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Vingt-trois salariés issus des organismes de la Sécurité sociale, essentiellement de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et de son Centre d’examens de santé (CES) constituent l’ossature de cette équipe ayant pour objectif d’identifier les patients contaminés par le coronavirus et leurs cercles de contamination potentielle. Briefés ce lundi matin à leur nouvelle mission, ces volontaires entameront leur travail dès le milieu de semaine dans l’Yonne…

AUXERRE : A l’instar de ce qui se met en place dans d’autres départements de l’Hexagone, l’Yonne disposera d’ici peu de sa plateforme téléphonique dédiée au traçage des patients contaminés par le COVID 19.   

En effet, vingt-trois salariés de la CPAM de l’Yonne et du CES agiront en qualité d’agents opérateur lors de cette mission assujettie aux dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de son plan sanitaire. Les mots d’ordre se déclinent en un singulier triptyque : repérer, dépister et isoler.

Réunie pour la première fois en présentiel ce lundi matin dans les locaux de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne, l’équipe a reçu une formation spécifique aux principes de base de cette mission.

Celle-ci devant durer le temps qu’il faudra, devait préciser de manière laconique le directeur de la CPAM de l’Yonne, Patrick KAZANDJIAN. Ce dernier en sera le coordinateur principal. Même si deux cadres de la vénérable institution dont une personne ayant fait ses gammes au sein de l’Ecole nationale de la Sécurité sociale en assumeront le fonctionnement au quotidien.

Mobilisée sept jours sur sept, de 8 heures à 19 heures, la cellule adoptera le credo suivant dans son approche opérationnelle : réactivité et rapidité. L’objectif étant de stopper dans l’œuf la chaîne de transmission de l’infection virologique qui a conduit le pays à vivre un étrange confinement.

 

Une plateforme amenée à se renforcer si les besoins s’en font ressentir…

 

On sait que les indicateurs de transmission de la pathologie sont élevés. Une valeur de trois qui est bien supérieure à la traditionnelle grippe hivernale. Mais qui se situe bien en-deçà de la rougeole (12). Or, l’idéal pour que ce plan sanitaire se révèle probant serait de ne point dépasser le seuil de l’unité. Malheureusement, après avoir flirté avec un indicateur à 0,6, signe que le COVID 19 était moins réactif à se transmettre d’un individu à l’autre, un léger relâchement a été observé dans l’Yonne en milieu de semaine dernière selon les statistiques exprimées par Santé Publique France. Nous sommes donc remontés à un.

 

 

Si les besoins s’en faisaient ressentir, la plateforme de traçage verrait ses effectifs augmentés. De sept à huit personnes supplémentaires pourraient être amenées avec la même volonté implicative que leurs vingt-trois premiers collègues à grossir les rangs pour traquer l’ennemi public numéro un.

Dans l’absolu, l’équipe de traçage en lien avec les professionnels de santé de l’Yonne contribuera à identifier le plus rapidement possible et à accompagner les personnes qui ont été en contact avec un patient testé positif au coronavirus. Si l’ensemble du dispositif est sécurisé et respectueux de toutes les garanties requises, il est gratuit.

 

Des tests pris en charge à 100 %...

 

L’équipe de traçage prendra contact avec le patient dit « zéro » afin de répertorier avec lui toutes les personnes dites « contact » et recueillir l’ensemble des éléments nécessaires pour les informer.

Précisons que le consentement du patient zéro est recueilli pour que son identité soit révélée aux personnes contact identifiées.

Il ne restera alors aux personnes dites « contact » et présentant des risques élevés de contamination à se faire tester au plus vite. La cellule informera également sur les mesures de confinement à mettre en œuvre qui seront précisées à chaque personne concernée avec le cas échéant la délivrance d’un arrêt de travail.

En outre, pour chaque nouveau cas signalé par le médecin, l’assurance maladie se chargera dans les 24 heures d’appeler individuellement chaque personne pour les informer de leur potentielle exposition au virus et leur présenter les consignes sanitaires à suivre.

Ces consignes reposent sur un confinement de quatorze jours et un test de dépistage à réaliser rapidement si la personne est symptomatique ou à J + 7 après l’exposition au virus si la personne est asymptomatique. Ce test est pris en charge à 100 %.

 

 


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Etre jeune, rester jeune, avoir un look  jeune… C’est une obsession progressive en Occident. L’âge n’est qu’une donnée biologique, « manipulée et manipulable » selon le sociologue Alain BOURDIN. Le vieux était envié : il avait systématiquement le pouvoir, en famille, dans l’entreprise ou en politique. Dans de nombreuses cultures, Afrique, Asie, voire dans les traditions aborigènes, indiennes, amazoniennes… l’ancien demeure un sage. Et il le reste !

TRIBUNE : Aucune décision importante n’est prise sans une consultation auprès du « vieux sage » du groupe. L’ancien est le détenteur de l’histoire et des traditions.

Par contre, en Occident, nos vieux sont perçus comme des séniles, des gâteux, pour ne pas dire des gagas, déliquescents et décrépits…Le vieux est plus maltraité qu’écouté…

L’aîné, dans notre société, doit rester jeune à tout prix. On veut rester jeune, manger et s’habiller jeune, parler jeune (à domf : lol…) jusqu’au ridicule.

90 % des femmes déclarent vouloir changer de corps ! La chirurgie esthétique représente 511 000 interventions en France ! Le premier lifting se pratique dès l’âge de quarante ans contre 52 ans en 1990.

On camoufle, on triche, on masque, on déguise… bref on travestit ! On ne donne pas son âge : le mot vieux est devenu péjoratif ! Alors à quel âge est-on vieux ?

Les « croulants » vous diront que c’est d’abord une question de mentalité et d’état d’esprit. Mais ils radotent, c’est bien connu ! Les jeunes en font une question de chiffres.

Selon les interviewés (IFOP 2011) : la vieillesse commence à 60 ans, 77 ans et plus de 80 ans… Dans les entreprises, les spécialistes du marketing déclarent péremptoirement qu’à partir de 45 ans, on intègre la catégorie des « seniors ».

Chez les politiques, au Parlement, on propose des règles afin d’accueillir de plus en plus de jeunes. Avec un président élu à 40 ans, un Premier ministre nommé à 47ans et une moyenne d’âge du gouvernement passée à 48 ans, dans dix ans, c’est sûr, on ouvrira une crèche à Matignon ! Rassurons-nous : il faudra des « vieux » pour gérer la garderie !

Avec la crise du coronavirus, nous avons vu comment ont été traités les vieux dans les EHPAD ! Et encore : on ne nous dit pas tout ! Comme cette circulaire de l’Agence régionale de santé qui limite l’admission aux soins intensifs et dans la pratique de l’urgence, nécessité pour les médecins de ne pas accepter les malades trop gravement atteints et sans espoir de guérison.

On refuse la mort. On n’accepte pas la souffrance. On exclut le virus de la pensée car il ne correspond pas à l’image d’une société jeune et dynamique !

 

Vers la tyrannie accrue du jeunisme…

 

Il faut être jeune pour obtenir des postes dans l’entreprise. C’est moins cher qu’une femme ou un homme d’expérience. Il faut être jeune pour être inscrit sur les listes des futurs maires ou députés. Le « pater familias » n’a plus de droit de citer autour de la table… Place aux jeunes !

Les jeunes recrutent des jeunes. La dictature du jeunisme est d’imposer au monde une adaptation permanente où le maître-mot est le high-tech.

On ne vit plus : on survit dans l’urgence et le stress, l’inconstance et la superficialité. Que proposent les vieux « grigous » ? Une sagesse : rester calme et immobile pour contempler le monde, quand il arrive une catastrophe : il est urgent de ne rien faire…

Régis DEBRAY (il faut lire « Le bel âge ») nous propose de résister en restant spontané et de garder le goût de l’aventure et de l’inconnu !

Faire la part belle au temps et à l’expérience. Mais, face à l’arrogance de la jeunesse, ce sont les adultes qui sont les premiers responsables de cette évolution.

Les parents, éducateurs et autres professeurs ont voulu masquer les réalités, au prétexte de préserver la jeunesse…

 

Réapprendre ensemble et en parfaite harmonie, le partage des valeurs…

 

Le mythe, si répandu, d’une culpabilité ontologique  des adultes poussent  à voiler toute forme de réalité objective. Attention : si la chasse aux perdreaux de l’année est très règlementée, la chasse aux vieux dinosaures ne l’est plus !

Un espoir demeure pourtant : la multiplication des actions dites intergénérationnelles. Jeunes et moins jeunes se retrouvent dans le cadre de l’aide aux études, du parrainage à la création d’entreprise.

Dans certaines structures, on propose aux futurs retraités de transmettre leur expérience aux nouveaux embauchés…

Dans le cadre de l’apprentissage, l’expérience plus que séculaire a fait ses preuves : le patron, le maître (le « singe » !) sont les courroies indispensables du progrès.

La tradition du compagnonnage démontre la nécessité de la transmission, de l’expérience et des traditions.

Dans ce contexte, sur le terrain, savoir lire ou écrire n’est pas suffisant : il faut aussi savoir se taire et regarder les gestes pour intégrer le savoir-faire et le savoir-être…

« Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens. Mais dans l’œil du vieillard, on voit de la lumière… ». Victor HUGO.

 

Jean-Paul ALLOU


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C’est par le biais d’une visio-conférence que l’ambassadrice icaunaise de la chanson française a obtenu le Graal ce vendredi 08 mai lors des demi-finales du concours international de musique vocale. Une épreuve concoctée lors des commémorations qui marquent le terme de la Seconde Guerre mondiale. Encensée par les critiques de la presse russophone et d’un jury de personnalités (le cinéaste Emir KUSTURICA), la dame en robe rouge se retrouve donc en finale. Un évènement prévu à l’automne…

YALTA (Russie) : Invitée à cette épreuve vocale annuelle par le Centre de Russie pour les Sciences et la Culture de Paris, l’artiste de l’Yonne était la seule représentante de l’Hexagone à concourir à ce festival international. La sélection initiale regroupait pas moins de 157 prétendants, en provenance de 37 nations différentes.

Qualifiée pour les demi-finales (elles se sont disputées crise sanitaire oblige en visio-conférence ce vendredi 08 mai depuis le domicile des candidats), Christelle LOURY s’est lancée dans une brillante interprétation, aux dires d’un jury subjugué par l’aisance de la prestation, d’un air populaire extrait du patrimoine culturel russe : « Nous avons besoin d’une victoire ».

Adaptée pour la circonstance dans la langue de Molière par Christine ZEYTOUNIAN-BELOUIS (lauréate du prix Russophonia), la chanson prit ses lettres de noblesse grâce aux intonations puissantes et émouvantes de l’interprète bourguignonne qui y mit toute son âme et sa passion.

Vêtue d’une belle robe rouge aux coloris éclatants, l’égérie de la chanson française apparut sur l’écran audiovisuel et fit mouche face à un jury de personnalités conquis par la tessiture de la chanteuse.

     

Une chanson en forme d’hommage et de devoir de mémoire…

 

Interrogée sur la manière de gérer cette participation à son premier concours de chant depuis ses débuts, la chanteuse du Sénonais a voulu rendre un hommage appuyé à ses grands-parents qui se sont investis dans la résistance face à l’ennemi nazi.

« Mon grand-père a été fait prisonnier durant ce conflit, précise-t-elle, c’était ma contribution artistique pour le saluer et me souvenir de toutes les victimes de cette guerre monstrueuse. Notamment celles du peuple russe qui a été victorieux pour sortir du joug des nazis et a payé un lourd tribut avec 27 millions de victimes… ».

Organisé par la Fondation « Le Monde humanitaire » avec le soutien des plus grands médias russes et étrangers, ce festival concours, intitulé « La Route vers Yalta », invitait des artistes du monde entier à interpréter dans leur langue maternelle des airs patriotiques russes de la Seconde Guerre mondiale.

Obtenant son billet pour la finale regroupant les huit meilleurs candidats, Christelle LOURY devra désormais s’armer de patience avant de pouvoir disputer ce challenge vocal dans la ville emblématique de Crimée.

La finale prévue en présentiel dans une salle pouvant accueillir dix mille spectateurs devrait se dérouler en octobre.

La française aura alors toutes ses chances de l’emporter si l’on en croit le témoignage de Lev LESHCHENKO, président du jury : « Christelle est incroyable ! Je regrette seulement que la voix ne se place pas dans le petit espace de la pièce. Je pense que c'est une explosion émotionnelle si puissante que l'on peut ressentir sur une grande surface, dans un stade. Je pense que c'est très cool et la voix est fantastique. Les émotions étaient tout simplement exceptionnelles… ».

Un exercice, certes inhabituel, pour notre ambassadrice qui fera vibrer ses émotions en mémoire de celles et de ceux dont on ne doit jamais oublier le sacrifice…

 


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La réouverture de deux des déchetteries sur l’Auxerrois (les CASSOIRS et celle de Monéteau) ce lundi 11 mai à 8 heures fait craindre un trop plein de fréquentation de la part d’usagers qui veulent se débarrasser coûte que coûte de leurs détritus emmagasinés depuis huit semaines à leur domicile.

AUXERRE : Dès potron-minet ou presque ce lundi 11 mai, le président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et maire de la capitale de l’Yonne Guy FEREZ sera sur le pont, accompagné de son staff de conseillers, pour surveiller la reprise opérationnelle de deux des déchetteries de l’Auxerrois.

En effet, la décision de rouvrir ces sites de collecte des déchets ménagers traditionnels et des déchets verts a été entérinée jeudi en fin d’après-midi lors de l’une des rencontres de la cellule de crise communautaire.

A partir de 8 heures, tout sera mis en place par les services dédiés pour permettre à nos concitoyens de pouvoir déposer dans les containers prévus à cet effet leurs déchets stockés depuis bientôt deux mois chez eux.

Le risque de « ruée sur l’or » est possible tant les besoins de se débarrasser de ces encombrants détritus sont importants.

Les déchetteries n’avaient pu fonctionner normalement depuis huit semaines du fait de la propagation du coronavirus sur notre territoire. Les moyens de protections n’étant pas alors suffisamment adaptés pour garantir la sécurité optimale à la fois des personnels mais aussi des usagers.

Toutefois, une quarantaine de professionnels, issus de l’artisanat, avait pu bénéficier d’une dérogation spéciale il y a quelques jours afin de pouvoir déposer exceptionnellement leurs détritus.

Mais, il est rappelé par les instances officielles que les entrepreneurs du BTP doivent prioriser la collecte de leurs effets recyclables par les filières ad hoc.

Afin d’éviter le trop plein de véhicules, dès l’ouverture et dans les jours qui suivent, des circuits de fréquentation stricts établis dans le respect des mesures sanitaires seront optimisés afin de garantir le bon fonctionnement de ces points d’accueil.

 

 


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Personnellement, j’avais appris lors de mes études, comment on vote une loi, et le rôle des sénateurs, des députés au Parlement. On entend souvent parler d’eux. Mais, moi ma question, c’était plutôt : « et leur quotidien, comment se passe-t-il ? ». Curieuse de nature, j’ai voulu en savoir davantage sur la vie d’un sénateur. Elue de l’Yonne, Dominique VERIEN, l’une des deux sénatrices de notre territoire, a accepté de répondre à mes questions.

INTERVIEW : Comment se déroule une semaine ordinaire d’une sénatrice ?

Elle se divise en deux parties : du vendredi au lundi dans l’Yonne et le reste du temps à Paris.

Et justement, comment se déroulent les trois journées parisiennes ?

Un sénateur va à la fois voter, contrôler et réfléchir. C’est pourquoi ces trois jours à Paris sont très intenses. Dès le mardi matin, à partir de 8h30, les 318 sénateurs participent à une réunion du groupe politique. Le mien en comprend cinquante-deux. Ce premier rendez-vous matinal permet de faire le bilan ; de poser les questions sur les différents projets de loi (textes proposés par le gouvernement) et des propositions de loi (textes proposés par les parlementaires). Ce qui représente une cinquantaine de textes adoptés sur les quatre-vingt-six proposés par an.

Ces textes sont ensuite examinés dans l’une des sept commissions en fonction du sujet abordé. Je fais partie de la commission « culture et éducation ». Ces réunions ont lieu le mercredi matin. Pour faire simple, un texte est proposé dans une commission dans laquelle on nomme un rapporteur. Ce dernier a environ un mois pour l’étudier à fond, faire des auditions, seul ou avec d’autres sénateurs qui s’intéressent également au sujet, etc…

Ce texte est ensuite représenté à la commission avec des suggestions de modifications : il sera exposé aux sénateurs dans l’hémicycle qui est un lieu de débat pour proposer des amendements à ces projets ou propositions de lois. En général, un sénateur va dans l’hémicycle pour défendre un sujet qu’il connait bien et va représenter sa commission.

Ces débats peuvent parfois durer jusqu’à 1h30 du matin. Quand les sénateurs ne vont pas dans l’hémicycle, ils travaillent sur d’autres sujets.

Ces journées semblent trépidantes…

Oui, elles s’enchainent selon les semaines avec des rendez-vous, déjeuners, des auditions. Les sénateurs ont aussi un rôle de contrôle qu’ils peuvent aborder de plusieurs manières : par des questions d’actualité au gouvernement orales (467 par an) ou écrites (5 405 par an). Mais, aussi par des commissions d’enquête afin de recueillir des éléments d’information précis et il est possible d’auditionner des ministres, des élus, des personnalités publiques… Pour faire le point sur les réformes en cours ou celles déjà votées et par des missions communes d’information avec des recherches approfondies sur plusieurs mois avec des rapports. Elles s’effectuent par le biais des commissions ou délégations.

 

 

Les délégations sont au nombre de cinq, vous êtes membre de la délégation aux Droits des Femmes. De quoi s’agit-il ?

J’ai participé activement au projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes ainsi qu’au rapport spécifique des violences sexuelles sur mineur. Pour ce type de projet, je peux me déplacer dans toute la France comme pour ce dernier sujet au centre pénitentiaire de Joux-la-ville ou au rectorat de Lyon entre autres. L’idée est d’aller à la rencontre de personnes pouvant témoigner sur le sujet.

Quel est votre rôle dans l’Yonne ?

Dans le département, j’ai un rôle d’information, de facilitation et d’accompagnement. J’ai créé un guide regroupant les différentes aides à l’attention des communes pour qu’elles puissent les accompagner dans leur recherche de subvention. Les financements possibles, sur les différentes lois votées qui concernent l’administration et les élus intègrent aussi mes thèmes de discussion localement.

Facilitatrice, j’ai pour mission de mettre en contact les bons interlocuteurs et d’intervenir auprès des services de l’Etat afin d’appuyer les demandes faites par les communes qui peuvent être rejetées.

Je vais à la rencontre des acteurs du département : élus locaux, préfets, conseillers départementaux pour évoquer avec eux de sujets locaux comme par exemple l’organisation de six réunions vis-à-vis des élus pour échanger dans une optique « pratico-pratique » sur le projet de la loi sur l’engagement et la proximité.

Généralement, je suis de retour dans l’Yonne, le jeudi soir, vendredi samedi et lundi. C’est souvent l’occasion de continuer les rendez-vous avec les élus locaux, préfets, ou services de l’Etat ou toute personne pouvant me solliciter.  C’est également la rencontre avec les Icaunais(es) lors des différentes manifestations vécues sur le territoire : foire, inauguration, vernissage, mais aussi des visites dans des lycées, les échanges de vœux, les célébrations…

Travaillez-vous avec une assistance ?

Oui, deux attachés parlementaires m’aident à gérer mon quotidien bien chargé. L’un est à Paris, l’autre basé dans l’Yonne.

On peut suivre l’actualité de Dominique VERIEN en retrouvant son blog sur son site https://www.verien.fr/ , sur Twitter et sur Facebook.

Propos recueillis par Maryline GANDON

 

 


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