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Douche écossaise pour les festivaliers : le CATALPA 2024 tire déjà sa révérence pour mieux revenir à l’été 2025…
février 17, 2024Bon, c’est sûr : la nouvelle, annoncée via un communiqué de presse officiel réalisé par la Ville d’Auxerre et Le Silex, organisateur du fameux rendez-vous estival, n’est pas bonne du tout pour la sphère culturelle et ses retombées. Nonobstant ses 52 000 spectateurs, accueillis en trois jours en juin dernier, la manifestation de la scène rock underground et musique du monde ne bénéficiera donc pas de son édition annuelle en 2024. Un rideau définitif qui est tombé pour des raisons économiques et la récurrente proximité des Jeux de Paris, en matière de sécurité…
AUXERRE: C’est déjà le clap de fin pour l’édition 2024 du fameux CATALPA Festival ! Un évènementiel mort-né dans l’œuf avant même d’avoir existé. Malgré les records d’affluence obtenus la saison dernière – une jauge de plus de 52 000 spectateurs enregistrés durant les trois jours qu’aura duré cette animation accueillie en juin au Parc de l’Arbre Sec -, les organisateurs ont décidé d’un commun accord – sans doute une décision qui ne fut pas aussi simple à trancher – de faire un break et de positionner l’un des moments forts de la saison estivale auxerroise sur la case stop.
Du moins pour une année avant de reprendre l’exercice, sous une toute autre formule. On imagine déjà la stupéfaction chez les festivaliers qui ne s’attendaient pas à une telle désillusion, celle de ne pas vivre un week-end de juin culturel sympa et musical aux abords de l’Yonne…
Une pause salvatrice pour faire retomber le soufflé
La Ville d’Auxerre et Le Silex, à l’origine du CATALPA Festival, via son association Service Compris – elle bénéficie d’une délégation de service public lui permettant de gérer cet évènement -, expliquent les raisons de ce report d’une année en toute vérité. Et cette fois-ci, cela n’est pas imputable à une quelconque crise sanitaire !
Manifestation gratuite, ayant déjà vécue douze éditions auparavant, le CATALPA Festival nécessite un budget global de plus de 400 000 euros. La Ville d’Auxerre en est le principal financeur, à travers une subvention de 160 000 euros.
Quant à l’Agglomération de l’Auxerrois, elle injecte une enveloppe de 50 000 euros dans le concept. Des coups de pouce de la part des deux collectivités qui ont singulièrement augmenté en 2023 : 210 000 euros contre 180 000 euros lors de l’édition 2019.
Il ne faut donc pas être un chantre de l’arithmétique pour comprendre que d’année en année les budgets de la manifestation artistique s’envolent, alors qu’il n’y a aucune recette à mettre en face, obtenue de la part du public. Pire : l’édition 2023 se situe même dans le rouge, avec un déficit de 45 000 euros ! Devant cet effet de surchauffe, et par les temps qui courent, il était nécessaire pour le team organisationnel de débrancher les compteurs et laisser reposer le soufflé. Le temps peut-être, salvateur, de trouver un modèle économique moins gourmand et plus compatible à la conjoncture inflationniste du moment ?
Quant aux raisons de cette hausse exponentielle des budgets, elles sont mentionnées par le document, adressé aux médias du département. En premier lieu, il y a les contrats de production des artistes en très forte hausse. Car, eux, ils ne se jouent pas gratuitement et c’est bien légitime !
En sus, notons aussi les frais générés par la hausse de l’énergie – cela se retrouve décidément partout ! -, et les coûts techniques très importants, depuis le redémarrage de l’évènement après la période COVID.
Vers l’élaboration d’un nouveau modèle économique
Mais, le contexte évènementiel est loin d’être fameux en cette année olympique en France. Certes, les Jeux d’été ne s’organisent qu’une fois par siècle dans l’Hexagone, mais là aussi les perspectives ne sont guère optimistes, côté logistique et surtout sécuritaire. Le gouvernement, très (trop) précautionneux, a interdit l’organisation de concerts de musiques actuelles dans le pays entre le 18 juillet et le 11 août. Logique, il s’agit de mobiliser l’ensemble des forces de l’ordre vers Paris et l’Ile-de-France du fait de l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la capitale. Au détriment, c’est dommage des manifestations concoctées en province dans le même laps de temps…
D’où un risque de déclassement artistique du CATALPA Festival auxerrois, obligé sans doute de réunir des artistes de moindre notoriété et de voir ses coûts de production augmentés à la vitesse optimale. Conséquence : l’association Service Compris et la Ville d’Auxerre, prudentes, ont décidé de ne pas subir une augmentation inexorable du déficit, remettant de facto le principe de gratuité de la manifestation.
Une gratuité qui est d’ailleurs remise en cause dans bon nombre de manifestations accueillies aujourd’hui en France quand elles l’étaient. Le CATALPA Festival ne déroge donc pas à la règle de cette poussée inflationniste inévitable, se devant de réfléchir à l’élaboration d’un nouveau modèle économique plus pérenne et…excédentaire.
Les organisateurs prévoient un retour de la manifestation culturelle à l’été 2025. Oui, sans doute, mais sous quelle forme ? On ne sait que peu de choses à date. Si ce n’est qu’un travail de concertation devrait rapidement s’engager avec les partenaires institutionnels et privés du CATALPA ainsi que le public (qui et comment ?) pour échafauder la nouvelle construction de cet édifice. Seule chose promise par les organisateurs : la conservation de la gratuité qui fait le sel de ce rendez-vous estival de masse, populaire et festif. Une gratuité, certes, mais pour combien de temps dans un contexte économique qui réclame chaque jour davantage d’argent…
Thierry BRET
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CERFRANCE propose des analyses fines de la filière viticole : VITISCOPIE ? Les professionnels en redemandent !
février 14, 2024C’est une nouvelle ligne à ajouter sur la carte de visite. Ou plus exactement parmi les nombreuses attributions exercées par le réseau régional du conseil et de l’expertise comptable. D’ailleurs, si le concept n’existait pas, il aurait fallu l’inventer tôt ou tard ! A l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres contrées de l’Hexagone. Après les présentations de FERMOSCOPIE – vision globale et analytique très poussée du monde de l’agriculture -, CERFRANCE BFC vient de dévoiler les dessous de son nouvel outil informatif et très éclairant, VITISCOPIE, une somme d’éléments de référence permettant de mieux appréhender la filière de la viticulture en Bourgogne Franche-Comté.
VERMENTON : Le concept semble déjà bien rodé. Testé il y a quelques jours à Beaune avec un focus très détaillé sur l’activité viticole de la Côte d’Or, que l’on ne présente plus !, CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté a décidé de remettre le couvert, ce mercredi, invitant les professionnels de la viticulture et les spécialistes des chiffres en mode comptabilité à s’interroger davantage sur ce qui préoccupe la corporation. Un secteur d’activités qui aura connu comme tant d’autres les affres de l’après COVID, les soubresauts de la géopolitique internationale, sans omettre la crise inflationniste et la récurrente problématique du recrutement !
C’est sous les voûtes séculaires de la magnifique abbaye de REIGNY, haut lieu patrimonial et historique réhabilité par le couple Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS, ayant accueilli jadis des moines cisterciens, que CERFRANCE BFC avait choisi de se poser, en proposant un évènementiel constructif de plus de deux heures, entremêlés de présentations et d’échanges interactifs.
Un souvenir à Jacques CHANCEL ?
Nom de code de ce concept porté pour la première fois dans l’Yonne sur les fonts baptismaux : VITISCOPIE ! Une appellation issue de la même veine que les fameuses sessions didactiques offrant une orientation globale de l’univers agricole, FERMOSCOPIE que le réseau d’esthètes es comptabilité et expertise décline déjà dans le landerneau régional depuis plusieurs années. Serait-ce d’ailleurs un petit clin d’œil au regretté homme de lettres et de média, Jacques CHANCEL, qui nous régalait antan sur les ondes hertziennes (celles de France Inter) avec sa célèbre émission culturelle, « RADIOSCOPIE » ?
Là ne fut pas la question posée au directeur général de CERFRANCE BFC, Thomas LEMAITRE, qui expliqua les contours de ce rendez-vous bien physique celui-ci dans l’une des salles de réception de la magnifique abbaye.
« Avec cette animation, devait-il souligner, CERFRANCE BFC propose une analyse fine et détaillée du monde de la viticulture. On est reparti sur des données comparatives qui remontent à 2015 pour étayer nos débats. L’objectif étant d’amener une sorte de projection sur les années à venir… ».
Inscrire le concept dans le temps avec des analyses fines…
Parmi les interrogations incontournables du public : le positionnement actuel de la filière viticole face aux marchés, mais face aussi aux autres vignobles de l’Hexagone, sachant que la viticulture bourguignonne se distingue des autres régions viticoles françaises, avec des cours qui se tiennent, voire en forte progression et des volumes qui se vendent.
« On rentre dans une seconde récolte pleine, ajoute le directeur général de CERFRANCE BFC, mais il y aussi un autre sujet qui sera creusé via notre intervenant Olivier BAS - ancien vice-président du groupe HAVAS, auteur et enseignant à la Sorbonne spécialisé sur les changements qui impactent le monde du travail - sur l’envie, facteur d’attractivité et de fidélisation des jeunes générations… ».
On l’aura compris, l’autre intérêt de cette manifestation aura été de faire un focus précis et de s’appesantir sur les problématiques de recrutement dans la filière. Notamment les ouvriers viticoles qui font défaut dans les domaines. Un véritable paradoxe en fait ! Le secteur de la viticulture a de forts besoins de recrues nouvelles et permanentes.
Un concept VITISCOPIE qui tombe à pic, c’est certain. « Un concept essentiel, insistera Thomas LEMAITRE, l’idée est d’inscrire dans le paysage un focus viticole annuel sur nos deux secteurs majeurs que sont la Côte de Beaune et le secteur de Chablis/Auxerre. Cela va nous permettre d’apporter une expertise plus fine... ».
S’il n’existait pas, il aurait fallu le créer, avons-nous dit !
Thierry BRET
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Il est à la tête de GROUPAMA 89 et 77 : Ludovic DAME, perfectionniste en valeurs humaines...
février 13, 2024Il se dit têtu et engagé. Fidèle et loyal vis-à-vis des autres, aussi. Exigeant envers lui-même, dévoué et rigoureux, le natif de la vierge qu’est Ludovic DAME sait qu’il endosse une vêture adaptable à ses ambitions professionnelles. Pourtant, le challenge n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Car succéder à l’inamovible Jacques BLANCHOT, seize années à la tête de la direction des établissements départementaux de GROUPAMA PVL dans l’Yonne mais également en Seine-et-Marne, s’apparente presque à un pari des plus fous !
AUXERRE : Dans la vie, il a deux passions ce fringuant jeune homme de 46 ans ! Il le dit lui-même en empruntant une célèbre expression méridionale : « je suis fada du numérique ! ». Pourtant, que je sache, Biarritz où il a donné son premier souffle d’existence au monde ne se situe pas vraiment près de la Canebière ! Mais, c’est ainsi. Le garçon aime le soleil et la chaleur, de celle qui rayonne visiblement dans son âme quand il parle de lui. Il se livre avec sincérité.
Ludovic DAME (damé) avec un accent aigue sur le « e » au titre de la prononciation, a poussé le luxe, à son domicile, de s’installer une table basse connectée dans son salon ! « J’ai toujours été dingue de ces nouvelles technologies, précise-t-il le regard presque émerveillé dans les yeux. Les tablettes, les Go Pro, les drones, je le vis avec un réel enthousiasme…». On dirait un grand gamin !
L’autre versant de sa personnalité se rapporte à la chose automobile. Le nouveau patron de GROUPAMA dans l’Yonne et la Seine-et-Marne aime les sports mécaniques. Tant mieux ! Car, l’assureur mutualiste possède parmi ses innombrables activités la gestion du centre de sécurité, CENTAURE, situé en lisière de la Francilienne en Seine-et-Marne où régulièrement néophytes de la conduite automobile et férus de sensations fortes s’y retrouvent avec plaisir pour y parfaire les techniques de la maîtrise de leur véhicule. Via des obstacles et des exercices appropriés.
Tomber dans la potion magique de l’assurance mutualiste
Le numérique et l’automobile. Curieuses martingales pour ce natif de la vierge, un signe plutôt calme et éthéré d’ordinaire ! Oui, mais ce sont là les archétypes même d’un responsable entrepreneurial dans le vent qui se doit de gérer de façon optimale la destinée de deux caisses départementales de GROUPAMA, celle de l’Yonne et de la Seine-et-Marne.
Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, volontaire, Ludovic DAME est aussi un humaniste convaincu. « Toutes les causes soutenues par mon groupe assurantiel me conviennent parfaitement, commente-t-il, je pense aux enfants malades avec l’association des Petits Princes, mais aussi à la déclinaison de ce programme hexagonal de former plus d’un million de nos concitoyens aux gestes qui sauvent via le concours de secouristes ou de représentants des forces de l’ordre… ».
En la matière, GROUPAMA n’est pas en reste avec ses opérations « Dix de Conduite », la prévention aux cyber-attaques et à la sécurité destinée aux seniors, le rayonnement par la cohésion sociale via les valeurs du sport. Le soutien à l’éducation, aussi, en encourageant les jeunes à suivre le BTS assurance et son enseignement, distillés à Toucy ou à Troyes.
Lui, Ludovic, il est tombé dans cette potion magique du mutualisme et de la solidarité, il y a 24 ans de cela. Pourtant, il a longtemps hésité avant de devenir professeur d’espagnol, ayant effectué ses primes études à l’Université de lettres de Dijon. Mais, la langue de PICASSO et de CERVANTES ne l’ont pas plus inspiré que cela, au bout du compte ! C’est dans le domaine commercial que notre homme s’engage au tout début des années 2000, signant un premier contrat chez GROUPAMA. L’affectation lui plaît : ce sera la vitrine commerciale d’Avallon !
« Cela m’a plu, concède-t-il, je suis devenu chargé clientèle agricole durant six années de mon existence… ».
Etre sensible aux valeurs humaines…
Le garçon a de l’envie. Il fait ses gammes en apprenant tout ce qui est bon à prendre. La production, le terrain, les sinistres, ses premiers pas en qualité de coordonnateur, avant de devenir manager ! Avec un terrain de prédilection qui lui est cher et qui lui va comme un gant : le secteur automobile ! Un département où le nombre de sinistres annuels dépasse allègrement les 60 000 dossiers ! En sus, Ludovic DAME est cornaqué par Maître Jacques BLANCHOT qui a repéré en lui de véritables atouts de leader et de décisionnaire. Cela va le placer sur orbite. En 2021 où il s’installe à Amiens, la belle ville de la Somme réputée pour sa majestueuse cathédrale gothique et de manière anecdotique par les macarons de la famille de… Brigitte MACRON ! Il y reste deux ans avant d’effectuer son come-back par la grande porte en 2023…
Le 01er octobre, il assume la succession de Jacques BLANCHOT, méritant retraité aux multiples occupations, à la tête de vingt-trois caisses locales réparties sur les deux départements, la Seine-et-Marne et l’Yonne.
« Mon credo, c’est d’apporter de la qualité dans la relation client, souligne-t-il, sans oublier d’augmenter le sociétariat au sein du groupe mutualiste… ».
Une feuille de route qui s’appuie sur une solide force de frappe, comprenant 120 technico-commerciaux.
Quelle griffe va-t-il apporter dans sa gestion au quotidien de la fonction managériale ?
« J’ai une vision macro et micro économique, souffle-t-il, je suis très proche de mes équipes. Je suis sensible aux valeurs humaines. Je serai un directeur de nouvelle génération… ».
Avancer ensemble, créer de la valorisation : autant de mots qu’il emploie pour indiquer le cap à ses collaborateurs. Une équipe qui le lui rend bien et qui se sent comme du temps de Jacques BLANCHOT en parfaite osmose avec leur capitaine de jeu.
Ludovic DAME ? Un nom à ajouter à son carnet d’adresse pour les décideurs de l’économie et les partenaires institutionnels. C’est sûr : ce garçon fera parler de lui dans les mois à venir, lui qui incarne les valeurs de cette entreprise assurantielle, vouée à s’ancrer davantage encore sur le territoire…
Thierry BRET
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La JCE Auxerre vise l’excellence dans ses actions : Yannick ROBIERE veut transformer les obstacles en opportunités...
février 12, 2024Ne serait-il pas un tantinet philosophe, le nouveau président de la JCE d’Auxerre, cette institution à l’estampille « Jeune Chambre Economique », créatrice d’incubateurs de talent ? Lors de la passation des pouvoirs avec son prédécesseur, Maud DUSSOL, Yannick ROBIERE plantera le décor dès les premières minutes de son intervention. « Les énergies du passé rencontrent les promesses de l’avenir » ! Tout un programme qui en dit déjà long sur le caractère pugnace de ce président qui veut relever les défis se présentant à lui…
AUXERRE : Qui ne tente rien, n’a rien ! Une antienne que beaucoup d’entre nous ne cessent de répéter à longueur de journée. Façon méthode Coué, histoire de se nourrir de motivations profondes ! Sauf qu’il serait bon d’ajouter une autre phrase à cette formule magique de l’esprit : « qui ne tente rien, n’apporte rien ! ».
C’est en préambule les propos liminaires et salvateurs tenus par un jeune trentenaire dynamique et posé, maîtrisant à la perfection l’art de la litote lors de son passage à la tribune d’ « Aux R Lab » où se déroulait la cérémonie de passation des pouvoirs de la JCE, Yannick ROBIERE !
Durant cinq minutes, le garçon a exposé de quoi serait fait son mandat 2024, après avoir succédé à l’ancienne responsable de la structure associative, Maud DUSSOL.
« Si nous sommes ici, c’est parce que nous avons décidé de tenter et d’apporter quelque chose, renchérit l’orateur, un peu gêné par la lumière d’un projecteur mal réglé lui éclairant les yeux, la Jeune Chambre Economique est une institution qui œuvre depuis des décennies, tant à l’international qu’au niveau local. Elle forme des leaders et des citoyens engagés, qui veulent être responsables… ».
Les membres de la JCE ? Des optimistes exigeants et qui le revendiquent !
En l’espace de quelques mots, le jeune homme, élégamment vêtu, clarifie la position sociale de ce mouvement citoyen au service de la population, des entreprises et des collectivités. « Nous sommes les héritiers d’une longue tradition de l’excellence, d’engagements et de services. Nous avons tant besoin de rayonner auprès de la jeunesse et de les forger à devenir des incubateurs citoyens… ».
Mais qui sont-ils donc, ces jeunes femmes et jeunes hommes, cadres, dirigeants d’entreprises (si, si, déjà à leurs âges cela existe !) aux valeurs si vertueuses ? Yannick ROBIERE en donne la réponse : « Nous sommes des optimistes exigeants qui veulent améliorer l’avenir. Nous sommes un phare d’espoir et un réseau global qui transcende les frontières, les cultures et les différences… ».
Parmi les items qui trouvent grâce à leurs yeux, le développement durable, la paix, les services divers et variés à apporter à la communauté. Quant à la prospérité, elle est un droit pour tous, martèle le jeune intervenant, face à une salle comble, composée d’élus et de représentants des sphères économiques et institutionnelles.
Il faut élever plus encore nos ambitions !
« La JCE est une force de propositions et d’actions au service de l’intérêt général, souligne Yannick ROBIERE, nous sommes la preuve vivante que notre engagement et notre passion peuvent transformer ici même à Auxerre, notre ville et notre région… ».
Pour 2024, le schéma est clair : « il faut élever encore plus nos ambitions ! ». Un président confiant et passionné qui gère idéalement bien son temps de parole. « Nous sommes comme des athlètes olympiques et nous visons l’excellence dans nos actions ! ».
La première étape se concrétisera en mars avec la réunion de l’écosystème qui gravite autour de la Jeune Chambre. Une sorte de brainstorming à la puissance dix qui ne sera pas forcément très facile à appréhender, dixit Yannick ROBIERE, « mais cela en vaudra vraiment la peine ! Aucun d’entre nous n’est plus intelligent que l’ensemble d’entre nous ».
Puis, le nouveau président énoncera quelques idées de thématiques qui seront abordées ce jour-là, à l’instar de la formation, de l’emploi, la santé, l’attractivité du territoire, etc.
Quant aux partenariats avec le tissu associatif, ils seront privilégiés par la structure auxerroise au cours de l’année. Via les valeurs de la francophonie. Mais, aussi en stimulant la synergie existante autour des talents et des passions.
« Ensemble, insiste Yannick ROBIERE, nous pouvons relever les défis les plus ardus et transformer les obstacles en opportunités… ».
Des mots qui réchauffent les âmes et qui sont employés à bon escient par le nouveau responsable qui sait pertinemment que face à lui se dressent d’innombrables défis.
Mais, aussi des perches tendues. « Saisissons-les ! Soyons les artisans du changement pour que cette année soit inoubliable… ». On en demandait pas tant ! Mais, là, pas de soucis, on est preneurs devant tant d’enthousiasme et de volonté…
Thierry BRET
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La Région BFC débloque 140 millions d’euros chaque année pour la formation : l'astucieux clin d'oeil de Nicolas SORET !
février 09, 2024Il n’a pas pour habitude de se murer dans le silence le troisième vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Surtout en si bonne compagnie ! Avec, excusez du peu, les présences de son ami de longue date – ils se connaissent depuis deux décennies - Thibaut GUILLUY, nouveau directeur général de France Travail (ex-Pôle Emploi), Jérôme MARCHAND-ARVIER, délégué général à l’Emploi et à la Formation professionnelle ou le préfet Pascal JAN. Nicolas SORET a fait entendre la voix de l’institution régionale, très investie sur le volet de l’emploi et de la formation, lors de cette visite d’envergure nationale…
AVALLON : On sent une réelle complicité entre ces deux personnages ! En effet, dans des vies antérieures, ils ont cheminé côte à côte dans le Nord de la France lorsque Nicolas SORET s’intéressait de très près à l’insertion par le volet économique. D’ailleurs, le grand argentier de la Région Bourgogne Franche-Comté ne tarit pas d’éloges sur les qualités de son ami de deux décennies, un Thibaut GUILLUY, tout sourire et satisfait d’être là, dans l’agence de l’ex-Pôle Emploi locale, venu accompagné de plusieurs personnalités évoquer la préfiguration du Comité départemental pour l’emploi dans l’Yonne.
« Je dirai du directeur général de France Travail qu’il a la remise à l’emploi des publics en difficulté chevillée au corps depuis très longtemps et qu’il sait comment faire ! ».
Cela ne pouvait pas mieux démarrer pour caractériser la venue du nouvel homme providentiel de l’univers emploi et formation de l’Hexagone, accueilli avec un cérémonial très solennel, dans l’agence avallonnaise de France Travail, dirigée par le responsable du cru, M. ROY.
Une enveloppe annuelle de 140 millions d’euros pour la formation
Porte-parole de l’institution régionale dont il est l’un des rouages importants dans l’organigramme en sa qualité de numéro trois, le maire de Joigny rappela à qui voulait l’entendre que la Région apportait dans la corbeille de la mariée ses compétences obligatoires. Notamment dans le domaine de la formation.
« Ce n’est pas un vain mot, devait-il souligner, c’est le parcours personnel de la présidente Marie-Guite DUFAY qui l’a toujours traduit dans son action au quotidien… ».
Dans les chiffres, 140 millions d’euros sont mis chaque année par la Région BFC dans le volet formation. Nerf de la guerre indissociable au retour vers l’activité des demandeurs d’emploi.
« Précisons, poursuit Nicolas SORET devant le parterre de VIP très attentifs à ses propos, que notre Région investit sur ce registre beaucoup plus que les autres contrées ! Dans son budget, en nombre d’habitants, l’institution régionale met énormément de moyens sur la formation des demandeurs d’emploi… ».
Le département de l’Yonne profite naturellement de ce ruissellement régional. Rien qu’en 2023, ce sont 1 700 demandeurs d’emploi qui ont été ainsi accompagnés par les services de la Région. Un maillage de différents organismes assurant des formations, extrêmement denses dans le paysage territorial.
Des moyens importants et tricotés en lien avec les entreprises
Plus petite des régions hexagonales en termes de budget avant la Corse, la Bourgogne Franche-Comté est peu dense en habitants. « Ici, insiste Nicolas SORET, on gère l’espace et l’accès au service public plutôt que les hommes ! ».
Pourtant, notre région n’a pas à rougir de cet accès à la formation. Elle occupait en 2023 la seconde position nationale, juste derrière les Hauts-de-France ! Signalons que la BFC se place sur la troisième marche du podium pour l’accès à la formation reconnue comme certifiée. Un vrai cocorico que nous apportera là, le 3ème vice-président en charge des finances, du développement économique et de l’emploi.
Ravi de la mise en place de ce nouveau dispositif France Travail – « c’est une belle union reconnaît l’orateur -, la Région arrive avec des moyens importants et tricotés au plus proche du territoire en lien avec les entreprises.
« Nous nous assurons qu’il y ait une demande et nous, organisme régional, nous mettons la formation en face de la demande des entreprises, schématise le président de la CC du JOVINIEN, un vrai continuum précis entre entreprises, organismes de formation financés par la Région et demandeurs d’emploi… ».
Une belle expérimentation qui honore l’Yonne…
Autre axe de réflexion de l’institution régionale : la mobilité. Un dossier qui concerne directement la Région avec la gestion des TER et des lignes de bus mais aussi des intercommunalités. « Nous sommes en attente de la copie des PETR, ajoute Nicolas SORET, le territoire doit présenter une vision des cinq derniers kilomètres à parcourir, la Région apportant son concours pour y répondre… ».
Et le maire de Joigny de parler ensuite de la mobilité solidaire et de MOBIL ECO, structure accueillie dans la « belle ville » du centre de l’Yonne avec moult moyens.
Mais, parmi les freins du retour à l’emploi, un autre sujet pointa son nez. La garde des enfants. « 95 % des familles monoparentales peinent à faire garder leurs enfants, annonce Nicolas SORET, si l’une de ces femmes décroche un job lundi matin à la suite d’un entretien, nous n’avons pas de solutions pour faire garder leurs enfants ! ».
Quelles seraient les bonnes solutions, alors ? « Il faudrait geler des places dans les crèches, plaide l’élu de l’Yonne, une sorte de place d’urgence sur l’heure mais il faut partager le coût ! C’est pourquoi, je fais des appels du pied à la CAF et au Conseil départemental sur ce sujet… ».
Si la mobilité semble à peu près gérée, la vraie problématique pointée du doigt par Nicolas SORET se rapporte à ces gardes d’enfants, préjudiciables aux mères seules qui souhaiteraient retourner vers l’emploi. Toutefois, le maire de Joigny terminera son propos sur une note optimiste : « L’Yonne se distingue avec cette belle expérimentation ! Il faut le dire aux journalistes – tiens, tiens, serions-nous visés par nos propos ?! – il y a des choses que l’on sait faire dans notre département pour le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA… ».
Message reçu cinq sur cinq !
Thierry BRET
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