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Patrick HENRY digne ambassadeur du bénévolat associatif : le porte-étendard de La Grange de Beauvais épinglé de bronze !
mars 29, 2022Reflétant la brillance de l’astre diurne au zénith de cette belle journée de « Family Week » (une excellente initiative ludique et pédagogique concoctée par l’agence Yonne Tourisme), la médaille orne le sweat bleu azur d’un représentant associatif comblé par les évènements. Non seulement, la manifestation accueillie dans son antre (La Grange de Beauvais) est couronnée de succès. Mais, en outre, il a reçu une honorable distinction pour l’ensemble de son œuvre, au service des autres via le bénévolat…
VENOUSE : Le bronze, en guise de récompense. Un remarquable accessit honorifique dont la remise à son bénéficiaire aura clos la cérémonie inaugurale de la deuxième édition (réussie) de cette « Family Week », porteuse des valeurs du tourisme familial à partager sur notre territoire. Son récipiendaire se nomme Patrick HENRY. Un visage bien connu dans le sérail associatif et patrimonial de l’Yonne. Un personnage qui est hors du commun. Pugnace et volontaire, aussi, puisque cela fait 26 ans que ce dernier contribue à redonner ses lettres de noblesse à cette ferme cistercienne fondée au XIIIème siècle, à quelques encablures de l’abbaye de Pontigny. Un projet aussi fou et intemporel que le château de GUEDELON. Un concept mélangeant la nature, le patrimoine, la pédagogie, les expériences, l’humain…
Modeste, Patrick HENRY. Un brin timide aux entournures lorsqu’il doit prendre la parole afin d’expliciter la genèse de cette incomparable aventure débutée il y a plus de deux décennies.
« Je suis le porte-parole de ce concept, précise-t-il, mais sans la cinquantaine de bénévoles qui s’active régulièrement, il ne se passerait rien même si la dynamique existe ! ».
Ici : c’est une deuxième famille…
Allons, bon, notre porte-étendard de ce site à découvrir sans modération fait montre d’une extrême humilité ! Saluant l’acharnement, la motivation, l’assiduité de toutes celles et de ceux qui l’ont accompagné dans ce projet au long cours un peu décérébré (sur le papier uniquement à ses débuts car personne n’y croyait !) mais si riche et intense en rencontres diverses et variées depuis.
Que de chemin parcouru depuis le lancement de ce vaste chantier de saine réhabilitation patrimoniale. Il s’installe dans le concret au détour d’un bâti réaménagé. D’un jardin qui, une fois sa cure de jouvence effectuée, retrouve sa fonction initiale : produire des légumes.
Derrière le factuel, de ce que l’on peut admirer et apprécier de cet espace décidément bien différent des autres, se sont développés l’amitié entre tous ces bénévoles et la cohésion sociale. Un modèle sociétal vertueux, en somme.
D’ailleurs, le mot sera lâché par son auguste représentant en personne : la famille. « Ici, renchérit Patrick HENRY, c’est une seconde famille. Un cocon que chacun aime à retrouver dès qu’il le peut… ».
Alors, c’est sûr : il était impérieux pour ses instigateurs de pouvoir accueillir pour sa deuxième édition, cette « Family Week » de très bon augure, proposée par les ingénieuses figures de l’agence Yonne Tourisme.
Une richesse intellectuelle qui donne du fil à retordre à l’agenda complexe de ce retraité bon teint qui vit cette expérience unique « à la manière d’un emploi à plein temps » !
Un aréopage de personnalités pour assister à cette cérémonie…
Pour ce parcours de bénévole émérite, l’attribution de la médaille de bronze à l’estampille de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif semblait être une évidence. Tant le patronyme de Patrick HENRY reste indissociable à ce valeureux concept.
Gérant de la SCI dix ans durant entre 1996 et 2016, le lauréat du jour aura successivement occupé les fonctions de trésorier de l’association éponyme, celles de vice-président et de président à partir de 2013. Une structure dont le seul credo est d’assurer la sauvegarde, la restauration et l’animation du site avec la mise en place d’une stratégie de développement orienté autour du tourisme, de la vigne, des jardins et du numérique.
Tuteur du Service Civique (à ses moments perdus mais ils sont rares !), Patrick HENRY est également responsable du Rucher, apparue en 2016.
Il incombait lors de cette cérémonie ensoleillée au président du Comité départemental de l’Yonne des médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif (FFMJSEA) Joël BARLIER de rendre solennel cet instant. Un moment empli d’émotions, suivi par les parlementaires, Marie EVRARD, sénatrice et André VILLIERS, député, ainsi que les représentants du Conseil départemental dont Patrick GENDRAUD, son président, Isabelle FROMENT-MEURICE, vice-présidente en charge de la Culture et du Tourisme ou encore Gérard ANDRE. On notera aussi la présence de Nicolas SORET en sa qualité de troisième vice-président de la Région, chargé de l’Economie, la Formation et l’Emploi.
Après le bronze, place à l’argent ou à l’or ?
En l’absence excusée de Valérie GABARD, cheffe du service départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports à Auxerre mais en présence de Maurice LAGIERE, membre du conseil d’administration, Joël BARLIER rappela les missions de cet organe déconcentré de la fédération nationale, qui est le seul représentant légal de la distinction ministérielle de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif.
L’encouragement au bénévolat fait figure de prérogative de la part de cet organisme dont la mission principale est d’honorer et d’offrir chaque année les médailles de la JSEA aux récipiendaires des deux promotions annuelles, celle du 01er janvier et celle du 14 juillet.
Une médaille de bronze que Patrick HENRY aurait dû recevoir en fin d’année 2020 dans les salons de la préfecture. Mais, c’était sans compter les affres de la crise sanitaire qui en auront perturbé le bon déroulement. Il aura suffi d’un peu de patience pour que le mentor de « La Grange de Beauvais » soit enfin distingué !
Et après le bronze, qui sait si cette figure emblématique de la préservation du patrimoine dans l’Yonne n’obtienne pas un jour l’argent ou l’or, distinction suprême ?!
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : les curieuses errances du Michelin 2022 coupent l’appétit aux esthètes de la gastronomie
mars 28, 2022C'est terriblement attristant. Mais comment comprendre désormais la sélection annuelle du guide Michelin ? Avant de revenir dans l'Yonne, demeurons quelques instants sur l'ensemble de l'Hexagone. C'est un secret de Polichinelle, mais les temps sont durs aussi chez Michelin. Et, contrairement à la légende toujours volontairement entretenue, leurs équipes d'inspectrices et d'inspecteurs visitent fort peu la plupart du territoire dorénavant...
COGNAC : Pour l’édition 2022, les inspecteurs sont allés essentiellement en Bretagne (un tiers des promotions « bibs gourmands » et six nouvelles tables étoilées) mais aussi en Occitanie (quatre promotions « bibs » et trois nouvelles étoiles). Ces deux régions récoltent donc la moitié des promotions « bibs gourmand » et 20 % des étoiles de toute la France. Quant à Paris, cela représente un tiers environ des promotions d'étoiles dont une scandaleuse distinction trois étoiles après trois mois d'ouverture seulement de l’établissement ! Même plus le temps d’effectuer les quatre saisons culinaires, c'est aussi triste qu'irrespectueux. Et où sont désormais les promotions de petites tables indépendantes et familiales ? En matière de double étoile cette année, les palaces raflent la mise. Antan dans le Michelin, on trouvait aussi de bonnes petites adresses campagnardes, à l'époque lointaine où leurs équipes faisaient leur boulot. Oui mais ça, c'était avant !
Le rôle des attachés de presse prime sur le savoir-faire culinaire…
En 2021, l'Yonne a perdu douze référencements (Le Clos des Jacobins à Sens, Le Rive Gauche à Joigny...) sans que l'on sache, ni comprenne bien pourquoi. Récemment, en m'attablant au grand hôtel Bain (de père en fils depuis 1737), sis à Comps-sur-Artuby (Var) où nous déjeunons fort bien, je fus surpris en sortant, d'apercevoir l'autocollant Michelin 2018 tout à fait justifié. Depuis lors, le patron dépité m'expliqua leur avoir écrit par deux fois pour comprendre cette anormale suppression. Sans réponse aucune, comme de bien entendu.
Ces petites tables qui bénéficiaient autrefois d'un logo spécifique : établissement proposant un menu simple à moins de ...euros, n'intéressent plus le Michelin. Pour lequel, on a hélas désormais l'impression que ne comptent que le « bling-bling », l'immédiateté, les réseaux dits sociaux ainsi que le faire-savoir des attaché(e)s de presse, primant désormais sur l'élémentaire savoir-faire culinaire.
Et si jadis, en feuilletant le Michelin, on pouvait y trouver des hôtels à tous les prix (voilà vingt ans, ils inventèrent le « Bib-hôtel : bonnes nuits à petits prix ») tout cela est révolu en 2022.
Les hôtels sont sur le net, et les restos demeurent encore dans une des dernières versions papier, vraisemblablement en sursis. Va pour le net et tapons dans la catégorie hôtels, la ville d'Auxerre. On me propose alors Le Château de la Resle à 225 euros la nuit, ou La Borde à Leugny pour 450 euros, le Panoramic à Sancerre pour 106 euros, le château du Vault-de-Lugny pour 300 euros ou encore le relais Bernard Loiseau à Saulieu pour 408 euros ! Sans commentaire, mais attristant. Tant pis pour les familles, les touristes, les randonneurs, les motards et autres.... qui n'intéressent plus le Michelin.
Des absences très curieuses dans le palmarès…
Notre région, la Bourgogne Franche-Comté est, une fois de plus, desservie, par ce millésime, oublieux de nos territoires. Comme en 2021, les seules promotions se font à Dijon (un étoilé et un bib) ainsi qu'une étoile à Beaune : un bib sur 33, deux étoiles sur 50. Cherchez l'erreur !
Quant à la partie franc-comtoise, elle est scandaleusement délaissée depuis des années : rien. Les équipes Michelin ne passent plus chez nous, et comme me le confia navré, voilà deux ans, le sympathique journaliste Vincent FERNIOT : « le Michelin n'aime plus la Bourgogne Franche-Comté » !
Comment comprendre l'absence de promotion double étoile à l'écrin de Yoann CHAPUIS à Tournus (Saône-et-Loire) ? Un récent déjeuner merveilleux, en janvier dernier dans ce bel antre, me rendit méritée cette distinction. Las...
Peut-être est-ce lié à l'expression excessive de l'ego culinaire régional, de certaines divas des fourneaux qui leur cassaient les pieds, ou que sais-je encore ?
Un bilan famélique pour le seul département de l’Yonne…
Dans l'Yonne désormais, ne subsistent plus que trois tables étoilées (nécessitant un entretien régulier de leur brillance culinaire) et deux « bibs gourmands ». Il y a deux décennies, le département comptait huit tables étoilées et cinq « bibs gourmands ». En 2022, il demeure aussi d'autres références culinaires, solides elles aussi (L’Escale 87 à Villeblevin, Les Cordois autrement à Avallon...). Mais l'on ne peut s'empêcher de penser que si le Michelin passait dans notre département, en y faisant son job de dénicheur tout simplement - ce qui hélas n'est plus le cas depuis pas mal d'années...- d'autres tables y seraient fort légitimement valorisées...Un « bib gourmand » serait ainsi mérité au Rive Gauche jovinien ou au Martin Bel Air de Saint-Martin-du-Tertre.
Comme tant d'autres départements (les Ardennes, la Haute-Saône, la Haute-Marne, la Nièvre, la Creuse...), l'Yonne fait partie des territoires oubliés par le Michelin, qui préfère aller à Courchevel ou sur la Côte d'Azur. Voire en Bretagne cette année !
Cette belle institution culinaire, respectée par la profession, gagnerait urgemment à retrouver ses fondamentaux, tout en s'adaptant au XXIe siècle. Ce qui est loin d'être incompatible, Michelin, c'est un « p'tit bout de la France » - même en 2021, si, si ! Avec ses routes, ses territoires et sa cuisine réputée, aussi....
Amis pneumatiques : retrouvez-en le goût pour l'édition 2023 ! Et puisque nous sommes en Bourgogne, nunc est bibendum ! Bon appétit et large soif !
Gauthier PAJONA
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« Pour Auxerre » : l’opposition municipale se ressoude derrière les valeurs portées jadis par Guy FEREZ
mars 26, 2022Au moins, les choses sont claires et sans ambiguïté aucune. En baptisant leur nouveau groupe au sein du conseil municipal, « Pour Auxerre », tout quiproquo sémantique est donc exclu des tablettes des commentateurs ! Les officiels de la sphère médiatique comme ceux qui s’expriment via les réseaux sociaux. Amputé de deux personnalités de l’opposition (Maud NAVARRE et Farah ZIANI), le quintette restant affiche ainsi sa véritable raison d’être…
AUXERRE : C’est tout frais, cela vient de tomber ! Suite à la dissolution du groupe « L’Assurance d’une transition sereine », entité quelque peu mise à mal depuis le développement juridique de quelques affaires, les cinq conseillers municipaux d’opposition restants n’ont donc pas tardé à refaire surface à l’orée du bois. Ils portent sur les fonts baptismaux un nouveau groupe de travail.
Son appellation est on ne peut plus basique : « Pour Auxerre ». Ni plus, ni moins. Mais, cela semble suffisant pour que chacun des observateurs puisse en appréhender le véritable sens régalien. Soit la défense des valeurs humanistes, sociales, écologiques et citoyennes telles qu’elles étaient applicables à l’époque dans la liste conduite par le chef de file de toute cette génération d’élus engagés aujourd’hui dans l’opposition, Guy FEREZ.
Conformément à ce qui avait été annoncé il y a quelques jours par Mani CAMBEFORT, l’un des représentants socialistes de l’opposition auxerroise, le refus de se mettre en retrait de la part de l’élue Farah ZIANI après sa condamnation par le tribunal correctionnel d’Auxerre devait précipiter la dissolution du groupe initial.
Dès lors, Sophie FEVRE, Isabelle POIFOL-FERREIRA, Rémi PROU-MELINE, Mathieu DEBAIN et Mani CAMBEFORT se retrouvent de facto au sein de cette structure, diminuée de deux de ses membres, Maud NAVARRE et Farah ZIANI. Souhaitant ainsi poursuivre leurs travaux au quotidien…
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : Le Cheval Blanc est-il en selle pour se remettre au vrai galop épicurien ?
mars 26, 2022S’il est bien une adresse, dont on a entendu parler plutôt favorablement depuis moult années, c'est bien celle-ci ! Ah, le réveillon de la Saint-Sylvestre des années 70/80, le repas des noces d'or des grands-parents ou celui de la communion de la cousine ! Que de souvenirs gourmands en ces murs : nous voici revenus à l’hôtel restaurant du Cheval Blanc !
CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Dans les années 60, il fut même brièvement mentionné au Michelin. A une époque où le guide prenait encore un malin plaisir à traîner dans nos campagnes. Il y est fait mention d'une altitude de 139 mètres pour CHARNY, dont la population a peu varié depuis lors, autour de 1 400 habitants. Il fait bon flâner dans cette petite bourgade encore commerçante. Même si l'excellent charcutier-rôtisseur est hélas fermé depuis des lustres. En outre, le village est animé chaque dimanche par un très joli marché.
Rendons grâce tout d'abord, à ces établissements qui proposent chaque jour, un menu ouvrier de vraie cuisine à 14 euros. Par exemple, ce jour-là, un menu qui comprend du clafoutis tomate cerise et emmenthal, puis une crépinette de volaille sauce champignons et riz basmati, avant de se terminer enfin par un fromage blanc agrémenté de confitures maison. Nombre de travailleurs profitent de cette jolie salle rustique, aux imposantes poutres et à l'insert de cheminée y développant une douce chaleur.
Mais où est donc passée la petite mise en bouche de jadis ?
Pauline est notre souriante serveuse ce midi-là. Tandis qu'elle nous propose de choisir le vin, elle nous confie tout de go préférer le nectar rosé ! Celui qui fait immanquablement penser à l'été.
Nous choisissons alors le menu de l'Ouanne, proche cours d'eau, à 36 euros, attirés par quelques-unes de ces dénominations. On ne peut que regretter, qu'à ce tarif-là, ne nous soit pas servie une petite mise en bouche : une gougère, un toast de foie gras ou une louche de crème de potimarron. Que sais-je encore ! Au prix du menu, tel qu’il est proposé, cela nous semble anormal...
Les coquilles Saint-Jacques sont ici aux poireaux confits et beurre blanc à la vanille. La cuisson est parfaite. La sauce est bonne. Quant au mariage des fruits de mer avec les poireaux, il est bien souvent réussi. La cassolette d'escargots de mon binôme de tablée est fort appréciée, notamment sa goûteuse crème à l’ail.
Le menu ouvrier : le régal des salariés des travaux publics !
Ensuite adorant le canard, je choisis une cuisse confite à l'irancy. Elle est accompagnée de son pressé de pommes de terre au lard fumé. Si la volaille fondante et la sauce sont bonnes, la pressée de pommes de terre est, quant à elle, beaucoup trop cuite. Sa couleur noire en atteste et la rend de fait, difficile à couper. C'est dommage ! Car, une fois la croûte ôtée, le mets est bon. Quant au filet de veau du convive, il est servi rosé comme demandé.
Puis, il y a un délicieux fromage blanc aux herbes pour continuer ! Les tables environnantes choisissent majoritairement le menu ouvrier et se régalent. On reconnaît les gars de chantier à leur veste fourrée, de couleur jaune réfléchissante ! Dos à la cheminée, une petite mamie sirote sa bière paisiblement.
S’il vous plaît, le parfait glacé à servir avec sa larme de « calva » !
En dessert, le parfait glacé au calvados l'est un peu trop, glacé ! Cela le rend difficile à couper. C'est bon. Même s’il nous sembla, qu'une petite goutte de « Calva » sur ce dessert ne lui eût pas fait de mal, le musclant quelque peu, sans grever le budget de l'établissement, comme de bien entendu !
Merci à ce type d'établissement de faire vivre nos bourgs et villages, pour le plus grand plaisir d'une clientèle, souvent très fidèle. A la semaine prochaine, ailleurs encore attablés !
En savoir plus
Les + : impeccables toilettes avec table à langer (bonne idée !). Très jolie salle.
Les - : il nous sembla que le menu à 36 euros (une coquette somme) ne remplit pas toutes ses promesses ce jour-là. Un jour sans peut-être, cela arrive. Et de grâce, remettez-nous des salières poivrières, plutôt que ces sachets, dignes du bar en voiture 4 du TGV !
Contact :
Hôtel-restaurant Le Cheval Blanc
04, Rue des ponts
89120 Charny-Orée-de-Puisaye
Tel : 03. 86. 63. 60. 66.
Site : www.chevalblanc-charny.com
Gauthier PAJONA
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Pas de fraude électorale constatée sur le canton Auxerre 2 : les élus incriminés tournent la page et se remettent au travail
mars 24, 2022« Absence d’infraction ». C’est par ces quelques mots lapidaires que le Procureur de la République d’Auxerre, Hugues de PHILY, a définitivement classé sans suite une affaire qui a pu apporter la confusion dans les esprits et une relative noirceur sur les élections départementales vécues en juin dernier sur le canton d’Auxerre 2. A l’origine, une plainte pour suspicion de fraude électorale. Elle se rapportait à une vingtaine de signatures qui furent dénoncées comme « litigieuses ». Avec le rendu de ce verdict, levant les doutes, c’est un « ouf » de soulagement pour le maire Magloire SIOPATHIS…
APPOIGNY : Elle fait bloc derrière son élu, l’équipe municipale locale. Sans fioritures, ni triomphalisme aucun. Peut-être juste un goût d’amertume un peu trop prononcé dans la bouche, avec quelques couleuvres qui ont du mal à être avalées. On sent la rancœur. Peut-être la rancune chez certains ?
Pourtant, la décision du ministère public est revenue positive. « Une absence d’infraction ». Clouant ainsi au pilori tous les ragots et autres commérages de bon ton qui circulaient abondamment depuis plusieurs semaines chez ces persifleurs du post vindicatif et assassin sur les réseaux sociaux. Satané, outils numériques ! La lie de la société ?
Grave, les yeux encore trop mouillés de larmes après avoir mis en terre son épouse, le maire Magloire SIOPATHIS rassure ses ouailles. La fin des turpitudes juridiques et l’honneur lavé ? Oui, incontestablement.
Puisque le Procureur de la République a tiré un trait indélébile sur cette affaire de suspicion de fraude électorale qui in fine n’en était pas une. Besogneux, le travail de fourmi des enquêteurs a payé puisque rien n’a été révélé de suspicieux. Et s’ils existaient des « absences de conformité » à ce dossier, elles auront « trouvé leurs explications logiques », selon le représentant du barreau.
« La polémique n’a jamais fait partie de notre programme… »…
Alors, comme qui dirait, tout est bien qui finit bien ? Pas si sûr. Les séquelles sont visibles et douloureuses parmi l’équipe un brin éprouvée pour tous ces embrouillaminis juridiques. Des salamalecs qui n’avaient pas lieu d’être, selon ses représentants, lors de ce scrutin de juin 2021, relatif aux départementales organisées sur le second canton auxerrois.
Pourtant, comme le stipulera l’édile de la localité périphérique d’Auxerre en préambule de la conférence de presse qu’il organise à ce propos, « la polémique n’a jamais fait partie de notre programme ».
Un exercice oratoire sobre qui s’avère nécessaire selon lui, pour tirer les conclusions de ce dossier et surtout pour y mettre un terme de manière irrévocable, en « tournant la page ». Ne se concentrant uniquement après coup que sur le travail à exercer sur le canton. Le fondement même de toute élection.
Evoquant de douloureux souvenirs personnels, liés à la dernière période de congés vécue aux côtés de son épouse, Marie-Aimée, disparue depuis peu, et qui fut très affectée de subir cette affaire, Magloire SIOPATHIS s’indigna de la manière brutale dont se sont déroulées les circonstances autour de la récupération du procès-verbal du bureau de vote numéro un. Un bureau au cœur de la suspicion de fraude. Ecourtant ses vacances, le couple SIOPATHIS reviendra dare-dare à leur domicile afin de produire une copie de ce fameux procès-verbal, dont l’original était à la préfecture, comme il se doit. Dans le respect de la procédure.
La légitimité sectorielle adossée à l’expérience…
Puis, le maire et conseiller départemental de l’Yonne s’adressa à ses électeurs. « Mes pensées vont naturellement vers eux, expliqua-t-il, à celles et à ceux qui nous ont accordé leur confiance et leur soutien devant cette indignation et ce manque de si peu de respect du résultat démocratique. Nous avons, Arminda (GUIBLAIN, le maire de Monéteau) et moi une trop grande estime de nos institutions pour n’avoir pu imaginer un seul instant faire ce qu’on nous a accusé. Cela démontre que certains préfèrent user de tous les moyens pour garder ou obtenir un statut plutôt que d’œuvrer sur le terrain pour mériter la confiance des électeurs… ».
Une phrase qui sera suivie d’un silence approbateur dans la salle du conseil municipal où prenait part, également, en qualité de soutien au ticket vainqueur de la départementale de l’été 2021, Jean-Luc LIVERNEAUX, maire de Gurgy.
Poursuivant, avec la même intonation de gravité dans la voix, Magloire SIOPATHIS insistera sur le principe du gain de l’élection en démocratie : « elle se gagne dans les urnes et de manière régulière, comme nous l’avons fait en ce soir de juin 2021. Une élection ne se remporte pas en employant des méthodes peu dignes, ou dignes de ce qui se pratiquait jadis sous d’autres cieux. Notre binôme est sorti en tête de ce scrutin aussi bien au soir du premier que du second tour. Je n’ose même pas rappeler le score : il ressemblait à celui d’un scrutin soviétique avec près de 77 % des suffrages ! ».
Bref, devait-il souligner, un résultat traduisant la confiance des électeurs, à défaut un plébiscite. Evoquant la légitimité de sa candidature, en qualité de représentant de la quatrième localité de l’Agglomération de l’Auxerrois et celle de sa collègue élue à Monéteau, Arminda GUIBLAIN, Magloire SIOPATHIS rappela qu’il n’était pas insensé de prétendre à une telle échéance électoraliste (les départementales), affublés de deux autres communes Charbuy (Gérard DELISLE, absent, a été cité parmi les soutiens de l’initiative du soir) et Gurgy, pour représenter le canton en siégeant dans l’hémicycle de la Pyramide à Auxerre.
« En outre, ajouta-t-il, votre serviteur possède pas moins de vingt ans d’expérience au sein de l’institution départementale, tant dans l’Yonne que dans le Limousin par le passé, pour connaître suffisamment les arcanes de cette collectivité ô combien importante que représente un Département… ».
La main tendue pour un travail de concertation ensemble…
Rien d’étonnant, au final, à ce que l’ancien directeur de service du Conseil départemental de l’Yonne postule en candidatant à cette mandature territoriale.
« J’hésite beaucoup entre donner une suite judiciaire à ce dossier et prendre le risque peut être de salir la mémoire de mon épouse qui a été affectée par cette affaire ou au contraire de saisir cette occasion pour taper du poing sur la table en disant à un moment donné, il faut arrêter. J’ai échangé avec mon avocate qui va se rapprocher des services qui sont en charge de ce dossier. En fonction de son analyse, elle nous conseillera utilement quant à la suite judiciaire ou pas à donner à ce dossier… ».
Toutefois, lors de sa conclusion survenant un peu plus tard, Magloire SIOPATHIS semblait vouloir tourner la page. Ouvrant la suivante pour mieux se consacrer avec son équipe au travail à assurer dans l’intérêt des habitants du canton.
« On n'est pas élu pour polémiquer, martela-t-il au terme de sa prise de parole, certes, on a du mal à associer les deux autres communes à nos projets (Branches et Perrigny) mais, on espère après tout ça que l’on trouvera un moyen de pouvoir les attirer vers nous et travailler ensemble de manière positive dans l’intérêt du canton et de ses concitoyens ».
Une main tendue par le maire d’Appoigny qui ne veut plus se diluer et perdre son temps dans des polémiques futiles. Voire stériles…
Thierry BRET
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