Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

C’est sûr, les supporters du club n’oublieront pas de sitôt l’épique année 2022. Synonyme de retour parmi l’élite nationale après une décennie de disette infructueuse, la période écoulée restera donc gravée dans les annales de cette formation qui peut drainer plus de trois cents personnes, à l’occasion de la cérémonie des vœux. Accueillis au Silex, ils auront permis de retracer, entre bilans divers et perspectives,  l’existence d’une structure sportive qui demeure le phare éclairant l’actualité sportive de ce territoire icaunais…

 

AUXERRE : L’heure n’était pas aux circonvolutions intellectuelles et aux supputations en tout genre pour savoir si, in fine et au terme d’un championnat de France particulièrement âpre et disputé cette saison avec quatre relégables en bout de course, si l’AJ Auxerre allait échapper ou pas aux fourches caudines de la descente vers l’enfer ! Même si l’espoir demeure et persiste pour les actuels dix-neuvièmes de la Ligue 1 – rien n’est jouté évidemment ! -, il était davantage question de retracer via une vidéo de cinq minutes à l’appui – le cadre du Silex et son obscurité le permettait judicieusement – les moments forts de cette année 2022, que nous laissons derrière nous.

Une année mémorable à bien des égards qui devait se concrétiser par cette remontée en division supérieure, parmi l’élite hexagonale, au terme d’une compétition en Ligue 2, de très haut niveau, et après l’ultime étape, soit la double confrontation en qualité de barragiste face à une légende du football tricolore, une AS Saint-Etienne, au bord de l’asphyxie depuis trois ans. Deux rencontres bien gérées pour marquer l’histoire déjà antépénultième du club et forger son aura, bien au-delà de notre département…

 

 

Un panorama en images des plus réjouissants !

 

Si le pénalty du capitaine Birama TOURE face à Saint-Etienne a fait encore dresser les poils de tous les aficionados réunis au Silex, l’auditoire se sera aperçu au fil de ses images à visionner dans un esprit très bon enfant que l’AJA et ses dirigeants n’avaient pas chômé lors de cet exercice si intense et particulièrement éclectique à bien des égards : création du salon 1905, agrandissement de la boutique, apparition sur les fonts baptismaux de la fondation « Horizon AJA », pose de la première pierre du futur musée, sans omettre les résultats sportifs obtenu par le centre de formation au travers de ses différentes équipes (N2, U19 et U17), et naturellement, le parcours en R1 de valeureuses féminines qui mouillent le maillot bleu et blanc.

A cela, comme une cerise confite à déposer sur le moelleux du gâteau, il fallait ajouter à ce chapitre mémoriel la belle épopée de l’équipe première jusqu’à cette insoutenable séance de tirs au but victorieuse !

Les discours devaient se succéder sur la scène de la salle culturelle auxerroise. Un Baptiste MALHERBE, dans son rôle de président exécutif très communicatif – lui aussi aura pris des galons au cours de cette saison écoulée ! – qui aura insufflé l’envie et l’espérance avec ses propos rassurants quant aux objectifs de maintien à envisager d’ici le mois de mai. Il y croit et c’est bien là l’essentiel pour que cette soirée amicale, avec les partenaires, les institutionnels et les élus locaux, s’inscrive dans la fête.

Même le coach, Christophe PELISSIER, prit le micro en félicitant le club et le travail effectué lors de la saison 2021/2022, qu’il n’a pas vécu aux côtés de ses joueurs mais en souhaitant vivre pareilles festivités au terme de la saison en cours, dès que le club de l’Yonne aura assuré son maintien parmi les meilleurs.

 

 

Un gardien roumain prêté par l’Inter de Milan dans les cages de l’AJA…

 

A l’instar de l’année dernière, à pareille époque, James ZHOU, l’actionnaire majoritaire de l’AJA, adressa ses vœux à l’assistance sur écran interposé, à l’aide d’un document filmé. Précisant dans ces quelques images que son rêve s’était enfin réalisé avec l’accession du club bourguignon en Ligue 1.  

Quant au remplaçant de Benoît COSTIL – le gardien titulaire de l’AJ Auxerre a trouvé un nouveau point de chute après son départ au LOSC -, il devait être présenté avant le terme de la cérémonie. Il s’agit d’un garçon natif de Roumanie, Ionut RADU, âgé de 25 ans, prêté par l’Inter de Milan jusqu’à la fin de la saison pour protéger les buts auxerrois.

On notera également la présence sur scène aux côtés des joueurs et du staff de l’AJA de Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental de l’Yonne, de l’élu régional Gilles DEMERSSEMAN, représentant Willy BOURGEOIS (vice-président en charge du sport et de la communication de la collectivité) et de  Crescent MARAULT, président de l’Agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Champ d’action géographique de l’entité : l’Hexagone. Rien que cela ! Mais, de manière plus régulière, les parts de marchés de la Bourgogne Franche-Comté à conquérir. Une chose est sûre, l’acquisition d’une société d’imprimerie en Côte d’Or, toute proche de sa capitale Dijon, aura permis à la structure pilotée par Nicolas MAISSE depuis douze ans de gagner en maturité et surtout en efficacité. 2023 se présente donc sous de bons auspices pour l’enseigne de Vermenton, dans un secteur pourtant en crise…

 

VERMENTON : Les indicateurs sont orientés vers le beau fixe pour la PME, installée depuis cinq ans dans la commune du sud Auxerrois. Une dizaine de salariés y exercent leur savoir-faire avec professionnalisme, bénéficiant du matériel adéquat de dernier cri.

Et même si le secteur de l’imprimerie vit des moments particulièrement tendus, pour ne pas dire difficiles au vu du contexte, ADN Imprimeur semble surfer sur la crête des vagues sans risquer de se noyer, précipitée la tête la première dans un rouleau aux effets ravageurs.

Connaissant une belle progression au niveau de ses résultats – un chiffre d’affaires qui excède désormais le million d’euro – ADN (la bien-nommée) est une entreprise ambitieuse qui ne fait pas de bruit dans le landerneau entrepreneurial, cheminant à son rythme.

Disposant d’une vitrine commerciale à Dijon intra-muros, la société n’a pas hésité à investir au plus fort de la crise sanitaire il y a un an, profitant des aides de France Relance, dans du matériel indispensable à son évolution commerciale. Une nouvelle presse numérique d’un budget de 180 000 euros y a été installée dans l’atelier, renforçant ainsi les potentialités offertes par la chaîne graphique. Et lui garantissant de tenir des délais hyper concurrentiels, sur la journée !

 

 

Une entité positionnée sur la petite série comme sur les grands tirages…

 

L’appareillage propose l’offre cinq couleurs et de l’impression quadri ainsi que l’embellissement des documents en variante or et argent. Le must, car l’effet visuel est de loin très agréable. Des arguments graphiques qui n’auront pas manqué de faire tilt auprès des entreprises, des collectivités et du milieu associatif. Les clients habituels qui sollicitent la PME pour leurs besoins de plaquettes, flyers, bulletins de liaison, cartes de visite, papier en-tête, signalétique, etc.

Ne boudant pas son plaisir de se lancer dans les investissements, Nicolas MAISSE a aussi changé sa presse offset depuis peu, prenant sur les propres deniers de l’entreprise, les 200 000 euros nécessaires à l’achat de ce matériel performant.

Aujourd’hui, avec ses deux « bécanes » qui occupent l’unité de production, ADN imprime à plein régime, en petite série comme en grand tirage. Un sérieux plus pour la réactivité, le développement de l’attractivité commerciale et…de facto la rentabilité !

Le développement, en parallèle, de la partie « enseigne » s’est donc faite tout naturellement pour ce spécialiste de l’impression. Le marquage, la sérigraphie n’ont pas de secrets pour les techniciens qui s’affairent dans l’établissement. Cerise sur le gâteau (et pour être en phase avec l’air du temps !), le textile est également une matière qui s’est rajoutée aux potentialités publicitaires où le marquage sur des pulls ou des casquettes est devenu désormais monnaie courante pour véhiculer l’image d’une entreprise.

« Nous allons dans la bonne direction, confie Nicolas, dirigeant de la boîte, l’objectif est de conserver le cap en 2023 ! ».  

En Côte d’Or, ADN Imprimeur jouit d’une solide notoriété qui lui aura permis de s’ouvrir les portes du centre hospitalier universitaire de Dijon à la suite d’appel d’offres : plus qu’un bonus, le bon filon pour accroître son maillage relationnel dans la capitale bourguignonne dont les entrepreneurs aiment encore communiquer à travers la palette de produits éclectiques proposés par la profession.

Mais, d’autres frappent déjà à la porte, afin d’être ajoutés à la liste des clients. Des laboratoires pharmaceutiques, la Caisse primaire d’assurance maladie, entre autres…La rançon du succès, en somme, pour cette pépite icaunaise.

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est presque un petit « scoop », distillé par la présidente de la Région, Marie-Guite DUFAY. Une mesure de responsabilité, qui au demeurant, semble tout à fait évidente, au vu des circonstances actuelles. L’exécutif de Bourgogne Franche-Comté envisage d’accorder un coup de pouce non négligeable pour soutenir les artisans de la boulangerie/pâtisserie et leur alter ego de la boucherie/charcuterie, confrontés à d’improbables envolées de leurs factures énergétiques. Une enveloppe d’environ 3 millions d’euros, prise dans un reliquat de fonds européens…

 

DIJON (Côte d’Or) : Les professionnels de l’artisanat, exerçant leur savoir-faire dans le domaine de la boulangerie/pâtisserie, devraient bénéficier d’une aide émanant de l’organe institutionnel régional pour l’année 2022. Un coup de pouce (« mesure de responsabilité ») qui sera financé sur des reliquats de fonds européens, d’après la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY qui en a fait mention lors de la conférence de presse d’avant session, mardi en matinée.

« Nous sommes en train de travailler une aide aux boulangers ainsi qu’aux bouchers-charcutiers, précise-t-elle, des filières qui connaissent de profondes difficultés… ».

Alors que l’Etat accompagne ces métiers en tension énergétique depuis le début de l’année, la Région souhaite se positionner sur l’exercice antérieur, 2022, où ces professionnels ont connu des difficultés majeures.

Cet accompagnement du Conseil régional sera proposé au vote lors de la prochaine commission permanente en février. Seuls les artisans ayant réalisé un chiffre d’affaires inférieur à deux millions d’euros en 2022 pourront profiter de cette manne, versée par la Région à partir de fonds européens. Des contacts ont été pris avec la corporation et l’U2P. Les dépenses en électricité des fours et des chambres froides plongent les professionnels dans une très mauvaise passe, du fait de la poussée inflationniste des coûts.

 

 

 

L’aide s’appliquerait sous la forme de trésorerie et en investissements pour aider les artisans à pouvoir s’équiper de matériels moins consommateurs d’énergie. Toutefois, la présidente qui a confirmé l’aide a rappelé que « la Région prenait un risque en délivrant cette aide financière, car elle espère se faire rembourser par l’Europe d’ici la fin de l’année sur ces reliquats de fonds européens pouvant être affectés à des conséquences de la guerre en Ukraine… ».

Quant à l’enveloppe, elle pourrait se situer à trois millions d’euros, voire davantage selon l’élue régionale.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

De l’aveu, même, de la présidente Marie-Guite DUFAY, ce n’est pas un scoop ! Au vu du contexte imputable à la crise. La construction du budget de la Région Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas été facile. Conséquence : si celui-ci est adopté lors de la séance plénière cette semaine à Dijon, les habitants du territoire et les partenaires de l’institution ne doivent pas s’attendre à des miracles financiers. Mais, plutôt à une orientation budgétaire devant faire face aux contraintes inflationnistes et énergétiques, sous le sceau de la « prudence » et du « volontarisme » avec en sus, un gel radical des dépenses sur les nouveaux investissements…

 

DIJON (Côte d’Or) : On la sent déterminée jusqu’au bout des ongles, la responsable de l’exécutif régional. « Notre marque de fabrique n’est pas de baisser les bras, glisse-t-elle en préambule et se voulant rassurante lors de la conférence de presse d’avant session qui réunira deux jours durant les élus régionaux dans l’hémicycle dijonnais mercredi et jeudi. Nous sommes là pour penser et porter le développement de notre économie dans nos territoires et le bien-être de nos concitoyens… ».

Pourtant, les visages des trois interlocuteurs – Michel NEUGNOT et Nicolas SORET l’accompagnent pour cette conférence - faisant face à un panel exhaustif de la représentation médiatique régionale font plutôt grise mine. Les jours de fête d’entre Noël et Nouvel An sont déjà oubliés et loin derrière nous. Il faut vite revenir à la dure réalité d’un quotidien, morose et incertain, plombé par une inflation galopante et un coût des prestations énergétiques sans commune mesure. Autant de paramètres conjoncturels, plus ou moins prévisibles indexés au contexte international qui impactent par effet gigogne l’élaboration du budget de la Région.

 

S’appuyer sur l’Etat pour faire pression sur la SNCF…

 

Soumis au vote durant la séance plénière qui débute ce mercredi et annonciateur d’échanges dans l’hémicycle que la présidente ne souhaite pas trop houleux mais constructif, le budget de la Région marque le pas. Une orientation sous le prisme de la « prudence », le maître mot de cette explication de texte que Marie-Guite DUFAY répètera à maintes occasions comme un fil d’Ariane justificatif.

« Nous sommes comme un ménage qui voit ses dépenses explosées, souligne-t-elle, et qui n’a pas les recettes en face. Donc, ce ménage doit réduire son train de vie. Nous allons forcément, dans ce budget, prendre des mesures de ralentissement qui vont porter essentiellement sur les investissements ».

Mais, pouvait-il en être autrement au plan comptable lorsque l’on sait que l’excédent des dépenses inflationnistes et énergétiques s’élève à 130 millions d’euros alors que les recettes supplémentaires n’en ont rapporté que vingt millions ?

Posant tout haut les questions (avant d’en apporter les réponses), la présidente socialiste de l’exécutif régional déroule le fil de ses idées, se faisant pédagogue pour que chacun comprenne la nécessité de proposer un budget « volontariste » le plus adapté possible à la situation.

« Nous ne pouvons pas déséquilibrer nos ratios, nos fondamentaux, observe-telle, d’autant qu’à date, je n’ai pas la réponse à toutes les interrogations que je pose à mes interlocuteurs importants sur le bouclage de ce budget, à savoir l’Etat et la SNCF… ».

Mais, que l’on ne s’y méprenne pas ! Lorsque Marie-Guite DUFAY cite l’Etat dans ses propos, « ce n’est pas à lui de combler les déficits qui sont les nôtres, ce n’est pas du tout ça le sujet ! ».

Non, elle fait référence à la représentation étatique afin que cette dernière l’aide à faire pression sur la SNCF, notamment sur l’important volet des mobilités à la charge de la Région.

« Les coûts de l’énergie ont explosé de façon dramatique, poursuit-elle, et l’envolée de l’inflation fait que la convention passée avec la SNCF parce que nous avons un réseau ferroviaire important doit être renégociée. Même si notre budget s’élève à deux milliards d’euros, il n’en demeure pas moins un petit budget par rapport aux autres régions de l’Hexagone… ».

 

 

Un exécutif en plein brouillard de l’aveu de la présidente…

 

Conséquence, les excédents des dépenses sont difficiles à lisser, de l’avis de la présidente. Un démarrage de négociations avec la SNCF se formalise ces jours-ci afin de trouver des solutions appropriées pouvant réduire la facture énergétique. C’est le souhait de Marie-Guite DUFAY qui veut ainsi s’appuyer sur l’aide de l’Etat pour faire baisser structurellement les charges imputables au coût de l’énergie, du fait de l’exploitation des trains.

Il s’agirait d’aborder ces négociations à partir d’un processus « moins absolu » et beaucoup plus favorable à la SNCF, en matière d’ouverture à la concurrence, ce qui fit l’objet d’un vote de l’assemblée régionale, pour 2026 – pour des raisons techniques, cette libéralisation du marché s’effectuerait même à partir de 2027 -, rappelait la présidente. Une ouverture à la concurrence qui serait donc repoussée pendant la durée du mandat de la majorité actuelle si une nouvelle convention était négociée, entraînant de facto la baisse considérable de ces charges énergétiques, la rendant plus progressive et étalée dans le temps.

A date, la négociation démarre pour la présidente qui avoue être « dans le brouillard » compte tenu de l’inéluctable explosion des dépenses.

Les choses ne se dérouleront pas comme d’habitude, visiblement. D’ordinaire, le budget se vote en bonne et due forme en janvier et au mois de juin, une décision modificative permet d’ajouter ou de soustraire des éléments complémentaires au budget initial. Ce qui ne sera pas le cas, cette année a déjà prévenu Marie-Guite DUFAY.

Le brouillard qui entoure l’exécutif régional devrait cependant se lever petit à petit et éclaircir la ligne budgétaire de la Région d’ici là, compte tenu de l’évolution des négociations avec l’Etat, et la SNCF. Rendant le budget du printemps beaucoup plus important au niveau de l’enveloppe que ce qu’il n’est aujourd’hui.

Mais, c’est au niveau des investissements que la présidente socialiste de la Bourgogne Franche-Comté a placé le curseur. En agissant avec « prudence », une fois de plus.

« Je précise à tous nos partenaires, les entreprises, les porteurs de projets du territoire que nous n’engagerons aucune dépense d’investissement entre le mois de janvier et le mois de juin. Sauf coup parti, c’est-à-dire qu’il y a des travaux effectués dans les lycées, principale compétence de la Région et que nous n’arrêterons pas les chantiers… ».

Le message destiné aux partenaires habituels qui sollicitent la manne financière de la Région est on ne peut plus clair au final : « ne venez pas chercher de financement entre janvier et juin ! ». La suspension des règlements d’intervention est donc actée par la présidente.

Y verra-t-elle plus clair au printemps ? Oui, assure-t-elle. Précisant en corolaire que son administration travaille à l’élaboration d’un plan pluriannuel d’investissements qui confèrera à l’exécutif une lisibilité optimale sur ses capacités d’intervention. Un plan qui sera soumis au vote de l’hémicycle en juin. Et qui permettrait à la Région de reprendre les investissements qu’elle a sciemment ralentis à partir d’un budget vert et solidaire.

Quant au milliard d’euros (927 millions avec exactitude) dédié au fonctionnement – culture, sport, solidarité territoriale avec les collectivités, la politique des quartiers -, il ne sera pas impacté par ce ralentissement.

   

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il en avait promis des surprises, Dominique CHAMBENOIT, avant d’aborder la cérémonie des vœux, permettant à ses administrés de vivre leurs premières retrouvailles de l’année dans leur commune. Elles furent donc au rendez-vous, samedi à la salle des fêtes ! A commencer par l’aubade, concoctée par l’Ecole de musique Vladimir COSMA qui rythmait de ses airs empruntés au répertoire Disney une manifestation vécue sous le sceau de la convivialité…

 

CHEVANNES : Visiblement, il n’y avait pas assez de chaises pour accueillir le public, présent en nombre en fin d’après-midi ce samedi, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux de la municipalité.

Un rendez-vous, victime de son succès, parfaitement huilé au niveau de l’organisation, qui était accueilli à la salle des fêtes, converti en lieu de récital le temps de cette séance joyeuse et annuelle.

C’est en effet par un concert, assuré par l’Ecole de musique locale, la bien-nommée « Vladimir COSMA » en référence au célèbre compositeur de cinéma « Le Grand Blond avec une chaussure noire », « La Boum » ou « Les Aventures de Rabbi Jacob », que débuta cette session 2023 des vœux aux habitants de la localité.

A la baguette de l’ensemble musical, un Xavier CHEVAU, directeur de l’école de musique locale, à la gestuelle impeccable et au meilleur de sa forme, rythmant tout en souplesse les pulsations vibrantes de l’orchestre, dirigea la formation, presque le sourire aux lèvres. Revisitant en quelques morceaux appropriés le répertoire de la franchise Disney et de ses grands classiques, comme le légendaire « Heigh-Ho ! On rentre du boulot », extrait de la bande son de « Blanche-Neige et les Sept Nains » (1937) ou plus près de nous, « Can You Feel the love tonight », composé et interprété par Elton JOHN  en 1994, illustrant la vie trépidante du « Roi Lion ».

Une entrée en la matière des plus réussies qui devait se prolonger ensuite avec la présentation des vœux (et surtout le bilan des projets et perspectives de la commune) par Dominique CHAMBENOIT, le premier élu tout auréolé d’une lumière blanche, éclairant le pupitre où l’édile prit la parole.

 

 

Un inventaire à la Prévert autour des projets en cours et des perspectives…

 

Une fois les salutations d’usage prononcées – un parterre de personnalités institutionnelles de l’Auxerrois et du Département avait fait le déplacement -, Dominique CHAMBENOIT se lança dans un long discours, lui offrant la possibilité de dresser le bilan des principales actions menées en 2022 avant d’aborder la liste des orientations mises en œuvre pour l’année à venir.

Subtilité visuelle (et technique) réussie : à chaque item abordé par le maire, des illustrations photographiques renvoyées par un rétro projecteur s’affichaient juste au-dessus de l’orchestre, illuminant le haut de la salle des fêtes dont les murs se muaient en grand écran !

Parmi les thèmes évoqués, citons pêle-mêle la Maison de santé (un projet d’un million d’euros TTC) où seront accueillis généraliste, dentistes – ils seront deux praticiens – podologue, ostéopathe, réflexologue, nutritionniste à brève échéance ; l’éclairage public avec la modernisation de celui-ci avec l’emploi de LEDS, l’installation d’un système d’arrosage du terrain de football, la réalisation d’un parking rue des Mésanges, la réfection de la voirie, etc.

C’est au niveau de la communication que la localité a décidé de mettre le paquet en relookant la maquette du magazine, « Les Echos de Chevannes » mais aussi en créant un nouveau site Internet comprenant plus de trente-cinq rubriques différentes.

 

 

Pourvue de sa troisième fleur dans le cadre des Villages et Villes Fleuries de Bourgogne Franche-Comté, l’agglomération du bassin de l’Auxerrois a également accueilli une exposition de photos grandeur nature de paysages sous-marins de très belle qualité, sous l’impulsion relationnelle de Christophe PAYMAL.

Quant à la partie foncière et immobilière, elle n’a pas été omise du discours lors de l’intervention du maire : le lotissement « Val de Baulche » (le complexe comprend trente-neuf pavillons dont vingt locatifs et dix-neuf donnant accès à la propriété) est une réalisation portée par l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH). Un projet qui s’inscrit dans le cadre du nouveau programme national du renouvellement urbain. Le premier pavillon devrait être proposé à la location au printemps 2024.

Signalons pour être tout à fait complet le projet en phase de réflexion d’une maison des seniors, avec le concours de DOMANYS, dont le cahier des charges est actuellement en cours d’élaboration.

 

 

Faire preuve de patience et d’indulgence envers les élus…

 

Si Dominique CHAMBENOIT, élu communautaire en charge du toujours très délicat dossier se rapportant aux « gens du voyage », remercia comme il se doit tous les acteurs professionnels et institutionnels du cru qui concourent à la réussite des projets de sa localité, il n’en manqua pas moins de distiller quelques perles oratoires dont il a le secret envers quelques zélateurs qui disent haut et fort que « tout n’est pas parfait dans la commune ».

« L’un des défauts de notre société, argumenta-t-il goguenard, c’est celui de l’immédiateté, de la rapidité et de la vitesse. J’entends effectivement ces remarques mais il faut faire ici preuve d’indulgence et peut-être d’un peu de patience. Il est facile de critiquer derrière un écran d’ordinateur mais quand il faut agir sur le terrain les donneurs de leçon sont aux abonnés absents ! ».

Et de conclure avec une pirouette humoristique, presque philosophique, avant que ne soit servie les belles parts de la galette de l’Epiphanie confectionnée par le maître artisan boulanger Laurent BISSON : « Tout ne se fait pas, et heureusement en appuyant sur un bouton ! L’aspect émotionnel doit rester au cœur d’un mandat d’élu et sans doute surtout celui du maire. J’aime la règle qui corrige l’émotion et j’aime l’émotion qui corrige la règle… ».

Dont acte avec cette citation bien à propos du peintre Georges BRAQUE. Habitants de Chevannes (voire les autres par ailleurs !), vous avez quatre heures devant vous pour la dissertation !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil