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« L’Auxerrois à la Une » : explication de texte audiovisuelle pour Crescent MARAULT, pédagogue et…communicant !
février 10, 2022A contre-pied de ce qu’il pratique d’ordinaire dans son approche de la relation publique – le maire-président de l’Auxerrois est à ranger dans la catégorie des taiseux sur ce registre depuis sa prise de fonction -, Crescent MARAULT s’est finalement livré à un exercice de style pour le moins insolite, démonstratif et convaincant, soumis à l’interrogatoire, bien huilé, de Jean-Marc SYLVESTRE. De la pure communication, selon ses détracteurs. Que nenni, rétorque l’élu, qui a fait de l’info en jouant les pédagogues et les VRP afin de mieux vendre l’Auxerrois aux investisseurs.
AUXERRE: Initialement prévu pour durer à l’antenne une heure et quinze minutes, le journal télévisé de cette « édition spéciale » aux réminiscences de la Une, côté décorum et ambiance bleutée, se sera accordé un peu plus de souplesse au niveau du timing.
Confidences de Yannick DAVOUSE, prises en aparté et à la manœuvre de cette grande première audiovisuelle concoctée depuis la capitale de l’Yonne chez IDXPROD : « on ne se met pas la pression, on peut se donner du temps ! ».
Du temps de parole, Crescent MARAULT qui passait ses arguments à la moulinette de cette interview de longue durée et finement ciselée depuis plusieurs semaines, en aura eu. Largement, malgré les interventions de plusieurs invités, issus de la sphère économique et associative, venant ponctuer de leurs réflexions personnelles tel ou tel item à aborder (à lire notre prochain article à paraître sur le sujet).
Abondamment, pour nous dévoiler un rôle que l’on ne lui connaissait pas celui de « VRP » du bassin de l’Auxerrois, effectuant une fois par semaine des déplacements à travers l’Hexagone en quête de pépites professionnelles et d’investisseurs désireux apporter de l’eau (et surtout des moyens financiers) à son moulin. Celui qui n’a rien à voir avec le monument vétuste narré par Alphonse DAUDET, incarné par ce fameux « Projet de Territoire » dont il défend la moindre ligne programmatique jusqu’au bout des ongles.
Vendre l’image de l’Auxerrois bien au-delà de ses frontières…
Inhabituelle posture de l’édile, peu enclin à pratiquer l’art de la communication. Ce que lui fit remarquer d’entrée de jeu un Jean-Marc SYLVESTRE décontracté, à plusieurs reprises sur ce point, s’étonnant même d’être assis à ses côtés pour cette émission retransmise sur les réseaux sociaux et les outils numériques de la collectivité.
Si le trac était palpable à vingt minutes du commencement de cette prestation, assurée en direct, force est de constater que l’orateur vedette de cette soirée ayant pour objectif premier de vendre l’image de marque de l’Auxerrois bien au-delà de ses frontières a su au fil des minutes gagner en aisance et en sérénité. Débitant d’une voix claire et sans l’ombre d’une hésitation le fil d’Ariane de ses pensées, parfois tortueuses pour ses adversaires. Construites, on s’en doute, autour de ce « Projet de Territoire », devenu cette boussole indispensable et obsessionnelle à l’accomplissement de son mandat.
« J’ai commis une erreur mais la justice a tranché… »…
Un projet devenu un véritable credo pour l’élu de l’Yonne qui a eu des démêlés avec la justice en décembre dernier. Le thème sera abordé justement par le journaliste économique parisien. Presque sous le sceau de la confidence, voire de la confiance et de la révélation, puisque les deux hommes se faisaient face à face sur l’immense plateau, épuré de tout artifice et auréolé des lumières blafardes des projecteurs.
« Je voudrais vous demander d’aller un peu plus loin dans cet exercice d’information et de transparence que nous vivons. Ce qui n’est pas très facile pour un homme comme vous puisque vous n’êtes pas un adepte de la communication (sic !). Vous avez été récemment condamné par la justice pour des faits qui se sont produits lorsque vous étiez à la tête de la municipalité de Saint-Georges-sur-Baulche. Comment vivez-vous cet état de fait et quelles explications pouvez-vous en donner (alors que plusieurs opposants demandent sa démission pure et simple de ses mandats électifs) ? ».
Le mea culpa de Crescent MARAULT se résumera à une courte phrase : « j’ai commis une erreur mais la justice a tranché ; elle est passée et moi désormais, je reste concentré sur le projet de territoire pour l’Auxerrois en étant déterminé à le mettre en œuvre… ».
Un projet qui représente peut-être une véritable équation à 29 inconnues, s’interroge Jean-Marc SYLVESTRE, faisant allusion au nombre de communes qui composent l’Agglomération auxerroise. Problématique d’ego, intérêt local : comment négocier alors avec chacune de ces entités afin de réaliser le travail dans de bonnes conditions ?
« La coopération intercommunale existe depuis 1990, répondra Crescent MARAULT, je ne m’inquiète pas pour les échanges entre les maires, habitués à travailler ensemble, à discuter et à dialoguer sur des projets menant vers l’intérêt commun. Ce serait d’ailleurs une hérésie de ne réfléchir aux projets avec la seule vision de sa commune… ».
Une réaffirmation du leadership qu’occupe dorénavant le maire de la capitale de l’Yonne sur ce bassin géographique devenu névralgique du fait de son attractivité impulsée par la station de stockage de l’hydrogène.
Investir 22 millions d’euros sans avoir recours à l’impôt : tour de magie ou pur réalisme ?
N’en ayant pas terminé avec la série des questions qui fâchent, Jean-Marc SYLVESTRE revient à la charge (pas trop fortement !), mettant en exergue certains des arguments véhiculés par l’opposition. L’augmentation de la dette, par exemple, qui est inhérente aux différents volets contenus dans ce projet de territoire. Une feuille de route très ambitieuse ou irréaliste, à vrai dire ?
« Nous avons une opportunité unique de faire rimer l’écologie urbaine et la croissance économique, souligne l’interviewé, un véritable pari pour conserver notre qualité de vie, tout en améliorant la compétitivité des entreprises dans le même temps et créer des centaines d’emplois. Sans qu’il n’y ait la moindre hausse fiscale pour les habitants de l’Agglomération, je m’y engage… ».
« Etes-vous un magicien, renchérit à brûle pourpoint le présentateur vedette.
Je ne suis pas un magicien, répond du tac au tac Crescent MARAULT, je suis un gestionnaire ! On investit et il y a nécessairement un retour sur investissement… ». L’équation expliquée dans la bouche du successeur de Guy FEREZ en serait presque enfantine au niveau de sa compréhension. Professoral, esquissant quelques gestes de la main comme pour entériner ses dires, Crescent MARAULT donne une leçon de pure gestion aux 3 600 internautes qui l’écoutent instantanément derrière leur écran d’ordinateurs, tablettes et autres smartphones. Y compris la poignée d’invités du sérail politique et institutionnel du cru, installés dans une autre salle attenante du complexe occupé par IDXPROD.
Les recettes fiscales des entreprises exogènes : la clé de la solution !
Concrètement, des douze millions d’euros initialement investis chaque année sous la mandature précédente, le besoin en financement s’élève désormais à vingt millions d’euros annuels (voire légèrement plus) pour mener à bien le projet défini par la nouvelle gouvernance. Soit un doublement des capacités budgétaires.
« Il faut inciter les entreprises exogènes à venir s’installer sur notre territoire, observe le maire-président, plutôt détendu face caméra, 50 % des recettes fiscales dont nous avons besoin sont liées à leur présence. C’est cela la fiscalité sans augmenter les impôts ». Elémentaire mon cher Watson !
Oui mais, alors quid de la dette qui fait pousser des cris d’orfraie aux élus de l’opposition ?
« La dette, reprend Crescent MARAULT, c’est de la dette d’investissement. On la mesure sur sa capacité à pouvoir la rembourser. Toute cette méthodologie s'applique à toutes les administrations publiques ou privées. On peut la mettre en place dans les collectivités et améliorer ainsi la performance, améliorer l'efficience, améliorer l'efficacité des politiques publiques. Quant à ce retour sur investissement, il s’appliquera sur l’urbanisation, la culture, le domaine du sport, le tourisme, le développement économique… ».
Circulez, il n’y a rien à voir ! Les craintes de l’opposition sont balayées d’un revers de la main, non réalisé sur le plateau, mais que l’on perçoit presque intérieurement comme une aura dans l’esprit en effervescence d’un orateur qui tient la longueur côté endurance verbale. De plus en plus surprenant pour un non-communiquant !
Un non-communicant sachant communiquer !
Et Jean-Marc SYLVESTRE qui annote ses fiches avec méthode d’en remettre une couche supplémentaire, façon RIPOLIN : « On vous reproche (l’opposition, toujours sans la nommer précisément ?), que vous n’êtes pas assez présent dans les rues d’Auxerre et sur les marchés. Est-ce votre méthode de travail ? ».
« C’est vrai, avoue le maire-président, c’est la représentation que l’on se fait de l’élu. Habituellement. Moi, je consacre mon temps au travail et non à cultiver mon image. Une fois par semaine, je sillonne les quatre coins de l’Hexagone pour y rencontrer des porteurs de projets, des investisseurs. L’objectif est de les convaincre de s’installer ou de miser sur l’Auxerrois. Je fais mon job de « VRP » ! Quand j’aurai estimé avoir accompli cette mission, alors je me rendrai sur les marchés ! ».
Voilà. Il est presque 21h30 à la pendule du studio. La messe est dite ou presque puisque l’homélie finale se termine. Les techniciens s’apprêtent à débrancher leurs appareils. Les projecteurs, à s’éteindre.
Paradoxe étrange que celui-ci : ce non fan de la communication et des relations presse dont se vante Crescent MARAULT boucle son édition spéciale en ayant tenu près de 120 minutes l’échange et la discussion, sans qu’il en soit éprouvé. Serein comme un poisson dans l’eau !
Conservant un calme olympien pour asséner une ultime banderille à celles et ceux qui en douteraient encore après avoir ingurgité cette copie du « JT à la sauce TF1 » sur les réseaux sociaux : « ce n’est pas de la communication mais de l’information qui a été proposée ce soir ! ».
Quant au futur projet de territoire, prophétique il ajoute : « ce n’est pas un effet d’annonce : tout ce qui a été présenté durant cette émission va se réaliser, j’en ai la certitude… ».
« Mektoub » aiment à dire les sages qui pratiquent la langue arabe. « C’était écrit…, selon sa traduction plus cocardière…
Thierry BRET
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De l’éloquence à revendre pour deux lycéennes de Saint-Joseph : elles défendront les couleurs des Lions auxerrois
février 07, 2022Pas simple, l’exercice oratoire tel qu’il se présentait pour les six candidats en lice face au jury. Huit minutes, et pas une de mieux à prendre en guise de bonus de peur d’être crédité d’un zéro pour cette seule partie de l’épreuve. Les sélections auxerroises du 34ème concours d’éloquence, concocté par le Lions Club, traitait d’une réflexion capitale en cette année 2022 : « tout le monde veut que ça change mais personne ne veut changer »…
AUXERRE : Serait-ce un argument de campagne politique ? Histoire de tâter le pouls de nos concitoyens à un peu plus de deux mois des présidentielles ! Que nenni ! Extraite d’une citation de l’illustre Albert EINSTEIN, impétueux philosophe et homme d’esprit à ses moments perdus, la phrase servant de fil d’Ariane à ce défi oral intellectuel réservé aux jeunes pousses de moins de 21 ans, était, on ne peut plus raccord, avec l’actualité du moment.
« Tout le monde veut que ça change, mais personne ne veut changer ! ». Du pain béni ou presque pour les adorateurs de dissertations un tantinet philosophique, les férus de pensées et maximes littéraires et les adeptes de réflexions qui permettent de faire bouger les lignes ! Autant dire que les six jeunes candidats, aptes à être volontaires dans cette épreuve qui représente l’un des socles des actions culturelles menées depuis trois décennies par le club service du Lions, en ont eu pour leur argent !
Avec un tel sujet plus que contemporain, le jury était certain de trouver des perles rares parmi les arguments exposés par les orateurs. D’autant que le leitmotiv du mouvement international Lions n’est autre que le suivant : « devenez le changement que vous voulez voir dans le monde » ! Tout un programme, en vérité !
Huit minutes au chrono et pas une de plus !
Issus de classes de terminale pour quatre d’entre eux et de première (le reliquat) du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, les valeureux postulants à la qualification de la finale de zone (celle-ci se déroulera le 02 mars à Auxerre) devaient vaincre leur trac avant de se lancer dans leur plaidoirie. Nous l’avons dit : huit minutes chrono au compteur, en y mettant la forme (pas de théâtralité excessive dans la gestuelle) et la manière (c’est-à-dire avec des arguties personnelles recherchées devant tenir la route pour convaincre le jury).
Ce dernier était composé d’Isabelle POISSON, responsable du CDI de l’établissement, de Béatrice LEGAT, double présidente du Lions Rives de l’Yonne et de la Zone, Pascaline CHAROY, représentant le Lions Auxerre Phoenix et son président Amine LAMRANI, Me Jean-Yves JOURDAIN, avocat au barreau d’Auxerre et votre serviteur.
In fine, il y eut du bon et du moins bon dans la présentation de ce travail qui requiert la parfaite maîtrise de soi dans sa prise de parole. Une fois les affres du stress évacuées, il fallait se lancer dans l’arène pour ces courageux lycéens, volontaristes jusqu’au bout des ongles, afin de tenir sur la longueur de ce travail oral si spécifique, déstabilisateur ô possible si il arrivait par mégarde de perdre le fil conducteur de sa pensée !
« Le changement, c’est maintenant » : la phrase de François HOLLANDE analysée !
Certains s’en référaient scrupuleusement à la lecture trop insistante de leur copie posée sur un pupitre. D’autres, non ! Faisant dérouler le fil de cette pelote de laine pleine de neurones avec facilité devant un jury parfois agréablement surpris.
Quant aux arguments avancés sur ces fameux changements (pas nécessairement politiques) mais que les Français ont en horreur car trop arc-boutés sur leurs habitudes et certitudes, ils s’égrenèrent par strates successives avec de l’assurance et de l’éclectisme.
On notera même pour la boutade l’exemple choisi par l’une des intervenantes autour de la formule célébrissime de François HOLLANDE, « Le changement, c’est maintenant » et des conséquences qui en advinrent. Sourires garantis du côté des membres du jury !
A ce petit jeu-là, deux candidates se sont extirpées du lot avec maestria et sans l’ombre d’un doute. Il s’agit de Lina MAHHA et de Manon BAILLAT qui toutes deux ont passé le cap des qualifications leur permettant de défendre les couleurs respectives du Lions Auxerre Phoenix et celui d’Auxerre Rives de l’Yonne le mercredi 02 mars. Elles y retrouveront lors de cette joute verbale à l’identique le candidat sélectionné par le troisième club Lions de l’Yonne, celui de Sens.
Thierry BRET
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« Reconquête ! » a vécu son premier meeting à Joigny : militants et soutiens entrent dans la campagne
février 07, 2022Discrets physiquement jusqu’alors sur notre département, sauf en termes de collage d’affiches où celles de leur candidat fétiche pullulent sur toutes les surfaces pouvant les accueillir, les partisans d’Eric ZEMMOUR se sont dévoilés au grand jour lors de leur premier meeting officiel. Celui-ci s’est tenu à Joigny ce vendredi. Une centaine de militants sur les 350 adhérents que compte « Reconquête ! » participaient à cette rencontre…
JOIGNY: Ca y est : ils se montrent enfin à la lumière des projecteurs, les militants et sympathisants qui soutiennent la candidature de l’ex-éditorialiste, lancé dans sa croisade présidentielle.
Une centaine de partisans et militants de la nouvelle formation, « Reconquête ! », se sont donc retrouvés ce vendredi 04 février en fin de journée à la salle des fêtes de la commune du Centre Yonne afin d’y tenir un meeting.
Et officialiser ainsi le début de la campagne devant conduire leur favori au seuil du premier tour, le 10 avril prochain.
Crédité de 14 % des intentions de vote dès le scrutin initial dans les derniers sondages publiés par les instituts référentiels ce week-end, Eric ZEMMOUR est au coude à coude avec sa rivale de la droite de la droite, la prétendante du Rassemblement National, Marine LE PEN. Dont plusieurs éléments notoires ont déserté le navire à l’instar de Gilbert COLLARD ou de Damien RIEU, se ralliant à l’inattendue démarche politique de l’ex-polémiste de l’audiovisuel.
Une coordination départementale bicéphale dans l’Yonne…
Si le département le plus septentrional de la Bourgogne a observé au cours de ces derniers mois la déferlante de plusieurs vagues d’affichage, évoquant la présence de l’énigmatique « Z », tout au début, jusqu’au slogan plus explicite, « Impossible n’est pas Français », avec le visage du candidat à l’appui ; peu de lisibilité se faisait jour a contrario quant aux identités des personnes qui allaient incarner la représentativité de ce nouveau parti localement.
Au sortir de ce premier grand rendez-vous de campagne, c’est chose faite. On y voit donc plus clair quant aux patronymes des porte-étendards qui délivreront dans l’Yonne les messages du postulant à l’Elysée.
Il incombait à Franck GAILLARD, responsable régional de « Reconquête ! » de présenter l’organigramme de ce comité de coordination départemental, à l’initiative de cet échange.
Deux noms émergent. Il s’agit d’Augustin FROT, ayant la qualité de responsable et d’Emmanuel BERTHELIN, qui officie en tant que coordonnateur.
Une adaptation de circonstance d’une citation de KENNEDY !
Mais, ils ne seront pas les seuls à manœuvrer avec la baguette décisionnelle. Les représentants locaux d’autres partis associés à la candidature d’Eric ZEMMOUR ont été présentés, avant d’être copieusement applaudis.
Ainsi, on vit tour à tour le Mouvement Conservateur qui était représentée par Maryse SANGUINET-TONNERRE, le VIA La Voie du Peuple (la formation de Jean-Frédéric POISSON) symbolisé par le Sénonais Xavier POINSARD ou encore le CNIP, Centre National des Indépendants et des Paysans, promu dans l’Yonne par Paul TEQUI. Une illustration concrète de l’union de la droite (ou du moins de l’une de ses franges), rhétorique invariable du candidat ZEMMOUR.
Parmi les personnalités marquantes ayant fait le déplacement en terre icaunaise, signalons la présence de Bruno NORTH, chef de file national du CNIP (Centre national des Indépendants et des Paysans), qui lors de sa prise de parole où il saluait les militants, a adapté une citation propre à JKF, prononcé sur un balcon berlinois en 1963 : « Nous sommes tous des ZEMMOURIENS ! ».
Quant au premier des intéressés, il est annoncé en Côte d’Or, à Saulieu, ce samedi 12 février, où il s’exprimera dès 15 heures à l’espace Jean Bertin-Forail. Une intervention qui devrait durer près de deux heures, selon les premières informations obtenues…
Thierry BRET
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Une douzaine de femmes suivent le programme « DIGIT’ELLES » à la CCI : un fructueux vivier de ressources
février 05, 2022Lutter contre les freins à l’emploi et accompagner les personnes en recherche d’un travail est le principe fondamental de ce cycle formatif d’un trimestre qui accueille une douzaine de stagiaires à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Sous l’astucieux vocable de « DIGIT’ELLES », clin d’œil référentiel à la maîtrise du digital indispensable pour retrouver le chemin de la vie active, la chambre consulaire a reçu la visite de la sous-préfète d’Auxerre, Dominique YANI, ce vendredi.
AUXERRE : Depuis le 16 décembre, une douzaine de jeunes femmes sont immergées dans un cycle pédagogique intense à la CCI de l’Yonne. Nom de code de ce parcours : « DIGIT’ELLES » !
S’adressant à un public exclusivement féminin, ce dispositif de trois mois n’a d’autres objectifs que de remobiliser et réinstaurer la confiance en soi de ses bénéficiaires. Soit un total de 329 heures de cours théoriques à suivre au centre de formation du vénérable organisme.
Soixante-dix heures de ce copieux programme étant destinées à l’incursion en territoire entrepreneurial pour mieux humer et s’imprégner des tendances actuelles, côté professionnel.
Composé de découvertes numériques, mais aussi de communication et de bureautique, ce stage va permettre à 70 % de ses suiveuses d’accrocher un emploi à leur escarcelle dès son terme. Sachant que les 100 % de ses participantes auront pu peaufiner du mieux possible leur projet professionnel pour y parvenir.
Le cycle accueille des personnes inscrites à Pôle Emploi, ainsi que les bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés. Bref, des femmes ayant l’envie de bien faire et de booster leur quête d’un job en accumulant de nouvelles expériences didactiques enrichissantes.
Des personnes motivées et déterminées pour relever les défis…
Vendredi, le groupe a reçu la visite de la sous-préfète d’Auxerre et secrétaire générale de la préfecture Dominique YANI. Celle-ci a été accueillie par le président de la CCI de l’Yonne Thierry CADEVILLE. Signalons également la présence à leurs côtés de Marc LEPRETRE, délégué régional d’OPCO-EP, l’organisation paritaire administrée par des représentants des employeurs (U2P, CPME ou fédérations de branche) et des représentants de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, CGT-FO). Les correspondants de Pôle Emploi et de la Direction départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations de l’Yonne (DDETSPP) assistaient à cette rencontre.
Dominique YANI s’est félicitée de la mise en place de ce processus pédagogique, en phase avec les objectifs de l’Etat de lutter contre les freins à l’emploi.
« Ces douze personnes sont motivées et ont montré lors de nos échanges toute leur détermination pour relever ces nouveaux défis, devait-elle déclarer par le canal des réseaux sociaux.
Quant à Thierry CADEVILLE, il a insisté sur l’importance pour les entreprises de trouver des ressources assurant des fonctions tertiaires, formées, polyvalentes et rapidement opérationnelles.
Ce dont ont le plus besoin aujourd’hui les entrepreneurs de l’industrie, de l’artisanat, du commerce et des services de notre territoire !
Thierry BRET
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L’enseigne d’Avallon surfe sur sa conquête vers l’Est : SCHIEVER implante quatre supérettes en Ouzbékistan
février 03, 2022On connaît tous la conquête de l’Ouest, symbolisée par autant de westerns qu’ils soient spaghettis ou de pure tradition, fleurant bon les paysages sauvages et l’éternelle rivalité entre cow-boys et indiens. Place désormais à la conquête vers l’Est ! Telle que la conçoit depuis plusieurs années, le groupe de grande distribution SCHIEVER. Après la Pologne et le Tadjikistan, ainsi qu’un bureau d’achats en Russie, voici l’Ouzbékistan qui rejoint ce club de moins en moins restreint où l’enseigne de l’Yonne inaugure de nouveaux commerces.
AVALLON : Tachkent, cela vous parle ? Pas vraiment, à première vue. Pourtant, c’est là-bas, dans cette ville faisant office de capitale de l’Ouzbékistan, ex-république de l’URSS, que vient d’être inaugurée le 13 janvier la quatrième supérette à l’estampille de « bi1 », sous l’égide du groupe de distribution SCHIEVER. Mettant ainsi, provisoirement peut-être, un terme à la série inaugurale en cours, soit quatre boutiques marchandes ouvertes depuis le mois de décembre dans l’un des quartiers de la cette métropole, forte de ses 2,5 millions d’habitants. Une véritable aubaine pour l’entreprise dont le siège social se situe en terre icaunaise. Nouvelle contrée à ajouter à son escarcelle et surtout de belles perspectives pour la structure qui poursuit ainsi avec succès son déploiement à l’international, sur la façade orientale de l’Europe et en Asie mineure.
Directeur général du groupe, Vincent PICQ, figure emblématique de l’entrepreneuriat en Bourgogne septentrionale (il est également le président du Réseau Entreprendre sur le département de l’Yonne) a effectué le déplacement sur place afin de vivre la cérémonie protocolaire d’usage, habituellement réservée aux ouvertures de nouveau magasin.
Un projet né d’un rapprochement avec un actionnaire minoritaire local…
Si le patron de cet incontournable acteur de la grande distribution n’a pas défloré les détails stratégiques de la manœuvre, il n’empêche qu’il souhaite un développement rapide de l’activité dans le pays.
« Il s’agit de magasins ouzbeks dont les produits sont fabriqués localement pour leur population, précise Vincent PICQ, c’est en nous impliquant aux côtés de fabricants dans l’évolution des usages et en travaillant avec les producteurs locaux que nous répondrons aux besoins de la population. En particulier, avec une offre d’environ huit cents produits à marques de distributeur… ».
Le concept est né d’un rapprochement avec un actionnaire minoritaire du pays. Cette chaîne de distribution repose sur deux activités à la complémentarité évidente : le commerce de détail et dans un futur proche, le e-commerce.
Des produits locaux de qualité proposés à bas prix…
Quant à la finalité du projet, elle est louable à bien des égards : permettre à la population d’avoir accès à une alimentation locale de qualité à bas prix. Judicieux, d’autant que le pouvoir d’achat y est faible.
Mis en œuvre depuis le début de 2021, le projet qui mobilise aujourd’hui une centaine de collaborateurs sur place et une centaine de producteurs locaux (les circuits courts applicables à la mode ouzbeks !) s’est appuyé également sur des échanges diplomatiques de qualité. Lors de ses voyages, Vincent PICQ a eu l’opportunité de s’entretenir avec le vice-Premier ministre, Adham ILHOMOVICH et le ministre des Finances, Jamshid QO’CHQOROV.
Naturellement, avec cette manne d’emplois créés sur place, la venue du groupe tricolore est perçue comme très bénéfique. L’ambassadrice de France à Tachkent, Aurélia BOUCHEZ n’a pas manqué de saluer le professionnalisme de SCHIEVER qui va proposer à la population locale une offre de produits aux meilleurs prix à partir de produits locaux de qualité.
En savoir plus :
SCHIEVER à l’international, c’est huit hypermarchés « bi1 » en Pologne et quatre au Tadjikistan,
C’est un total de 15 enseignes, 188 magasins et 7 000 collaborateurs en France, Pologne, Tadjikistan et Ouzbékistan.
Thierry BRET
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