massacre, pourtant réclamée par les familles et la classe politique, avec le risque pour lui, de voir rouvrir les débats sur sa responsabilité directe dans la gestion de la sécurité nationale. Le conflit israélo-palestinien s’est très vite exporté sur le sol national, divisant la société française et le monde politique comme jamais, au nom d’une équation des plus simplistes mais aux multiples inconnus : « Israël égal sionisme, Palestine égal terrorisme » ! Une polarisation qui a vu certains « bas du front » interdire l’accès à un parc d’attractions à de jeunes israéliens en vacances dans le sud-ouest de la France, ou profaner différents sites à la mémoire d’Ilan HALIMI, enlevé, torturé et assassiné en 2006, du fait de son appartenance à la communauté juive, pendant que de l’autre coté de l’échiquier, on poussait des cris d’orfraies à la vue du moindre drapeau palestinien, ou à l’évocation du prépuce de NETANYAHOU sur les ondes de France Inter par un humoriste en mal d’inspiration ! Avec de part et d’autre une indignation sélective autorisant de pleurer sur les enfants décharnés de Gaza mourant de faim, ou sur les otages squelettiques sortis des geôles du Hamas, mais jamais de concert. Les mêmes images d’horreur pourtant, que celles enfouies dans la mémoire collective, au sortir de la nuit et du brouillard, il y a quelque 80 ans…

 

 

Quid de la paix durable et des deux Etats vivants côte-à-côte

 

C’est dans la joie et dans les larmes que les familles des otages ont accueilli ce matin la nouvelle de l’accord signé cette nuit entre Israël et le Hamas sur la libération des otages contre quelque 2 000 prisonniers palestiniens dont 250 condamnés à la perpétuité. Une joie partagée par le peuple gazaoui, exsangue, après deux années de bombardements. Même satisfecit du côté de la population israélienne et de la communauté internationale. Mais entre espoir et soulagement, de nombreux points du « deal » passé par le locataire de la Maison Blanche, Donald TRUMP, autoproclamé « Prix Nobel de la paix 2025 », restent flous. Aujourd’hui, près de 80 % des bâtiments de l’enclave palestinienne sont détruits ou endommagés, porte ouverte au rêve du président Américain d’en faire une « Riviera » après en avoir expurgé ses habitants ! Quid de l’avenir de Gaza et de ses habitants, du désarmement du Hamas et du devenir de ses combattants ? Quid de l’avenir de Benyamin NETANYAHOU dans l’obligation de composer avec l’extrême droite au sein de son gouvernement pour conserver une majorité, alors que son ministre des Finances Bezalel SMOTRICH, membre du « Parti sioniste religieux », a annoncé ce matin refuser de voter en faveur de l’accord sur le cessez-le-feu à Gaza… ? Quid d’une paix durable au Moyen-Orient, écrite sur fond de haine et de vengeance… ? Quid de ces colons israéliens d’extrême-droite en Cisjordanie, qui sèment la terreur en toute impunité, contrôlent aujourd’hui plus de 42 % du territoire et rêvent d’une nouvelle « Nakba » pour en chasser les Palestiniens… ?

Alors qu’après deux ans de guerre, le « camp de la paix » est fracturé comme jamais, quelques lueurs d’espoir demeurent, à l’image de l’un de ses représentants les plus emblématiques, l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Élie BARNAVI, convaincu que seule la reconnaissance d’un Etat Palestinien permettra de mettre un terme au conflit. Ou de ces « Guerrières de la paix », réunies du 19 au 21 septembre dernier à Essaouira, au Maroc, pour la seconde édition d’un Forum mondial des Femmes pour la Paix, rassemblant sous l’égide de l’écrivaine franco-marocaine de confession juive, Hanna ASSOULINE, des militantes du monde entier pour une paix juste et durable… Des millions de juifs dans le monde entier, concluent la Pâque juive par cette prière traditionnelle, « L’an prochain à Jérusalem ». Puisse un jour tout un peuple faire résonner en écho ces quelques mots : « L’an prochain en Palestine ». Shalom ! Salam !

 

Dominique BERNERD

 


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SERVICE

Générosité : EDF BFC soutient les interventions solidaires des « Electriciens sans Frontières » dans le monde

octobre 10, 2025

Cela ne pouvait pas mieux tomber ! Une signature de convention de partenariat se déroulant durant la Semaine de l’Energie Solidaire ! Un évènement qui nous revient chaque année aux premiers jours du mois d’octobre et qui malheureusement passe un peu inaperçu de la sphère médiatique généraliste. Nonobstant, chez EDF Bourgogne Franche-Comté, dès qu’il faut évoquer l’aide à l’international, on sait parfaitement faire les choses. Surtout au niveau de la communication, en profitant d’une conférence de presse à géométrie variable par sa diversité de sujets en y ajoutant celui-là ! L’inconditionnel soutien de l’opérateur à l’ONG « Electriciens sans frontières » !

 

DIJON (Côte d’Or) : Ils posent tout sourire pour la photo ! Normal, la cause est juste et honorable : la lutte contre les inégalités d’accès à l’électricité et à l’eau dans le monde. Certes, les difficultés sont légion dans l’Hexagone. Et ce problème-là, le groupe EDF (et bien d’autres des opérateurs) tentent par tous les moyens d’y remédier. Mais, quid de la sphère terrestre ? Les chiffres émanant des Nations Unies ou de la Banque Mondiale sont éloquents. 675 millions de personnes n’ont pas accès à ce jour à la fée électricité dans le monde. Quant à la problématique récurrente de l’eau, c’est encore pire ! Ils sont 2,1 milliards d’humains à ne pas pouvoir y prétendre sur la surface du globe, un accès nécessaire à l’eau potable, pourtant synonyme de vie et de survie.

Alors quand il s’agit d’encourager les bonnes initiatives altruistes – elles perdurent depuis plus de deux décennies en ce qui concerne l’exemple du jour traité en marge de la conférence de presse de rentrée -, la direction de l’Action régionale d’EDF Bourgogne Franche-Comté n’hésite pas un seul instant : elle apporte son total soutien, de manière humaine et matérielle au projet, quand les aspects financiers incombent au niveau hexagonal à sa Fondation.

 

Une intervention sur place qui privilégie l’électricité décarbonée

 

Accueillant aujourd’hui 73 bénévoles, la délégation régionale de la structure associative des « Electriciens sans frontières » a été doublement mise à l’honneur. D’une part, elle fêtera ses vingt années d’existence en 2026. D’autre part, son travail paie grâce à de multiples opérations solidaires et techniques menées principalement en terre d’Afrique mais également en Europe, sur son versant oriental, du côté de l’Ukraine. Pour mémoire, rappelons que l’ONG s’est vue décernée par les Nations Unies le Prix de l’Action Climatique en 2019 et le prix ZAYED pour le développement durable, excusez du peu !

L’objectif de la structure est simple : mettre de l’électricité dans des endroits où il n’y en a pas du tout ! C’est ce que va confirmer durant une quarantaine de minutes l’un des membres de l’association régionale, l’Icaunais Pascal PRONOT, originaire de Venoy.

« L’Afrique subsaharienne manque cruellement d’installations électriques, explique-t-il lors de son intervention aux côtés de la représentante de la direction régionale du groupe EDF BFC, Carmen MUNOZ-DORMOY, dès que nous intervenons, nous proposons de l’énergie décarbonée, essentiellement du solaire. Parfois, ce sera un peu d’hydraulique ou de l’éolien, mais le principal est le solaire. On apporte de l’électricité dans les villages africains, dans les écoles, les dispensaires où il est préférable de procéder à des accouchements avec de la lumière plutôt que de les réaliser à l’aide de piles électriques ou des lampes à pétrole très néfastes ! ».

Le décor est posé. Il prend forme devant les yeux des journalistes par la narration de ces expériences qui n’ont rien d’atypiques.

« L’électricité dans ces contrées, c’est vraiment un développement économique, poursuit le porte-parole des « Electriciens sans Frontières » de la Bourgogne Franche-Comté, on passe de rien du tout (énergie fossile à partir de bois mort) à de belles réalisations électriques encouragées par des partenaires tels que le groupe EDF BFC… On va dans le sens du temps avec des produits solaires, sources d’amélioration de la vie quotidienne en Afrique…».

 

 

Un travail de coopération et de formation avec les bénéficiaires

 

Une optimisation qui ne se cantonne pas à cela, naturellement. Outre le confort de vie, les aspects sécuritaires liés à la santé de la population pèsent aussi dans la balance.

A Mayotte, « Electriciens sans Frontières » est intervenue dans ses missions d’expertise d’installations lors d’urgences, après le passage de la tempête Chido qui a balayé l’archipel. Des kits de lampes solaires ont été distribués à la population.

« Nous travaillons toujours dans l’esprit de contacts nord-sud, sur une demande faite par la population, sur des bâtiments collectifs : écoles, dispensaires, puits. On répond à ce besoin avec eux, les gens travaillent sur le projet après une formation… ».

Quant au modèle économique, il repose sur trois choses : le bénévolat, le don de matériels via des entreprises industrielles spécialisées sur le secteur électrique (LEGRAND, PRYSMIAN, FRAMATOME…), voire de la collecte de fonds auprès de bailleurs tels que des entreprises ou des collectivités.

Sur place, une convention avec une collectivité est signée avec la structure partenaire, afin de conforter un engagement collaboratif à minima de dix ans par dossier. La maintenance et les opérations de dépannage étant, naturellement, envisagées par l’entité hexagonale.

 

Des installations électriques pour subvenir au réseau détruit en Ukraine

 

Puis, Carmen MUNOZ-DORMOY présenta les fondamentaux de cette feuille de route partenariale existants entre les deux signataires. « Cette convention permet de mettre en avant cette association auprès de toutes les entités du groupe EDF de la région. Nous avons parmi nos collaborateurs des personnes désireuses de partir en mission et de s’investir en qualité de bénévoles. La mission est prise en partie par l’employeur et les congés du salarié. Mais, il y a aussi le matériel qui n’est plus utilisé, il est alors destiné pour les besoins de l’association… ».

Mais, localement, le mécénat n’est pas à l’ordre du jour. Outre la promotion, EDF BFC sensibilise ses collaborateurs à cette cause dont certains plus motivés peuvent vivre des aventures solidaires à Madagascar ou sur l’île de la Réunion.

Par le biais de la Fondation nationale, « Electriciens sans Frontières » reçoit des enveloppes financières annuelles de l’ordre de 250 000 euros, très utiles pour mener à bien l’ensemble des opérations hors territoire, après appel à projets. Les urgences du moment concernent Mayotte, le Maroc ou l’Ukraine. 160 installations électriques ont été réalisées dans ce pays vivant les affres continuelles de la guerre, suite à l’agression russe, dont le réseau électrique a été détruit. In fine, l’association intervient dans vingt-six pays et a déjà porté plus de 120 projets en 2024.

 

Thierry BRET

 

 


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ARTISANAT

CMA et gendarmerie s’engagent en faveur de la prévention des risques : les TPE et artisans de l’Yonne sont rassurés !

septembre 29, 2025

Il n’y a pas que les grosses structures entrepreneuriales qui doivent bénéficier de la palette sécuritaire mise en place par la gendarmerie nationale contre les risques technologiques et les cyber-attaques ! Les adhérents de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Bourgogne Franche-Comté peuvent se frotter les mains. Une convention de partenariat sera signée au milieu de la semaine à Auxerre au profit des TPE (Très Petites Entreprises) et des artisans de l’Yonne pour optimiser leur protection contre les risques, en constante progression, frappant les acteurs de l’économie locale.

 

AUXERRE : Le document sera signé par Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre départementale de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne et le général de division, Sylvain LANIEL, commandant de la gendarmerie Bourgogne Franche-Comté. Date de la signature : le jeudi 02 octobre 2025, aux alentours de 10h30, dans l’une des salles de la chambre consulaire dont le siège social est dans la préfecture de l’Yonne. Une signature loin d’être anodine pour les artisans du cru et les dirigeants de TPE ! En effet, avec cet acte écrit, il s’agira de renforcer les liens existants entre les deux institutions, en les déclinant sous la forme d’actions préventives à destination des adhérents de la chambre consulaire, face aux risques que représentent les attaques de leurs entreprises. Un phénomène qui est devenu légion, désormais dans l’Hexagone.

D’une durée de deux ans, reconductible de manière tacite, cette convention de partenariat repose en fait sur un engagement mutuel entre les deux parties à développer un certain nombre d’actions concrètes et concertées, sans réelle contrepartie financière.

 

 

De multiples actions autour de la sensibilisation et le diagnostic…

 

Cette collaboration entre le milieu des artisans et les forces de l’ordre s’effectuera autour de plusieurs axes majeurs en matière de cyber-sécurité, de lutte contre les atteintes au bien, la diffusion de conseils et bonnes pratiques contre les malveillances mais aussi la délivrance d’un diagnostic de sécurité par la gendarmerie elle-même en cas de détection de risque encouru.

Quant aux actions à déployer, elles comprennent la réalisation de diagnostics de sécurité personnalisés, des réunions d’informations toujours très utiles pour en apprendre davantage sur les menaces encourues, la sensibilisation des salariés de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Bourgogne Franche-Comté, mais aussi la présentation de deux plateformes favorisant les signalements et dépôts de plaintes dématérialisées. Leurs appellations, connues, circulent parfois auprès des médias : « Pharos » et « Thésée ».

La prévention des risques en entreprise représente l’une des priorités de la chambre consulaire régionale qui assure la formation et l’accompagnement de 86 000 entreprises artisanales en Bourgogne Franche-Comté.

 

Thierry BRET

 

 


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