Quand passion rime avec perfection : 60 artisans des métiers d’art exposent leurs réalisations lors des JEMA 2025
avril 07, 2025Nées en 2002 à l’initiative de « l’Institut pour les Savoir-Faire Français », les Journées des Métiers d’Art sont devenues « européennes » dix ans plus tard. L’occasion chaque année pour les artisans d’exception d’une vingtaine de pays de présenter leurs créations lors de manifestations dédiées. Auxerre était avec Besançon et Châtillon-sur-Seine, l’une des trois villes de Bourgogne Franche-Comté à participer à l’évènement. Les visiteurs ont pu à loisir rencontrer et échanger avec la soixantaine d’artisans d’art et d’artistes présents ce week-end en ce lieu tout autant d’exception qu’est l’abbaye Saint-Germain.
AUXERRE : Quant à la passion, s’allient la tradition, le savoir-faire et de nobles matériaux, le résultat ne peut-être que d’exception ! Un constat qu’auront sans doute partagé nombre de visiteurs passés par l’abbaye Saint-Germain tout au long du week-end. Ils étaient une soixantaine d’artisans d’art présents cette année, venus d’horizons divers, sous l’égide de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté. Une manifestation qui s’est faite un peu dans l’urgence, comme l’a rappelé son vice-président, Jean-Pierre RICHARD, également aux manettes de la Chambre départementale de l’Yonne : « on commence à rentrer dans le concret des restrictions budgétaires et des attaques financières de la part de l’Etat, avec pour conséquence une opération menée en seulement deux mois, après en avoir été informés à la dernière minute… ».
Quand la couture croise la viticulture !
Quoi de plus précieux pour raccommoder les « bobos » de la vie que le « Fil des Fées » ! Après un premier métier dans l’univers médical pendant une dizaine d’années, ponctué par un « burn-out », Cindy s’est reconvertie il y a huit ans dans sa passion de toujours, la couture : « cela a été une véritable thérapie, je me suis recousue de l’intérieur ! ». (Rires). C’est à Coulanges-sur-Yonne que, CAP couture en poche, elle a ouvert son atelier où, en plus de créations et de modèles sur mesure personnalisés, elle propose des cours de tous niveaux et de tous âges, allant même parfois à domicile pour cela, si nécessaire. Sur son stand, trônant au milieu de sa collection petite enfance, un millésime de bon aloi à la présence surprenante de prime abord : « en fait, en partenariat avec un viticulteur d’Irancy, je propose un coffret naissance avec, outre ce magnum avec étiquette personnalisée, une création pour le bébé… ». Ou comment bien partir dans la vie, sous le double signe de Dionysos et du « Fil des Fées » !
Le métier de « ferblantier » d’art : rare et…lucratif !
Dans un tout autre registre, venu en voisin de Saulieu, Thibault CERVERA présente ses objets en bois « foudroyés par électrisation » : « une technique revisitée, née de l’inventeur Lichtenberg, avec du bois foudroyé à 4 000, voire 10 000 volts et une électricité guidée par des pinces, que je vais déplacer selon le système nerveux du bois… ».
Avec au final des créations originales et uniques et un savoir-faire lui ayant permis d’en faire un métier lucratif : « soyons honnêtes, nous sommes assez rares à pouvoir vivre ainsi financièrement, de ce que l’on crée… ».
Ils ne sont pas nombreux en France, à exercer comme lui, la profession de « ferblantier d’art », à peine une dizaine confesse Romain SAPIN. Passé par les Compagnons du Devoir, le jovinien basé à Sépeaux-Saint-Romain s’est forgé une clientèle nationale, voire internationale : « historiquement, la girouette indiquait le métier, la fonction du propriétaire d’une demeure. Aujourd’hui, c’est un peu la « cerise sur le toit de la maison » et il y a encore beaucoup de gens souhaitant se faire plaisir ainsi… ».
Présentées au public, des œuvres en zinc, en cuivre, en laiton, même si, précise-t-il dans un sourire, il s’est interrogé avant de se lancer, compte tenu de son patronyme : « il est vrai que pendant mon apprentissage, j’ai longtemps hésité entre la charpente et la couverture ! ». (Rires).
Une lauréate qui accumule les récompenses !
Les JEMA 2025 auront également été l’occasion de mettre à l’honneur une artiste de Puisaye, passée maître dans l’art de la bijouterie, Laurette MICHEL. Déjà lauréate l’an passé du Premier prix départemental du concours des Métiers d’Art, dans la catégorie « Métiers de la création contemporaine », elle s’est vue cette année, couronnée du prix régional, devant sept autres candidates. Le fruit du travail commandé par une cliente souhaitant redonner une autre vie à un bijou cher à son cœur. Ses deux distinctions lui ont été remises en présence notamment de la présidente de l’Association des Artisans d’Art de l’Yonne, Armelle SABATIER, du président de la commission métiers d’art de la Chambre régionale de Métiers et d’Artisanat, Damien BONVARLET, ainsi que de l’adjointe en charge du Commerce et de l’Artisanat à la mairie d’Auxerre, Isabelle JOAQUINA, qui a profité de l’occasion pour rappeler ces quelques chiffres : « l’artisanat d’art en France représente quelque 280 métiers différents, pour environ 60 000 entreprises. Une filière qui est en train de mieux se structurer au niveau national sous l’impulsion du luxe français et qui rayonne à l’international, avec un fort impact économique, même en période de crise… ». Ne reste à espérer que le marché américain ne représente pas une part trop importante du secteur !
Dominique BERNERD
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Un détective privé opérationnel dans l’Yonne : INQUISITOR mène l’enquête au service de la justice et de la vérité
avril 02, 2025Attention, depuis le 01er octobre 2024 date de la création officielle de ce cabinet très spécial dans l’Yonne, vous êtes peut-être suivis ! Une filature dont vous ne soupçonnez peut-être même pas l’existence mais qui se pratique dans les règles de l’art en toute discrétion et avec beaucoup de discernement par un professionnel. Un vrai de vrai, ancien capitaine de la Gendarmerie au service du droit de la preuve et en quête de vérité. Un détective privé, en chair et en os, pas comme dans les films, qui opère désormais dans notre département avec sa société, « INQUISITOR ». Adeptes de l’adultère et de l’escroquerie en tout genre, tremblez pour votre matricule !
CHARBUY : « Je me définis avant toute chose comme un enquêteur, désireux aider les personnes faisant appel à mes services pour la recherche de la vérité… ». A 62 ans, Dominique LARGE porte beau. Un impeccable costume bleu de belle coupe, la cravate assortie rehaussant la blancheur immaculée de sa chemise. Un personnage très élégant, tant dans l’accueil que dans la prise de temps qu’il consacre à cet entretien afin de mieux présenter l’un de ses métiers. Sans doute celui qui l’affectionne le plus ! Rien à voir avec les détectives de série B que l’on peut apercevoir avec un zeste d’humour dans les films noirs américains. Non, notre « Nestor BURMA » départemental ne porte pas le chapeau feutré qui fit la gloire du regretté Guy MARCHAND dans le célèbre feuilleton.
L’ancien capitaine de la Gendarmerie nationale a décidé après quarante années de carrière émérite de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, tout aussi palpitante pour apporter ses services (ses connaissances et ses réseaux) à toutes personnes ayant besoin de vérité. Ainsi est né le cabinet de détective privé, « INQUISITOR ». Un terme emprunté au latin qui signifie tout simplement, « enquêteur »…
Tout est mené dans le respect du cadre juridique
Petits gâteaux sur la table lui faisant office de bureau, thé et café, Dominique LARGE est inscrit à la Chambre professionnelle des détectives privés français. A date, son cabinet est le seul à exister dans l’Yonne. Une curiosité, quand on sait que pléthore de faits divers sordides ont émaillé le quotidien des habitants de ce territoire depuis plusieurs décennies.
Son spectre d’investigations est très étendu, dans l’absolu. Si les premiers dossiers qui s’entassent sur son bureau concernent dans leur grande majorité des faits d’adultère – tiens, tiens, les Icaunaises et Icaunais seraient-ils plus primesautiers qu’il n’y paraît côté vie privée ?! -, le spécialiste de la recherche à tout crin ne s’interdit pas de reprendre des affaires inexpliquées (les fameuses cold case) qui mériteraient peut-être de reconsidérer les choses. Le domaine des entreprises l’interpelle également. Tout comme les litiges pouvant survenir au sein des collectivités territoriales.
Bref, notre natif de l’Aube qui souhaite également faire des émules auprès des plus jeunes en les accueillant dans sa future école de détectives privées pouvant voir le jour cette année entend bien inculquer les principes vertueux de la transparence, de la probité et de la rigueur professionnelle (les entreprises qui s’exercent à quelques fraudes administratives et fiscales sont prévenues !) avec son outil dont le siège social est implanté à Charbuy.
Bénéficiant de l’agrément du CNAPS (Conseil national des Activités Privées de la Sécurité), INQUISITOR, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, se veut garant des réglementations strictes qui encadrent la profession. Tant sur le plan de la légalité que de l’éthique, en parfaite conformité avec la loi ; « les investigations diverses et variées étant menées dans le strict respect du cadre juridique, explique Dominique LARGE.
Résoudre des affaires jusque-là inexpliquées
Questions que l’on peut se poser en toute évidence : dans quelles circonstances peut-on faire appel au service d’un détective privé ?
Notre homme, tout sourire, nous répond : « pour les particuliers, il s’agit de lever le doute sur des situations familiales ou personnelles parfois sensibles en apportant des preuves claires et tangibles. Dans le cas des entreprises, le cabinet va intervenir dans la lutte contre la fraude aux arrêts maladie (une excellente nouvelle pour la Caisse Primaire d’Assurance Maladie !), le vol interne, les abus de confiance et autres irrégularités observées dans le monde du travail. Quant aux collectivités territoriales, les missions peuvent être différentes au service d’élus qui effectueraient des recherches approfondies afin d’attirer des médecins dans les campagnes, sur des délits liés à l’urbanisme, les suspicions de fraudes dans l’attribution des marchés publics ou encore la gestion de conflits internes… ».
Mais, ce qui retient notre attention, c’est surtout la réouverture des affaires non élucidées. Et dans l’Yonne, il y existe encore pas mal de zones d’ombre dans certains domaines…
« Certaines affaires qu’il s’agisse de disparitions inexpliquées, de dossiers judiciaires classés sans suite ou de mystères familiaux peuvent trouver un nouvel éclairage grâce à des méthodes d’investigation modernes, une approche analytique renouvelée et un regard extérieur objectif. Aujourd’hui, le cabinet peut y répondre car il collabore avec des experts en criminalistique, des avocats ou même des journalistes d’investigation. Ainsi, nous exploiter de nouvelles pistes et redonner espoir à celles et à ceux qui recherchent des réponses depuis tant d’années… ».
Quant à la méthode, elle se veut discrète, confidentielle avec une analyse minutieuse des éléments de preuve et une collecte d’informations assurée dans le respect de la législation.
« Nous comprenons que chaque enquête touche à des aspects personnels ou professionnels délicats, ajoute Dominique LARGE, c’est pourquoi nous nous engageons à adopter une approche éthique et respectueuse de la vie privée de chacun… ».
Six mois après sa fondation, le cabinet a déjà en portefeuille plusieurs clients : entreprises locales, institutions publiques, collectivités territoriales et…particuliers. Motif des besoins : la lutte contre la fraude aux arrêts maladie, la sécurisation des données économiques et la recherche de solutions pour les territoires ruraux.
En parallèle, Dominique LARGE est également l’auteur d’un ouvrage didactique sur le métier de détective privé : « Détective privé, mode d’emploi » qui peut être trouvé sur toutes les plateformes de vente de livres. Une lecture incontournable pour les curieux et celles et ceux qui rêvent un jour de mener des enquêtes !
En savoir plus :
On peut contacter le cabinet INQUISITOR au 07.83.92.39.62. ou sur la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET
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Journée de sensibilisation à l’autisme : le SILEX ouvre ses portes à l’EPNAK pour une découverte spéciale…
avril 02, 2025A l’unanimité, les Nations Unies ont décrété la date du 02 avril Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. Objectif : faire connaître aux quatre coins de la planète les conditions d’existence de ces personnes afin qu’elles puissent mener une vie pleine et significative en tant que partie intégrante de la société. Ce soir, au Silex à Auxerre, l’EPNAK et ses partenaires proposent un évènement spécifique autour d’une soirée spectacle orchestrée par EXPONENS…
AUXERRE: L’autisme, vous connaissez ? Pas plus que ça ? Ce trouble neuro-développemental se manifeste par des perturbations de la communication sociale réciproque, les interactions sociales et le mode restreint, voire répétitif, des comportements, des intérêts et des activités. La Haute Autorité de la Santé estime que plus de 100 000 jeunes gens, âgés de moins de vingt ans, en sont atteints. C’est nettement plus chez les adultes avec près de 600 000 personnes identifiées comme telles. Ce soir, dans le cadre de la Journée Mondiale de Sensibilisation à ce handicap, l’opportunité est donnée à Auxerre – c’est le Silex, partenaire de la manifestation, qui accueille l’évènement à partir de 18 heures – d’en découvrir davantage sur les progrès notoires qui ont été réalisés en matière de sensibilisation et à son acceptation.
L’EPNAK (établissement public national Antoine KOENIGSWARTER) qui est un acteur majeur de l’accompagnement des personnes en situation de handicap en France avec plus d’une centaine de centres, réparties dans l’Hexagone, mais aussi ses partenaires que sont le GEM-TSA 89 « Naut’sa » et le SESSAD UGECAM ont concocté un rendez-vous spécifique, lors d’une soirée spectacle. Une animation qui va échoir à la brillante compagnie EXPONENS, elle illustrera selon le mode théâtral le quotidien des autistes et de leurs familles sur la scène du SILEX. L’après-midi, les adhérents du GEM-TSA 89 « Naut’sa » profiteront d’un concept « escape game » à l’attention des enfants des centres de loisirs.
En outre, lors de cette journée, il est demandé aux Français d’afficher un signe de couleur bleu – douce et apaisante, elle symbolise le rêve et la vie de ces personnes qui connaissent des troubles sensoriels -, en s’habillant en bleu ou en portant un ruban bleu. Un rendez-vous à vivre dès 18 heures au Silex à Auxerre…
Thierry BRET
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Férus de cacao, ce dimanche 30 mars est fait pour vous ! Surtout, si vous promenez votre silhouette du côté de Sens, salle René Binet, entre 09 h et 18 heures. Au programme : un incontournable rendez-vous de la vie associative locale, concoctée par le Lions Club, soit le très gourmand « Salon du Chocolat ». Sa vingt-neuvième édition aura de quoi surprendre les amateurs de ladite fève avec la présence d’une quinzaine de professionnels de la filière artisanale – chocolatier – préférée de nos compatriotes et un majestueux paon de 5 kg, tout en chocolat, à gagner lors d’une tombola dont les fonds seront reversés au profit de la recherche en cancérologie pédiatrique…
SENS : Il pourrait presque faire la roue, le magnifique paon composé de chocolat que le Lions Club de Sens offrira en guise de premier prix au vainqueur de la grande tombola, devant animer tel un fil rouge très attendu la vingt-neuvième édition du Salon du Chocolat. Une manifestation traditionnelle qui pourrait bien battre les records de fréquentation cette année puisque près de deux mille visiteurs sont attendus à la salle René Binet ce dimanche 30 mars.
Un magnifique animal prêt à être croqué par l’heureux lauréat de la tombola – ce sera in fine le terme de son existence ! – et que l’on doit à Michel BLANCHOT, retraité de la pâtisserie, certes, mais qui n’a rien perdu de sa superbe en sa qualité d’ex-artisan ni de sa dextérité au niveau du coup de main pour avoir su créer cette pièce unique en son genre que Louis XIV, admirateur de ses volatiles, n’aurait pas renié !
L’ancien président du club service – il l’a été entre 2017 et 2019 – et aujourd’hui cheville ouvrière de cette animation très fructueuse pour la structure associative et ses actions sociales devrait sensibiliser le public amateur de cacao qui n’hésitera pas à tenter la chance afin de gagner aux termes de cette tombola l’objet de toutes les convoitises gourmandes.
Un président du CIFA toujours prêt à promouvoir l’artisanat et l’apprentissage
Autres réjouissances pour les visiteurs : la découverte sur la journée des ateliers d’une quinzaine de professionnels de la chocolaterie, provenant du Loiret, de la Seine-et-Marne ou de la Saône-et-Loire, mais également de l’Aisne, sans omettre les locaux de l’étape, des Icaunais qui ne sont pas en reste côté qualité et succulence des produits à déguster !
Cette année, les parrains/marraines de ce goûteux salon ne seront autres que le couple de traiteurs icaunais, Evelyne et Didier CHAPUIS (FESTINS) – encore tout auréolés du succès obtenu avec la qualité des Rencontres annuelles des « Traiteurs de France » dont l’édition 2025 vient de s’achever après deux journées intenses à Auxerre rassemblant la fine fleur hexagonale de la corporation – que l’on ne présente plus depuis 1992.
Président du CIFA de l’Yonne, le centre interprofessionnel de la formation par l’apprentissage, Didier CHAPUIS ne pouvait manquer une telle occasion de mettre en exergue l’artisanat dont il promeut les mérites et le chocolat qu’il apprécie. Il suffit de goûter la délicieuse mousse au chocolat produite sur le site de FESTINS à Appoigny pour s’en convaincre sans se forcer, d’ailleurs !
Les cancers pédiatriques, dans le viseur du Lions Club
Qui dit Lions Club, dit par effet gigogne action sociale. Cette année, le club de Sens dont est issu Denis GUIDO, l’actuel président de zone départementale, a choisi de reverser l’intégralité des fonds de ce salon au bénéfice de la recherche en cancérologie pédiatrique. Une pathologie qui concerne chaque année en France plus de 2 200 enfants selon l’Institut National du Cancer, provoquant le décès de 450 d’entre eux malgré les apports thérapeutiques.
Au-delà du plaisir de déguster de savoureux chocolats, les visiteurs n’oublieront peut-être pas ce chiffre avant de se rendre sur place et contribuer à leur manière au succès de cette action altruiste, pour que peut-être soit complètement éradiqué ce fléau de la pire espèce…
En savoir plus :
29ème Salon du Chocolat organisé par le Lions Club de Sens
Dimanche 30 mars 2025 à la salle des fêtes René Binet de 09 h à 18 h
Entrée : 3 euros, gratuité pour les enfants,
Au profit de la recherche en cancérologie pédiatrique
Tombola et stands de professionnels
Parrainé par Evelyne et Didier CHAPUIS, dirigeants des FESTINS.
Présence du CIFA de l’Yonne.
Thierry BRET
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Malgré un vote consultatif qui rejette le projet, la carte scolaire de l’Yonne est validée par l’Education nationale
mars 24, 2025Il n’était que consultatif, le dernier scrutin, proposé lors de la tenue du Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN) à Auxerre il y a quelques jours. Autant dire que quel que ce soit le résultat de ce vote, les dés étaient déjà jetés de manière irrévocable sur le tapis vert et rien ne pouvait changer la nature des choses. Pourtant, le résultat est plus probant sur la volonté de celles et ceux qui devaient s’exprimer lors de ce suffrage. Sur les trente votants initiaux, représentants syndicats, élus et partenaires de l’Education nationale, seuls vingt-deux d’entre eux, présents, ont fait connaître leur choix : douze rejets et dix abstentions ! Nonobstant, la nouvelle carte scolaire 2025 a été entérinée de façon définitive, avec ses 23 fermetures de classes contre sept ouvertures…
AUXERRE : Un vote inutile ? Un résultat logique ? En tout cas, c’est une validation sans surprise pour un résultat tant attendu, à savoir l’entérinement par la direction académique de l’Education nationale de la carte scolaire 2025, échafaudée de manière collégiale, de longue date. Lors de la conférence de presse, accueillie dans le saint des saints de la pédagogie départementale, Jean-Baptiste LEPETZ, directeur académique, a voulu clarifier les choses, en se montrant rassurant envers les familles et les élèves, et très prolixe en explications pour justifier les nouvelles orientations choisies par la vénérable institution.
Des choix qui ne sont pas le fait du hasard, bien évidemment, ils reposent sur des critères sociétaux très précis, faisant appel presque à de la macro-économie et de la micro-attractivité d’un territoire, l’Yonne, qui subit comme tant d’autres les soubresauts de la démographie en berne dans notre pays, engendrant de fait la diminution inéluctable du nombre d’élèves dans les classes…
Parmi les critères retenus justifiant la nouvelle physionomie de cette carte scolaire qui amputera le département de 23 classes à l’automne prochain mais qui en ajoutera dans le même temps sept de mieux, citons la dynamique territoriale, les perspectives de regroupement, les perspectives économiques des secteurs géographiques étudiés, les transports et la mobilité, le nombre d’élèves en situation de handicap, le réseau d’éducation prioritaire, la limitation à 24 élèves en zone rurale en grande section de maternelle, en cours préparatoire (CP) ou en cours élémentaire première année (CE1), etc.
Améliorer le service public de l’Education nationale…
Jean-Baptiste LEPETZ n’aura de cesse de le répéter à maintes reprises : « les décisions prises avec les collaborateurs de l’académie reposent sur des principes de justesse pour mieux accueillir les élèves dans ce nouveau schéma éducatif et de justice afin d’en garantir la parfaite équité applicative… ».
Loin de lui l’idée de ne pas traiter toutes les structures scolaires du département de la même manière, en ne prenant pas de la hauteur et le recul nécessaire pour rendre sa décision. « Tout a été examiné dans la sérénité, explique-t-il, en étant respectueux de la justesse de l’application… ».Un travail qu’il rappellera de longue haleine puisque commencé dès le mois d’octobre 2024…
« Présenter une carte scolaire départementale n’est pas chose aisée, devait souligner le DASEN, puisqu’il est nécessaire de prendre en compte l’adoption de la loi de finances qui en règle générale n’est jamais connue avant le mois de décembre… ». Sauf que cette année, pas de chance pour l’Education nationale, suite à l’épisode que l’on a connu et qui restera dans les annales après la censure du gouvernement BARNIER et les atermoiements du gouvernement BAYROU pour espérer ne pas l’être à son tour !
Pourtant, il l’affirme à plusieurs reprises lors de ses explications : tout ce qui est entrepris n’a d’autre volonté que d’améliorer le service public de l’Education nationale sur le territoire de l’Yonne. Un chantier réalisé en étroite concertation avec les collectivités territoriales et avec l’appui des services de la préfecture.
Pour élaborer les contours de cette nouvelle carte scolaire, il aura fallu prendre en compte la baisse significative du nombre d’élèves. Six cents d’entre eux manqueront à l’appel de la rentrée 2025. Un recul synonyme de diminution de postes d’enseignants, naturellement.
« C’est mécanique, prévient Jean-Baptiste LEPETZ, justifiant ainsi la perte de quinze postes à l’automne 2025, mais cela va nous permettre de conforter le taux d’encadrement et de réduire le nombre d’élèves par classe… ».
Un taux de remplacement dans le premier degré au top dans l’Hexagone
Une chute du nombre d’élèves qui ne sera pas un épiphénomène, visiblement car les prévisions pour les exercices 2026 et 2027 sont du même acabit avec une diminution estimée à environ 700 élèves sur ces deux prochaines années. Vision optimiste des choses : ce fameux taux d’encadrement qui devrait s’établir à 6,70 professeurs pour cent élèves à la rentrée prochaine.
Au plan national, le ratio nombre de professeurs pour nombre d’élèves est de 6,13. Il est de 6,51 au niveau de la région. Le chiffre enregistré dans l’Yonne est donc supérieur. Ce qui satisfait le directeur académique de notre département. Quant aux effectifs en classe, ils seraient plus proches des 19,48 élèves observés en 2024 que des 22 apprenants qui occupaient les rangées des salles de cours en 2015. Là aussi, l’évolution est intéressante…
« A la prochaine rentrée, ajoute Jean-Baptiste LEPETZ, accompagné de deux de ses proches collaborateurs, Stéphane DUGUET et Bertrand COLIN, lors de la conférence de presse, l’Yonne comptera dans le premier degré 1 266 classes. Soit un différentiel négatif de seize classes par rapport à 2024. Cela représente 1,2 % tandis que les effectifs diminuent de 2,4 %... ».
Autre motif de contentement pour le directeur académique de l’Yonne : l’excellence du taux de remplacement des professeurs. Le territoire de la Bourgogne septentrionale est à ce titre le premier de l’Hexagone au niveau du premier degré à avoir eu en 2024 94 % de ses enseignants absents durant la période scolaire remplacés ! « Le chiffre est encore plus élevé depuis le début de 2025, ajoute tout sourire Jean-Baptiste LEPETZ qui lâche la phrase, soit 97 % de remplacement ! ».
Bref, au bout du compte, la décision entérinée par la Direction académique ne fait pas que des heureux. A commencer par les syndicats et les associations de parents d’élèves qui promettent déjà de se retrouver dans la rue afin de poursuivre le combat. Quant aux élus, notamment des localités concernées par la fermeture de ces vingt-trois classes, ils font grise mine et promettent, là aussi, de réagir alors que la carte scolaire a été adoptée.
Conscient de tout cela, Jean-Baptiste LEPETZ le reconnaît bien volontiers : il n’est pas facile de concevoir une carte scolaire devant satisfaire tout le monde, sachant que les moyens de l’Education nationale sont à la baisse. « Je peux entendre toutes les expressions qui se manifestent, précise-t-il, c’est pour cela que je veux être le garant de l’équité de traitement sur ce dossier… ».
A suivre, donc, si réactions il y a, des élus, parents d’élèves et syndicats d’enseignants dans les semaines à venir…
La liste des vingt-trois classes fermées et les sept classes à ouvrir à l’automne 2025 :
Les vingt-trois fermetures :
Ecole maternelle Courbet à Auxerre,
Ecole maternelle Henri Matisse à Auxerre,
Ecole élémentaire d’application Boussicats à Auxerre,
Ecole élémentaire Renoir Auxerre,
Ecole primaire Brazza Auxerre,
Ecole primaire Bléneau,
RPI Branches et Fleury-la-Vallée (Regroupement pédagogiques intercommunaux),
Ecole élémentaire André Gibault Brienon-sur-Armançon,
RPI Carisey, Villiers-Vineux et Jaulges
Ecole élémentaire Charbuy,
RPI Courtois-sur-Yonne et Nailly,
Ecole maternelle Madeleine Joigny,
Ecole primaire Maligny,
Ecole élémentaire Gérard Philippe Migennes,
Ecole primaire Montacher Villegardin,
Ecole primaire Jean Pezennec Saint-Florentin,
Ecole élémentaire Saint-Julien-du-Sault,
Ecole élémentaire Saint-Père-sous-Vézelay,
Ecole maternelle Chaillots Sens,
Ecole maternelle Pierre Larousse Sens,
Ecole élémentaire Paul Bert Sens,
Ecole primaire Sergines,
Ecole primaire Jacques Prévert Vinneuf.
Les sept ouvertures :
Ecole maternelle Champigny,
Ecole primaire groupe scolaire Jean-Pierre Soisson Auxerre Laborde,
Ecole élémentaire Paul Verlaine Migennes
Ecole primaire groupe scolaire Les Essarts Neuvy-Sautour,
Ecole maternelle Les Jardins de la Glaudonnerie Toucy,
Ecole maternelle Rosa Bonheur Villeneuve-la-Guyard,
Un dispositif ULIS-école dans le nord du département, le lieu est à déterminer…
Thierry BRET
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