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L'un des coaches les plus célèbres de France connaît bien la Bourgogne dont il est originaire. Au fil de cet entretien, il nous partage son talent à conseiller des sportifs et des entreprises, afin de les aider à devenir de grands champions vertueux dans leurs domaines de prédilection. Une manière appropriée de se transformer en champion de sa propre existence…
TRIBUNE : La moustache la plus célèbre du football français impacte les champions qu'elle croise : pour les émotions partagées, les défis remportés, les titres de champions du monde obtenus ou par le contraste entre la simplicité des conseils prodigués et la puissance de leur impact.
Denis TROCH coache de la même façon les dirigeants d'entreprise, les champions qu'il mène au succès ou des individus moins illustres, en s'intéressant à leur spécificité et en révélant leur talent personnel, avec attention. C'est tout naturellement qu'il invite le manager que vous êtes à devenir champion... de son propre monde !
Denis, rien que sur la dernière année, vous avez aidé un club de Ligue 1 à sauver sa saison, un cycliste à devenir champion de France et vainqueur d'une étape du Tour de France, une championne à exercer de hautes responsabilités, un des meilleurs clubs de rugby à enfin dompter une finale ! Sans parler de réussites que la confidentialité garde secrètes. Quelle est votre recette ?
Cet accompagnement est basé à 100 % sur du bon sens. Il consiste à rechercher l'unicité du talent de l'autre, en l'amenant à revisiter sa façon d'apprendre, à se reconnecter à l'expérience positive de sa propre vie.
Lorsque je réussis progressivement à m'aligner entre ce que je pense, ce que je ressens, et les actions que j'accomplis, l'objectif est d'installer cette routine de façon récurrente.
Cet exercice d'aller chercher une émotion positive, puis d'établir le lien entre émotion, pensée et action me génère une vraie ressource. La répétition de cet exercice va résonner et me fournir un background, une réserve de ressources, que je peux dupliquer autant que nécessaire.
La clé est donc de se connecter à soi-même et à son histoire ?
C'est un élément de base, mais on évolue en lien avec les autres. Pour devenir champion de mon propre monde, je dois, bien entendu, me connaître mais aussi être attentif aux autres. A un haut niveau de performance, je vais rayonner naturellement sur les autres.
Et comment arbitrer entre l'attitude personnelle de celui qui ne pense qu'à son intérêt et l'attitude généreuse de l'altruiste qui se sacrifie pour le bien de l'équipe, parfois frustré du manque de reconnaissance ?
Tout cela peut se résumer à une posture que j'ai découverte et que j'appelle la « posture ego haloique ». Elle consiste à penser à moi de façon égoïste, pour, dans un second temps apporter du bien-être à mon entourage. Si je ne suis pas bien, je ne peux pas vraiment apporter aux autres. Alors que si je suis bien, je m'alimente, je me ressource et les gens qui m'aiment vont profiter de mon rayonnement.
En me ressourçant, en prenant ce dont j'ai besoin, en me sentant dans une zone de « confort », je me sens bien et le meilleur de moi devient disponible. Mon entourage peut en profiter vraiment. Et en profiter de façon naturelle, sans pomper toute mon énergie, juste en profitant de l'énergie que je dégage.
Au lieu de donner des leçons, avec forcing, de façon descendante et directive (« moi, je sais, je t'explique »), je suis en mesure de transférer de façon naturelle à mon entourage des choses qui l'inspirent en fonction de qui il est, et de son expérience.
Il ne sera donc pas dépendant de moi. Il va trouver sa posture, sa puissance, son autonomie sans avoir besoin d'un mode d'emploi. Il pourra donc à son tour être pleinement connecté à lui-même, à son talent, à son potentiel.
Contrairement à une posture descendante, qui l'oblige à relever la tête pour vérifier qu'il applique bien ce qu'on lui dit, il agit, guidé par ses sensations, en confiance avec lui-même et tout son potentiel. Et dans le haut et le très haut niveau, cela fait une grande différence.
Un autre avantage, c'est que pleinement performant et connecté à lui-même, il apporte, en retour, à son entourage, à ses collègues, à son manager, à ses parents, ou à son entraîneur.
J'ai personnellement observé ce rayonnement naturel chez vous lors de nos échanges, de vos interventions ou d'interviews télévisées. Comment tout cela se passe-t-il ?
Cela tient à une écoute hyperactive. Lorsque vous écoutez avec attention, que tu es bien avec toi-même se produit un phénomène de « flow » où les cinq sens sont en éveil. Vous devenez alors une caisse de résonance ou une chambre d'écho pour l'autre. Vous apportez alors des réponses justes pour l'autre puisque vos réponses sont les leurs.
C'est une attitude que les managers doivent rechercher car elle apporte puissance et sérénité à l'autre. Mais c'est une attitude non réservée aux managers. Chacun, dans une équipe, peut s'autoriser, lorsqu'il le sent à devenir leader pour un moment ou lorsque l'équipe a besoin de son talent personnel, et unique.
Tout le monde mérite de devenir champion de son propre monde dès lors qu'il s'autorise à revisiter ses croyances limitantes et à révéler son talent personnel.
Devenir champion de son propre monde : comment y parvenir ?
Entraînez-vous dans des situations simples et avec bon sens à connecter émotion positive, pensée et action. Comme dans le sport, entraînez-vous jusqu'à ce que cette attitude devienne une simple routine. Puis testez-vous dans des situations à enjeu plus fort.
Lors de décisions complexes, à plus de quatre inconnues, observez votre difficulté à raisonner juste. Et testez votre intuition. Réapprenez à vous faire confiance, et à faire confiance aux autres.
Pour développer la confiance avec votre équipe, partagez les fondamentaux les plus simples de votre équipe.
Par exemple : le football se joue à onze contre onze. C'est simple. Si dans votre équipe, neuf joueurs partagent pleinement ce fondamental, vous allez jouer le match à neuf...contre treize puisque les deux personnes qui ne jouent pas pour ton équipe, aident l'équipe adverse.
Si dans votre entreprise, tout le monde partage les fondamentaux simples, alors vous jouez sans doute à onze contre onze et bien plus probablement à treize contre neuf puisque chez vos concurrents, la cohésion n'est pas toujours optimale…
Philippe CARPENTIER
Déciderjuste.com
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Objectif de stabilité en 2019 pour Patrick GENDRAUD : l’élu gère le budget du Département en bon père de famille…
mars 14, 2019Il y a un an, le président du Conseil départemental de l’Yonne dressait les contours d’une ligne directrice qu’il était nécessaire d’emprunter pour maîtriser les dépenses et la dette de la vénérable institution. Il insistait alors sur sa vision claire et stratégique lui permettant d’atteindre cet objectif. Même s’il n’avait nullement fait abstraction de la nécessité de procéder à des réformes afin de respecter le cahier des charges établi dans le cadre de la contractualisation avec l’Etat. A l’heure du premier bilan, le responsable de l’exécutif icaunais peut dormir tranquille sur ses deux oreilles : les dépenses de fonctionnement ont été contenues tandis que l’endettement s’est fortement réduit…
AUXERRE : Promesse tenue pour le président du Conseil départemental de l’Yonne ! Faisant preuve de vigilance dans la conduite des politiques publiques, au cours de ces douze derniers mois, le budget de l’exécutif n’a pas eu à souffrir d’un excédent de dépenses et de dettes supplémentaires au terme de cet exercice 2018.
Pourtant, si l’on ramène le curseur un an en arrière, la situation financière de la collectivité territoriale était loin d’être flamboyante. Et, en amont du vote du budget primitif 2019, Patrick GENDRAUD ne pouvait manquer dans son discours introductif de féliciter le travail collectif de l’assemblée départementale qui a su infléchir une tendance qui ne présageait rien de bon à terme pour le bas de laine de l’institution.
L’un des points essentiels aux yeux de l’ancien édile de Chablis et obtenue grâce à une gestion rigoureuse de chef de famille reste la non-augmentation de la fiscalité.
« Nous ne pouvons que nous en satisfaire, concèdera-t-il au perchoir présidentiel, d’ailleurs, ce résultat est l’affaire de tous les élus du Département… ».
L’équation est donc simple pour Patrick GENDRAUD. Appliquant une saine recette qu’il assume pleinement, il souhaite poursuivre sa politique budgétaire pour 2019 vers ce même objectif de stabilité. En éradiquant d’un revers de la main toute idée de hausse d’impôts. Et surtout en maîtrisant au cordeau les dépenses et la dette.
Même si les impondérables de l’actualité peuvent rattraper les bonnes décisions et les biaiser de facto (lire l’article sur la politique d’investissement dans les collèges).
Une méthode de gouvernance qui prend ses sources dans le pragmatisme…
Soucieux de dépasser les clivages de toutes sortes, le président de l’exécutif territorial s’emploie à poursuivre sa mission, notamment sur la ligne budgétaire mais aussi sur l’ensemble des grands dossiers qui reviennent à la compétence de l’institution, avec un souci de transparence et de travail en commun.
« Nous devons être dans la nécessité de l’écoute, devait-il rappeler à l’auditoire attentif à la moindre terminologie prononcée.
Revendiquant les préceptes de la démocratie participative et constructive, Patrick GENDRAUD entend relever les enjeux et défis de la collectivité qu’il dirige en se faisant le chantre et le garant du respect des institutions. Un exercice qui n’est pas aussi simple parfois dans un hémicycle surchauffé par la passion !
Puis, philosophe, le chef de file de l’Yonne prévient : « Il est très facile de croire qu’on détient, seul et exclusivement, la vérité : je pense qu’il faut se méfier d’un tel sentiment ».
S’épanchant davantage, il poursuit : « je suis prêt à admettre que je ne sais pas. Et j’affirme que le compromis et la compréhension ne sont pas des signes de compromission… ».
Un état d’esprit qui aura été le socle de sa réflexion et l’aura guidé dans le pilotage de son action tout au long de l’année 2018. Une intervention menée comme un bon père de famille au service de ses concitoyens…
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Emmanuel BARBE dit stop aux polémiques dérisoires et encourage la lutte contre la violence routière…
mars 14, 2019Le délégué interministériel à la Sécurité routière, en immersion il y a quelques jours au Foyer d’accueil médicalisé Philippe GUILLEMANT à LIXY, n’a pas eu de mots assez forts pour expliquer l’action qu’il mène au quotidien face à la recrudescence de la violence routière. Aux côtés du préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, et d’un aréopage de personnalités des forces de l’ordre, Emmanuel BARBE a pu écouter en y prêtant grand intérêt les nombreux témoignages poignants de ces femmes et de ces hommes (professionnels de santé, représentants de la Gendarmerie nationale, de la police et des sapeurs-pompiers, familles et victimes de l’accidentologie routière…) lors d’une rencontre chargée en émotion.
LIXY : Le visage grave, sur lequel se reflétait une forte intensité émotionnelle, le délégué interministériel à la Sécurité routière a pris le temps de rencontrer plusieurs pensionnaires du FAM, le Foyer d’accueil médicalisé implanté dans l’Yonne septentrionale.
Cet établissement est l’un des rares en France, voire l’unique centre en mode opérationnel par la richesse de sa qualité relationnelle, de son écoute et de la pertinence de ses travaux de rééducation que les administrateurs et équipes prodiguent à ces personnes, à accueillir des blessés de la route, traumatisés à jamais par d’importantes séquelles physiques et psychologiques.
Et, il a beau être en poste depuis le 01er avril 2015 et multiplier ce type d’initiative auprès des familles et des victimes, Emmanuel BARBE n’en est pas moins un homme sensible qui ne peut se résoudre à accepter l’inacceptable. Toute son énergie se concentre à la lutte qu’il mène de manière frontale face la violence routière, qu’il n’hésite pas à qualifier d’« inéluctable homicide ».
« Chaque année, précise-t-il, ce sont 1 700 de nos concitoyens qui deviennent les victimes d’autres personnes et disparaissent du fait de mort violente sur les routes de notre pays… ».
Le sens des actions de la Sécurité routière : une indéfectible lutte…
La Sécurité routière recense chaque année plus de 60 000 accidents de la circulation. Certains sont matériels. D’autres, nettement plus conséquents. La plupart engendrent néanmoins leur lot de drames humains.
« Vous savez, concède le délégué interministériel d’une voix calme et posée non dénuée de fermeté, lorsqu’une personne décède, ce qui est regrettable dans de pareilles circonstances, les familles finissent par faire leur deuil selon le processus psychologique habituel. A contrario, quand il y a des blessés à vie, marqués au plus profond de leur chair, les familles doivent endurer les souffrances physiques et psychiques de leurs proches. Même si elles les accompagnent dans leur existence quotidienne, elles ne s’en remettent jamais… ».
Alors, à quoi bon lui parler de la baisse de la limitation de la vitesse ramenée à 80 km/h au 01er juillet dernier ou de la prolifération, parfois abusive et inappropriée des radars automatiques, Emmanuel BARBE renie ces considérations démagogiques qui n’ont pas lieu d’être en bloc. Fort justement.
La lutte que le délégué interministériel pilote est implacable. « C’est le sens de l’action qui nous anime chaque jour, lâche-t-il, et toutes les polémiques et gesticulations qui vont avec sont dérisoires, voire totalement obscènes après avoir visité un centre d’accueil comme celui-ci… ».
Indifférent aux humeurs de quelques réfractaires au Code de la route, le délégué à la Sécurité routière ne ronge pas son frein. Réduire la vitesse représente un leitmotiv personnel que rien ni personne ne fera déroger d’un iota. Même s’il constate avec amertume que la destruction massive des radars, imputable à certains mouvements de foule depuis novembre, plombe les bons résultats enregistrés au cours de l’année 2018.
Sachant ce que cela coûte aux victimes et familles de se remémorer les postures délicates d’un accident de la route, Emmanuel BARBE juge nécessaire ces entretiens à cœur ouvert. Ne serait-ce que pour accompagner celles et ceux qui demeureront à jamais meurtris dans leur enveloppe charnelle…
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L’œuvre de Mozart et de Beethoven inspire l’Orchestre Dijon Bourgogne : le souffle enchanteur du printemps…
mars 11, 2019Avec Pierre GENISSON, c'est un soliste de stature internationale qui partage l'affiche de l'Orchestre Dijon Bourgogne le temps d'une soirée annonciatrice du printemps. Au programme, Mozart et Beethoven en leurs œuvres pour clarinette. A ne manquer sous aucun prétexte ce jeudi 14 mars au théâtre…
AUXERRE : Certains alignements de planètes ne trompent pas. Voici une dizaine d'années que Pierre GENISSON suscite l'admiration croissante de ses pairs, du public et de la presse au fil de prestations, d'enregistrements, de concours où il porte brillamment la réputation de l'école française des vents. Prisé par les plus grandes formations internationales, ce soliste de 32 ans qui partage sa vie entre la France et les États-Unis a titré en anglais son récent album « How I Met Mozart ».
Le récit d'une passion - dans un contexte de musique de chambre - qui lui a valu une nouvelle salve d'éloges, du « Sunday Times » qui l'a hautement distingué jusqu'à la revue « Classica » qui y a reconnu un « Choc ».
C'est dire si Pierre GENISSON se trouve en terre d'élection avec l'ouverture de « Don Giovanni » (1787) et le Concerto pour clarinette en la Majeur, K. 622 (1791).
Cette dernière pièce et unique concerto pour clarinette de Mozart est un pur enchantement, signe d'émancipation pour un instrument qui allait trouver quelques années plus tard chez Beethoven une place à part dans l'orchestre. Composée entre 1805 et 1808, sa sixième symphonie est un hymne à la paix et à la nature qui évoque de manière picturale le chant des oiseaux, la joie des fêtes paysannes, les promenades et les couleurs d’un ciel changeant…
C'est le souffle du printemps en somme qui circulera sous la direction du chef Gergely MADARAS, lui aussi jeune et talentueux trentenaire à la tête de l'Orchestre Dijon Bourgogne.
Claire CLEMENT
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Grand débat : François PATRIAT (LREM) défend l’action gouvernementale et distille ses propres suggestions…
mars 11, 2019Pédagogue, à l’écoute d’une assistance venue en nombre – plus d’une centaine de personnes comptabilisées à l’issue de cette séance prolifique en commentaires – l’ancien président de la Région Bourgogne Franche-Comté a évoqué les réussites de la gouvernance actuelle alors que les Grands Débats nationaux se déclinent sans relâche à travers l’hexagone. C’est à Monéteau que le président du groupe LREM au Sénat est venu rappeler les fondamentaux opérationnels de l’institution étatique. Via des exemples très concrets ayant pour items le budget, la retraite, les services publics, l’emploi ou encore la politique de la santé. En distillant quelques pistes de réflexions très intéressantes sur l’avenir de notre pays…
MONETEAU : Orateur sachant manier le verbe avec aisance et dextérité, François PATRIAT s’est prêté au jeu de l’animation d’un énième épisode du Grand Débat en acceptant de se rendre dans la commune icaunaise au milieu de la semaine dernière. Un exercice de communication qui n’a pas pris au dépourvu le président du groupe LREM au Sénat tant il est coutumier de ces échanges riches et nourris avec nos concitoyens.
Si ce n’est avec les représentants de la sphère médiatique, puisque l’élu de Côte d’Or intègre le panel des personnalités politiques préférées de certaines chaînes cathodiques (BFM, LCI) où il est de bon ton de pouvoir véhiculer ses idées et réflexions pertinentes en seconde partie de soirée.
Là, en présence de l’édile local, Robert BIDEAU, vice-président du Département, et de la conseillère départementale Malika OUNES (également vice-présidente), le chef de file de la majorité présidentielle du terroir Bourgogne Franche-Comté a fait abstraction de toutes caméras et autres microphones pour endosser la vêture du maître de cérémonie d’un rendez-vous porté vers la pédagogie.
Avant de balayer les grands sujets sociétaux du moment, François PATRIAT s’est dit ô combien satisfait de pouvoir être présent dans l’Yonne afin de participer à ce concept participatif et citoyen. N’éludant pas le schéma protocolaire inhérent à ces rencontres où chacun pouvait s’exprimer en toute liberté, l’élu de Côte d’Or profita de la circonstance pour réveiller les consciences civiques autour du droit de vote. Rappelant que chacun d’entre nous bénéficiait des services publics financés par le biais de nos impôts.
« Je considère en tout état de cause qu’il est difficile de critiquer le système étatique dans lequel nous vivons si déjà de facto on ne vote pas ! ».
Observant qu’un Français sur deux ne payait pas l’impôt, François PATRIAT s’est longuement épanché sur le nécessaire effacement de la dette. Celle-ci, astronomique, fruit d’un cumul établi sur plus de quatre décennies, s’élève à plus de 2 000 milliards d’euros. La charge de cette dette représente 37 milliards d’euros chaque année.
« L’ISF, c’est de l’impôt sur l’impôt ! »
Pour mémoire, le sénateur LREM précisa les orientations prioritaires du gouvernement. « Le Président de la République et le Premier ministre s’emploient à réduire la dépense publique pour remettre le budget de notre pays à l’équilibre. Tout en diminuant la fiscalité… ».
Rejetant toute idée de privilégier le retour de la planche à billets (un vieux serpent de mer qui aura eu comme conséquence principale de dévaluer la monnaie de l’époque – le franc – alors que le niveau de l’inflation s’envolait au-delà des 12 %), François PATRIAT répondit ensuite à l’une des doléances de la soirée, qui caractérise le point d’achoppement essentiel entre les « Gilets jaunes » et le gouvernement, c’est-à-dire la réintégration de l’ISF.
« Si ce dispositif fiscal fonctionnait bien et avait fait ses preuves par le passé, concéda l’ex-patron de la Région, d’autres pays européens l’aurait déjà adopté. Regardez en 1981 : l’ISF était en vigueur tandis que la France recensait 800 000 demandeurs d’emploi. Est-ce que le fait d’avoir ce système fiscal a permis d’augmenter le pouvoir d’achat des Français et de faire reculer le nombre de chômeurs ? ».
Puis, le sénateur de renchérir sur ce même sujet et d’enfoncer le clou : « D’ailleurs, l’ISF n’a pas été supprimé ! Dorénavant, l’impôt est applicable sur le domaine de l’immobilier avec l’IFI et devrait rapporter une manne financière de 1,450 milliard d’euros. Je rappellerai enfin que la conversion de cet ISF a facilité l’injection de 9,5 millions d’euros dans l’économie française, tout en rassurant les investisseurs étrangers qui ont ramené des capitaux extérieurs dans notre système économique… ».
Suggérant une préconisation personnelle, François PATRIAT proposa alors de taxer à hauteur de 5 % les dividendes des actions boursières. Ce qui permettrait in fine de ramener dans la cagnotte de l’Etat une coquette somme qui excéderait plus de 6 milliards d’euros à l’année. Soit un gain beaucoup plus important que le fruit du seul ISF !
Quant au chômage, l’élu de Côte d’Or observe un net changement par rapport aux dernières évaluations. « Le gouvernement a réduit le taux de demandeurs d’emploi, le faisant passer de 10 % à 8 %. Je précise que la Bourgogne Franche-Comté se situe deux points en dessous de la moyenne nationale ce dont je suis très satisfait… ».
La France est l’un des pays les plus distributifs au monde…
La thématique de la retraite fit surface en toute logique parmi les débatteurs de cette soirée. Bon nombre d’interrogations du public se concentraient sur ce sujet ô combien intéressant. Le président du groupe LREM au Sénat ne manqua de piocher parmi les références historiques de notre nation pour tenter un comparatif astucieux entre les principes vertueux voulus en son temps par le Conseil national de la Résistance et notre système actuel.
« Quand on était en âge de faire valoir ses droits à la retraite à 65 ans en 1945, l’espérance de vie était plafonnée à 62 ans, argumenta François PATRIAT. Aujourd’hui, l’âge légal de la retraite se situe à 62 ans alors que cette même espérance de vie a dépassé les 80 ans ! ».
Le sénateur de Bourgogne détailla par la suite la quote-part distributive des dépenses de l’Etat, se référant à des exemples précis.
« Si l’Etat dépense mille euros, il faut savoir que sur cette somme initiale, 268 euros servent à financer les retraites, alors qu’un seul et unique euro est reversé pour le fonctionnement de l’Etat (35 euros destinés pour le chômage, 17 euros sont injectés pour l’aide au logement, 22 euros alimentent la solidarité…). Aujourd’hui, il nous faudrait un système de retraite plus équitable. Cela passe par la suppression des régimes spécifiques... ».
Précisant à l’assistance qu’il était inutile de faire un procès d’intention au gouvernement (« Nous vivons dans un pays où la tolérance zéro existe… »), François PATRIAT égrena les succès que le gouvernement a déjà mis en place depuis l’accession d’Emmanuel MACRON à l’Elysée. A commencer par la hausse de 6,5 % du SMIC, du jamais vu en de telles proportions depuis vingt ans. Cela méritait d’être dit, afin de rétablir quelques vérités…
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