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C’est la voiture de sport la plus vendue dans le monde. Pas étonnant donc qu’au détour d’un déplacement sur nos routes de campagne dès le soleil revenu, mais aussi en zones urbaines, nous apercevions l’un de ces rutilants petits bolides, pur produit du savoir-faire de l’ingénierie britannique. A Auxerre où la marque est de nouveau commercialisée par JEANNIN Automobiles, la belle anglaise est de sortie. Pour le plaisir des yeux !
AUXERRE : « Flame Red ». Littéralement, « rouge flamme ». C’est le nom de code officiel de ce petit bijou de la mécanique qui s’aperçoit au détour d’un déplacement dans les rues de la capitale de l’Yonne depuis quelques jours.
Une appellation des plus appropriées qui rappelle le caractère tonique de son heureuse propriétaire ! Une collectionneuse de l’Auxerrois, inconditionnelle de ces merveilleuses automobiles d’antan qui ne fonctionnent pas dans le silence sans âme et insipide avec des batteries électriques !
Sa première mise en circulation remonte à 1971. Les années heureuses où Georges POMPIDOU gouvernait une France qui avait encore une réelle vision de son avenir, au sortir des « trente glorieuses ».
Toutefois, à la lecture de son pédigrée, la belle anglaise est considérée comme un modèle à l’estampille de 1972. Mais, qu’importe. Sa conductrice qui la nomme affectueusement son « bébé » n’en a cure !
Dès les premiers rayons de soleil revenus, l’émérite passionnée de la pédale d’accélérateur appuyée sort de son garage hivernal ce petit prodige de la mécanique. Un moteur de 1 800 centimètres cube qui déploie ses 95 chevaux !
Les puristes auront compris. On ne badine pas avec ce genre de véhicule à mettre uniquement dans des mains expertes !
Le compteur, en miles (une évidence pour une enseigne de la perfide Albion !), nous renseigne : l’équivalent de 75 976 kilomètres ! C’est presque une jeune fille, cette demoiselle, tout de rouge vêtue.
Naturellement, pour des commodités fichtrement compréhensibles, il y a eu quelques modifications dans l’habitacle. Notamment le passage de la conduite de droite à gauche. Restons cocardier, tout de même !
Nous reviendrons lors d’un prochain article consacré à la marque anglaise à la genèse et aux évolutions ayant marqué la vie de ce spécimen qui peut offrir un bon 170 km/h de pointe avec un confort d’accélération accru. Pour l’heure, contentons-nous de l’apprécier à sa juste valeur et sans modération !
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : au "Train Bleu", gare de Lyon, la gourmandise ne s'apprécie pas que dans l'assiette !
avril 02, 2022C'est l'histoire d'un jour sans qui se termina plutôt bien ! Ce matin-là, j'attendais mon train matinal, en gare de Paris-Bercy, pour revenir déjeuner à Sens. Tout était prévu, sauf à cinq minutes du départ, sans train à quai, l'habitué des voyages ferroviaires que je suis se dit alors qu'il se passe quelque chose d'anormal…
PARIS : Une annonce monocorde retentit alors, sans un mot d'excuse, comme de bien entendu : avarie de matériel, train supprimé. Il faut tenter, en courant, d'en attraper un autre à la voisine gare de Lyon. Un petit groupe se forma alors. Et c'est haletant que nous arrivons sous l'imposante verrière, pour apercevoir, au loin, les feux rouges du TER, parti à l'heure !
Prochain départ prévu deux heures plus tard. Profitons de ces quelques lignes voyageuses pour saluer les milliers de navetteurs icaunais soumis au quotidien à ces aléas multiples. Mais aussi de rappeler - si besoin était - que la majeure partie des TER arrivent à l'heure ou presque !
Un peu décontenancé, en me retournant, après avoir passé deux à trois coups de fil, j'aperçois en haut de l'escalier le mythique établissement du « Train Bleu ». Ce superbe et exceptionnel buffet de gare, inauguré en 1901, avec profusion de dorures, stucs et fresques évoquant la mythique ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), mais aussi tout le charme méditerranéen ! Et si j'y allais, me dis-je alors ? Je n'y ai jamais mis les pieds, juste vu de loin, ou bien lu le menu.
Une séculaire brasserie à l’élégance qui nous est inhabituelle…
Entrons ! L'élégance est la première des images, celle des locaux bien sûr, mais aussi de l'impeccable personnel ! Ce faste, force est de reconnaître, que nous n'y sommes plus guère habitués. Ma table, impeccablement nappée, donne sur la séculaire brasserie « L'Européen », à l'angle de la rue de Lyon.
Autour de moi, deux amies allemandes sont venues visiter Paris. A droite, c’est une famille brésilienne. Un peu plus loin, ce sont des australiens.
Pour un peu, on pourrait penser que le monde entier s'est donné rendez-vous ici à Paris pour admirer ces fresques colorées : la rade de Toulon et les citronniers de Menton.
Comme me l'explique alors le polyglotte maître d'hôtel : la réfection, voici quelques années du site, a rendu à ce lieu mythique une certaine magnificence, entre ciel azuréen, paisibles promeneurs et voiliers voguant sur les flots.
Avec l'apéritif, arrive une crème de champignons en guise de mise en bouche. Elle est plutôt quelconque et manque notablement de caractère. En entrée, je choisis le pâté en croûte et foie gras de canard. C'est correct mais sans plus. On le dirait comme sorti du congélateur. La pâte qui ne tient pas vraiment la chair, me semble grossière, manquant de finesse. L'appareil est assez quelconque, plus proche d'un « machin » industriel que de celui proposé régulièrement à la table du « Rive Gauche » à Joigny !
Mais bon, l'ambiance est là avec le ballet du service, les conversations dans toutes les langues. Une rasade d'un bon brouilly me fait définitivement oublier l'annulation du TER !
Le gigot d’agneau à l’estampille du « Train Bleu » : une assiette fort goûteuse…
En fait, ici l'on vient, plus pour le spectacle et l'impressionnant décorum que pour une cuisine vaguement conçue à la chaîne ! « Le Train Bleu » : on peut aussi venir y prendre un élégant café matinal, un thé d'après-midi et d'avant train sur le départ.
C'est un véritable lieu de vie.
Dans le même registre tarifaire, mais avec une cuisine d'exception pour bien manger, je vous recommande « L'Arôme » au 3 de la rue Saint-Philippe du Roule dans le huitième arrondissement où le sympathique chef solognot Thomas BOULEAU élabore une cuisine des plus raffinées, une étoile au Michelin en valant plutôt deux.
Cependant, le plat principal me parut plus convaincant : un gigot d'agneau servi à la voiture de tranche et gratin dauphinois. Un plat estampillé, spécialité « Train Bleu ».
Le gigot arrive : il est élégamment tranché et servi rosé comme demandé, avec un bon jus et de l'ail en chemise. Sincèrement, c'est fort bon. Le gratin dauphinois est goûteux et pas gras. Il parachève cette jolie assiette indéniablement classique, mais fort succulente !
A ma droite, mes voisines teutonnes se régalent avec les ris de veau qu'elles accompagnent, sur mon conseil (!), d'un chablis ! Elles aussi sont émerveillées par les fresques et le parquet.
En dessert, peut-être aurai-je dû prendre les crêpes Suzette, flambées au « Grand-Marnier ». Car, le soufflé chaud à la clémentine manque de légèreté. Il est loin de valoir celui de « L’Auberge des Chenêts », sise à Valloux au nord d'Avallon. Mais bon ici-bas, nous ne sommes pas là que pour déguster, mais aussi pour admirer, écouter et regarder le spectacle vivant qui se joue devant nos yeux.
A peine le temps de terminer mon café-kirsch que je crois entendre la monocorde annonce : « le TER numéro 891 à destination de Laroche-Migennes… ». Celui-là, dans l'Yonne, nous ramènera !
En savoir plus :
Les - : une cuisine pas forcément très cuisinée, vous l’aurez compris !
Les + : quel cadre, quel décor, c’est magnifique ! A signaler l'impeccable tenue du personnel, bravo !
Le Train Bleu
Place Louis Armand (gare de Lyon)
75012 PARIS
Ouvert de 7h30 à 22h30.
Téléphone : 01.43.43.09.06.
Site : www.le-train-bleu.com
Menu : à partir de 49 euros (25 euros pour les enfants).
Cap au sud ! Pour deux bonnes petites adresses en demeurant encore un instant sur le réseau PLM !
A ENTREVAUX (Alpes de Haute-Provence), l'entreprenante famille DEKEN a repris « Le Vauban » (p'tit clin d'œil icaunais), un hôtel-restaurant-pizzeria. Les plafonds de la salle sont imposants, la terrasse à la jolie vue se prépare pour l'été. Accueil aimable, cuisine maison, dont des pizzas de belle tenue, garnies de bons produits. Délicieuse daube notamment servie avec d’excellents raviolis. Ici, on peut arriver par le chemin de fer de Provence (ligne Nice -Digne) et visiter la citadelle, mais aussi le musée de la moto !
A COMPS-SUR-ARTUBY (Var) avec le bar-hôtel-restaurant « Bain » (de père en fils depuis 1737) une belle auberge de bord de route, au cœur d'un véritable désert culinaire ! La Provence y est à l'honneur dans les assiettes : délicieuse soupe ou pistou, tripes à la niçoise, côtes d'agneau grillées servies de belle manière. Une belle étape. Profitons-en ! Car, des établissements comme cela en France, d'ici quelques années, il n'en restera plus guère...
Gauthier PAJONA
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Grand-messe des Marcheurs à Auxerre : les Jeunes avec Macron devraient être aux premières loges
mars 30, 2022Sans doute, si l’emploi du temps d’universitaire plutôt chargé d’étudiant en Sciences politiques de Nathan DOS SANTOS l’autorise occupera-t-il l’un des sièges des tout premiers rangs dans la salle. Il est vrai que l’évènement placé à dix jours de l’échéance présidentielle demeure l’une des clés de voûte de la campagne électorale vécue dans l’Yonne. Un territoire peu abreuvé par la venue des grandes pointures de la politique hexagonale…
AUXERRE: Lundi, il posait aux côtés d’Emmanuel MACRON lors de l’immersion de ce dernier en Côte d’Or pour y évoquer depuis Dijon l’un des volets de son programme de candidat : l’égalité des chances.
Mercredi, profitera-t-il de la même opportunité pour accroître son palmarès de visuels photographiques en compagnie de Maud BREGEON, porte-parole de La République en Marche et du ministre de la Santé, Olivier VERAN en meeting dans la capitale de l’Yonne ?
Coordinateur régional pour la Bourgogne Franche-Comté des « Jeunes avec Macron », Nathan DOS SANTOS vit, respire et agit au service de la politique depuis sa prime jeunesse. Alors, prendre la pose en compagnie de ses maîtres à penser, c’est un plus sur le CV !
Poursuivant son brillant cursus à Sciences Po Lille (l’une des écoles de référence de l’Hexagone au même titre que celle qui offre ses billets de sortie aux journalistes en herbe fraîchement diplômés !), le jeune homme à la tête bien faite et bien remplie a pris de l’épaisseur depuis la dernière campagne des régionales où il concourrait sur la liste du maire de Nevers, Denis THURIOT.
Se qualifiant de « Marcheur de la première heure », le garçon originaire de Joigny n’a jamais modifié d’un iota sa démarche et ligne stratégiques qui lui permettent aujourd’hui de s’insérer petit à petit dans la cour des presque grands. Devenant un miroir réfléchissant de poids auprès de cette génération qui ne s’intéresse, dit-on faussement, peu ou prou à la vie politique !
Etre jeune et suivre la vie politique ne sont pas incompatibles…
Ce soir, et pour cet unique rendez-vous d’importance des partisans du locataire de l’Elysée dans l’Yonne, Nathan DOS SANTOS écoutera avec intérêt les propos des trois orateurs, inféodés à la majorité présidentielle qui ne manqueront pas d’enthousiasmer un auditoire de convaincus et de militants.
Outre le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier VERAN, un autre membre du gouvernement (et non des moindres pour les couleurs cocardières de ce département qu’est l’Yonne) sera du voyage. Logique, Jean-Baptiste LEMOYNE, en charge de la Francophonie et des TPE/PME, sera dans son jardin même si le Gâtinais est un peu éloigné de l’Auxerrois !
Quant aux discours prononcés, ce sera du nectar à l’état brut pour le jeune Nathan, ambassadeur de ces JAM (Jeunes avec Macron) qui dépassent dorénavant les 28 000 adhérents aux quatre coins du pays. Etre jeune et un fervent aficionado du président de la République ne sont pas incompatibles : les JAM de l’Yonne pourraient assurer l’ambiance dès 18 heures dans la salle Vaulabelle dont l’acoustique, comme chacun le sait, est tout aussi déplorable que son décorum ! Gare aux oreilles donc pour les visiteurs !
Thierry BRET
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Briser le silence autour de cet handicap : l’accès aux soins des personnes autistes s'invite en colloque à Auxerre
mars 30, 2022Le sujet est très méconnu (tabou ?) du grand public. C’est sûr : il ne s’étale pas à la une des médias. Surtout à une époque où les manchettes de la presse se concentrent sur les faits de société anxiogènes que sont la guerre en Ukraine, les conséquences sur le pouvoir d’achat et les élections présidentielles. Pourtant, les Journées mondiales de l’Autisme, déclinables dans l’Yonne du 31 mars au 02 avril, auront le mérite de faire toute la lumière ou presque sur les TSA : ces fameux troubles du spectre de l’autisme…
AUXERRE: Que sait-on finalement de l’autisme et de ses déclinaisons dans la vie quotidienne ? Pas grand-chose en vérité. Pourtant, près de 700 000 personnes souffrent de ce handicap comportemental sur le seul Hexagone dont 28 000 en territoire de Bourgogne Franche-Comté !
Si les préjugés persistent depuis des lustres, et si la seule image d’Epinal qui met en scène un autiste par le biais du septième art a pris la forme de Dustin HOFFMAN donnant la réplique à Tom CRUISE dans « Rain Main », nos concitoyens ne connaissent en réalité que bien peu de choses des TSA, les troubles du spectre de l’autisme.
Or, l’organisation des Journées mondiales de l’Autisme répond à un double objectif : sensibiliser l’opinion publique sur ce trouble handicapant et éradiquer les jugements hâtifs, qui engendrent le plus souvent la peur et le rejet.
L’une des problématiques récurrentes vécues par les familles confrontées à cette situation est la difficulté d’accéder aux soins pour une personne autiste. C’est précisément ce thème central qui sera abordé via le rendez-vous proposé sous la forme d’un colloque par l’EPNAK Yonne les 31 mars et 01 avril prochains.
Deux jours durant, l’amphithéâtre du « 89 » du Conseil départemental accueillera la fine fleur des spécialistes départementaux de la question afin de répondre aux interrogations que peuvent se poser les familles mais aussi les professionnels de santé sur le sujet.
Un copieux programme au niveau des thèmes…
« Comment consulter les praticiens selon les pathologies ? », « les soins dentaires », « l’accès à la gynécologie, les risques de violences sexuelles et le consentement », « les troubles de l’alimentation et ceux de l’oralité »…seront autant d’items expliqués par une brochette d’intervenants experts dans leur domaine de compétences.
On notera dès le premier jour de ce double plateau, le 31 mars et le 01er avril, la présence d’une représentante de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) devant égrener les aides à l’accès aux soins. Notons aussi un focus intéressant sur ce qui se vit à Niort au sein du CEAA, le Centre Expertises Autisme Adultes.
Des conférences qui se complèteront le samedi 02 avril au village Ressources Autisme du territoire à Auxerre avec la présence de professionnels qui répondront aux questions du public, mais aussi de nombreuses animations, en association avec les partenaires de cet évènementiel : la Fédération française du Sport Adapté de l’Yonne, le magasin Cartes sur Table ou encore l’association Icona Latina.
Signalons que le club service KIWANIS Auxerre organisera une tombola sur son stand, offrant en guise de premier prix un baptême de l’air à effectuer depuis l’aérodrome de Branches. Histoire de prendre un peu de hauteur sur une thématique qui le mérite bien…
En savoir plus :
Les Journées mondiales de l’Autisme
Colloque au « 89 » Conseil départementa à Auxerre
Du 31 mars au 01 avril
De 09h30 à 17 heures
Le samedi 02 avril au cœur de ville d’Auxerre, exposition et démonstrations
De 09 h à 17 heures.
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Thierry BRET
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Patrick HENRY digne ambassadeur du bénévolat associatif : le porte-étendard de La Grange de Beauvais épinglé de bronze !
mars 29, 2022Reflétant la brillance de l’astre diurne au zénith de cette belle journée de « Family Week » (une excellente initiative ludique et pédagogique concoctée par l’agence Yonne Tourisme), la médaille orne le sweat bleu azur d’un représentant associatif comblé par les évènements. Non seulement, la manifestation accueillie dans son antre (La Grange de Beauvais) est couronnée de succès. Mais, en outre, il a reçu une honorable distinction pour l’ensemble de son œuvre, au service des autres via le bénévolat…
VENOUSE : Le bronze, en guise de récompense. Un remarquable accessit honorifique dont la remise à son bénéficiaire aura clos la cérémonie inaugurale de la deuxième édition (réussie) de cette « Family Week », porteuse des valeurs du tourisme familial à partager sur notre territoire. Son récipiendaire se nomme Patrick HENRY. Un visage bien connu dans le sérail associatif et patrimonial de l’Yonne. Un personnage qui est hors du commun. Pugnace et volontaire, aussi, puisque cela fait 26 ans que ce dernier contribue à redonner ses lettres de noblesse à cette ferme cistercienne fondée au XIIIème siècle, à quelques encablures de l’abbaye de Pontigny. Un projet aussi fou et intemporel que le château de GUEDELON. Un concept mélangeant la nature, le patrimoine, la pédagogie, les expériences, l’humain…
Modeste, Patrick HENRY. Un brin timide aux entournures lorsqu’il doit prendre la parole afin d’expliciter la genèse de cette incomparable aventure débutée il y a plus de deux décennies.
« Je suis le porte-parole de ce concept, précise-t-il, mais sans la cinquantaine de bénévoles qui s’active régulièrement, il ne se passerait rien même si la dynamique existe ! ».
Ici : c’est une deuxième famille…
Allons, bon, notre porte-étendard de ce site à découvrir sans modération fait montre d’une extrême humilité ! Saluant l’acharnement, la motivation, l’assiduité de toutes celles et de ceux qui l’ont accompagné dans ce projet au long cours un peu décérébré (sur le papier uniquement à ses débuts car personne n’y croyait !) mais si riche et intense en rencontres diverses et variées depuis.
Que de chemin parcouru depuis le lancement de ce vaste chantier de saine réhabilitation patrimoniale. Il s’installe dans le concret au détour d’un bâti réaménagé. D’un jardin qui, une fois sa cure de jouvence effectuée, retrouve sa fonction initiale : produire des légumes.
Derrière le factuel, de ce que l’on peut admirer et apprécier de cet espace décidément bien différent des autres, se sont développés l’amitié entre tous ces bénévoles et la cohésion sociale. Un modèle sociétal vertueux, en somme.
D’ailleurs, le mot sera lâché par son auguste représentant en personne : la famille. « Ici, renchérit Patrick HENRY, c’est une seconde famille. Un cocon que chacun aime à retrouver dès qu’il le peut… ».
Alors, c’est sûr : il était impérieux pour ses instigateurs de pouvoir accueillir pour sa deuxième édition, cette « Family Week » de très bon augure, proposée par les ingénieuses figures de l’agence Yonne Tourisme.
Une richesse intellectuelle qui donne du fil à retordre à l’agenda complexe de ce retraité bon teint qui vit cette expérience unique « à la manière d’un emploi à plein temps » !
Un aréopage de personnalités pour assister à cette cérémonie…
Pour ce parcours de bénévole émérite, l’attribution de la médaille de bronze à l’estampille de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif semblait être une évidence. Tant le patronyme de Patrick HENRY reste indissociable à ce valeureux concept.
Gérant de la SCI dix ans durant entre 1996 et 2016, le lauréat du jour aura successivement occupé les fonctions de trésorier de l’association éponyme, celles de vice-président et de président à partir de 2013. Une structure dont le seul credo est d’assurer la sauvegarde, la restauration et l’animation du site avec la mise en place d’une stratégie de développement orienté autour du tourisme, de la vigne, des jardins et du numérique.
Tuteur du Service Civique (à ses moments perdus mais ils sont rares !), Patrick HENRY est également responsable du Rucher, apparue en 2016.
Il incombait lors de cette cérémonie ensoleillée au président du Comité départemental de l’Yonne des médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif (FFMJSEA) Joël BARLIER de rendre solennel cet instant. Un moment empli d’émotions, suivi par les parlementaires, Marie EVRARD, sénatrice et André VILLIERS, député, ainsi que les représentants du Conseil départemental dont Patrick GENDRAUD, son président, Isabelle FROMENT-MEURICE, vice-présidente en charge de la Culture et du Tourisme ou encore Gérard ANDRE. On notera aussi la présence de Nicolas SORET en sa qualité de troisième vice-président de la Région, chargé de l’Economie, la Formation et l’Emploi.
Après le bronze, place à l’argent ou à l’or ?
En l’absence excusée de Valérie GABARD, cheffe du service départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports à Auxerre mais en présence de Maurice LAGIERE, membre du conseil d’administration, Joël BARLIER rappela les missions de cet organe déconcentré de la fédération nationale, qui est le seul représentant légal de la distinction ministérielle de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif.
L’encouragement au bénévolat fait figure de prérogative de la part de cet organisme dont la mission principale est d’honorer et d’offrir chaque année les médailles de la JSEA aux récipiendaires des deux promotions annuelles, celle du 01er janvier et celle du 14 juillet.
Une médaille de bronze que Patrick HENRY aurait dû recevoir en fin d’année 2020 dans les salons de la préfecture. Mais, c’était sans compter les affres de la crise sanitaire qui en auront perturbé le bon déroulement. Il aura suffi d’un peu de patience pour que le mentor de « La Grange de Beauvais » soit enfin distingué !
Et après le bronze, qui sait si cette figure emblématique de la préservation du patrimoine dans l’Yonne n’obtienne pas un jour l’argent ou l’or, distinction suprême ?!
Thierry BRET
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