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Le poste ne sera pas resté vacant très longtemps. Quelques jours après l’envol de son prédécesseur Tristan RIQUELME vers les Antilles, la nouvelle directrice de cabinet du préfet de l’Yonne, Marion AOUSTIN-ROTH, a pris ses fonctions le 26 avril. Elle arrive de la préfecture du Doubs où elle officiait en qualité de cheffe du bureau de la sécurité intérieure et de l’ordre public. 

AUXERRE: Il n’est pas si courant pour la préfecture de l’Yonne d’accueillir en son sein une personne passée successivement par le Centre pénitentiaire de Fresne, la Maison d’arrêt de Bois-d’Arcy et celle de Besançon ! Un parcours pourtant des plus classiques si l’on se réfère au cursus de Marion AOUSTIN-ROTH.

De formation juridique, la nouvelle directrice de cabinet du préfet de l’Yonne a en effet par la suite intégré l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire (ENAP) et fait ses classes dans le Val-de-Marne, puis dans les Yvelines, avant de diriger pendant quatre ans la Maison d’arrêt de Besançon. Depuis septembre 2018, elle avait en charge le pôle sécurité intérieure et ordre public de la préfecture du Doubs, en qualité d’attachée de liaison Intérieur/Justice.

Sa nomination dans le département ne relève pas d’un « choix subit », mais bien de la volonté de parfaire un parcours entamé en Franche-Comté : « j’aurai ainsi une vision globale de la nouvelle région en continuant à la découvrir… ».

 

Dans l’Yonne, le premier poste dans l’administration préfectorale…

 

« Plus qu’une fierté, c’est surtout une grande responsabilité ! ». Bien décidée à trouver un équilibre entre la gestion des dossiers, les urgences et la proximité avec les gens sur le terrain : « si vous n’aimez pas le contact, si vous n’aimez pas aller vers autrui, avec l’envie de comprendre, d’écouter, vous ne parvenez pas en deux ans, à vous imprégner d’un département… Vous ne pouvez pas donner des décisions et conduire des stratégies d’ordre public si vous ne visualisez pas les lieux ».

Sa feuille de route est déjà tracée : s’articulant sur des enjeux de sécurité publique au premier rang desquels bien sûr, la gestion de la pandémie et la perspective de sortie de crise, comme annoncée par Emmanuel MACRON, mais aussi la préparation des prochaines élections en juin ou la mise en œuvre de la période estivale en matière d’ordre public.

Si les derniers chiffres concernant l’accidentologie routière dans le département sont encourageants, en lien avec le confinement et le couvre-feu en vigueur, faut-il s’attendre à un retour à la hausse une fois les restrictions levées ?

Marion AOUSTIN-ROTH se refuse à une telle éventualité : « alcool, vitesse, comportements infractionnels sont une réalité pour ce département et nous resterons vigilants… ».

Cette jeune sportive de 33 ans, passionnée de trails et autres courses nature se dit par ailleurs bien décidée à en perpétuer la discipline le temps de son séjour icaunais. Nul doute que les coteaux du Chablisien ou les forêts morvandelles lui en offriront la redoutable opportunité !     

 

Dominique BERNERD

 

 


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Les pays européens prévoient l’interdiction à la vente des véhicules à propulsion thermique dès 2025 en Norvège, en 2030 pour le reste de la Scandinavie ou les Pays-Bas, en 2035 en Grande-Bretagne ou en 2040 dans l’Hexagone. Attendue pour 2025, la norme « EURO 7 » signe la fin de l’ère de l’essence et du diesel. Pourtant, ce virage technique, dixit les constructeurs, est impossible à réaliser en si peu de temps et se présente comme une catastrophe pour tout le secteur.

 

TRIBUNE: Si les voitures diesel d’occasion connaissent un franc succès compte tenu des prix de vente, les marques abandonnent peu à peu la filière.  Une course contre la montre s’est désormais engagée avec des milliards d’investissement à la clé pour répondre à la maîtrise des émissions de Co2 et à la construction de véhicules électriques et hybrides. Tout le monde réclame à la Commission européenne un ajustement du calendrier. Les courts délais sont assortis de pénalités pharaoniques pour les dépassements de Co2 fixés. Le dictat européen met à mal un secteur économique important : près de 14 millions d’emplois en Europe dont 350 000 en France. Dès 2035, l’Europe veut interdire la production des moteurs thermiques. Essence et diesel tombent à l’eau, au profit de la seule voiture électrique ?

A la décharge des autorités européennes, on ne peut pas dire que les constructeurs ont été pris au dépourvu ! Dès la fin des années 1990, les nouvelles règles étaient mises sur la table et diffusées. Les lobbyistes de l’automobile ont cru qu’ils exerceraient les pressions nécessaires à des contournements des règles édictées…

 

Les véhicules électriques, des avantages évidents pour la nature…

 

La voiture électrique ne produit pas de Co2 ou de polluants de l'air à l’utilisation. Elle offre donc de solides avantages, surtout au cœur des villes. Allons-nous tous rouler un jour à l’électricité ? Est-elle réellement le véhicule du futur ? La voiture électrique est alimentée uniquement par... de l’électricité. Elle possède un ou plusieurs moteurs électriques, équipés de batteries, et se recharge chez soi ou à l'extérieur via une borne spéciale, dans la rue, sur des parkings ou des stations-service. Il existe également des voitures hybrides, qui possèdent un moteur électrique et un moteur thermique, ainsi que des hybrides rechargeables ou plug-in. Elles peuvent se recharger en roulant.

La production des batteries, a contrario, pose de sérieux problèmes environnementaux et sociaux. On utilise de plus en plus de batteries au lithium pour les véhicules mais aussi pour leurs équipements informatiques et électroniques. Cela accroît la pression sur ce métal rare.

 

 

Le lithium – aussi surnommé or blanc – provient souvent d’Amérique latine. Sa production, très gourmande en eau, met à mal les écosystèmes et la survie des populations locales dans des zones où la sécheresse est déjà très problématique.

On ne pourra pas tous avoir une voiture électrique et rouler de la même façon qu’aujourd’hui. Il faut aussi noter que pour l’instant un véhicule électrique coûte pas moins de 30 000 euros. Précisons également que pour une voiture de moins de 45 000 euros, le bonus accordé par l’Etat s’élève à 6 000 euros. Mais, quid de la situation réelle lorsque les aides s’arrêteront ?

 

 

Les concessionnaires sont-ils vraiment en danger ?

 

Même si certains le prédisent, ils ne disparaîtront pas du paysage. Leur nombre va diminuer, à cause de la vente en ligne. Conséquence : une adaptation sera nécessaire, notamment en matière de surface. Certaines concessions ressemblent à des châteaux de verre ! La réparation et l’entretien des véhicules électriques est plus simple et va faire disparaître le bon vieux « mécano »  traditionnel. Fini le mécanicien dans les garages, que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître : juste à l’oreille, il identifiait l’origine de la panne…

On peut prévoir aussi que les grands groupes s’adapteront et résisteront mieux aux mutations. Il est certain que des marques disparaîtront au passage. D’autres se créeront sans doute. Mais, la réduction du carbone passe nécessairement par l’hydrogène. L’échéance est fixée à 2050 : zéro carbone pour tout le monde !

Le problème, c’est que pour produire de l’hydrogène, il faut beaucoup d’eau et d’électricité. Par contre, c’est un carburant propre. STELLANTIS fabrique déjà des camionnettes à hydrogène. Elles roulent grâce à des piles à combustible développées par la NASA. Aujourd’hui, un kilo d’hydrogène coûte dix euros. Un plein de 60 euros permet de réaliser 600 kilomètres. Le prix va aller en diminuant au fil des années. Par contre, le prix de vente de ces véhicules reste très prohibitif autour des 70 000 euros !

Un très vieux gag de l’humoriste Francis BLANCHE montrait ce dernier poussant sa voiture manifestement en panne d’essence. Sous le regard médusé du pompiste, il remplissait son réservoir avec un arrosoir rempli d’eau ! La réalité dépassera sans doute la fiction un jour. Nous ne sommes pas si loin d’un moteur transformant directement l’eau en hydrogène ! Alors s’il vous plaît, monsieur le pompiste, donnez-nous encore un peu d’essence pour les briquets et dix litres d’eau pour la voiture !

 

Jean-Paul ALLOU  

 


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D’après l’établissement bancaire régional, notre pays mettrait quatre longues années avant de guérir de cette crise sanitaire inattendue commencée depuis plus d’un an maintenant. Des emplois détruits, un PIB en net recul, un chômage en augmentation : la crise aura un réel impact sur nos  lendemains économiques.

 

QUETIGNY (Côte d’Or) : Du 17 mars jusqu’au 11 mai 2020, les Français ont vécu leur premier confinement du fait de la présence du virus de la COVID-19. C’était avec un visage tendu que le Président de la République Emmanuel MACRON annonça cette décision.

À la suite de cela, la plupart des citoyens et des entreprises ont été impactés. Les bars, les restaurants, les musées, toute la vie culturelle et de loisirs que connaissait la population, étaient à l’arrêt pour une durée indéterminée. D’autres entreprises ont perdu beaucoup de clients ; ce qui entraînera une perte d’argent et des licenciements.

Selon l’INSEE, au deuxième trimestre de 2020, il y a eu 215 200 destructions nettes d’emploi, soit 158 000 dans le secteur privé et 57 100 dans le secteur public.[1]

Malgré de nombreuses aides fournies par l’État pour soutenir les professionnels, beaucoup ont été contraints de se retirer.

Pour le directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne-Franche-Comté, Bruno DUCHESNE, en comparant les autres pays et la France, celle-ci mettrait alors plus de temps à se relever. Le grand gagnant de cette situation si atypique qui a réussi à augmenter son produit intérieur brut (PIB) : la Chine.

Celui-ci est 5 % plus élevé en 2021 par rapport à 2020. Ensuite, ce sont les États-Unis. Bruno DUCHESNE est affirmatif dans sa démonstration de macro-économie : les Américains s’en sortiraient au bout de deux ans. La France, quant à elle, serait malheureusement plus en retard.

 

 

 

La crise sanitaire met la France à l’épreuve...

 

Le PIB de l’Hexagone reculerait de 8,6 % sur l’année 2020, selon l’INSEE.[2] Ce chiffre est le plus bas que le produit intérieur brut a connu depuis le début des évaluations trimestrielles, les premières datant de 1949.

La crise de la COVID-19 engendre beaucoup de coûts pour l’État, avec la commande de masques, de gels hydro-alcooliques et de vaccins.

La secrétaire d’État belge au budget de la protection des consommateurs avait publié le 17 décembre 2020 les prix négociés de ces vaccins sur son compte Twitter. Ces prix ont été débattus par la Commission européenne auprès de six entreprises ayant développé différents vaccins contre la pandémie.

Son tweet avait été supprimé dans la demi-heure suivante pour faute d’appréciation politique sans doute imputable à la confidentialité des données.

Or, celui-ci a eu le temps d’être repris par les médias belges et les internautes. Avec ce tableau, nous apprenons que le vaccin le plus cher serait l’américain MODERNA suscitant un coût de 14,87 euros par dose. Le vaccin britannique/suédois ASTRAZENECA est lui le moins coûteux : 1,78 € par dose.[3] Rappelons que chaque vaccin nécessite deux injections.

Ces différents coûts ont une influence sur la dette publique, mesurée selon les critères de Maastricht.

Celle-ci s’est comptabilisée à près de 115,7 % du PIB avec un déficit de 9,2 % soit 211,5 milliards d’euro pour 2020.[4] Or avant la crise sanitaire, la dette s’élevait à 97,6 % au premier trimestre de 2018 selon l’INSEE.[5]

Le gouvernement français a été contraint de faire des choix pour protéger la santé de ses citoyens au détriment de l’économie. Le fameux « quoi qu’il en coûte ».

C’est d’ailleurs ce qu’avait répété le président de la République français à maintes reprises dans sa promesse de ne laisser aucun de ses concitoyens de côté.

 

Jordane DESCHAMPS

 

[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/4653055

[2] https://www.insee.fr/fr/statistiques/5018361

[3] https://twitter.com/Calimer30438496/status/1339824766778281984

[4] https://www.insee.fr/fr/statistiques/5347882#titre-bloc-12

[5] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3578202


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Ce sera l’effervescence mercredi en milieu de matinée au centre de formation d’Auxerre. L’évènement y sera de taille. D’autant que les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain ont été choisis par le ministère de la Culture pour représenter l’Hexagone à l’UNESCO. Qui d’autre que le président de la Confédération nationale de la Boulangerie Pâtisserie pour l’évoquer dans l’établissement de l’excellence ? Dominique ANRACT, en personne ! Le président de l’institution, reçu il y a peu à l’Elysée…

 

AUXERRE : Décidément, le CIFA de l’Yonne a le chic pour accueillir avec la régularité d’un métronome des personnalités de haute envergure.

Après Patrick TOULMET, délégué interministériel au développement de l’apprentissage dans les quartiers prioritaires et l’ancien responsable de l’Union des Entreprises de Proximité (U2P), devenu ministre délégué en charge des petites et moyennes entreprises Alain GRISET, c’est au tour du plus haut représentant de la CNBP d’être immergé dans cet antre de l’excellence pédagogique.

Une visite qui coïncide avec la tournée promotionnelle qu’a entrepris à travers l’Hexagone celui qui représente les intérêts de près de 33 000 professionnels en France. Chaque jour, les trente-cinq mille boulangeries/pâtisseries accueillent douze millions de clients. Six milliards de baguettes sortent des fournils chaque année. Le secteur réalise un chiffre d’affaires annuel s’élevant à 11 milliards d’euros. Employant plus de 180 000 collaborateurs.

 

 

Accueilli par Michel TONNELLIER, président du CIFA et par son directeur Marcel FONTBONNE, mais aussi par Christophe DESMEDT, président régional de l’U2P Bourgogne-Franche-Comté et David MARTIN, président de l’U2P Yonne, le porte-étendard de la Confédération nationale de la Boulangerie Pâtisserie Dominique ANRACT explorera dans ses moindres recoins l’établissement icaunais reconnu comme centre pédagogique de référence.

Naturellement, le représentant de ce secteur artisanal ne manquera pas d’évoquer la candidature des savoir-faire artisanaux et de la baguette de pain au patrimoine de l’UNESCO. Un dossier qui a été retenu et approuvé par le ministère de la Culture.

Fédératrice, cette candidature promeut, outre le savoir-faire de la conception du produit, les valeurs sociétales qui lui sont relatives : la convivialité et le partage ainsi que son caractère populaire.

Depuis New York où elle siège, l’UNESCO rendra sa décision définitive à la fin de l’année 2022.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Circonspects, les élus de l’opposition d’Auxerre ? Pour certains d’entre eux, c’est presque un doux euphémisme que de le dire ! Surtout après le rassemblement organisé ce lundi 26 avril en mémoire de la policière assassinée au commissariat de Rambouillet. Leur absence fut remarquée. Logique, rétorquent-ils : ils n’avaient reçu ni invitation ni courriel leur proposant de s’y rendre !  

 

AUXERRE: Ils sont très irrités, les élus de l’opposition de la Ville d’Auxerre. A ne pas prendre avec des pincettes, compte tenu d’un énième épisode supposé politicien qu’ils déplorent et dont ils ciblent volontiers le principal responsable, c’est-à-dire l’édile de la municipalité en personne.

En particulier trois d’entre eux qui arborent les couleurs du groupe « L’Assurance d’une transition sereine » : Maud NAVARRE, Farah ZIANI et Rémi MELINE.

Eux qui auraient voulu afficher leur unité républicaine en participant bien au-delà des clivages politiques à la cérémonie du souvenir qui évoquait la mémoire de la malheureuse fonctionnaire de police, assassinée il y a quelques jours dans les Yvelines.

Oui mais, voilà, l’opération organisée le 26 avril sur le parvis du commissariat de police s’est déroulée à leur insu. Sans qu’ils ne reçoivent la moindre invitation sur papier, ni un simple e-mail sur leur messagerie leur indiquant la date, le lieu et l’horaire de ce rendez-vous commémoratif.

« C’est un comportement de la part de Crescent MARAULT qui est pour le moins déstabilisant, pour ne pas dire plus… ».

Sauf que dans le cas présent, la municipalité n’y était pour rien ! Car, non organisatrice de ce rassemblement inopiné. Qui émanait uniquement des seuls syndicats de police. Ces derniers répondaient ainsi à un appel de mobilisation lancé au niveau national, largement diffusé via les réseaux sociaux et la sphère médiatique.

Toutefois, les trois signataires du communiqué de presse qui a fait le tour des rédactions départementales insistent en se disant peu surpris par cet état de fait par ailleurs. Car, le 25 avril, il y eut déjà un précédent.

 

 

Le lien républicain est mis à mal…

 

Les élus de l’opposition n’étaient pas présents à la journée de commémoration consacrée aux victimes de la déportation. Ce fut du même acabit le 19 mars dernier lors de l’évènement rappelant le terme de la guerre d’Algérie.

La raison de ces absences répétitives ? La Ville  ne convierait pas ses élus d’opposition d’après les représentants de « L’Assurance d’une transition sereine » !

Selon ces derniers, « c’est une attitude pour le moins curieuse qui contribue à affaiblir le lien républicain d’usage, unissant toutes les forces politiques en place lors d’évènements patriotiques ou mémoriels ».

Bref, y aurait-il de la part de la Ville une volonté de boycott orchestré de manière systématique ? Ou ne serait-ce que l’application stricto sensu des règles de confinement instaurées par la préfecture, qui autorise in fine que peu de personnes à se réunir même à l’extérieur ?

Voire un épisode, plus politicien celui-là, en concordance avec la campagne électorale qui débute ?

Une chose est sûre manifestement : les syndicats de police, organisateurs dudit évènement qui fait controverse dans le landerneau auxerrois depuis quelques jours, ont omis, il est vrai, de respecter les sacro-saints rituels imposés par le protocole républicain. Inviter tout le monde !

Mais, à leur décharge, la conception d’un recueillement dans l’urgence émotionnelle fait parfois oublier les principes cérémoniaux habituels.

D’autant que la douleur de perdre l’une des leurs dans des circonstances aussi funestes demeure bien vivace parmi ces esprits éplorés. Peut-être un peu trop enclins au vue de ces faits tragiques d'omettre les pratiques usuelles…

 

Thierry BRET

 

 


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