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Dire qu’elle a pris son envol, serait un doux euphémisme ! A date, l’application « Carte Vitale » concerne 1 750 000 utilisateurs et continue de se développer dans l’Yonne grâce à l’accompagnement de la CPAM, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Aujourd’hui, force est de constater que près de 7 000 Icaunais ont activé cet outil numérique via leur smartphone. Quant aux professionnels de santé, ils s’équipent progressivement. Un sérieux avantage à la fois pour l’assuré social et pour le praticien : chacun y gagne en facilité, rapidité, et transmission numérique des données…

 

AUXERRE : Depuis plus de 25 ans, la carte Vitale est un objet phare de la vie quotidienne des Français qui facilite la prise en charge de leurs frais de santé et le remboursement rapide par l’Assurance Maladie. Avec 87 % des Français aujourd’hui équipés d’un smartphone, l’Assurance Maladie adapte ses services à ces nouveaux usages : c’est pourquoi elle propose désormais l’appli « carte Vitale », un format dématérialisé sur smartphone, en complément de la version physique qui continue à exister.

Facile d’accès, simple d’utilisation, l’appli « carte Vitale » prolonge et complète les services de la carte « physique ». Utilisable depuis un smartphone, elle est dotée d’un haut niveau de sécurité, avec tous les avantages du numérique. L’appli est désormais disponible dans l’Yonne et est déployée de manière progressive sur tout le territoire français.

Près de 7 000 habitants du département ont déjà activé l’application sur leur smartphone. Une simple présentation de son téléphone suffit désormais pour s’identifier chez le médecin, le pharmacien ou tout autre professionnel de santé équipé. C’est rapide, sécurisé et pratique : plus besoin de fouiller dans son portefeuille pour trouver sa carte !

Les professionnels de santé icaunais s’équipent eux aussi progressivement afin d’accepter cette nouvelle carte dématérialisée.

Pour savoir si votre praticien est déjà prêt, un outil simple est disponible sur le site ameli.fr, rubrique « annuaire des professionnels de santé ».

Autre innovation utile : la création de l’identité numérique peut se faire en même temps que l’activation de l’application, un vrai plus pour sécuriser ses démarches en ligne. Activer sa carte Vitale sur smartphone, c’est avant tout un geste de simplicité. En quelques minutes, l’application est installée et opérationnelle.

Et pour accompagner les habitants dans cette transition numérique, les espaces France Services de l’Yonne sont à la disposition de chacune et chacun pour conseiller et guider les nouveaux utilisateurs. L’application carte Vitale, déjà un réflexe pour beaucoup, est en passe de devenir un outil incontournable du quotidien. Et si vous l’activiez dès aujourd’hui ?

 

 

En savoir plus :

                                                                            

Le principal frein pour son activation : un smartphone avec un système d’exploitation vraiment trop ancien.

L’avantage : le téléphone portable est souvent plus facile à sortir de la poche que sa carte Vitale même s’il faut la conserver sur soi !

Une évolution : il est possible d’utiliser l’application carte Vitale en créant en même temps son identité numérique, plutôt astucieux.

Un conseil : pour la photo, il ne faut pas bouger pour le selfie…

 

Communiqué de l’Assurance Maladie

 

 


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Sur le polyamide et les collants, il est intarissable Laurent TROGNON ! Le sémillant responsable de DIVINE et ex-rugbyman en connaît un rayon sur la question depuis qu’il s’intéresse au recyclage desdites fibres synthétiques auxquelles il entend bien redonner une seconde chance après une première utilisation ! D’autant que les Françaises déversent dans leurs poubelles près de 7 500 tonnes de collants chaque année : l’équivalent du poids de la célèbre construction métallique née de l’imaginaire de Gustave EIFFEL à Paris !

 

JOIGNY: C’est incontestablement une excellente nouvelle pour la capitale du Centre-Yonne. Une information qui réjouit tout particulièrement le vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté en charge des Finances et du Développement économique, Nicolas SORET, édile de Joigny et président de l’EPCI. Une annonce s’avérant très prometteuse pour l’emploi et l’attractivité du bassin local. « Non seulement, c’est une nouvelle entreprise qui va s’installer dans nos murs, explique l’élu entouré des responsables de l’entité professionnelle, mais en plus, il y aura la création d’une usine… ». Et pas n’importe quelle unité de production ! Puisqu’en choisissant de délaisser définitivement l’Auxerrois pour venir s’implanter à une trentaine de kilomètres plus au nord, la société « ECOLLANT » devrait être à l’origine d’un vent d’optimisme et de belles perspectives à Joigny, en concrétisant enfin la phase d’industrialisation de son processus de recyclage révolutionnaire de la fibre synthétique polyamide, contenu dans les collants, objets fétiches des femmes élégantes…Un processus concocté avec les ingénieurs du CNRS de Lyon ! On l’aura compris : on joue là dans la classe internationale avec ce site unique du retraitement de ce type de vêtement. Serait-ce une première mondiale ? « Oui !, le confirme un Nicolas SORET rayonnant ; ce dernier devait découvrir l’existence de cette entreprise par le biais de ses activités régionales. Une entreprise qui se positionne dans la transition environnementale et la décarbonation en travaillant de la matière recyclée.

 

Créer une boucle circulaire dans le traitement des déchets

 

Et cela ne s’invente pas, ECOLLANT va donc s’installer rue des Entrepreneurs en zone industrielle de Joigny sur 1 800 mètres carrés, créant au passage dix-sept emplois dès le printemps 2026. L’objectif dans un intervalle de quelques années serait de porter sur les fonts baptismaux de l’employabilité, une trentaine de postes. « Accueillir des représentants de l’économie de proximité et une nouvelle industrie à Joigny m’interpelle positivement, ajouta Nicolas SORET, c’est un élément précieux par rapport à l’historique du bassin industriel du Centre Yonne… ».

Partant du collant au démarrage, le procédé va pouvoir s’appliquer à d’autres matières visant à être recyclées. Ce que précise Frédéric AUSTRUI, le complice de toujours de Laurent TROGNON et directeur général de la structure : « on va pouvoir récupérer 70 % de polyamide dans n’importe quel textile ! Mais, cela concernera aussi tous les plastiques dans le secteur automobile, cela nous ouvre des portes énormes à l’avenir… ».

Différents marchés seront visés par la jeune société. « On a trois générations de stocks de déchets devant nous, souligne Laurent TROGNON, donc de très larges opportunités ! ».

Une solution industrielle de retraitement des déchets à Joigny qui ravit Nicolas SORET, très inspiré par la question.

« Aujourd’hui, l’essentiel de ces textiles finissent en enfouissement ou en incinération. Il faut créer une boucle circulaire avec ces déchets d’hier qui deviendront les matières premières de demain afin de faire face à cette crise textile qui pollue l’Europe… ».

 

Levée de fonds et fonds d’investissement dans le viseur !

 

Représentant à date 200 millions de paires vendues, le marché du collant équivaut au poids de la Tour Eiffel avec ses 8 000 tonnes de produits annuels qui circulent en France. Autant dire que la société ECOLLANT ne devrait pas chômer avec les rebuts de ces vêtements usagés. Dès 2026, un démonstrateur sera finalisé sur le nouveau site de Joigny. « On espère recycler entre 50 et 100 tonnes de matière en 2026, confie Frédéric AUSTRUI, on veut communiquer sur cette industrie nouvelle et d’avenir dès à présent. Une agence de presse travaille à nos côtés : nous sommes déjà intervenus sur BFM et les grands médias nationaux, voire la RTBF en Belgique où nous avons beaucoup de clients… ».

Par la suite, le recyclage du polyamide s’élèverait à mille tonnes de matière en 2027, avant de poursuivre vers une progression exponentielle pouvant aller jusqu’à 20 000 tonnes d’ici les quatre prochaines années. Le fruit de dix-huit mois de recherches, devenant palpable désormais. Une levée de fond a été réalisée afin d’enclencher ce processus d’industrialisation : 5 millions d’euros ont ainsi été collectés. Un joli coup à mettre à l’actif de cette structure icaunaise qui pèse aujourd’hui dix millions d’euros. Et qui n’a pas peur de se frotter à un marché estimé à 6 milliards d’euros pour la seule Europe !

Labellisée « Deep Tech » en 2022, avec le concours de BPI France, membre de la French Tech et présente dans tous les pôles de compétitivité de l’Hexagone, ECOLLANT se rendra le 04 décembre prochain à Paris aux côtés de vingt autres structures à Bercy pour y rencontrer des spécialistes des fonds d’investissement. C’est dire si la petite structure de l’Yonne qui n’a pas encore mis en route ses outils de production de manière officielle – le démarrage est prévu au printemps - est convoitée à l’heure actuelle !

L’ère de l’économie circulaire est bel et bien présente dans le Jovinien. Avec la venue de la société « ECOLLANT », elle ne fait que se renforcer…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est sûr, ils se sont prêtés au jeu avec beaucoup de délectation ! Une semaine durant, sans renâcler ou presque ! Une façon originale de tomber les masques au sein du petit groupe, de se sentir en phase avec soi-même et de gagner davantage de confiance en soi, le grand dada actuel des coaches qui accompagnent la recherche d’emploi pour des personnes parfois désarmées face aux pièges de la quête d’un job. La Maison de l’Emploi de l’Auxerrois et le PLIE a bien fait les choses dans le cadre de ce contrat de ville : organiser une action collective de remise en question, filmée et scénarisée. Insolite et réussie !

 

AUXERRE : Idée de base du projet : réaliser de courtes capsules vidéo avec les candidats volontaires d’une durée de deux à trois minutes maximum pour se présenter individuellement face caméra à un employeur dans le cadre d’une recherche d’emploi ! Pas si simple à exécuter déjà en l’état sur le papier ! Pour corser les choses, les responsables de la Maison de l’Emploi de l’Auxerrois et du PLIE – ils ne sont jamais à court d’idées pour faire bouger les lignes – ont décidé de pousser le bouchon un peu plus loin, en décidant de préparer en amont ses futures séances vidéo avec le concours de la Ligue de l’Enseignement et d’autres partenaires, interpellés par l’initiative. Louable, n’en doutons pas !

De fil en aiguille, le projet prend de l’amplitude et…de l’ambition. Vient se greffer à cela des cours de théâtre ! Logique pour travailler sa diction, sa gestuelle et sa respiration surtout quand on doit faire face à l’objectif d’une caméra. Chemin faisant, les dix candidats de cette session unique qui en appelle forcément déjà des suivantes à l’avenir ont été immergés ensuite dans les arcanes techniques du cinéma ; depuis la prise de vue et les cadrages, à la gestion du son et de la lumière.  

C’est là que le responsable de la société « Les Films du Hamac » Axel MARTIN entre en lice. Nouvellement arrivé à Auxerre, le jeune homme tire les marrons du feu avec sa caméra en suivant durant plusieurs jours ce petit groupe qui ne se connaissait pas au début de sa rencontre et qui petit à petit va tisser des liens très étroits.

 

 

Une présentation devant les entrepreneurs le 11 décembre à Auxerre

 

C’est en visitant le magasin « KIABI » à Auxerre, partenaire du projet, que les premiers tours de manivelle furent tournés : les dix candidats y choisirent devant la caméra des vêtements leur permettant d’être à l’aise dans la réalisation de ce projet. Le « making off » se préparant judicieusement en parallèle des futurs enregistrements de présentation.

Ensuite, ce fut la Maison de la Coiffure pour l’aspect relooking et visagisme ! Les bribes de vidéos se sont poursuivies en insistant sur le savoir-être plutôt que le savoir-faire. Un précieux documentaire qui sera présenté le 11 décembre dans l’une des salles du cinéma CGR à Auxerre, devant un parterre de…chefs d’entreprise !

« Huit de nos dix candidats proviennent des quartiers prioritaires de la ville, confie Adeline BACHELLERIE, directrice et facilitatrice de Clauses Sociales, réseau collaborant avec la Maison de l’Emploi locale, ils ont été envoyés par des prescripteurs auxerrois. De toute génération et de toute culture, le groupe a pu partager des choses intéressantes durant cette semaine très spéciale… ».

 

 

Valoriser les décrocheurs et demandeurs d’emploi…

 

Quant à la dizaine de vidéos, celles dévoilant la personnalité de chacune et chacun des candidats, elles seront déposées dans un second temps sur une chaîne privée You Tube créée par la Maison de l’Emploi. Un QR Code sera mis à disposition des employeurs intéressés par l’inventive initiative afin de pouvoir les visionner à satiété.

La chaîne sera opérationnelle dès la mi-décembre.

« On veut que les employeurs soient interpellés positivement et de manière différente à la vision de ces images, ajoute Wilfrid RICHEBOURG, directeur du PLIE Auxerre, ils seront choisis selon leurs besoins et leurs envies ».

Un concept insolite qui devrait peut-être plaire aux employeurs en leur proposant une formule de présentation inhabituelle. Une belle occasion de valoriser des décrocheurs de l’emploi, des intérimaires ou des seniors menacés par la précarité issue du manque d’employabilité. Un suivi sera assuré après cette opération et le contact sera maintenu avec les organisateurs de la manifestation. Elle ne demande qu’à être poursuivie en 2026 !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est presque un énoncé de philosophie ! « Le maire est-il contraint par l’intelligence artificielle ? ». Tel est le sujet d’ouverture des 35èmes Entretiens de Champignelles, ce rendez-vous unique sur le territoire de l’Yonne, où maires et élus des municipalités de Puisaye-Forterre, voire parfois d’un peu plus loin, prennent un malin plaisir à se retrouver une fois l’an, à pareille époque, pour un séminaire proposé en session de formation où les neurones et les échanges tournent à plein régime.

 

CHAMPIGNELLES : On en parle partout. Le sujet est mis à toutes les sauces. Normal, jamais l’IA, acronyme pour Intelligence Artificielle, n’aura autant tenue la dragée haute de toutes nos préoccupations sociétales depuis un moment. Pas une semaine, pas un mois sans qu’il n’ait ici et là des colloques, des conférences, des thématiques, des interventions sur ce thème dont nous abreuve également via le milieu médiatique. Alors, rien de surprenant en soi que les sacro-saints « Entretiens de Champignelles », trente-cinquième du nom, abordent ce sujet, avec pour objectif de donner du grain à moudre aux élus de la Puisaye-Forterre, réunis en une journée de travail se voulant fructueuse au plan intellectuel.

En guise de préambule, comme il le fait si bien à chaque rendez-vous concocté par ses soins – il est président de l’Association des Elus de Puisaye-Forterre et maire honoraire de Champignelles depuis longtemps -, Jacques GILET aura su planter le décor, derrière le pupitre du Centre de rencontre local.

Posant en guise de jalons constructifs quelques bonnes interrogations sur le rôle de l’IA et son apport structurel aux représentants des collectivités que sont les élus, l’orateur, une fois le mot de bienvenue de l’édile actuel, Eric PAURON, présenta celle qui allait être la première personnalité à s’exprimer sur le sujet de cette matinée très dense au niveau de son contenu, la sénatrice du Pas-de-Calais, Amel GASQUERRE, également conseillère régionale des Hauts-de-France.

Certes, l’intervenante n’arrivait pas directement de la région septentrionale de l’Hexagone en cette matinée embuée de bouillard mais bel et bien de Paris où elle fut reçue par sa camarade de chambre parlementaire, la sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN, fidèle d’entre les fidèles de ces « Entretiens » dont elle ne manque jamais une édition.

 

L’IA n’a rien de magique, c’est l’homme qui l’a nourrie !

 

Satisfaite d’être présente à ce rendez-vous, admirative également du travail qui y est effectué chaque année, la sénatrice Amel GASQUERRE justifia sa venue par l’intérêt de cette réflexion collective de la part des élus, désireux de se projeter vers le futur. Rapporteur sur l’intelligence artificielle et les territoires au Sénat, la jeune femme insista sur l’importance de ce sujet dès son préambule.

Premier constat : chaque jour qui passe, le citoyen français utilise trente applications issues de l’IA via son smartphone. Une entrée en matière permettant de préciser de la part de l’oratrice que l’IA est déjà présente partout.

« L’IA peut-elle prendre des décisions à la place du maire ? Vaste question en effet, rappela à voix haute la pensionnaire du Palais du Luxembourg, c’est vrai que nous sommes fascinés par cet outil et ses annexes comme « chatgpt ». Certes, l’IA ne peut pas se substituer au maire dans la prise de ces décisions mais dans la réalité, ce dernier sera influencé par l’apport de cet outil révolutionnaire que nul ne peut plus ignorer dans notre société… »..

 

 

L’IA n’est pas magique, selon les considérations personnelles de la sénatrice. « Ce n’est pas humain, ce sont surtout des mathématiques à la base ! On y est injecte un flux impressionnant de données (la fameuse data) et on y ajoute des algorithmes avec des calculateurs ; à partir d’une requête, d’une demande, on obtient une réponse précise qui est le fruit de ces données…La vérité, c’est que si on ne nourrit pas ce système à partir de nos données humaines, cela ne fonctionne pas ! ».

Souhaitant vulgariser un maximum les explications un peu trop techniques sur le sujet du jour, Amel GASQUERRE parvint à captiver le public, peu avare de prises de notes sur les calepins prévus à cet effet.

Puis, l’intervenante demande à son auditoire de se détacher de la fascination habituelle que la population peut avoir envers l’intelligence artificielle. Poursuivant sur la présentation des deux familles d’IA, la prédictive (tâche limitée et répétitive) et la générative (gestion de contenus, collecte des informations, traitement des images et de textes…), la conférencière illustra ses propos en apportant de l’eau au moulin des exemples avec dans le premier cas la gestion des déchets effectués par certaines localités ; ou la création de nouveaux contenus dans le second cas, très utile pour enrichir les besoins de communication d’une collectivité.

 

 

L’IA ne prend pas de décision politique

 

Aujourd’hui, une collectivité sur deux en France utilise déjà l’IA dans ses besoins du quotidien. Quant aux régions, elles suivent au diapason : 75 % d’entre elles sont engagées sur des procédures d’utilisation de l’IA. Les communes de moins de 10 000 habitants ne sont pas en reste non plus pour 14 % d’entre elles qui travaillent déjà avec l’intelligence artificielle. En 2023, elles ne représentaient que 0,3 % en France ! Enfin, les métropoles sont inféodées à l’IA pour 62 % d’entre elles.

Les usages les plus sollicités sont les suivants : à 29 % on se sert de l’IA pour optimiser les tâches administratives de la collectivité, 11 % de ces tâches sont consacrées à la relation aux usagers et à l’accueil téléphonique. Enfin, l’optimisation technique au service de la gestion de l’eau, des énergies, des déchets offre une belle palette de possibilités appréciables pour les services d’une collectivité.

La sénatrice citera les exemples de Nantes où la capitale de la Loire-Atlantique lutte efficacement contre le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires à l’aide de l’IA, à Plaisir dans les Yvelines, l’intelligence artificielle facilite la gestion téléphonique des appels de la commune. Il en va de même à Noisy-le-Grand où la réduction de la consommation énergétique est encouragée avec l’emploi de l’IA.

« Par contre, si l’on utilise l’IA, c’est vraiment en se disant est-ce que la collectivité en a besoin, ajouta Amel GASQUIERRES, et surtout pour dire comme dans un phénomène de mode, je fais de l’IA pour faire de l’IA ! ».

Alors, l’IA peut-elle aider les élus ? Oui ! Dans l’analyse des documents techniques, pour gérer la demande de doléances des habitants d’une commune. Autant d’exemples dont prit bonne note le public de cette session inaugurale des Entretiens.

Enfin, la sénatrice du Pas-de-Calais précisa ce que l’IA ne pouvait pas faire ! « Elle ne prend pas de décision politique ! Et elle ne remplace pas le contact humain nécessaire à la démocratie. L’intelligence artificielle n’endossera jamais les responsabilités de l’élu… ».

Nous voilà rassurés ! Une IA qui ne pourra jamais régler les situations complexes où le besoin d’humanisation est important mais qui pourrait dans le même temps supprimer un certain nombre d’emplois. A prendre en considération, donc !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est toujours un évènement. L’un de ceux que l’on biffe volontiers par intérêt sur son agenda. Surtout quand on est un représentant d’une collectivité, maire ou adjoint, de notre territoire. Ou à la tête d’un organisme décisionnaire. Le SDEY, une institution ? Plus que cela, en vérité, c’est un laboratoire d’idées, un « think tank » comme le disent les férus des anglicismes et du marketing à outrance pour faire bien où l’on aime à se retrouver lors de rendez-vous ponctuels à l’année afin de se nourrir de réflexions pertinentes et du partage des expériences vécues. En cela, les Assises 2025 du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne n’auront pas dérogé à la règle, s’intéressant à la consommation énergétique et au développement de la chaleur renouvelable.

 

MONETEAU : Il nous revient à chaque automne avec son lot de conférences pédagogiques, d’intervenants spécialisés, de questionnement à n’en plus finir sur les enjeux de demain, d’éthique et de déontologie aussi avec les prestations orales de philosophes qui savent jouer avec les mots et les idées à l’instar de l’excellente Laurence VANIN, une habituée de ce rendez-vous ; de ceux qui se rapportent au premier degré à la transition énergétique. Ce moment fort n’est autre que la déclinaison des « Assises de l’énergie ». Si elles n’existaient pas, il faudrait coûte que coûte les inventer tant leurs thématiques vulgarisées le plus possible esquissent des pistes de réflexion utiles et pragmatiques pour les représentants des collectivités territoriales qui y participent. Et en ce sens, cette nouvelle édition 2025 n’a pas manqué de respecter la tradition de cette manifestation qui s’étire sur une grande partie de la matinée : entre témoignages, avis d’experts, interrogations du public.

Bel évènement que celui-là, glissera en substance en descendant de son pupitre Laurence VANIN, devenue une inconditionnelle de cette rencontre parfois futuriste dans ses interprétations.   

 

Le témoignage de Monéteau en guise de hors d’œuvre

 

Une autre personnalité qui est ravie de l’opportunité de se retrouver là : l’édile de Monéteau, Arminda GUIBLAIN ! Elle ouvrira le bal, comme le veut la tradition, de cette édition. A la tribune, élégamment vêtue de rose, la conseillère départementale de l’Yonne ne cache pas sa satisfaction à accueillir cette année encore à l’Espace Skénét’eau le fameux évènement.

« Il est impératif que les collectivités réalisent des économies d’énergie, dira-t-elle en substance devant une assistance à l’écoute, nos champs de fonctionnement augmentent. Avec le SDEY, la commune que je dirige a pu changer son éclairage public il y a de cela trois saisons, nous avons réalisé de belles économies malgré la hausse des tarifs énergétiques. Une économie de 90 000 euros réalisée, tout de même ! ».

Un maire qui n’hésite pas à laisser l’éclairage allumé la nuit, dans un esprit de sécurisation et de confort envers ses administrés. Poursuivant l’énumération des exemples de réduction des coûts énergétiques sur sa commune, Arminda GUIBLAIN ajouta que les bâtiments de la localité avaient subi également une cure d’amaigrissement sur les dépenses en énergie.

« C’est le cas du groupe scolaire Jean-Jacques Rousseau, ce qui a permis d’apporter davantage de confort à nos élèves et à nos enseignants, précisera-t-elle. On essaie de trouver des pistes avec le SDEY pour changer les usages et les pratiques… ».

 

 

 

Le rôle prépondérant de la FNCCR à l’échelle hexagonale

 

Une excellente entrée en matière à ce programme plutôt dense, devant s’achever aux alentours de 13 heures. Deux tables rondes constituaient le gros morceau de ce menu appétissant pour les férus d’explications techniques. La première se rapportant à la découverte des réseaux de chaleur, la seconde permettant de mieux appréhender les systèmes existants au niveau des objets connectés. Des travaux qui étaient suivis par le président de la FNCCR, la Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régies, le maire de la ville de Chinon en Indre-et-Loire, Jean-Luc DUPONT, président de la Communauté de communes de Chinon et président du SIEIL, le Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire. On aura noté parmi les autres personnalités, les présences du sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE, l’ancien parlementaire du bloc des Républicains, Guillaume LARRIVE ou encore le président du Département de l’Yonne, Grégory DORTE.

Vint le moment où Jean-Noël LOURY s’avança à la tribune pour ouvrir la session de manière officielle cette treizième édition. Une fois, le son dans le micro revenu.

« Je salue la présence du nouveau président de la FNCCR, débuta l’orateur à l’aise lors de son intervention, et rappeler l’importance de cette organisation : elle est un acteur majeur du service public local de l’énergie en France aux côtés des syndicats départementaux comme le SDEY. Elle est une force collective qui fédère et défend nos intérêts communs auprès des instances nationales et européennes. Source d’expertises, elle est aussi un relais précieux pour accompagner les syndicats et à travers eux, l’ensemble des communes… ».

 

Un juste équilibre en transition et approvisionnement

 

Ces Assises 2025 se déroulent dans un contexte complexe où l’énergie est au cœur des préoccupations et des débats à l’échelle internationale. « La sécurité énergétique est un enjeu mondial, souligna Jean-Noël LOURY en citant les problématiques actuelles liées aux crises successives et diverses, qu’elles soient géopolitiques, économiques ou énergétiques. La France doit faire face à cette réalité comme l’ensemble de l’Europe. Il faut trouver le juste équilibre entre la sécurité de l’approvisionnement et la transition écologique, et surtout la maîtrise des coûts… ».

Des Assises qui positionnent favorablement le poids et le rôle des collectivités territoriales dans la maîtrise des coûts et qui dépassent les frontières du département. La présence de plusieurs personnalités venant d’autres territoires l’a attesté, manifestement.

En l’espace de treize ans, cette manifestation annuelle est devenue un lieu d’échanges et de dynamique collective, en partageant les expériences, en prenant du recul et en recensant les pistes d’actions à entreprendre dans l’intérêt des collectivités et de leurs habitants. « La force de ce rendez-vous, c’est son caractère concret et accessible, insista Jean-Noël LOURY, devant une salle comble. C’est aussi l’occasion de rappeler que l’énergie constitue le carburant de notre modèle économique. Des exemples ? La production, les déplacements, le travail… ».

Une énergie dont la consommation se situe au cœur des préoccupations quotidiennes à l’instar de la gestion des bâtiments, du chauffage, d’éclairage public ou de nouvelles technologies.   

 

La reprise en main par les opérateurs privés sur les bornes

 

En 2024, plusieurs items avaient été explorés lors de ces travaux : l’autoconsommation et les coopérations territoriales. Avec la SEM Yonne Energie, le SDEY a pu créer en janvier 2025 une PMO, soit une « personne morale organisatrice » présidée par Richard ZEIGER. Il avait été également question de la sobriété énergétique, un terme très à la mode dorénavant qui permet aux communes de mieux maîtriser leur consommation. Face à la recrudescence des demandes émanant des collectivités, le Syndicat a procédé au recrutement d’un cinquième conseiller en économie partagée cette saison. Quant à la mobilité durable et la réflexion autour de la pose des bornes de recharge, elles restent d’actualité dans les bureaux directionnels de l’institution.

« Sur cette question des bornes, rebondit le président du SDEY, comme j’ai pu vous l’expliquer à de maintes reprises, nous avons commencé le travail de rationalisation du réseau de bornes sur notre territoire. L’objectif est de laisser progressivement les opérateurs privés reprendre la main de ce sujet. Certes, nous en étions les initiateurs mais le SDEY n’a pas de vocation commerciale. Nos crédits seront dorénavant mobilisés vers d’autres pôles d’intérêt, au service des collectivités… ».

Autant de thèmes de réflexion qui ont été débattus ensuite lors des tables rondes et qui trouveront leur prolongement naturel dans les territoires afin de les mettre en application.

« Depuis une dizaine d’années, un mouvement collectif s’est enclenché, constate Jean-Noël LOURY, dans le sens de l’optimisation de cette transition énergétique. A chaque édition, nous prenons soin de réaliser des enquêtes de satisfaction et elles nous permettent de comprendre les besoins et votre intérêt… ».

Preuve que le SDEY n’est plus dans une phase de découverte avec ces assises mais bel et bien dans la consolidation et la maturité, nourrie par l’ensemble de ces échanges. Avec des Assises riches en interventions et en expériences…

 

Thierry BRET

 

 


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