Période d’espoir et de renouveau dixit l’ancien édile Jean-Luc LIVERNEAUX qui excelle toujours dans l’art et la manière de pratiquer le verbe, le lancement de la saison touristique de la commune périphérique d’Auxerre aura réuni pas mal de monde, sous un éclatant soleil printanier, il y a quelques jours. Un contexte qui aura singulièrement changé de la saison dernière où la pluie s’était invitée à la séquence inaugurale au grand dam des amateurs de punch et de bière, servis alors par la municipalité…
GURGY : Des richesses à découvrir à Gurgy ? Il y en a pléthore ! A commencer par cette escale fluviale, totalement reconfigurée la saison dernière et qui offre une excellente opportunité aux plaisanciers et autres touristes internationaux ou non de poser leurs jalons le temps d’un break réparateur dans cette très agréable localité, située au bord de l’Yonne, à quelques encablures seulement du chef-lieu de notre département, Auxerre. Une zone touristique des plus appréciables évoquant la quiétude et le repos pour accueillir les adeptes du camping-car, également, et de manière simplifiée grâce à l’accueil automatisé opérationnel en mode continu.
Il y a quelques jours, se déroulait aux abords de la rivière et non loin des bateaux qui mouillaient sur les berges de l’Yonne, le lancement officiel de la saison touristique 2025 qui devrait, si la météo est de la partie, apporter moult satisfactions à l’équipe municipale, pilotée par le maire Cyril CHAUVOT.
Faire rayonner l’attractivité de la localité au-delà de son périmètre
En présence de la sénatrice Dominique VERIEN – sa tenue vestimentaire couleur bronze de très belle élégance rappelait une tenue touristique un tantinet plus méridional – et du conseiller départemental Magloire SIOPATHIS, c’est l’ancien maire de la commune, en charge des dossiers culturels et touristiques, Jean-Luc LIVERNEAUX qui prit soin de se saisir du micro, histoire de rendre un peu plus protocolaire ce qui s’amorçait comme étant une belle manifestation festive, à prendre le temps de déguster une excellente bière blonde locale de la microbrasserie FAYYAR – la société gérée entre autres par Romain SORIN a obtenu il y a quelques semaines une très belle distinction lors des Prix Stars et Métiers concoctés par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté – ou d’admirer les œuvres de deux artistes peintres trouvant moult sources d’inspiration près de l’eau, Nadine JOLIVET et Gérard COLIN.
L’orateur, Jean-Luc LIVERNEAUX, fit mention de l’attractivité territoriale, du rayonnement de la commune, qui mérite amplement une découverte approfondie et le temps de s’imprégner de ces atouts, divers et variés. On pensera volontiers à son espace culturel mais aussi à ses commerces et restaurants.
« Continuons à faire rayonner notre territoire, affirma-t-il et à construire une saison touristique riche en émotions et en succès… ».
Des paroles qui reçurent pour écho une salve nourrie d’applaudissements de la part de la soixantaine de personnes qui assistaient à cet évènement, devenu un rendez-vous incontournable de la vie locale.
Puis, l’édile Cyril CHAUVOT devait lui succéder à la tribune. « On a chassé le mauvais temps et le soleil est bien revenu pour faire de cet évènement une magnifique fête, précisa-t-il, ce n’est pas parce que je suis maire de Gurgy mais permettez-moi de vous dire que notre escale est magnifique ! ».
Des propos approuvés par beaucoup, il faut en convenir ! L’élu remercia ensuite les commerçants présents dans les petits chalets de bois qui gratifièrent l’assistance de leurs excellentes prestations durant cette cérémonie.
Une halte salvatrice pour le repos et la détente
Aujourd’hui, l’escale de Gurgy est très bien fréquentée par les camping-caristes qui l’ont biffé sur leurs carnets de voyage pour y faire une halte salvatrice, idem pour les adeptes du tourisme fluvial, les bateaux étant de plus en plus nombreux à s’y arrêter chaque année, avec des pavillons parfois inattendus et lointains.
Les cyclistes et autres randonneurs pédestres y passent très régulièrement, créant une atmosphère sympathique et un lieu de vie de plus en plus prisé par les habitants.
La conclusion de cette prise de parole revenait à la sénatrice Dominique VERIEN. Heureuse d’être là, la parlementaire de l’Yonne trouva l’idée excellente de s’appuyer sur la présence de la rivière de l’Yonne pour y développer le tourisme.
« L’économie présentielle est importante avec les gens de passage, et Gurgy a su se saisir de cette opportunité avec cette escale fluviale…Je vous en félicite ! ».
Il restait in fine au tandem Catherine et Yves BUSATO d’animer la soirée avec des airs populaires et appréciés de chacun !
Thierry BRET
C’est parti pour une dizaine de jours de débats et de conférences tous azimuts à Auxerre ! La quinzième édition des Rencontres Auxerroises du Développement Durable (RADD) fait la part belle, cette année, à l’alimentation et à ses aspects connexes avec une thématique qui ne manquera pas de mettre en appétit celles et ceux des suiveurs, passionnés par ce sujet ô combien intéressant à l’heure où la malbouffe envahit notre espace vital. Première intervention pour se mettre en bouche : l’apprentissage de la cuisine dans les centres de formation spécialisés…
AUXERRE : « Bien se nourrir sans dévorer la planète » ! Agrémentées de conférences, débats, tables rondes, films, visites, expositions, ateliers…, les aficionados des RADD, les fameuses « Rencontres Auxerroises du Développement Durable » ne devraient pas être à court d’idées aux termes de cette dizaine de jours de manifestations à vivre sur l’Auxerrois. Jusqu’au 30 mai, le programme des festivités est plus que copieux – il est à retrouver sur le site www.radd89.fr – et les trois coups ont été donnés à la salle Vaulabelle jeudi après-midi.
Tout avait commencé par des ateliers de cuisine où il était question pour les participants de préparer des assiettes bonnes pour la planète. Recette végétarienne et équilibrée, atelier de permaculture et design culinaire, réalisation d’une soupe, élaborée à partir de légumes bio produits par les maraîchers du cru : autant de formules destinées à sensibiliser les visiteurs pour qu’ils privilégient les légumes de saison, produits localement.
Responsables respectivement de la section hôtellerie du CIFA et professeur au lycée Vauban, Vincent DEHARBE – un garçon que l’on ne présente plus et qui fut pendant de nombreuses années dans le sillage de Jean-Marie LAMOUREUX récemment parti à la retraite – et Clément VOISIN furent invités à rejoindre la scène de la salle auxerroise, récemment rénovée.
Les deux intervenants abordèrent une thématique fondamentale de l’alimentation, thème retenu cette année par les organisateurs des RADD, son apprentissage via ses canaux de formation, à travers leurs propres expériences dans leurs établissements auxerrois.
Des exemples concrets de formations déclinés à Vauban et au CIFA
A date, 250 jeunes gens fréquentent les filières de la restauration au sein du CIFA, le centre interprofessionnel de la formation par l’apprentissage, localisé à Auxerre qui, en outre, accueille également des élèves dans les secteurs de la vente, de la mécanique, de la coiffure ou de l’esthétisme. Ils y suivent un enseignement pouvant les mener à la détention d’un CAP, Brevet professionnel, bac pro ou BTS, à l’instar du lycée des métiers de l’hôtellerie Vauban. L’immersion via des stages effectués en entreprise reste de loin la plus-value importante de ces enseignements, qui permettent grâce à l’alternance de plonger les jeunes apprentis au cœur de situations bien réelles et palpables. Un milieu entrepreneurial où il est bon de pouvoir s’immerger pour ces jeunes afin de vivre les situations dans leur jus. Puis, au fil de leurs déroulés proposés en tandem, Vincent DEHARBE et Clément VOISIN évoquèrent à l’aide d’exemples concrets l’appréhension des principes inhérents au développement durable. Un domaine qui devait interpeller davantage les spectateurs qui assistaient à l’une des premières de ces nombreuses causeries réparties sur l’ensemble de la programmation 2025.
Une notion environnementale que l’on retrouve bien volontiers depuis la réforme de 2018 dans le contenu des programmes des baccalauréats professionnels de la cuisine.
« Nous sommes là pour planter des graines ! »
Qu’entend-on par notions de développement durable dans les cours de cuisine dispensés par les centres de formation ?
« C’est simple, répond Clément VOISIN, on parle de tri sélectif, de gestion des déchets, de la maîtrise des dépenses en énergie, de la gestion de l’eau…tous ces éléments intègrent désormais une fois qu’ils sont maîtrisés la validation des diplômes, au même titre que de réaliser les cuissons ou tailler et découper les viandes… ».
Parmi les autres ingrédients qui devront être appris par les futurs cuisiniers, soucieux de respecter les préceptes du développement durable, il y a aura aussi le choix des fournisseurs en privilégiant les circuits courts et la saisonnalité des produits. Un environnement pédagogique qui s’applique depuis la récente réforme aux classes de CAP, également.
Bref, un développement durable qui pénètre toutes les strates de la société depuis plusieurs années y compris dans les schémas de la formation et de l’apprentissage à l’ensemble des métiers. Proposer un plat et un dessert d’origine végétale sont devenus chose courante maintenant lors des examens de fin d’année. Précisons que le lycée Vauban possède depuis quelques saisons un label « éco-lycée », attestant de sa démarche en faveur de la protection environnementale, grâce à la présence de détecteurs de lumière, ou en ayant incorporé dans son enceinte une zone de plantation dédiée aux herbes aromatiques, à la culture de fruits rouges ou à la production potagère. Une zone de compostage y est même opérationnelle !
Des notions environnementales qui naturellement impactent le comportement des jeunes apprenants, selon les deux témoins. « Nous sommes là pour planter des graines, affirme Vincent DEHARBE, certaines poussent et d’autres non ! Mais, globalement, les jeunes sont sensibles aux sujets qui se rapportent à la préservation de l’environnement… ».
Des thématiques à enseigner auprès des plus jeunes qui sont très utiles, aussi, dans le cadre au jour le jour d’un métier avec lequel il faut bien se familiariser car l’hôtellerie-restauration demeure une filière où les déchets (notamment ceux produits par le poste alimentaire) sont très importants et où les stocks peuvent être très conséquents selon les périodes de consommation.
Enfin, il faut savoir que la part de déchets laissés par un consommateur sur un repas pris dans un restaurant est en moyenne équivalente à 3 kg ! Cela comprend les épluchages, les emballages des ingrédients servant à élaborer les recettes (entrée, plat, fromage, dessert), le pain entamé, laissé au bord de l’assiette, sans omettre les restes de fromages. Fort de cela, bon appétit et large soif !
Thierry BRET
C’est une première. Elle se déroulera ce vendredi en milieu d’après-midi à l’hôtel des ventes. La Ville d’Auxerre organisera la première vente caritative de vins à l’estampille du Clos de la Chaînette, juste avant l’ouverture de la manifestation « Fleurs de Vigne ». Normal : le bénéfice de cette animation pilotée par Me Frédéric LEFRANC, le commissaire-priseur auxerrois, sera intégralement reversé à la Fondation du Patrimoine, dans le cadre des travaux de restauration des toitures de l’église abbatiale de Saint-Germain…
AUXERRE : A la manette de ces transactions, il y aura naturellement Me Frédéric LEFRANC, commissaire-priseur en charge de la société « Auxerre Enchères ». Parmi les lots proposés, juste en clin d’œil introductif du week-end de « Fleurs de Vigne », la fameuse manifestation assurant la promotion des productions vineuses de notre territoire accueillie sur les quais de l’Yonne, on notera sept lots de trois bouteilles contenant le nectar tiré du Clos de la Chaînette. Un vignoble chargé d’histoire, propre à l’existence de l’abbaye Saint-Germain dont le propriétaire récoltant n’est autre que le Centre hospitalier spécialisé de l’Yonne (CHS). Ces lots offerts par l’établissement sanitaire seront mis aux enchères ce vendredi à 16h30.
Le bénéfice de cette vente sera intégralement reversé à la Fondation du patrimoine, afin de contribuer aux travaux de restauration des toitures de l'église abbatiale de Saint-Germain.
Précisons que les bouteilles de l’un des rares vignobles urbains en Europe sont rares à la consommation et leur commercialisation nécessite une longue liste d’attente ! Joindre l’utile à l’agréable est plutôt chose vertueuse. D’autant que depuis cinq ans, « Fleurs de Vigne » prend une nouvelle dimension, par sa position sur les quais et par le développement d’animations le samedi.
Cela ne fait que renforcer le lien plus que millénaire entre Auxerre et son vignoble, ce Clos de la Chaînette, au pied de l’abbaye, à découvrir avec modération, bien sûr !
Thierry BRET
Bientôt vingt ans que l’ancien presbytère d’Etais-la-Sauvin s’est mué en lieu d’accueil pour le spectacle vivant. La programmation 2025 alternant comme chaque année, chanson, musique et théâtre, a été présentée il y a peu à la presse et à un public ami, fidèle des lieux. Ils ont pu apprécier un petit avant-goût des spectacles proposés, que ce soit sur scène avec les artistes en live ou en vidéo. Le « navire » est prêt à prendre le large, avec à la barre ses « capitaines » de toujours, Andrée et Gérard-André, pour une traversée où, comme le chantait Georges BRASSENS, « c’est l’amitié qui prenait l’quart »…
ETAIS-LA-SAUVIN : Déjà 19 ans que Gérard André et son « amie amour » Andrée ont jeté l’ancre dans la commune, aux frontières du département, entre Puisaye et Nivernais. Un port d’attache à mi-chemin des berges de Loire et de la rivière Yonne, où la poésie se mêle aux musiques du monde, où le théâtre s’acoquine avec les plus grands noms de la chanson française, en un lieu magique qui a pour nom « La Closerie »…
Tombé en amour pour cet ancien presbytère aux murs centenaires, le couple en a fait un « théâtre d’art du spectacle vivant », où depuis bientôt deux décennies, les programmations les plus diverses ont rythmé les saisons, donnant à cet « Olympia de campagne », comme se plaisait à le surnommer, l’un des parrains de l’établissement, l’immense et tendre Julos BEAUCARNE, une âme sans pareil qui en fait un refuge salvateur pour oublier un temps les vicissitudes du monde…
C’est le 15 décembre 2006, que Gérard-André inaugura les lieux par un tour de chant de sa création, aux accents d’Hugo et d’Aragon. Les amarres étaient larguées sous les meilleurs auspices et La Closerie a depuis, multiplié les escales. Anne VANDERLOVE, Gilles SERVAT, l’ami Julos, Alain LEPREST, Joël FAVREAU, Francesca SOLLEVILLE, Jacques BERTIN…, autant de figures emblématiques de la chanson française, ayant pris un jour la route d’Etais-la-Sauvin. Autant de coups de cœur plébiscités par un public dont la fidélité ne s’est pas démentie au fil des années.
Une programmation éclectique en format kaléidoscope
Mais La Closerie, c’est aussi un kaléidoscope de couleurs, de musiques et de mots, comme en témoigne la saison 2025 qui s’ouvrira ce week-end, avec une double prestation du comédien de théâtre de narration, Emile SALVADOR. Il endosse un soir le costume de Karl MARX et le lendemain celui d’un « Italbanais » en quête de patrie. Les 07 et 08 juin, escale portugaise avec le musicien Philippe de SOUSA et sa fille Zoé, pour un spectacle mêlant fado traditionnel, danse contemporaine et musique électronique. A peine le temps de lever l’ancre, cap sur l’insurrection poétique les 12 et 13 juillet pour un hommage au chansonnier libertaire Gaston COUTE, avec Bruno DARAQUY. La semaine suivante, La Closerie se transformera en cabaret et ils seront trois à se partager la scène : l’auteur compositeur interprète Thierry MAGNE, s’accompagnant au piano pour des chansons couleurs tendresse, poésie ou colère, Le joueur de harpe John GARLICK, pour un voyage sonore mêlant musiques celtique et sud-américaine, ainsi qu’une figure du festival off d’Avignon, Moussa LEBKIRI, conteur et jongleur de mots à l’humour ensoleillé.
« Les chansons de salle de garde ont toujours été de bon goût…, disait Georges BRASSENS et les 09 et 10 août, on fêtera le « Gorille » autour d’un florilège de ses meilleures morceaux coquins et irrévérencieux, interprétés par cet autre artisan de la chanson française qu’est Richard DAUMAS. Il sera accompagné pour l’occasion par Gérard-André et le contrebassiste auxerrois Jean-Marie POT. Les 23 et 24 août, c’est le Japon qui sera à l’honneur, avec un concert spectacle de l’accordéoniste Philippe BORECEK où petits et grands pourront embarquer pour un « voyage au pays de Totoro » sur fond d’œuvres musicales du compositeur Joe HISAISHI. Du Japon à l’Argentine, il n’y a qu’un pas. Mais, un pas de danse assurément, avec les 13 et 14 septembre, le duo « SENTIDO TANGO », composé de la pianiste grecque Tonia MAKATSIANOU et du bandonéiste argentin Lisandro BAZZANA, pour une mise en lumière du tango à travers toutes ses facettes.
Une vingtième saison en 2026 pour une ultime année ?
Déjà l’automne mais qu’importe ! Pascal CARRÉ, accompagné du pianiste Guillaume JEANNE, sauront faire oublier les premiers frimas le 27 et le 28 septembre avec leur hommage en chansons au grand Serge REGGIANI, suivi une semaine plus tard, dimanche 05 octobre, d’un concert de l’une des plus grandes pianistes françaises, Blandine WALDMANN, passée naguère par le Carnegie Hall, excusez du peu !
Et pour clore la saison, les 10, 11 et 12 octobre, un habitué des lieux, le comédien Xavier CLEMENT qui avec sa complice, Amélie PREVOST, plongeront le public dans l’univers théâtral et l’intimité d’Anton TCHEKHOV. Deux autres rendez-vous à inscrire à l’agenda : la remise des prix du concours de la Société des Poètes et Artistes de France, dimanche 15 juin, ainsi bien sûr, que la traditionnelle « Fête de La Closerie », dimanche 14 septembre, pour un repas fraternel au parfum d’auberge espagnole…
Nul doute que la vingtième saison l’an prochain sera fêtée de belle manière… Sera-t-elle pour autant la dernière ? Le temps ne fait rien à l’affaire comme chantait l’ami Georges et Gérard-André se veut prudent : « probablement, mais vous savez, avec les artistes… Et puis, si l’on regarde Charles AZNAVOUR, à 92 ans, il nous régalait encore… ».
Ils étaient nombreux samedi à espérer que le « bateau » vogue encore longtemps sur mer belle, prêt à embarquer pour de nouvelles escales… Le théâtre de La Closerie n’est pas encore rentré au port et le spectacle vivant lui dit merci !
Programmation et renseignements complémentaires à retrouver sur : www.lacloserie-spectacles.fr
Dominique BERNERD
C’est une soirée conçue pour la bonne cause. L’un de ces rendez-vous altruistes ponctuant la saison qu’il est bon de ne pas ignorer. On le doit au partenariat constructif entre GROUPAMA, par le truchement de sa fondation nationale, et l’ASF, l’Association des Sclérodermiques de France. Un apéro-concert dans la pure ligne caritative. Il sera organisé ce samedi 24 mai à partir de 19h30 à la salle des fêtes des Joinchères à Venoy. En vedette : le groupe icaunais, « SUZY CAT’S » et la superbe voix chaude de sa chanteuse Cindy DEMARTIN…
VENOY : La formation se classe dans la catégorie résolument pop-rock. Peut-être un peu plus rock que pop, d’ailleurs ! Voire hard-rock selon les humeurs de l’instant ! Il suffit de consulter le site Facebook du groupe de l’Yonne pour y découvrir la chanteuse Cindy DEMARTIN et sa crinière blonde caractéristique y interpréter avec volupté et rage une version du fameux titre référence des Australiens d’AC/DC, « Highway to Hell », pour s’en apercevoir !
Bref, l’ambiance devrait être chaude et explosive, samedi soir, aux alentours de 19h30, pour la soirée caritative concoctée par la fondation GROUPAMA et l’ASF, l’Association des Sclérodermiques de France à Venoy ! Un apéro-concert où les glaçons ne devraient pas rester longtemps en l’état dans les verres servis en guise d’apéritif !
Le groupe de l’Yonne a donc validé sa présence pour cet excellent moment, avec ses reprises de grands standards, au profit d’une action solidaire. A destination d’une structure associative qui œuvre pour sensibiliser autour d’elle sur cette pathologie peu connue du grand public : la sclérodermie. Structure soutenue par la Fondation GROUPAMA depuis plusieurs années.
« C’est une maladie auto-immune pour laquelle il n’y a pas de traitement, précise Nathalie GWOZDECKI, représentante de l’entité pour la région Grand-Est. On estime le nombre de malades en France à plus de 15 000 personnes. Elle affecte plus particulièrement les femmes : quatre femmes pour un homme. Elle touche la peau qui se fibrose (celle-ci devient dure avec un aspect cartonné) et tous les organes internes. Elle est très invalidante et peut parfois être mortelle… ».
L’intégralité des fonds récoltés lors de cette manifestation sera versée à l’ASF afin qu’elle puisse réaliser des actions pour les malades sclérodermiques et aider à la recherche médicale.
En savoir plus :
Apéro-concert au profit de l’ASF
Samedi 24 mai 2025 à partir de 19h30
Salle des fêtes des Joinchères à Venoy
Avec le groupe pop-rock de l’Yonne « SUZY CAT’S ».
L’entrée est à 10 € pour les adultes et 4 € pour les enfants de – 12 ans.
Thierry BRET