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Son credo, c’est le soutien. Son objectif, c’est d’être là à tout moment pour aider et accompagner les dirigeants de sociétés dans le pilotage de leur entreprise. Qu’ils soient artisans, commerçants ou professions libérales, Régis JACQUEMET veut être dans l’ombre des gérants de  sociétés, auxiliaire précieux à la prise de décision stratégique. Une mission qu’il exerce depuis 2016, date à laquelle il a fondé sa structure entrepreneuriale qui lui permet de rayonner dans l’Yonne et parfois au-delà…

 

AUXERRE : Sa silhouette s’affiche avec régularité lors des réunions mensuelles déclinées par le BNI local. Trente ans, déjà, que le garçon, volubile et sympathique, exerce son métier dans le domaine de l’accompagnement du dirigeant d’entreprise. C’est dire s’il en connaît un rayon sur le sujet ! Son pitch de présentation où il explicite la création de sa structure professionnelle apparue en 2016 est aujourd’hui bien rodé. « Avec JACQUEMET Conseils, allez vers des lendemains plus sereins ! ». Tout est dit, en matière de confiance. Une confiance que ce personnage aux cheveux un brin bouclés détaille lors d’un rendez-vous pour en savoir davantage sur sa praticité et ses méthodes, inspirées de chez RIVALIS, le leader du pilotage d’entreprise en France, une entité dont fait partie intégrante l’entrepreneur de l’Yonne.

Preuve à l’appui, Régis JACQUEMET ne se départit jamais d’une chemise ou d’une chemisette selon la saison à l’estampille de la fameuse société. RIVALIS ? Un réseau hexagonal de plus de 700 conseillers en pilotage d’entreprise, tous d’anciens managers et/ou dirigeants de sociétés, mais de surcroît des experts dans leurs domaines de compétences. Leur vocation ? Apporter les réponses appropriées aux problématiques rencontrées par les dirigeants qui requièrent leur service.

On a envie d’en apprendre davantage aux côtés de Régis JACQUEMET sur les méthodes usitées pour « piloter » une entreprise. De quoi s’agit-il précisément ?

Réponse de l’intéressé :

« Le pilotage d’entreprise est une spécialité de la gestion d’entreprise, explique-t-il, il permet d’avoir une vision claire et une réponse en temps réel sur toutes les questions et décisions qui engagent la rentabilité de l’entreprise… ».

 

 

Ok, un bon point pour lui. Tout cela semble limpide. Mais, au juste, comment le dirigeant de ce cabinet conseil opère-t-il exactement auprès des patrons de TPE/PME ?

« En fait, je les conseille, les accompagne, les soutient au quotidien dans leurs choix et décisions à prendre dans tous les domaines, précise-t-il, c’est-à-dire la gestion d’entreprise, la trésorerie, l’organisation générale, la rentabilité des devis, le suivi des chantiers, les relations avec le personnel, la facturation et les impayés, le suivi des objectifs… ».

La liste ne semble pas être exhaustive et Régis de rajouter en sus : « le but étant d’optimiser les forces vives de l’entreprise afin qu’elles contribuent au développement de celle-ci ».

Certes, mais il doit bien y avoir le concours d’une aide technologique pour arriver à assurer autant de missions en même temps ?! Que oui ! Il existe un logiciel qui agit en temps réel et permet d’analyser toutes les situations. Un véritable tableau de bord numérique, idéal pour aider le « commandant de bord » Régis JACQUEMET dans ses œuvres.

A 61 ans, notre interlocuteur est en harmonie avec ce qu’il fait au quotidien, heureux et passionné. Un pilote de ligne de l’accompagnement entrepreneurial qui veut éviter à tout prix pour les dirigeants qu’il suit de près de subir des zones de turbulences…

 

Thierry BRET

 

 


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La remarque, à la limite d’une plaisante boutade, émane de l’un des élus du Nord de l’Yonne, soucieux de donner son avis au terme de la cérémonie protocolaire : « au moins, avec la signature du contrat « Territoires en action » entre la Région Bourgogne Franche-Comté et le PETR du Nord de l’Yonne, force est de constater que le PETR sert vraiment à quelque chose ! ». D’autant que l’enveloppe budgétaire obtenue est loin d’être négligeable avec 5,6 millions d’euros à la clé dont 800 000 euros iront directement injecter les projets de la ville de Sens. Il n’y a pas à dire : le PETR, il n’y a que cela de vrai pour aller à la quête aux subventions !

 

JOIGNY : Le coup de pouce est conséquent. Il s’établit à 5,6 millions d’euros et des poussières – le montant exact de ce soutien de la Région Bourgogne Franche-Comté au PETR du Nord de l’Yonne s’élève à 5 698 721 euros – qui font briller les yeux des élus septentrionaux de notre département.

Une manne financière, très importante, devant servir à élaborer le projet de territoire de ce secteur géographique à vocation industrielle et agricole, selon quatre objectifs : l’accompagnement des transitions écologiques et énergétiques, la promotion d’une agriculture locale et durable, l’ancrage de l’endroit en matière d’attractivité, de solidarité et d’agilité (sans doute au niveau économique) et le développement des mobilités durables et solidaires.

 

Une enveloppe spécifique affectée à l’agglomération de Sens

 

5,6 millions, la belle affaire ! Dont une partie (800 000 euros, excusez du peu !) sera affectée au bénéfice de Sens dans le cadre d’une bonification à l’estampille « ville moyenne ». Une manière sympathique d’accompagner les projets stratégiques de l’agglomération sénonaise et ceux-ci ne manquent pas, qu’on se le dise !

Faisait-il donc office de Père Noël bien avant l’heure, le vice-président de l’institution régionale en charge de la Cohésion territoriale, de la politique de la ville, des ruralités et des parcs naturels ? En tout cas, la visite de l’élu franc-comtois Eric HOULLEY – il possède à son actif une autre carte de visite en sa qualité d’édile de la ville de Lure en Haute-Saône – devait en satisfaire quelques-uns, présents parmi les institutionnels dans l’une des salles de l’hôtel de ville de Joigny, accueillant la signature d’un double accord entre la Région et le PETR du cru, à savoir le contrat « Territoires en action » et la convention « Centralités rurales en Région », avec la commune de Joigny.

Le septième vice-président de la Région ne sera pas venu les mains vides avec dans sa besace ces bonnes nouvelles pour le développement territorial. Avec cette somme de belle facture, ce seront autant de réalisations qui sortiront de terre ou qui bénéficieront d’un sérieux lifting côté rénovation, à commencer par les quais de l’Yonne de la cité chère à Nicolas SORET qui en fit brièvement l’inventaire.

 

 

 

Quatre axes prioritaires répondant aux critères de « Territoires en action »

 

« 40 % de l’enveloppe (soit 4 898 721 euros après le retrait des 800 000 euros destinés à la ville de Sens) sera consacrée à l’adaptation au changement climatique, précisera le numéro trois du Conseil régional, cela comprendra des projets de rénovation énergétique de bâtiments publics, et des aménagements urbains qualitatifs, végétalisés et multithématiques… ».

Puis, poursuivant sur sa lancée, Nicolas SORET expliquera dans un deuxième temps l’affectation des crédits dévolus à l’attractivité territoriale. « 45 % de cette enveloppe permettra de créer de nouveaux équipements exemplaires à destination des jeunes. Nous moderniserons aussi les structures existantes telles que les centres socio-culturels ou les clubs sportifs ».

La mobilité, autre vecteur stratégique essentiel de la bascule des territoires vers une transition écologique et énergétique raisonnée, verra ses actions financées à hauteur de 10 % de ces subsides régionaux. Les itinéraires cyclables seront ainsi priorisés parmi les projets. Reste le reliquat de 5 %. L’enveloppe sera dédiée à la santé…

« En injectant ces fonds dans ce domaine, souligne Nicolas SORET, nous souhaitons soutenir la construction de maisons de santé pluridisciplinaires et favoriser l’accueil de nouveaux professionnels de santé sur le territoire… ».

En sus, le maire de Joigny devait rappeler que les aides de la Région ne s’arrêtaient pas là !

« Obtenir grâce au Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) ces fonds ne correspond pas à un solde de tout compte de la part de la Région, devait-il ajouter à l’auditoire composé en majeure partie des élus du PETR du Nord de l’Yonne. D’autres fers sont déjà au feu nous et nous attendons maintenant les fonds européens ! ».

On connaît l’appétence de l’élu socialiste pour trouver des mannes financières qui n’ont rien de providentielles puisqu’elles sont existantes. Son seul credo qui l’anime : « avec les fonds européens, c’est simple, affirmera-t-il, il faut être le premier arrivé pour être le premier servi ! ».

A l’instar de ses coreligionnaires du nord de l’Yonne, il est déjà dans les starting-blocks !

 

Thierry BRET

 

 


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Il l’écrit lui-même sur son compte Facebook, livrant ainsi ses états d’âme sur la toile : « ce jour restera gravé à jamais dans ma mémoire ! ». Un jour, certes qui n’est pas ordinaire pour l’élu de l’opposition auxerrois. Car, il est synonyme d’accession à la présidence de l’association des « Résidences Jeunes de l’Yonne ». Une nomination à laquelle est très attachée Rémi PROU-MELINE qui entend bien relever les défis inhérents au devenir et à la pérennité de l’établissement.

 

AUXERRE : En guise de préambule : à quoi sert exactement l’association des « Résidences Jeunes de l’Yonne » ? Proposant des solutions d’hébergement aux adultes âgés de 16 à 25 ans, cette structure accueille celles et ceux de cette frange de la population qui sont dans l’obligation de se mouvoir pour les besoins de leur travail ou pour suivre des études sur notre territoire.

Communément appelés « foyers des jeunes travailleurs » mais aussi « résidence sociale », ils sont destinés à recevoir en leurs murs apprentis, étudiants, intérimaires, stagiaires mais également des travailleurs qui bénéficient d’un contrat en CDD ou en CDI.

Toutefois, ce qui anime plus particulièrement ces endroits à privilégier lorsque l’existence nous amène à s’installer dans une nouvelle ville, ce sont les programmes inhérents à leurs animations diverses, proposées de manière hebdomadaire.

Soirées à thème, ateliers cuisine, activités sportives, espace détente et loisirs, mais aussi conseils de vie sociale y sont proposés avec les équipes ad hoc, destinées à porter la cohésion sociale au sein de ces établissements.

 

Un investissement de plus sur le territoire…

 

A Auxerre, la structure a célébré le cap de son cinquantième anniversaire. Elle est désormais, et ce depuis début octobre, présidée par l’élu d’opposition de l’Auxerrois, Rémi PROU-MELINE.

« Je ferai tout pour être à la hauteur de la confiance qui m’a été accordée, explique le nouveau responsable, d’autant que la jeunesse, l’échec scolaire et la précarité étudiante sont des sujets qui doivent être ardemment défendus aujourd’hui et qui me touchent tout particulièrement… ».

Opérationnelle depuis 1969, la structure accueille une population qui se doit d’être accompagnée pour faciliter son intégration dans la vie sociale. Deux bâtiments, un foyer des jeunes travailleurs et une résidence sociale, constituent cette offre d’accueil indispensable à ces réussites. Plus de quatre cents jeunes transitent chaque année par ces hébergements.

« J’ai connu dans mon parcours de vie des étapes, des épreuves et des personnes qui m’ont poussé à m’investir pour mon territoire, ajoute Rémi PROU-MELINE.

Une motivation supplémentaire, sans doute pour le nouveau président, pour faire de ce mandat un sacerdoce ?

 

Thierry BRET

 


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Une poudrière. Prête à exploser. A s’enflammer et à se répandre incandescente à la moindre étincelle, bien au-delà des frontières des belligérants. Entraînant dans son sillage son lot funeste de milliers de morts et autant de blessés. D’innocentes victimes, confrontées au quotidien à la dure réalité de la guerre qui prend ses racines au tréfonds d’une haine sans nom, plusieurs fois séculaires…et inéluctable.

Entre les Palestiniens et les Israéliens, le torchon ne brûle pas d’hier. Le feu nourricier de cette vindicte farouche entretenu tel le « Buisson ardent » de Moïse, à la limite du supportable après les actes perpétrés le 07 octobre dernier sur le sol d’Israël, se consume depuis trop longtemps entre ces deux peuples.

Profond, irréductible, immuable, presque éternel. « Eternel », voilà un étrange mot que celui-ci quand on évoque cette terre dite « Sainte » qui a engendré deux des grandes religions monothéistes. A croire que Dieu, quel que ce soit les attaches spécifiques selon les rites et traditions où on le vénère en qualité de croyant, en aurait presque oublié de bénir ces lieux afin de mieux les préserver du pire…

 

Après une telle tuerie, le pardon est-il possible ?

 

Le pire est toujours à venir, dit-on. Sans doute, cela est-il vrai. Pour les 1 400 malheureuses victimes, la plupart vivant dans des havres de paix – ces kibboutz communautaires rappelant la grande période du « Flower Power » américain où tout n’était que « peace and love » dans un grand élan d’humanisme -, prises par la mort et son visage tragique et injuste au petit matin de ce samedi 07 octobre – le 11 septembre, désormais, de l’Etat hébreu -, combien de victimes corolaires seront écrasées par effet gigogne par les frappes aveugles de Tsahal qui a pour habitude de pratiquer la loi du Talion et son fameux adage plus que jamais d’actualité : « œil pour œil, dent pour dent » ? Cinq mille, sept mille, dix mille ? Plus encore ?

Des femmes, des enfants, des adolescents, des vieillards, des adultes. Tous anéantis par des milliers d’obus et de missiles balancés sans relâche, jour après jour, qui auront blanchi leur nuit de la lumière blafarde de mort.

Oui mais, voilà. Israël, état souverain et démocratique, est en droit de se défendre face aux agressions. Surtout quand celles-ci sont cruelles, inhumaines, barbares, d’un autre temps, inimaginables.

Bébés décapités, fœtus extraits des corps de leurs mères éventrées, personnes handicapées mutilées à vif, personnes âgées calcinées de leur vivant, parents exécutés froidement sous le regard de leurs enfants, viols à répétition, carnages à n’en plus finir dans les kibboutz …comment cela est-il pardonnable ? En acceptant, tel Jésus, de tendre la joue gauche après la joue droite s’il avait été giflé violemment ?

 

 

 

Une frénésie de violences belliqueuses aux quatre coins de la planète…

 

Vu de notre prisme cocardier de petit Français privilégié, vivant dans notre confort tranquille, de nos problématiques et tracasseries administratives et inflationnistes, et surtout la hantise de l’invasion des punaises de lit, le grand buzz de cet automne 2023, il est impossible de juger le contexte. D’en esquisser avec objectivité les tenants et les aboutissants…

Tout juste, faut-il garder la tête froide et suffisamment de discernement pour bien analyser les choses afin d’essayer d’y voir plus clair, de comprendre les enjeux des uns et des autres, et surtout de s’intéresser aux inévitables conséquences que cette nouvelle poussée de fièvre et de violences va engendrer dans l’Hexagone, ainsi que sur le Vieux Continent.

Pour ne pas dire, la planète toute entière qui n’avait pas besoin de cela dans une conjoncture sentant déjà le souffre du nucléaire et de la guerre ouverte aux portes de l’Europe, avec le conflit opposant Russes aux Ukrainiens. Quand ce ne sont pas les Chinois qui s’agitent avec frénésie du côté de Taïwan ou de la Corée du Nord qui s’amuse régulièrement à nous faire peur en balançant en veux-tu en voilà des missiles balistiques intercontinentaux à titre d’essais qui pourraient nous amener tout droit vers l’Apocalypse !

   

Des points de vue à géométrie variable…

Car, manifestement, ce conflit peut aussi s’exporter en France comme ailleurs dans le monde, au-delà de ses appréciations partisanes, selon que l’on soit pour un camp ou pour un autre, on l’aura bien vu ces jours derniers dans de nombreuses métropoles qui accueillent des manifestations, plus ou moins interdites. Un casse-tête de plus pour une administration parfois dépassée par les évènements…

Bien sûr, le Hamas n’est pas un «  mouvement de résistance » comme les autres - la fameuse citation conspuée même par son propre camp et prononcée à la légère par la députée de La France Insoumise Danièle OBONO qui aura perdu une occasion de se taire et a provoqué le courroux de Gérald DARMANIN qui l’attaque en justice ! – mais qui pratique avec délectation des actes de terrorisme, proches de la boucherie.

Quoi qu’en pense et quoi qu’en dise un Recep Tayyip ERDOGAN décapant et imprévisible, qui à sa grande habitude en sa qualité de président de la Turquie, souffle le chaud et le froid, entre Orient et Occident, entre OTAN dont il est membre actif avec le net soutien des Américains qui y ont déployé plusieurs bases militaires et « ami » indéfectible de la Russie du « grand démocrate » Vladimir POUTINE, entre Tel-Aviv dont il cherche les faveurs économiques et les marchés consuméristes afin d’y écouler ses produits, et le Hamas, dont il a reçu il y a peu dans son palais présidentiel à Ankara l’une des têtes pensantes de cette entité qui possède aussi sa branche politique. Un grand écart de pensée à géométrie variable, digne du détroit du Bosphore, ne trouvez-vous pas ?!

Au même titre que jadis, l’ETA ibérique ou l’IRA nord-irlandaise savaient jeter le trouble en représentativité conventionnelle et groupuscules armés de l’ombre, appliquant leur stratégie à grand renfort d’attentats et autres actions spectaculaires, laissant moult cadavres et familles en pleurs sur les lieux de leurs exactions.

Dans le genre, « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais », il y a mieux, en vérité !

 

 

Un conflit impitoyable sur fond de territorialité et de religiosité…

 

Reste, que la France qui a enregistré la perte de 35 de ses ressortissants après cette macabre matinée du 07 octobre, est aussi en première ligne de cette poussée de tension avec ce nombre d’otages si important, prélevés à leur liberté. Une dizaine de nos compatriotes, possédant parfois la double nationalité franco-israélienne, croupissent depuis trois semaines dans les geôles des kidnappeurs, terrés comme des taupes dans l’immense réseau de souterrains dont Gaza City est l’épicentre.

Cela explique le récent déplacement du Président de la République Emmanuel MACRON à Jérusalem et l’omniprésence de la ministre des Affaires étrangères, Catherine COLONNA, mobilisée sur le sujet.

Aujourd’hui, des familles attristées – elles sont plus de 220 de toutes identités nationales confondues –  espèrent un retour au calme et une intervention « raisonnée » de Tsahal, l’armée de l’Etat hébreu, afin de préserver le sort des otages. Des enfants, des ados, des femmes, des vieux, des hommes. Des personnes ordinaires embarquées dans une opération extraordinaire…

La question est la suivante : que pèse véritablement la vie de 220 otages même aux origines planétaires différentes dans ce conflit ouvert et impitoyable de cruauté de part et d’autre, sur fond de territorialité et de religiosité qui remonte aux calendes grecques entre les Juifs et les Arabes ?

La réponse, candide, pourrait presque nous être suggérée par l’une des chansons d’Alain SOUCHON, « Et si le ciel était vide… ». Cela changerait peut-être la donne à tout cela, non ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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Organisée par La France Insoumise (LFI), une réunion publique sur le thème du système éducatif français s’est tenue à Auxerre réunissant une vingtaine de participants. Une soirée à laquelle avait été convié le député de la dixième circonscription de Paris Rodrigo ARENAS…

 

AUXERRE : C’est par un hommage à Dominique BERNARD, assassiné à Arras, qu’Adrien PROVENCE, organisateur de la soirée, a ouvert la réunion : « trois ans après l’acte terroriste contre Samuel PATY, nous sommes consternés et horrifiés par cette nouvelle attaque », l’occasion d’adresser un hommage à l’ensemble des personnels de l’Education nationale, « qui accomplissent chaque jour, leur mission essentielle ».

Evoquant la rentrée scolaire 2023, marquée par la polémique sur l’interdiction de l’abaya, le militant « Insoumis » icaunais y voit « une diversion de la part de Gabriel ATTAL, aux réelles revendications des enseignants et une main tendue à l’extrême droite, avec des propos stigmatisants envers une partie de la population. L’amalgame qui a été fait par Emmanuel MACRON avec l’assassin de Samuel PATY est particulièrement odieux… ».

De rappeler en parallèle qu’aucune réponse n’a été apportée, concernant « les 1 900 fermetures de classes et les 3 100 postes vacants », ni sur les revendications du corps enseignant : « rien sur les 10 % de hausse de salaire promis, sur l’attractivité du métier, l’inclusion scolaire, les effectifs surchargés… ».

 

Démanteler les services publics en fermant des écoles…

 

Pour le seul département de l’Yonne, vingt-et-une classes supprimées ainsi que six postes de remplaçant : « la logique nationale de suppression de postes dans l’Education nationale s’inscrit dans la logique de démantèlement de tous les services publics. L’école ne doit pas être chiffrée sur des critères économiques, il ne s’agit pas de déterminer un coût, mais privilégier un service public fort et qui fonctionne… ».

Sans oublier les établissements fermés comme Bienvenue-Martin et Bléneau, ou en passe de l’être, comme le lycée professionnel auxerrois Saint-Germain : « un projet sans aucune opposition du Conseil régional, car ils feront des économies sur les locaux… ».

Selon une enquête réalisée par les journalistes de l'émission « Vert de rage », diffusée sur France 5, portant sur plus de 19 000 écoles maternelles et primaires recensées, près de 29 % contiennent de l’amiante. Un « sacré sujet de santé publique » selon Adrien PROVENCE, qui a listé les écoles auxerroises concernées, « sans que l’on sache si c’est sous contrôle… ».

 

 

Saluant à son tour la mémoire du professeur assassiné à Arras, en évoquant notamment « la consternation de l’ensemble de la communauté éducative face à un homme tué sauvagement », Lucas ROMAIN, secrétaire départemental du syndicat FO Enseignant, a insisté sur l’importance à défendre une école publique attaquée de toutes parts : « car elle coûte cher et parce qu’elle porte un principe d’égalité. C’est l’école de la République, la même pour tous, quelque soient nos origines, nos moyens, notre appartenance sociale ou religieuse, en contradiction avec le modèle de société que veut imposer Emmanuel MACRON… ».

Citant en cela Nicolas de CONDORCET, considéré comme « l’inventeur de l’instruction publique » : « Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre, même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave… ».

 

Quand l’école, la Nation et la République faisaient bloc…


Même tonalité dans le discours de l’universitaire Jean-Luc MINIER. Il regrette le temps où « l’école, la Nation et la République faisaient bloc… ». Une époque révolue selon l’ancien conseiller municipal de Toucy : « toutes les réformes mises en place depuis trente ans visent à nier ce droit-là et à remettre en cause le statut de l’école au sein de la République. L’idéologie de marché est en train d’investir l’ensemble de l’institution scolaire, jusqu’y compris dans le contenu même de l’enseignement… ».

Rappelant que si au tout début des années 2000, la part consacrée à l’éducation représentait 7,5 % de la richesse nationale, elle n’était plus, 23 ans plus tard, que de 6,6 % : « pratiquement un point de moins, soit environ 28 milliards d’euros ou deux fois le budget des universités… ».

La réunion s’est poursuivie par des échanges à bâtons rompus avec le député Rodrigo ARENAS (voir notre interview à paraître), qui a repris à son tour nombre des griefs et constats énumérés un peu plus tôt par les différents participants.

 

Dominique BERNERD

 


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