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Et encore une petite allusion, au moment de conclure des propos, à l’AJ Auxerre revenant avec gloriole parmi l’élite de l’univers footballistique ! Cette fois-ci, la citation émane de Rollon MOUCHEL-BLAISOT. Un personnage éminemment important. Préfet de son état, il n’est autre que le directeur du programme national de l’opération « Action Cœur de Ville » en charge du pilotage interministériel des ORT. ORT ? Les opérations de revitalisation de territoire ! Objet prioritaire de l’avenant d’une convention qui a été paraphée à l’hôtel de ville ce vendredi matin…

 

AUXERRE : La trois centième opération de revitalisation de territoire (ORT) existante dans l’Hexagone, déclinée via le programme national « Action Cœur de Ville », n’est autre que celle qui a été vécue en cette journée agréable de vendredi, si importante pour l’Yonne.

Après Metz, en début de semaine, c’est au tour de la capitale du département septentrional de Bourgogne de prolonger ce qui a été entamé en 2018, sous la forme d’un « premier avenant », tel que cela a été formulé sur l’invitation officielle, ce dispositif ayant comme vocation initiale de redynamiser l’attractivité économique et sociétale d’un centre-ville. En l’occurrence, celui d’Auxerre.

Apparu en novembre 2018, dans le cadre de la loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN), l’outil est mis à la disposition des collectivités locales. Il offre de réelles opportunités d’avancement avec le coup de pouce de l’Etat et d’une noria de partenaires pour mettre en œuvre un projet de territoire qui englobe les domaines urbains, économiques et sociaux. Lutter contre la dévitalisation des cœurs de ville en justifie donc le plein usage.

 

 

L’attractivité résidentielle doit aller de pair avec l’activité économique…

 

Un dispositif, toutefois, qui aurait dû s’interrompre comme initialement prévu en 2022. Nonobstant, le gouvernement a in fine pris la décision de le poursuivre jusqu’en 2026. Quatre années de plus qui ne semblent pas de trop, pour Rollon MOUCHEL-BLAISOT, directeur du programme national « Action Cœur de Ville », en charge du pilotage interministériel des ORT.

Faisant part de sa satisfaction quant à la qualité des travaux qui ont été menés depuis 2018 à Auxerre et sur l’ensemble du territoire, l’homologue du préfet de l’Yonne Pascal JAN devait rappeler lors de sa prise de parole les principes fondamentaux générés avec l’application concrète de ce dispositif.

Une « Action Cœur de Ville » qui vise à supprimer les « verrues » urbaines, à lutter avec efficacité contre l’étalement urbain et à optimiser le plus possible l’attractivité résidentielle d’un territoire, ce qui doit aller de pair avec son attractivité économique.

Une feuille de route de grande envergure qui met en connexion pléthore d’acteurs en synergie comme la Banque des Territoires, Action Logement, mais aussi les chambres consulaires, les représentants de la gestion immobilière (DOMANYS, Office Auxerrois de l’Habitat), ENEDIS, etc.

Par capillarité, et au vu de la démarche « RSE » qui y est associée – la végétalisation des artères et des places principales du centre-ville -, il ne serait pas étonnant que des entreprises issues de la sphère privée s’investissent davantage en faveur de la déclinaison de ce processus.

Ce « coup d’envoi vers la première division », comme le caractérisait si bien Rollon MOUCHEL-BLAISOT, peut également bénéficier d’indispensables ajustements. C’est l’idée même, pratico-pratique, de cet avenant au contrat initial de 2018, signé ce 08 juillet.

« Grâce à cela, devait-il exposer, les signataires de cet accord ont la faculté de pouvoir le modifier, le compléter, l’étoffer… ».

 

 

Un état des lieux plutôt éloquent depuis 2018…

 

L’approche de ce dossier, vu sous un angle purement statistique, est par ailleurs éloquent. Depuis le lancement de l’opération, cinq milliards d’euros ont ainsi été dépensés pour mener à bien ces différents projets de revalorisation sur le territoire.

A titre d’exemple, Action Logement a financé la rénovation d’un pont ou la construction de 1 300 immeubles, soit un total de 16 634 logements qui ont été remis à neuf sur le marché. L’ANAH a, de son côté, subventionné la réhabilitation de près de 58 000 logements. 71 000 logements supplémentaires ont également profité de la disposition offerte par le dispositif « Ma Prim’Rénov ».

Quant à la filiale de la Banque des Territoires – CDC Habitat -, elle a investi jusqu’à un milliard d’euros en faveur de 234 villes bénéficiaires du programme Action Cœur de Ville.

Dans une dizaine de jours, le directeur national de ce programme ambitieux et salvateur pour les collectivités remettra donc un rapport complet sur la prolongation de ce dispositif au gouvernement.

Il y évoquera parmi ses conclusions le rôle de celui-ci qui s’apparente à un fonds d’amorçage pour les investisseurs privés, désireux de rendre plus acceptable l’attractivité résidentielle d’une ville, inéluctable atout pour susciter l’envie d’installation de nouveaux acteurs de l’économie.

 

 

 

Démographie, économie et écologie : trois défis à relever pour les villes…

 

Puis, Rollon MOUCHEL-BLAISOT devait résumer en une phrase le fond de sa pensée : « la sobriété foncière doit devenir le fil conducteur de la prorogation de ce programme ». Afin d’éviter à tout prix l’étalement des villes, son principal cheval de bataille. « En fait, devait-il renchérir, le véritable ennemi, c’est l’artificialisation des territoires… ».

S’appuyant presque sur la célèbre maxime olympique empruntée au répertoire du baron Pierre de COUBERTIN, le haut fonctionnaire souhaiterait dans un proche avenir aller « plus fort », « plus loin » (en omettant le « plus vite » ?), avec le concours de l’Etat et des partenaires financiers, dans l’accompagnement des collectivités. Pourquoi ?

S’adressant aux partenaires attentifs, installés dans la salle du conseil de l’hôtel de ville, il exposa brièvement sa stratégie.

Cette dernière est articulée autour de trois défis majeurs à relever : le démographique, en prenant en compte l’adaptation de la ville au vieillissement de ses habitants tout en favorisant l’accueil de nouvelles populations, l’économique qui suppose mettre dans son jeu tous les atouts propres à l’effort d’industrialisation et de relocalisation de l’activité – voire à anticiper et à répondre aux nouvelles formes organisationnelles du travail -, l’écologique, enfin, en visant la sauvegarde de la nature et de l’environnement.

Un triptyque qui trouve la meilleure de ses expressions avec la panoplie d’outils existants parmi les ORT, à l’instar de ce programme « Action Cœur de Ville » qui s’échelonne désormais sur quatre années supplémentaires. Les collectivités à l’identique d’Auxerre ne s’en plaindront pas, manifestement ! Pas étonnant que la cité de Paul Bert jouit avec ce « coup d’envoi positif que représente la signature officielle de cet avenant » d’une belle opportunité de figurer ainsi parmi l’élite !

 

 

En savoir plus :

Les signataires de cet avenant "Action Coeur de ville", citons Pascal JAN, préfet de l'Yonne, Mathieu AUFAUVRE, directeur régional de la Banque des Territoires de Bourgogne Franche-Comté, Catherine SADON, vice-présidente de Sites et Cités Remarquables de France, Thierry CADEVILLE, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Yonne, Frédéric BARTHE, directeur WebForce 3 Auxerre, Crescent MARAULT, président de l'Auxerrois et maire d'Auxerre, Sébastien AUJARD, président d'Action Logement Services, Sandy HERBILLON, directrice territoriale Yonne ENEDIS, Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de l'Yonne, Eric CAMPOY, directeur de l'Office Auxerrois de l'Habitat, Karine LASCOLS, directrice générale de DOMANYS.

 

Thierry BRET

 

 


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Il manie aussi bien le verbe que la truelle Christophe BONNEFOND, le maire de la commune située en périphérie d’Auxerre ! Et gare au ciment qui déborderait un peu trop de la première pierre, posée avec le concours énergique de Jean-Luc SUAREZ, fondateur de la société HERACLIDE, lors de cette cérémonie protocolaire. Une pierre qui symbolise l’édification de la future résidence de 23 logements devant sortir de terre courant 2023. Une véritable solution de maintien à domicile…la troisième voie, en somme.

 

VENOY : Et si l’alternative à la toujours délicate gestion des personnes âgées confrontées à leur maintien à domicile avant de se rendre en EHPAD s’apparentait à ce projet de construction résidentiel qui vient de prendre son essor dans la proche localité d’Auxerre ?

Implantée à deux cents mètres à peine du cœur du bourg, où se concentrent les commerces installés autour de la place de la mairie, la future infrastructure élevée sur deux étages devrait accueillir ses premiers locataires au cours de l’année prochaine. Si tout va bien, selon la formule consacrée !

Les premiers coups de pioche sont attendus au début du mois d’octobre. Petit à petit, les T2 et T3 prendront corps dans ce bâtiment flambant neuf, s’ouvrant sur la rase campagne à proximité de là, non loin de l’école.

Conformément aux us et coutumes en vigueur dans ce qui touche de près à la filière du bâtiment, la pose de la traditionnelle première pierre aura réuni en fin de matinée, ce jeudi, sous de belles éclaircies ensoleillées, les acteurs, élus et futurs partenaires de ce projet.

 

 

Une première structure construite en Bourgogne qui en appelle d’autres…

 

« Nous tenions à réaliser la pose de cette première pierre depuis un moment déjà, confie Christophe BONNEFOND, micro à la main, évoquant la mission quasi régalienne de sa localité d’essayer de ramener le plus de services possibles à la population et qui soient accessibles à tout le monde. Une commune, forte de ses deux mille habitants éclatés sur dix-sept hameaux, qui développe aussi le plus d’initiatives en faveur de la préservation de son système scolaire.

Le projet du jour, cette résidence où fleuriront ces vingt-trois logements dans quelques mois, est le fruit d’une rencontre constructive entre le vice-président du Département de l’Yonne et Jean-Luc SUAREZ, fondateur et l’un des trois dirigeants associés de cette société HERACLIDE, apparue il y a peu dans le microcosme de ce secteur d’activité.

C’est depuis l’Allier, précisément à Vichy, cité toujours autant effervescente avec ses « eaux » revigorantes que sont accueillis les bureaux de l’entité francilienne. Là, où l’homme d’affaires Jean-Luc SUAREZ envisage avec moult stratégies de poser et développer ses jalons dans le territoire le plus septentrional de la Bourgogne.

Après Les Adrets, en Isère, et une implantation dans le département de l’Hérault, l’entrepreneur décide d’investir dans la construction d’un troisième concept de ces fameuses résidences senior non médicalisées, prenant leur envol.

Un concept positionné dans l’Yonne, le premier sans doute d’une longue série dans notre contrée régionale puisque de nouveaux édifices devraient éclore en Saône-et-Loire à Gueugnon et en Côte d’Or dans les trimestres à venir.

 

 

La quête de partenaires « intellectuels » qui s’adaptent au contexte icaunais…

 

Une résidence où la domotique bien anticipée sera reine et ne sera pas un énième établissement de service santé senior de plus mais plutôt une « troisième voie » indispensable au maintien à domicile « aménagé », offrant la sécurisation à ses pensionnaires ainsi que le confort.

Côté emploi, un poste de manager de résidence sera créé ; HERACLIDE s’appuyant sur les services d’aide à domicile existants avec les partenaires du cru pour assurer la logistique de la résidence toute l’année.

Un acte de pose de première pierre que la vice-présidente du Conseil départemental en charge des Solidarités, Elisabeth FRASSETTO, aime tout particulièrement comme cette dernière devait le préciser lors de sa prise de parole : « c’est la convergence des planètes, devait-elle ajouter, il y a un projet local qui s’inscrit avec un support de professionnels. Il va exactement dans l’esprit du Schéma départemental autonomie qui a été préconisé par l’institution : à savoir le prolongement au maximum de la vie de nos seniors chez eux. ».

Puis, l’élue rappellera que le Département recherche en priorité des partenaires « intellectuels » sur ce type de projets, faisant montre de volonté et de souplesse dans la manière d’appréhender le sujet. « Le dossier de Venoy avait tout à y gagner ! », souligna-t-elle.

Quant à la politique tarifaire, celle des loyers qui devrait être pratiquée lors de la mise en service de cette résidence, Elisabeth FRASSETTO s’est dite très vigilante à cette stratégie : « en effet, l’Yonne est un territoire où la population qui y est vieillissante s’est quelque peu paupérisée. Nous ne devons pas l’oublier ! ».

Moyennant quoi, des résidences seniors qui auraient pour principe de se réserver à une élite financière en adoptant des tarifs trop élevés s’inscriraient dans l’irrecevabilité aux yeux de l’élue départementale. Un item qui n’est pas celui qui sera décliné visiblement par la direction de la société à l’appellation grecque !

 

 

En savoir plus :

 

Parmi les personnalités ayant assisté à cette cérémonie protocolaire, citons :

Christophe BONNEFOND, vice-président du Département et maire de Venoy,

Elisabeth FRASSETTO, vice-présidente du Département en charge des Solidarités,

Arminda GUIBLAIN, conseillère départementale et maire de Monéteau,

Catherine BUISSON, directrice générale de la société HERACLIDE,

Jean-Luc SUAREZ, directeur général de la société HERACLIDE,

Marc BERNIS, responsable du marketing et de la communication de HERACLIDE.

 

Thierry BRET

 


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Plus rien des deux édifices ne restera debout aux alentours du 15 août. Curieuse coïncidence, en vérité, que le choix de cette date – totalement involontaire par ailleurs ! – correspondant à l’enlèvement au ciel de la Vierge Marie (Assomption) que célèbreront au cœur de l’été les Chrétiens ! Qu’on se rassure, la démolition de deux des bâtiments, l’un scolaire, l’autre administratif, qui accueillaient jadis le collège Bienvenu-Martin ne comporte aucun caractère ostentatoire empreint de mysticisme !

 

AUXERRE : Ah, les joies des constructions de type PAILLERON ayant bercé toute notre enfance ou une large frange de notre vie professionnelle ! Des bâtiments, tous conçus sur le même moule, ces fameux blocs de béton monolithiques sortis de terre au terme des années 60 et qui furent érigés sur plusieurs étages devant accueillir potaches et enseignants dans le cadre de la vie scolaire.

Une certitude quasi absolue : peu ont survécu aux affres du temps et au délabrement annoncé. Vétustes, ces édifices ne répondent plus aux normes actuelles de sécurité et de salubrité.

 

 

Une coquille vidée de sa substance pédagogique…

 

Pour s’en apercevoir de visu, il suffit de traîner ses guêtres du côté de l’ancien collège, aujourd’hui désaffecté, Bienvenu-Martin au nord d’Auxerre pour observer de facto les ravages du temps sur ces immeubles décrépis. Il faut faire vite d’ailleurs ! Car, aux environs du 15 août, il ne restera plus grand-chose pour ainsi dire de ces deux verrues qui ternissent depuis si longtemps le paysage de ce quartier.

La déconstruction de l’ancien établissement scolaire a donc démarré fin juin. Les ouvriers du BTP sont à pied d’œuvre, et ce pour une période de plusieurs mois, sans doute jusqu’en novembre.

Condamné à la fermeture après moult péripéties ayant défrayé les chroniques médiatiques en 2019, le collège Bienvenu-Martin fait figure depuis de coquille vidée de sa substantifique moelle : une présence humaine.

Exit les collégiens, leurs professeurs et le personnel administratif de l’Education nationale, place aujourd’hui, et pour cette courte époque estivale, aux salariés d’entreprises spécialisées devant faire passer de vie fantomatique à trépas ce qui reste de ce vestige pédagogique.

Un crève-cœur, sans doute, pour celles et ceux qui eurent à fréquenter l’endroit durant ces décennies d’apprentissage mais une nécessité on ne peut plus louable pour le Conseil départemental de l’Yonne, en charge de la vie collégienne sur son territoire.

 

 

Des mauvaises surprises à tous les étages de l’édifice…

 

Une visite guidée dans cet antre de la désolation immobilière auxerroise montre à quel point l’insalubrité se constate à tous les étages de ce bâti et dans ses moindres recoins. Ici, c’est une fenêtre donnant sur l’extérieur qui s’affaisse ; là, c’est un panneau mural qui risque de s’effondrer. Heureusement qu’il n’y a plus de gamins et d’enseignants dans cet univers lugubre que même les squatters n’ont jamais osé occuper l’hiver.

Et comme tout bâtiment PAILLERON qui se respecte, les mauvaises surprises ne se situent pas forcément au-dessus des têtes de ces quelques visiteurs de fortune qui viennent observer le déroulé des travaux dont le conseiller départemental Christophe BONNEFOND, accompagné de techniciens, mais bel et bien au sol.

C’est là, précisément, sous nos pieds que se cache sournoisement l’amiante qui sert à l’isolation. Les 4 750 mètres carrés de ces deux bâtiments sont truffés de ce poison dont il faudra extraire avec moult précautions les morceaux lors de ces travaux de démolition.

 

 

Une nouvelle infrastructure pour l’accueil des archives…

 

Pour arriver à bon port, le Département n’a pas ergoté sur les moyens techniques à mettre en œuvre. Requérant après les appels d’offres légitimes, les services de professionnels comme le cabinet spécialisé de Saône-et-Loire, TEAM Ingénierie, les sociétés CODE PASS, en charge du désamiantage des lieux – la structure est vosgienne – et la SAS BARUCH Environnement, entité alsacienne, pour gérer le lot de curage et de la démolition. Bref, un budget global de 500 000 euros, TTC, entièrement pris en charge par l’institution départementale de l’Yonne.  

L’approche de ce chantier est également environnementale. Côté récupération, tout d’abord, puisque 3 300 tonnes de bétons feront l’objet d’une valorisation par le biais d’un concassage. Quant aux 400 tonnes de matériaux divers, ils seront triés avec le concours des filières appropriées.

D’une longueur initiale de 45 mètres, le collège Bienvenu-Martin, construit au début des années 70, ne sera donc bientôt plus qu’un lointain souvenir. Encore vivace, sans doute, pour celles et ceux qui y vécurent les joies d’une adolescence aujourd’hui révolue.

Nonobstant les pensées nostalgiques, le site vivra un retour en grâce au printemps 2027, avec l’inauguration probable du nouveau complexe immobilier devant accueillir les archives regroupées en un seul endroit : celles de la Communauté de l’Auxerrois, de la Ville d’Auxerre et, naturellement, du Conseil départemental de l’Yonne.

Autre temps, autre type d’affectation en somme !

 

Thierry BRET

 

 


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Nos dirigeants, qu’ils soient politiques ou économiques, ne négocient plus : ils expliquent ! Les experts ne peuvent pas se tromper ?! On a assisté avec la crise de la COVID à des batailles de soi-disant spécialistes qui se contredisaient en permanence. La crise sanitaire fut salutaire à plus d’un titre : redonner aux citoyens le pouvoir de s’insurger en faisant perdre la confiance aux savants et dirigeants politiques. Avec les technocrates, le jugement et le verdict sont systématiquement imposés.

 

TRIBUNE: Les solutions préconisées sont soumises aux marchés financiers, ce que le sociologue Pierre BOURDIEU appelle « le nouveau Léviathan » ! Le terme « technocratie » est en général utilisé avec une connotation péjorative. Le mot dénonce un certain type de pouvoir légitimé par la technique, par opposition au pouvoir adoubé par les citoyens. Ce qui la rend incompatible avec la démocratie.

 

Depuis de nombreuses années, on tente de nous faire croire que les phénomènes sont trop complexes – que seuls les spécialistes peuvent trouver les bonnes solutions - qu’il est temps de céder le pouvoir aux « sachant » ! Seule, une élite normée, au sceau d’une grande école (de type ENA) peut apporter le remède à nos maux ! La déviation du système technocratique fait que nous laissons le pouvoir à ceux qui ne sont pas issus des urnes.

 

Il s’agit essentiellement de ceux qui connaîtraient les bonnes solutions pour le pays (les « sachant » ou comme les désigne Charles GAVE, les « Oints du Seigneur »), ceux dont la parole vaudrait ipso facto caution scientifique, quel que soit le salmigondis intellectuel servi. On peut y ajouter ceux qui présenteraient des gages de raison au système politico-administratif, notamment par le passage dans un grand « corps ». Par la technocratie, le Président de la République Emmanuel MACRON a tenté de nous embarquer dans un discours politique et une aventure politicienne où la notion de « parti » est sans intérêt. Plus de droite ni de gauche, seule la technique compte… Avec l’avidité du pouvoir qui anime ses nouvelles élites, avec plus d’idéologie, plus de programmes précis, plus d’ambitions. Dont celle de l’ego…

 

Des dérives évidentes et continuelles dans le système…

 

Si rien, au niveau de la pensée politique ou économique, ne permet de définir le « macronisme », du point de vue de la sociologie des élites, telle que l’envisage le sociologue Vilfredo PARETO, il s’agit de la tentative désespérée d’une technocratie monolithique de reprendre la main sur les passions populaires : « elle se construit contre une France périphérique qui se serait vendue au populisme ». C’est aussi la raison pour laquelle nos ministres et notre président nient toute forme de réalité pointée du doigt par le peuple !

La tentation autoritaire a déjà fait ses preuves lors du dernier quinquennat : pratiquer le « 49.3 » et sortir les ordonnances à qui mieux mieux représentent les armes légales absolues contra la vie parlementaire.

 

 

En finir définitivement avec l’ère des technocrates ?

 

L’échec constaté des mesures prises à l’encontre de la vie des institutions peut ouvrir une nouvelle voie. Une vie parlementaire où peuvent s’affronter des idées et surtout sur des programmes basés sur des idéaux.

La recomposition des partis peut être un chemin salutaire pour le redressement de la France. Le bons sens viendra-t-il de nos deux nouvelles députées qui exerçaient autrefois le métier de femme de ménage ?! Espérons qu’elles fuiront l’inévitable instrumentalisation…

Pour autant, souvenons-nous de Pierre BEREGOVOY. Comment un citoyen lambda, avec en poche un CAP d'ajusteur a pu devenir successivement ministre de l’Économie et des Finances puis le premier d’entre eux ?

Ce qui est certain, c’est que ce personnage politique atypique a admirablement tenu des postes réservés aux élites. Donc, c’est possible si l’on s’en tient, comme il a su le faire, à un idéal politique et en laissant vivre les institutions. Nous étions alors dans une république imaginée par Platon : « chaque citoyen est électeur et prêt à être élu ».

COLUCHE avait au moins raison sur ce sujet : « quand on pose une question à un technocrate, à la fin de sa réponse, on a oublié la question posée ! ».

Plus grave encore pour la suite de la crise économique : « quand tu demandes quelque chose à un homme politique, il t’explique comment t’en passer ! ».

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Les agendas se noircissent déjà aux pages du mois de septembre, annonciateurs de rendez-vous probants à suivre de très près pour mieux appréhender l’univers éclectique de l’économie. Parmi ces dates essentielles, l’une d’entre elles doit figurer en bonne place dans l’emploi du temps, biffée à l’encre noire et entourée de rouge : le 08 septembre ! Ce jour-là, des experts nationaux et régionaux du numérique débattront de l’impact et des enjeux de la révolution digitale que nul entrepreneur ne peut plus ignorer désormais…

 

AUXERRE : Le XXIème siècle sera numérique ou ne le sera pas pour les entreprises et collectivités réfractaires à cette technologie, condamnées aux fourches caudines de l’oubli. La phrase aurait pu être prononcée jadis par un André MALRAUX, alors ministre gaulliste de la Culture. Ce dernier prophétisait bien avant que ne survienne ce siècle moderniste, sur ses potentialités à venir, le souhaitant davantage spirituel qu’il ne l’est, en vérité, aujourd’hui !

Mais, une chose est sûre : quiconque s’abstiendrait de méconnaître ou de transgresser l’appropriation du numérique à bon escient s’exposerait à échouer dans sa quête professionnelle, dorénavant ! Plus qu’une certitude, c’est un sacerdoce pour bon nombre d’experts et autres érudits qui aiment disserter à propos de ce sujet !

 

 

L’événement indiscutable de la rentrée économique…

 

Quelques-unes de ces personnalités, éminents spécialistes de cette thématique, effectueront donc le déplacement en terre auxerroise le 08 septembre prochain lors d’un rendez-vous attendu que nous gratifie désormais la Maison de l’Entreprise de l’Yonne et de la Nièvre en début de saison : son évènementiel de rentrée !

Une manifestation qui est placée sous le sceau de l’économie, peu de jours après le retour des élèves dans leurs écoles : c’est dire si ce nouveau point d’ancrage, apparu en 2020 en pleine période du COVID, dans le landerneau icaunais s’inscrit parmi les incontournables. Indéboulonnable ?

 

 

Après la mobilité électrique – item on ne peut plus d’actualité avec l’augmentation galopante des prix à la pompe – et la RSE, liée à l’environnement, la Maison de l’Entreprise a donc décidé à s’attaquer à l’un de ces sujets majeurs qui font les choux gras de la presse spécialisée sur le registre économique : le numérique.

On ne dit plus d’ailleurs les nouvelles technologies car de « nouvelles », elles sont passées depuis des lustres dans les mœurs de bon nombre de nos concitoyens.

 

Deux pointures dans leur domaine de prédilection en guise de fil d’Ariane…

 

Résultat des courses, les équipes rapprochées de Claude VAUCOULOUX, chef d’orchestre de la Maison de l’Entreprise, de l’UIMM et du MEDEF de la Nièvre et de l’Yonne, se sont mises en mode opérationnel depuis plusieurs semaines afin de concocter le fil rouge de cette animation de belle envergure à laquelle bon nombre d’entrepreneurs et de représentants institutionnels vont se raccrocher. Soucieux d’en savoir toujours plus comme le narrait François de CLOSETS !

Surtout que sont prévues les interventions sous forme de conférences de deux figures hexagonales de la question : Agathe MALINAS, en charge du thème du « métavers » au sein du cabinet de conseil international SIA Partners et Kalina RASKIN, sur le bio mimétisme. Cette dernière, ingénieure physico-chimiste et docteur en neurosciences dirige le CEEBIOS, le Centre d’études et d’expertises dédié au déploiement du bio-mimétisme en France.

Autant dire que les questions devraient fuser dans un amphithéâtre certainement rempli comme un œuf.   

 

 

Faire travailler ses neurones avec les esthètes de la discipline…

 

Ce cocktail explicatif mais pas explosif – quoi que ! - sur la révolution numérique et ses enjeux se complétera par deux tables rondes où les acteurs régionaux et du terroir icaunais feront part de leurs expériences – leurs initiatives, aussi – en matière de technologies numériques.

La première de ces deux vitrines analytiques se rapportera aux technologies numériques au cœur des process ; la seconde insistera volontiers sur les nouveaux usages, l’émergence des nouveaux métiers et formations ainsi que la décarbonation du numérique. Bref : de quoi s’enrichir les neurones pour pas cher et avec les compétences qui vont bien à partir d’exemples concrets à l’appui !

 

En savoir plus :

Conférence Numériquez-vous !

Maison de l’Entreprise Auxerre

Le 08 septembre 2022

De 09 heures à 17 heures

Entrée gratuite

Inscription obligatoire sur www.numeriquez-vous.fr

 

Thierry BRET

 

 

 


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