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Expérimenter le sticker « Oui Pub », autorisant la dépose de documents à vocation publicitaires, à la place du traditionnel « Stop Pub » qui en interdit toute réception dans les boîtes aux lettres, est l’une des 150 préconisations issues de la Convention Climatique Citoyenne. Une idée qui ne fait pas que des heureux si cet alinéa de la loi Climat était adopté par les parlementaires. Chez MEDIAPOST, beaucoup d’opérateurs s’inquiètent de perdre leur emploi à l’avenir…Acte deux de notre enquête.
AUXERRE : Quatorze années de bons et loyaux services s’inscrivent déjà au compteur. Malgré cela, Sandrine LE GOFF ne rechigne jamais pour assurer la distribution par tous les temps de ces prospectus et autres dépliants à vocation commerciale qui sont aujourd’hui au cœur d’une sérieuse polémique. Une parmi tant d’autres, pourrait-on dire qui affecte les rouages opérationnels de cette belle société qui est la nôtre !
La stigmatisation récurrente de l’imprimé publicitaire telle qu’est vécue à l’heure actuelle ne fait pas la une des grands médias nationaux. Dommage, à vrai dire. Il y a pourtant péril en la demeure pour environ dix mille salariés de ces filières évoluant sur ce secteur qui risquent bientôt de pointer à Pôle Emploi si rien n’est fait dans le sens de la préservation de leur métier. Celui qu’exercent les collaborateurs de MEDIAPOST, une des filiales du groupe La POSTE appartenant à la branche service, courrier et colis.
Car, proscrire la distribution de ces informations commerciales de nos boîtes aux lettres telle qu’elle est suggérée par la Convention Climatique Citoyenne conduira à licencier à terme ces personnes. Dont certaines remplissent la tâche depuis fort longtemps avec des contrats aux horaires adaptés.
Le respect des distributeurs face aux autocollants « Stop Pub »…
Pour l’heure, l’expérience de l’autocollant « Oui Pub » à apposer sur les boîtes aux lettres n’est pas encore adoubée par le parlement. Mais, nous n’en sommes pas très loin. Il suffit que les députés la valident. Prendront-ils alors réellement conscience des enjeux économiques et sociétaux qui résulteront de leurs votes ?
Sur l’Auxerrois, sur les 47 076 boîtes aux lettres répertoriées, seules un peu plus de quatre mille d’entre elles disposent d’un autocollant « Stop Pub » sur leur couvercle latéral. Une signalétique que respectent scrupuleusement les employés de MEDIAPOST lors de leurs pérégrinations sur le terrain. Enfreindre la volonté du possesseur de la boîte à l’estampille de ce sticker très explicite est passible d’amendes.
« Le montant peut s’élever jusqu’à 1 500 euros, concède Hubert PREVOT, responsable de la plateforme de distribution à Auxerre.
Depuis plusieurs mois, les autocollants interdisant l’accueil de la promotion commerciale par dépliants dans les boîtes aux lettres sont en augmentation sur ce secteur de l’Yonne. Les zones rurales sont nettement moins touchées par cette tendance. Sans doute parce que moins destinataires de la publicité. Toutefois, annuellement, ce sont près de 50 à 70 kg de ces documents imprimés qui arrivent dans nos boîtes. D’où l’ire de certains réfractaires à ce mode de communication qui rejettent l’idée de recevoir de manière hebdomadaire ce monceau de papier.
A Auxerre comme à Sens, les distributeurs de MEDIAPOST tremblent pour leur avenir…
En France, 30 % de nos concitoyens ont déjà posé le fameux sticker informatif sur leurs boîtes aux lettres. Douze points de mieux qu’en 2015…
Supprimer la distribution de ces imprimés publicitaires déstabiliserait à coup sûr toute une filière. Celle de la distribution, en particulier. Le métier que pratique avec tant de passion Sandrine.
Travaillé au moins six fois, le papier utilisé à la conception de ces prospectus nourrit également tous les emplois du recyclage. Sans parler des transporteurs, des imprimeurs, des publicistes, des graphistes, des commerciaux de la presse et diffusion.
Mais, ce qui perturbe le plus Sandrine LE GOFF, c’est de priver d’un lien social toute une frange de la population, généralement des seniors, qui se procurent de l’information en parcourant ces flyers une fois installé dans un fauteuil. Une source de renseignements vitale pour celles et ceux qui ne comprennent que couic à la technologie du digital.
Aujourd’hui, les vingt-six personnes qui exercent leurs activités au sein de la plateforme MEDIAPOST d’Auxerre (elles sont 21 à Sens) tremblent pour leur avenir. Si la décision encouragée par les écologistes était acceptée par la voie parlementaire, ce serait 50 % des effectifs qui seraient ainsi rayés de l’organigramme.
Un étrange paradoxe alors que six Français sur dix disent consulter dès qu’ils les réceptionnent ces documents aujourd’hui voués au rebut.
25 millions de ces imprimés publicitaires transitent par le centre auxerrois à date. Combien en restera-t-il si cet alinéa de la loi Climat venait à être promulgué demain ?
Thierry BRET
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Elle a déjà publié deux romans : les mille-et-une vies de Céline HOLYNSKI façon melting-pot !
mai 08, 2021Sa plume est humoristique. L’idéal par les temps qui courent ! Pendant une quinzaine d’années, celle qui a voulu être comédienne a réalisé son rêve. En fréquentant les planches et plateaux en qualité d’actrice mais aussi d’autrice, d’humoriste et de metteuse en scène. Mais, c’est en écrivaine qu’elle se dévoile à nous du fait de son actualité...
AUXERRE : Débuté en avril 2020, après six mois d’écriture, le deuxième opus proposé par ce personnage pétri de talents vient de voir le jour. En faisant abstraction d’une avalanche de péripéties qu’il aura fallu gérer à bon escient ! Problème de stocks, soucis à l’impression avec des chapitres de l’ouvrage absents de ce rendez-vous livresque… : Céline HOLYNSKI aura dû faire montre de patience pour ne pas y perdre son latin !
Scénariste (elle a œuvré pour des séries de la télévision ou pour des documentaires dont le commanditaire n’était autre que Julien COURBET), cette spécialiste des one-man show est une touche à tout ingénieuse qui est même passée durant un temps par les studios de Sud Radio où ses chroniques égayaient l’auditoire amusé.
Auteure de la pièce « Les Bons cons font les bons amis », l’artiste crée sa propre chaîne « You Tube » qui lui permet de partager et d’expérimenter ce nouveau mode d’expression. Grand bien lui en a pris il y a quatre ans puisque Céline accueille plus de 145 000 abonnés et propose l’équivalent de 150 vidéos sur ce média.
« Des tutos ? Je ne sais pas faire explique-t-elle et je n’ai pas le matériel pour réaliser de la fiction ! Alors, au final, je pose des vidéos à vocation humoristique où j’y distille parfois un peu de réflexion. Voire des questionnements existentiels ou rien du tout ! ».
L’humour est son fer de lance. Cela se traduit dans son travail scriptural. Elle aime le rappeler : son meilleur canal de communication, c’est l’écriture. Et ce depuis le collège où une professeure de français lisait à voix haute ses dissertations ! Une véritable révélation !
De l’humour avec quelque chose en plus…
En janvier 2020, l’écrivaine publie son premier ouvrage. Le nom intrigue : « Tarot, rupture et confiture ». Un opuscule édité par Larousse. L’héroïne, Camille, va vivre de nouvelles pérégrinations dans un second livre, baptisé de manière tout aussi loufoque : « Biberon, vodka et déambulateur » !
L’objectif de ces deux volets romancés est atteint : faire rire et divertir le lectorat. Mais, un rire auquel elle ajoute des zestes de réflexion.
A travers les pages, l’héroïne est en reconquête d’estime personnelle. On y évoque aussi le temps qui s’égrène et le fait de trouver sa place parmi la société. On y décèle aussi une petite coquille avec deux chapitres 11 dans le même ouvrage : une fantaisie comme une petite tâche de naissance.
L’idée d’une trilogie ? Pourquoi pas ! Un troisième opus existera peut-être in fine, clôturant ces aventures rocambolesques de Camille.
Céline HOLYNSKI se remet également de son immersion intense vécue durant près de trois mois au Brésil. Elle y a rencontré des personnages incroyables, vivant dans les favelas qui ont des parcours de vie anachroniques et qui s’en sortent.
Une extraction de sa zone de confort qui lui a permis de se transformer intérieurement, prétexte sans doute à un nouveau roman ?
En savoir plus :
https://www.youtube.com/channel/UC7M__bPGgcxiBzjAG0CZ52w/featured
Thierry BRET et Maryline GANDON
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Ils disent non à BLANQUER : les lycéens bloquent leurs établissements pour tenter d’annuler les épreuves du bac
mai 07, 2021Du lycée aux études supérieures, l’année scolaire a été compliquée pour beaucoup de jeunes gens. Les lycéens ne comprennent pas que les épreuves du baccalauréat soient maintenues. Ils demandent le contrôle en continu. Ils ont suivi l’année scolaire pour la majorité d’entre eux à distance ou alors en demi-jauge. Mais, Emmanuel MACRON a confirmé que l’épreuve de philosophie et le grand oral seraient maintenus. D’où la colère des jeunes apprenants…
AUXERRE : Concernant les autres épreuves, le ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel BLANQUER déclare que 85 % de celles-ci seront en contrôle continu. Se considérant non préparés à passer les épreuves de baccalauréat en présentiel, les lycéens souhaitent de ce fait obtenir le contrôle continu.
Le 30 avril dernier, l’Union nationale lycéenne (UNL) a appelé à bloquer les lycées le lundi 03 mai afin d’obtenir la validation de plusieurs de leurs demandes. Dans le communiqué de presse, ils partagent leurs souhaits : le contrôle continu pour les filières générales, technologiques professionnelles, des BTS et des élèves du CNED. Ils réclament aussi l’annulation du grand oral, des sessions de rattrapages ouvertes aux élèves qui n’auraient pas validé leur baccalauréat en contrôle continu. Pour finir, ils espèrent obtenir également la « non-pénalisation du manque de stage pour les élèves de filières professionnelles ».[1]
« Le distanciel a été très compliqué à suivre, avec des professeurs qui n’étaient pas forcément présents ; il y a eu pas mal de décrochage. » déclare Benjamin PERCY en Bac professionnel vente au lycée Saint-Germain à Auxerre lors du blocage de ce jeudi 06 mai.
Depuis le lundi 03 mai, des centaines de lycéens manifestent devant les grilles de plusieurs lycées de France. Une pétition a été mise en ligne sur le site « change.org » en s’adressant directement au ministre de l’Éducation Nationale et de la jeunesse, Jean-Michel BLANQUER ainsi qu’au président de la République Emmanuel MACRON. Cette pétition a été signée par plus de 230 000 personnes à ce jour. Selon eux, il y a une inégalité des chances car certains établissements auraient choisi le 100 % présentiel alors que d’autres ont enseigné en demi-jauge. [2]
Des hashtags ont été créé sur les réseaux sociaux : #Bac2021, #BacNoir, #baccontrolecontinu. Ils sont ici pour que les lycéens se fassent entendre.
« Il me reste 16 jours de cours en présentiel et durant ces 16 jours je dois préparer mes sujets de grand oral et mon bac de philo où je n’ai même pas l’entièreté des notions, et passer mon bac juste pour la bonne conscience de Monsieur Blanquer #Bac2021 #baccontrolecontinu » a réagit un internaute. [3]
Le ministre de l’Éducation nationale refuse le contrôle continu…
À la suite de ces blocages, Jean-Michel BLANQUER s’est exprimé mercredi soir sur France 2 au sujet des épreuves des baccalauréats généraux et technologiques. Il a annoncé que « pour l’épreuve de philosophie, la meilleure note sera retenue entre le contrôle continu et l’épreuve de bac ».
Concernant le grand oral, celui-ci est maintenu. Les élèves pourront en revanche, venir avec un message de leur professeur où il pourra indiquer les domaines qui n’ont pas été vus au cours de l’année. De plus, lors des 20 minutes de préparation, les notes seront autorisées durant l’épreuve. « Ce que je cherche, c’est une bienveillance vis-à-vis des élèves ».[4]
L’inégalité entre les Bac pro et les Bac généraux…
Le matin du 06 mai, les lycéens se sont rendus devant chaque établissement afin d’assurer le blocus des entrées pour manifester leur mécontentement quant aux épreuves de bac.
Révoltés, ils se sentent délaissés par le gouvernement. Ils ne comprennent pas pourquoi les bacs généraux et technologiques bénéficient d’aménagements spécifiques mais pas les bacs professionnels. Pour certains, les épreuves ont déjà commencé en présentiel.
« Ils nous demande des choses que nous n’avons fait qu’une fois en trois ans. C’est impossible. A chaque fois, on est mis de côté : ce n’est pas normal… » déclarent deux élèves de Vauban.
« On espère le contrôle continu parce qu’on a loupé beaucoup de cours. Il nous manque des connaissances. Il y a une inégalité suivant les lycées, certains ont été fermés pour cas de COVID, d’autre ouverts en présentiel ». Dixit Nicolas MERIGUET élève de terminal Bac professionnel de vente à Saint-Germain à Auxerre.
« Ils parlent toujours des diplômes généraux. Nous n’avons aucune information pour les bacs professionnels. Ce que nous aimerions, c’est que tous les lycées en France aient la même démarche. Certes, nous perdons une journée de cours mais après tout ce que nous avons perdu ce n’est pas une journée de plus qui va changer quelque chose poursuit son camarade Benjamin PERCY.
Jordane DESCHAMPS
[1] https://twitter.com/UNLnational/status/1388080074784743427
[2] https://www.change.org/p/lycéens-et-professeurs-passage-en-contrôle-continu-du-baccalauréat-et-du-brevet?utm_content=cl_sharecopy_28437776_fr-FR%3A6&recruited_by_id=7834ffd0-a617-11eb-8344-7f7946fda112&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=psf_combo_share_message&utm_term=psf_combo_share_initial&share_bandit_exp=message-28437776-fr-FR
[3] https://twitter.com/Nemxsisss/status/1389114874970660871
[4] https://www.francetvinfo.fr/politique/jean-castex/gouvernement-de-jean-castex/direct-covid-19-quels-amenagements-pour-le-bac-2021-regardez-l-interview-de-jean-michel-blanquer-dans-le-jt-de-20-heures-de-france-2_4612333.html
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« Un Nouvel Avenir » candidate sur Auxerre 4 : une politique participative dans les pas de la « force tranquille » ?
mai 07, 2021Visible depuis le 30 avril sur Facebook, la vidéo met en scène les quatre colistiers du team « Un Nouvel Avenir » plutôt décontractés face caméra. Ces images au rythme dynamique illustrent la composante plurielle et humaniste d’une équipe qui revendique sa jeunesse et son désir de prendre à bras le corps toute une série de dossiers vertueux pour le bienfait du canton. Celui d’Auxerre 4 où les sujets ne manquent pas autour de cinq axes bien tracés : la santé, la mobilité, l’éducation, les seniors et la solidarité.
VALLAN : Etre pragmatique jusqu’au bout des ongles, au moindre détail près. Cela atteste du professionnalisme de l’instant. Du respect de certains us et coutumes dans la pratique de l’exercice oratoire du jour, à savoir la tenue d’une conférence de presse dans les règles de l’art. Ce sont autant d’éléments indicatifs qui en disent déjà long sur la capacité des interlocuteurs à s’identifier réellement à leur projet !
La scénographie de ce rendez-vous pose ses jalons sur le parvis de la Maison Citoyenne. Une table recevant ces quatre « mousquetaires » du renouveau politique local, un arc de cercle composé de chaises afin d’accueillir plusieurs représentants de la sphère médiatique et quelques aficionados proches des candidats.
Et puis, il y a cette installation technologique extérieure qui saute aux yeux : elle va permettre de visionner en moins de deux minutes un clip à la gloriole des candidats. Novateur et percutant !
Serait-ce déjà les prémices de la traduction concrète du slogan du jour, choisi par les quatre prétendants au titre de conseillers départementaux ? « Un Nouvel Avenir ». Elles seraient incarnées en cas de succès au soir des 20 et 27 juin par des figures quelque peu emblématiques de la vie politique locale. A commencer par la tête de liste, Mathieu DEBAIN. Et de son complice de toujours, Christophe SYDA.
Ces deux-là se connaissent bien. Ensemble, ils ont fondé une structure associative qui a su faire parler d’elle bien en amont des joutes municipales de 2020 dans le giron local.
Un laboratoire participatif pour faire éclore des idées…
« S’Engager pour l’Auxerrois » : un laboratoire d’idées participatives et citoyennes à la physionomie altruiste et environnementale, avant-gardiste. Une association qui, excusez-du-peu, a su favoriser les rencontres intellectuelles entre les Auxerrois et quelques pointures de la vie sociétale et politique de l’Hexagone. A commencer par le créateur du slogan mitterrandien, « La force tranquille », Jacques SEGUELA en personne, qui aura enfin permis de propulser après moult tentatives couronnées d’échecs l’élu de Château-Chinon François MITTERRAND au pouvoir élyséen en 1981.
« S’Engager pour l’Auxerrois » se définit comme une quasi référence identitaire pour ces visages d’une politique plurielle et humaniste qui oscille entre écologie et centre droit. Un primo engagement les avait amenés à côtoyer de fort près le candidat sortant de la Ville d’Auxerre Guy FEREZ dans sa quête de conservation de l’hôtel de ville. On connaît la suite, cependant.
Heureux de conduire cette nouvelle équipe, où l’autre versant du binôme est occupé par Fanny TURPIN, une enseignante âgée de 44 ans spécialiste de la langue de CERVANTES, Mathieu DEBAIN se positionne comme une force de propositions lors de cette campagne naissante. Sans bénéficier néanmoins d’un quelconque coup de pouce, réputé pourtant salvateur, d’une formation politique. Même s’il revendique son statut d’opposant constructif à la gouvernance auxerroise et communautaire actuelles.
Ses priorités se conditionnent à cinq volets d’intervention clairement identifiés : la santé, la mobilité, l’éducation de la jeunesse via le prisme de l’enseignement abordé aux collèges, la solidarité et le dossier des personnes âgées/handicapées.
L’angle environnemental s’il ne constitue pas un item spécifique dans cette feuille de route copieuse se veut transverse.
Le joker de l’équipe pour en insuffler la ligne stratégique n’est autre que Laura DEON. Un pur produit de la défense environnementale locale puisque issue de la liste « Auxerre Ecologie ».
Un florilège de suggestions annonciatrices d’un programme savamment étudié…
Sur le domaine du sanitaire, le ticket DEBAIN/TURPIN envisage de mettre en application deux mesures fortes de leur programme s’ils obtiennent le maximum de suffrages fin juin : la création de maisons de santé pluridisciplinaires ainsi que l’installation de jeunes internes, en optant pour le salariat de ces praticiens. A l’instar de ce qui se pratique déjà avec succès en Saône-et-Loire.
Le contournement sud d’Auxerre (le saint des saints des arlésiennes sur ce territoire depuis tant d’années) constitue un autre temps fort des propositions se rapportant à la mobilité et à son amélioration. Pour les orateurs du jour : le Département se doit de forcer la main à la Région et à l’Etat qui ergotent sur le financement de ce projet en démarrant dès que possible le chantier.
Compétence du Conseil départemental, la gestion des collèges s’applique à plus de 16 000 élèves. Mais, près de quatre cents d’entre eux ont malheureusement rejoint les rangs des décrochés. Ces faire-valoir du système éducatif dont personne n’a cure.
Grâce à « Nouvel Avenir », ils vont bénéficier d’opportunités constructives. Pour qu’au bout du compte, chaque collégien trouve enfin sa voie et son épanouissement.
Au plan du civisme et de la citoyenneté, le quatuor semble avoir bien réfléchi à la question. En proposant la création d’un Conseil départemental des jeunes où des projets y seraient débattus comme chez les adultes. La vision moderniste de ces collèges de demain passerait aussi par l’adoption d’une alimentation saine et goûteuse, à base de produits bio ou issus de l’agriculture raisonnée.
Préserver l’autonomie des personnes âgées en favorisant leur domiciliation chez elles dans des conditions optimales intègre l’un des axiomes largement commentés par les deux candidats et leurs remplaçants.
D’une part, il est question de rendre plus attractif qu’il n’est le métier d’aide à domicile. D’autre part, encourager la pratique d’activités sportives ne peut être que respectable pour nos seniors.
Reste l’ultime thématique de ce programme très fourni, celle relative à la solidarité. Le projet fondamental qui y est porté se rapporte à la mise en exergue du dispositif « Territoire zéro chômeur longue durée ». Un concept déjà adoubé par cent cinquante zones géographiques en France.
S’adressant aux allocataires du RSA, il leur permettra de renouer de manière progressive avec une activité professionnelle. Sous la forme d’une recyclerie associative et l’exploitation d’une légumerie dont les débouchés en termes de distribution seraient locaux, voire également franciliens. Donc in fine, créateurs d’emplois !
La version exhaustive du programme de cette liste sera dévoilée d’ici quelques jours. En attendant la suite de l’épisode, les habitants du canton d’Auxerre 4 (et les autres) peuvent se familiariser avec les visages de ces quatre candidats et leurs desiderata de campagne en visionnant le fameux clip.
Une récréation visuelle qui provoque le buzz sur les réseaux sociaux et enjolive avec ses images l’une des vertus que tout bon électeur doit posséder envers son candidat de cœur : la patience…
Thierry BRET
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Des avantages comme s’il en pleuvait pour ses membres : DYNABUY le réseau adepte de philanthropie ?
mai 06, 2021Se retrouver en présentiel, c’est le propre de tout réseau d’affaires digne de cette appellation ! Un sentiment de profonde liberté que les adhérents et invités de DYNABUY 89 ont pu partager ce jeudi 06 mai à la Maison de l’Entreprise. Une quinzaine de décideurs ont redécouvert la kyrielle d’avantages vertueux proposés par une entité qui fait son petit bonhomme de chemin sur notre territoire…
AUXERRE : Un énième réseau de plus à officier sur le département de l’Yonne, DYNABUY ? Réponse de normand à la clé : oui et non en version simultanée. Du pur « en même temps » pour mieux rester connecter avec l’actualité politique !
Mais de politique au sens politicienne du terme, au sein de cette structure nationale qui a posé ses jalons il y a environ cinq ans dans le nord de la Bourgogne, il n’en est aucunement question.
La seule stratégie qui fait foi lorsque l’on choisit l’intégration volontariste au sein de cet organe est le développement du chiffre d’affaires (logique, me direz-vous) en y ajoutant un autre argument de poids que seul ce réseau sait proposer à ses pratiquants dans son catalogue : la réalisation de bénéfices par le biais d’économies.
Et celles-ci ne se résument pas à la simple portion congrue ! De substantielles sur le papier, elles peuvent très vite représentées un sacré enjeu pour les adeptes de ce cercle qui en assimilent toutes les ficelles.
A la base, existent le réseau et l’essor naturel des relations publiques qui y sont agrémentées. Dans l’Hexagone, DYNABUY équivaut à fédérer sous la férule de ce concept originaire de Nantes plus de 100 000 entreprises. Soit un poids d’un million de salariés qui en connaissent les principes. Celui de la réduction des coûts inhérents à la bonne fonctionnalité d’une entreprise : un sacré budget en somme !
La présence participative de cent trente fournisseurs d’envergure nationale (des référents dans tous les secteurs couverts par l’activité économique) n’est pas étrangère au succès de ce système qui ne demande qu’à croître. Ces partenaires accordent des remises plutôt alléchantes aux adhérents du réseau qui profitent allègrement de l’aubaine. Qui s’en offusquerait d’ailleurs !
Le MEDEF comme partenaire idoine du réseau…
Comités d’entreprise (le chiffre de 546 est avancé au plan national) et bénéficiaires d’avantages privés (une jauge de plus de 272 000 personnes) contribuent au succès de ce réseau, moins médiatisé que les autres certes, mais terriblement efficace de par sa pertinence stratégique et son offre de suggestions déclinées sur le terrain.
Dans l’Yonne, son essor repose sur un entrepreneur qui en a adopté les principes il y a quelques années. Son nom : Alain VIMPIERRE. Son objectif : élargir le cercle pour en faire une noria de ronds dans l’eau se reproduisant à l’infini.
Proposant un cycle de réunions régulières en présence physique tant à Sens qu’à Auxerre, l’animateur a su trouver avec le MEDEF de l’Yonne le partenaire idoine pour propager la bonne parole auprès des chefs d’entreprise et des dirigeants.
C’est précisément dans la salle de conférence de la Maison de l’Entreprise que l’instigateur de ces retrouvailles positives agissait ce jeudi en début de matinée pour prodiguer ses conseils aux seize participants présents. Aux côtés de l’une des pièces maitresses de la sphère du milieu patronal, Florence POULAIN qui expliqua les raisons de ce rapprochement avec le syndicat du patronat.
En Côte d’Or, le MEDEF a également adoubé ce réseau qui veut marquer son territoire par ses différences. Une motivation qui s’appuie sur de « belles valeurs qui y sont appliquées », mais aussi sa « transparence » et la pratique de tarifs peu prohibitifs pour ses futurs adhérents.
Pour deux rendez-vous pris, le réseau offre avec son schéma applicatif quatre contacts qualifiés. L’argument est-il suffisamment convaincant pour convertir les invités de la séance à devenir membres à part entière ?
Thierry BRET
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