Le prétexte à la venue de Sébastien CHENU dans l’Yonne n’était autre, officiellement, que la présentation du beaujolais nouveau, une manifestation qui d’ordinaire rassemble les militants et sympathisants du Rassemblement national chaque année. C’est donc à Cerisiers que le vice-président de l’Assemblée nationale et député du Nord s’est rendu en fin d’après-midi ce samedi 22 novembre. L’occasion de saluer plus de 250 représentants du parti mariniste et de l’un de ses alliés, Avenir Français, réunis pour l’occasion par le parlementaire de l’Yonne, Julien ODOUL et du délégué départemental dans l’Yonne, Ludovic MASSARD. Avec une prise de parole appropriée, évidemment…

CERISIERS : Après Jordan BARDELLA à Joigny, il y a quelques semaines, c’est au tour de Sébastien CHENU de venir fouler le sol icaunais. Un vice-président de l’Assemblée nationale aux allures très décontractées mais au discours toujours très mobilisateur. Il n’en faudra pas davantage pour électriser l’auditoire, fort de plus de 250 personnes dans la salle des fêtes locale.

Non dénué d’humour et faisant référence à maintes reprises à des références littéraires – l’ex-consultant en communication politique est diplômé des hautes études internationales et politiques – l’invité du jour a rappelé avec force les spécificités du Rassemblement National.

« Cette formation se bat pour servir le peuple et non se servir lui-même, martela-t-il, j’en appelle à l’union de tous les amoureux de la France pour sortir notre pays du cycle  de la déconstruction engagé par Emmanuel MACRON en 2017… ».

Présent naturellement à cette célébration du beaujolais nouveau, cuvée 2025, le député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, évoqua les échéances municipales, prévues les 15 et 22 mars 2026.

« Nous avons la possibilité de mettre un terme à des gestions parfois catastrophiques dans nos communes. Les Français méritent des élus, des maires Rassemblement National qui s’occupent réellement de lutter contre l’insécurité et le trafic de drogue qui ravagent notre pays, qui s’occupent de nos enfants plutôt que des migrants, qui travaillent avec sérieux à améliorer la vie des Français plutôt que de les taxer toujours plus. Essayer le RN, c’est l’approuver : 96 % de nos députés sortants en 2024 ont été réélus, près de 75 % des habitants de communes dirigées par le RN sont satisfaits de l’action de leur maire ! »

Bref, une cuvée qui n’avait peut-être pas le goût de la fameuse framboise au fond du ballon de rouge mais qui aura galvanisé les uns et les autres, satisfaits d’être là autour de Sébastien CHENU, en soutenant ce qui est, selon Julien ODOUL, le « seul parti militant de France ».

Thierry BRET

On ne dira jamais assez de bien des réseaux. Les réseaux physiques, il va de soi ! Utiles, nécessaires, opportuns, ils offrent avec la régularité constante d’un métronome la possibilité aux décideurs des sphères institutionnelles et économiques – quand ce ne sont pas des représentants du monde politique – de se retrouver à un moment précis de la journée, autour d’une conférence ou d’une thématique, le verre de chablis ou de champagne en sus ! Ce fut le cas, il y a peu à Sens, où l’un de ces réseaux business influents, CARBAO, a confirmé son dynamisme et son ancrage territorial auprès des dirigeants du terroir…

SENS : Il n’y a pas de honte à parler d’affaires, de business, d’échange de cartes de visite, de prise de contacts fructueux, voire de signer, pourquoi pas, des bons de commande ! Les clubs d’affaires qui se développent à la vitesse grand « V » dans l’Hexagone sont là pour ça et le font très bien en joignant, toujours, l’utile à l’agréable ! CARBAO est précisément l’un de ceux-là !

Etymologiquement, il faut déjà de prime abord s’intéresser à cet acronyme. Car, CARBAO s’apparente bel et bien à un sigle que peut-être certains adhérents ignorent ! Réseau national de dirigeants d’entreprise 100 % hexagonal, CARBAO signifie littéralement « Club d’Affaires de Recommandation par le Bouche à Oreille » !

Une soirée after-work pour mieux se découvrir

Tout simplement, mais il fallait y penser quand ses fondateurs l’ont porté sur les fonts baptismaux de la création en avril 2013. A la date du 10, précisément !

Douze ans plus tard, le club d’affaires à la sonorité sémantique sud-américaine accueille près de 3 000 entrepreneurs et cadres supérieurs au sein de plus de 130 entités situées dans l’Hexagone, ayant généré près de 80 % de recommandations de business réalisés ! Un réseau au top s’articulant sur trois idées maîtresses, en vérité : l’échange, l’éthique et les affaires !

Il y a quelques jours dans le Sénonais, le club de Sens a une nouvelle fois démontré son dynamisme et sa capacité à mobiliser largement les acteurs économiques de son territoire de prédilection, lors d’un « Carbao Drink », une sorte d’after-work, accueillie dans les locaux de « l’Appart », à Saint-Clément.

Là, ils étaient près de quarante participants, filles et garçons, entrepreneurs et dirigeantes d’entreprise à se poser durant une soirée autour d’un cocktail et d’une assiette de charcuterie appétissante pour vivre pleinement l’existence du réseau, de l’intérieur.

Un ancrage local fort

Cet évènement informel pour renforcer les liens a donc fonctionné à plein régime. Dans un vif engouement ! Ainsi, plusieurs invités ont exprimé leur volonté de rejoindre le club. Les participants ont salué l’accueil, la convivialité et la cohésion des membres. Quant aux échanges, ils ont permis de créer de nouveaux contacts et des synergies locales.

De quoi satisfaire totalement le président de la structure sénonaise, Marc LANCELOT : il rappelle que « CARBAO se distingue par son ancrage local et son action régulière auprès des entreprises du territoire ».

Dans les faits, le club organise deux fois par mois des réunions statutaires au restaurant « L’Ardoise » à Saint-Clément. Des rencontres opportunes qui permettent de favoriser la coopération entre dirigeants, de créer des possibilités économiques locales, de soutenir la dynamique entrepreneuriale du Sénonais, et surtout de donner de la visibilité aux initiatives du tissu économique local. Parfois, la présence de médias locaux, dont « Radio Stolliahc », venus réaliser des interviews croisées entre les membres, les invités et les postulants, illustre l’intérêt croissant suscité par les actions du club auprès de la presse.

Déjà la soirée du 19 mars se prépare

L’avenir ? Il se présente sous ses meilleurs atours pour le club Sénonais. On notera au cours de ces prochaines semaines une réunion délocalisée le 27 novembre à la Papeterie « P2P », incluant une tribune libre entrepreneuriale de Frédéric AMARAL, nouveau membre du club ; une réunion statutaire le 11 décembre à l’endroit habituel, le restaurant « L’Ardoise ».

Le printemps 2026 se prépare déjà avec l’organisation de la réunion « Business Carbao » le 19 mars à la concession Mercedes-Benz Sens pilotée par le groupe CHOPARD. Ce speed meeting devrait réunir plus de quatre-vingts dirigeants d’entreprises.

Explications de Marc LANCELOT : « Ces rendez-vous visent à continuer de renforcer les liens entre professionnels du territoire et à accompagner la croissance d’un réseau fondé sur la confiance, la proximité et la collaboration… ».

Thierry BRET

Alors que bon nombre d’entreprises de l’Hexagone souffrent à l’aube de la nouvelle année 2026 – les observateurs annoncent déjà la liquidation judiciaire de 70 000 entités professionnelles dès le mois de janvier ! -, et que leurs dirigeants s’interrogent très sérieusement sur leurs capacités à exister encore d’ici quelques mois à la tête de leurs unités de production, un vent de renouveau optimiste semble souffler, a contrario, sur le modèle des sociétés coopératives, qui semble-t-il, serait mieux armé pour affronter les soubresauts de la crise économique actuelle. Une succession de crises devrait-on dire qui ne cesse de s’accumuler depuis de nombreuses décennies…

En pleine Semaine de l’Industrie, portée entre autres par l’UIMM, le MEDEF et les CCI, voilà qu’un autre secteur économique se remémore à notre bon souvenir en assurant sa promotion tant auprès de ses adhérents que des néophytes qui seraient tentés par l’aventure, celui de la coopérative. Comment ? Par le biais d’une flamme, à l’image de la fameuse torche irradiante des Jeux Olympiques, qui sillonne depuis plusieurs mois le territoire hexagonal dans le cadre d’un long périple promotionnel qui devrait s’achever d’ici le terme de l’année 2025.

Certes là, s’arrête la comparaison avec la célèbre flamme allumée sur le site d’Olympie en Grèce comme le veut la tradition ancestrale, une flamme devant briller haute dans le ciel pendant la quinzaine des Jeux. Toutefois, les futurs Jeux d’Hiver ne sont plus très loin de nous : ils occuperont la majeure partie du temps de travail des journalistes sportifs, dès le mois de février 2026 du côté de la botte italienne…

Mais, revenons à cette autre flamme, nettement moins populaire mais présentée avec fierté par les adeptes de ces structures coopératives qui ont fait florès au fil de ces dernières années en France.

2025, année internationale des coopératives grâce à l’ONU !

Ce tour de l’Hexagone a fait étape dans l’Yonne à Auxerre, ce vendredi 21 novembre, sans tambour ni trompette, mais tout de même avec les honneurs pour celles et ceux de ces entrepreneurs qui se reconnaissent en elle et à ses vertus. Une flamme à la ligne un peu étrange et très particulière qui ressemble davantage à un mobile à suspendre dans une chambre d’enfant mais qui se remarque de loin du fait de ses couleurs jaunes et orangées telles que pourraient l’être des flammes à la vive incandescence dans un feu de cheminée.

Pourquoi cette flamme ? Tout simplement afin d’assurer la promotion visuelle et identitaire de l’un des évènements marquants de cette filière de coopérateurs qui entreprennent : soit l’année internationale des coopératives, dont bon nombre de nos concitoyens ignorent les véritables motivations. Une année qui a été décidée par l’ONU, seul modèle économique encouragé par l’organisme international !

Des réunions pour en apprendre davantage sur le modèle coopérateur

Le principe de ce Tour de France coopératif est simple : non seulement, l’évènement se distingue par son ancrage territorial mais aussi la volonté de ses organisateurs du cru de créer une manifestation comme celle qui fut concoctée dans l’Yonne pour en faire connaître toutes les subtilités. En s’ouvrant vers différents acteurs de l’économie, des chambres consulaires, voire des élus qui aimeraient en apprendre plus sur les sociétés coopératives. A Auxerre, point d’élus ! Mais, une vingtaine de personnes qui ont pris soin d’écouter les messages ultra positifs de ces coopérateurs qui ont l’air de s’y retrouver avec leur mode de fonctionnement économique, mieux que bien d’autres entrepreneurs englués dans les sempiternelles problématiques du quotidien du chef d’entreprise lambda.

Plus de 650 000 salariés dans ce secteur

La mise en lumière de ce modèle humaniste, familial et vertueux est l’objectif de ce passage de la flamme aux quatre coins de notre territoire. Un modèle qui fait vivre 52 000 établissements professionnels dans la France de 2025, ce qui est loin d’être négligeable. Tant dans l’hôtellerie que dans le monde de l’impression, tant auprès des professionnels de l’optique, de l’immobilier ou de l’alimentation. Un modèle méconnu, juste, équitable et transparent, mais qui bénéficie aussi d’une excellente presse auprès des Français. Un modèle qui pèse aujourd’hui 210 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans sa configuration commerce et service pour 650 000 salariés évoluant dans une trentaine de secteurs différents. Montant en puissance au fil des années, ce modèle est très présent dans le quotidien des Français dans leurs achats les plus courants. Un juste retour de flamme, n’est-ce pas, pour mettre en exergue ce secteur d’activité bien trop méconnu, non ?!

Thierry BRET

Le principe d’une galerie éphémère est simple : elle n’est pas pérenne dans la durée ! Mais, au-delà de cet aspect temporel, il en va, tout de même, de l’importance symbolique que l’on peut accorder au projet ! Samedi dernier, à Auxerre, les représentants de la structure associative « Vivre l’Yonne », soit respectivement son président, Jean-Louis DRUETTE, et sa vice-présidente, Catherine JAPIOT, ont porté sur les fonts baptismaux de la création – de courte durée ! – du magasin « Re’Vêtir », un point de vente accueillant des vêtements de seconde main.

AUXERRE : L’initiative est bonne. Elle aura permis à une quarantaine de personnes dont l’élu de l’Auxerrois, Vincent VALLEE, d’en apprécier tous les contours lors de son inauguration. D’autant, qu’elle s’applique à un domaine qui jadis était au centre de l’actualité, la filière textile. Une filière qui même si elle est en déshérence dans l’Hexagone au niveau industriel n’en demeure pas moins l’une des plus polluantes à l’échelle de la planète. Des conséquences environnementales pesantes aux quatre coins du pays : plus de 700 000 tonnes de textiles usagés sont produites chaque année…

C’est là, qu’entre en scène l’association « Vivre l’Yonne ». Se rapprochant de la Chambre de Commerce et d’Industrie départementale, ses dirigeants posent les jalons d’un projet qui vient de voir le jour. Primo, un groupe d’étude réunissant des professionnels de la filière est constitué. Objectif : procéder à l’inventaire des solutions de recyclage des textiles invendus en seconde main. Mais, derrière cet inventaire qui n’a rien à envier à celui de Jacques PREVERT, il y a une autre envie : se donner les moyens de favoriser la mise en œuvre de recyclages industriels pour l’Hexagone ne soit plus un pays maltraité sur cet aspect des choses.

A la base de la démarche, il y a également le comportement des consommateurs envers les textiles et de leurs abondances exponentielles favorisés par les produits bas de gamme qui nous viennent de Chine.

« Il est nécessaire de lutter contre ce phénomène en informant le public, explique Jean-Louis DRUETTE, au premier rang des jeunes contre la surconsommation des textiles en privilégiant la seconde main de qualité plutôt que l’achat systématique de produits de mauvaise qualité et à moindre coût… ».

D’autres structures entrent en scène. Elles se nomment Epicerie Solidaire, Croix-Rouge, Saint-Vincent-de-Paul, Amidon 89, Au Bonheur des Chutes…Un artiste, Alain FONTAINE, s’investit en sa qualité de plasticien en charge du décorum de ce concept de lieu de vente éphémère, baptisé sobrement « Re’Vêtir ».  Soit des dizaines de bénévoles qui vont converger ensemble vers la même cause…

Tous vont s’atteler aux travaux de collecte, de tri, de mise en rayon. Un labeur parfois fastidieux et harassant. Mais, le résultat est là avec ses deux mille pièces récupérées auprès de plus de deux cents donateurs. Il y a eu aussi les six cents bons d’achat offerts par des commerçants du cru, investis, la contrepartie d’obtenir des dons qualitatifs.

Certes, la galerie éphémère n’a pas pour vocation à vendre des vêtements d’occasion. Parce qu’elle s’inscrit dans un plus vaste concept : celui de donner une seconde vie aux produits textiles !

Thierry BRET

L’évènement est plutôt exceptionnel. Ce n’est pas tous les jours que le président d’une fédération nationale aussi puissante que peut l’être la FFB (Fédération Française du Bâtiment) visite le territoire de l’Yonne afin d’y rencontrer les acteurs de l’économie ainsi que les représentants institutionnels. Ce sera le cas ce lundi 24 novembre avec la venue d’Olivier SALLERON, à la mi-journée. Président de la FFB 89, Cyril CHARETIE aura le plaisir de l’accueillir à Auxerre…

AUXERRE : Bien sûr, la vitrine légitime de ce rendez-vous important pour la sphère économique et institutionnelle de notre territoire se situera dans l’un des salons joliment décoré et surplombant la pelouse de l’AJ Auxerre. Un endroit propice aux échanges nourris et sympathiques. Sans doute, cela devrait plaire à l’homme fort de la FFB, Olivier SALLERON. Agé de 52ans, le Périgourdin est peut-être davantage marqué par les exploits de l’Ovalie. Mais, qu’importe !

Accueilli par le président départemental de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIE, le responsable hexagonal de la structure regroupant les professionnels de ce secteur d’activité aura l’opportunité d’aborder la situation contextuelle du bâtiment, confronté à la réalité économique du moment. Selon les prévisions de la FFB, le secteur devrait enregistrer un nouveau recul en 2025 de – 3,4 % contre 5,8 % en 2024. Des projections peu orientées vers l’optimisme qui concerneront le neuf (la baisse devrait atteindre – 6,6 %) ou le logement avec une chute de l’ordre de 5,7 %.

Devant les représentants de la préfecture et les parlementaires de notre département, Olivier SALLERON profitera de son déplacement en terre icaunaise pour balayer l’actualité de ce bâtiment dans l’Yonne, qui quand il va bien, tout va, selon le vieil adage ! On notera la présence parmi les invités de l’ensemble des présidents départementaux de la FFB en Bourgogne Franche-Comté.

Thierry BRET