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D’un commun accord, le coach franco-uruguayen et le club de football de l’Yonne ont mis un terme au contrat qui les liait au moins jusqu’à la fin de la saison. Les résultats en demi-teintes obtenus par les pensionnaires de Ligue 2 depuis le début du championnat et une piètre quatorzième place au classement général ont été les éléments déclencheurs de cette volte-face inéluctable…
AUXERRE : Bref mais très laconique, le contenu du communiqué de presse de l’AJ Auxerre ! Une dizaine de lignes seulement auront été rédigées par la cellule de communication pour annoncer ce que d’aucun prévoyait déjà depuis plusieurs semaines, le départ sine die du coach de l’équipe professionnelle, Pablo CORREA.
Remercié par la présidence du club pour son investissement au sein de la structure sportive, l’ex-entraîneur de l’AS Nancy-Lorraine n’aura donc pas été au bout de sa feuille de route ni de son projet managérial. Celui qu’il avait imaginé à sa venue en décembre 2017.
C’est-à-dire la remontée tant attendue par des supporters en mal de victoires parmi l’élite de la division supérieure. Un rêve qui aura tourné court cette année encore.
Depuis lundi, en effet, alors qu’il ne s’était pas présenté à la séance de remise en forme aux côtés de ses joueurs, Pablo CORREA n’est plus le coach du club bourguignon. Proprement démis de ses fonctions avec son accord, il a été limogé.
Le staff directionnel a ainsi coupé court à toutes les supputations qui pouvaient circuler sur les réseaux sociaux. Le président Francis GRAILLE et les dirigeants ont pris la décision de se séparer de leur dixième entraîneur en autant de saisons.
Une transition temporaire assurée par Cédric DAURY…
Il est vrai que les responsables de l’AJA ne pouvaient se contenter de cette quatorzième place, synonyme de ventre mou, alors qu’il ne reste plus qu’une huitaine de journées à accomplir au niveau des échéances sportives.
Le bilan de ce cru 2018/2019 est d’ores et déjà insuffisant et très éloigné des objectifs initiaux que s’étaient fixés les patrons de l’AJ Auxerre.
Accélérant le processus, il a ainsi été décidé de modifier le management de l’équipe professionnelle.
Depuis le début de la semaine, l’équipe A est donc managée par le directeur sportif du club, Cédric DAURY. Il ne sera pas seul à pousser la formation vers l’avenir : il sera assisté de David CARRE, de Sébastien PUYGRENIER, de Cédric BLOMME et d’Attila FARKAS.
Pour l’heure, ce staff plutôt fourni va se focaliser sur la fin de saison. Le premier objectif est de préparer de la manière la plus optimale la prochaine rencontre, avec un déplacement très délicat le vendredi 29 mars chez le quatrième du général, soit le Paris FC. La suite n’a pas encore été abordée par les dirigeants. Aucun commentaire ne filtre pour savoir qui tiendra les rênes de l’équipe la saison prochaine. Même si plusieurs hypothèses vont bon train dans le landerneau sportif et s’étalent sur les réseaux sociaux.
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Le Tonnerrois, bientôt bénéficiaire d’un contrat de territoire : la probabilité se profile…
mars 18, 2019Soutenir la contrée orientale du département de l’Yonne en lui donnant de nouvelles possibilités économiques et structurelles figure parmi les axes d’intervention de la Région Bourgogne Franche-Comté. Surtout dans le cadre du développement de sa stratégie de cohésion territoriale. Annoncé comme l’un des prochains signataires d’un contrat de territoire, le secteur Tonnerrois pourrait ainsi profiter de cette manne bienveillante pour s’extraire de son isolement…
TONNERRE : De passage dans le département de l’Yonne, lors de la signature du contrat de territoire liant la Région à la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, le vice-président de l’exécutif de Bourgogne Franche-Comté, en charge de la cohésion territoriale, Eric HOULLEY, n’a pas exclu d’y revenir d’ici peu pour établir un protocole d’accord similaire. Mais, cette fois-ci, avec le Tonnerrois qui deviendrait le quatrième contractant icaunais à en bénéficier.
Le souhait de l’élu régional est de redynamiser le potentiel de ce bassin économique, malmené lors de crises successives, ce qui a entraîné la fermeture de plusieurs sites industriels.
L’idée de sortir le Tonnerrois de son isolement fait également son petit bonhomme de chemin. En cela, la mise en place d’un contrat de territoire apporterait une incontestable plus-value pour doper les projets structurels à venir. Quant au principe du rattachement de ce secteur (sous quelle forme ?) à un territoire plus vaste et déjà enclin à connaître des réussites, cela pourrait correspondre à une suite logique dans la phase évolutive de ce projet.
A l’évocation de cette seconde perspective, on ne peut que se référer en toute logique à l’Avallonnais qui pourrait faire office de tuteur idéal à ce concept de plus grande envergure. Un germe pertinent à suivre de près…
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La Puisaye-Forterre signe son contrat de territoire, la Région en espère trente-cinq d’ici 2020…
mars 18, 2019L’exécutif régional envisage de parapher plus d’une trentaine de ces partenariats stratégiques à l’instar du dernier accord en date, validé la semaine dernière avec la Communauté de communes de Puisaye-Forterre. Favorisant l’aménagement et l’essor d’un secteur géographique défini, ce dispositif génère une enveloppe budgétaire globale de 90 millions d’euros. Dont la moitié est répartie en toute équité entre les petites villes et zones rurales de notre contrée ayant des projets performants à proposer pour leur financement.
ROGNY-LES-SEPT-ECLUSES : Excellente équation démontrant la pertinence du travail collaboratif entre les services de l’exécutif régional et ceux des interlocuteurs qui en sont les bénéficiaires, le contrat de territoire se définit comme un outil fonctionnel très probant. Il encourage les initiatives économiques des élus à travers l’aménagement de leurs zones de compétence.
Signataire du troisième document, applicable dans l’Yonne après ceux du Nord du département et de l’Avallonnais, le vice-président du Conseil régional Eric HOULLEY, en charge de la cohésion territoriale, procédait aux côtés du président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, à l’officialisation de ce nouveau partenariat.
A l’identique du dispositif « Envie », principe décliné au bénéfice des communes de moins de trois mille habitants, le contrat de territoire est devenu depuis son lancement l’une des clés de voûte importante du pouvoir régional. Usant de pédagogie, le vice-président Eric HOULLEY ne s’est pas privé lors de sa venue à Rogny-les-Sept-Ecluses, site de la signature du nouveau traité, d’en expliquer les vertus.
Ne pas laisser un territoire de côté…
Pour lui, point d’effet d’annonce avec ces paraphes. Mais, bel et bien du réalisme et de la concrétisation, profitables tant aux petites agglomérations et zones rurales qu’aux secteurs urbains.
D’ailleurs, sur un échéancier de trois ans, l’enveloppe budgétaire de ces fameux contrats équivaut à 90 millions d’euros. Une manne financière affectée à part égale entre la ruralité et les métropoles.
« Nous ne souhaitons laisser personne de côté, précisa l’élu régional, maire de Lure, a contrario, la Région a pour objectif d’encourager tous les projets qui obéissent à une identité stratégique… ».
A titre d’exemple, le choix de la Puisaye-Forterre de s’engager pleinement en faveur de la transition énergétique (lire article correspondant) aura permis de flécher l’initiative territoriale dans la plupart de ses projets. Selon les critères d’une sélectivité intelligente.
Au-delà de ce contrat spécifique, les relations établies entre la Région et la CC de Puisaye-Forterre ne devraient pas s’arrêter en si bon chemin. Plusieurs projets, à commencer par la construction du nouveau siège communautaire, pourraient faire l’objet de sollicitations supplémentaires en matière de participations financières. Gageons que les responsables de la Communauté de communes ne manqueront pas de constituer un dossier afin de bénéficier d’un précieux subside…
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Les hommes politiques persistent dans leurs certitudes : il ne faut pas avoir raison mais être surtout entendu !
mars 18, 2019En juin 1940, comme chacun le sait, le général de GAULLE s’exile à Londres pour y continuer le combat contre l’occupant. Il y pose les fondements de la France libre. Le père de la Vème République inaugure cette grande épopée de notre histoire par un discours demeuré célèbre, qui est devenu une vraie leçon de vie : « Nous avons perdu une bataille mais nous n’avons pas perdu la guerre… ». En juin 2017, Emmanuel MACRON accède à la présidence de la République. Une république qu’il met ou plutôt souhaite remettre en marche. En parallèle, il désire dynamiser cette vieille Europe, devenue cacochyme après toutes ces années d’existence et d’errances administratives. « Vaste programme ! » aurait pu argumenter goguenard le résident de Colombey-les-Deux-Eglises…
TRIBUNE : Il y a quelques jours, Emmanuel MACRON publiait un manifeste en simultanée dans les vingt-huit pays de la Communauté européenne. Ce texte, écrit de sa plume, contenait diverses propositions, dans lesquelles, le chef de l’Etat français envisage une convergence sociale et économique au niveau du continent. Notamment en matière de protection sociale, où la création d’un SMIC s’impose à lui, ce qui aurait pour résultante de favoriser davantage l’homogénéité entre les Européens.
Sur ce principe de « convergence sociale européenne », à l’instar de l’opération de ralliement du Sénégal par le général de GAULLE au siècle dernier, on ne peut qu’être qu’à l’unisson de notre président. Le dumping social que nous subissons depuis l’élargissement de l’Europe est catastrophique. Il explique justement la résurgence et le succès croissant des mouvements dits « populistes » aujourd’hui.
L’histoire est un éternel recommencement (Jean COCTEAU)…
Mais, retournons en arrière dans le temps et dans l’espace. Plus précisément, arrêtons-nous à Londres et à Dakar. Charles de GAULLE veut donner une assise consistante à la France libre. Celle-ci doit être fondée sur une notion simple : celle d’un empire. L’empire représente un concept ou plutôt une fibre biologique du général de Gaulle. Relisez ses mémoires de guerre et comptabilisez travers les lignes le nombre de fois où l’illustre personnage écrit la locution, « la France et son empire ».
Or, des morceaux de cet empire se sont déjà ralliés à la France libre. Le Tchad, l’Oubangui-Chari (qui sait d’ailleurs ce qu’était ce territoire à l’époque dont volontairement je vous tairai l’appellation moderne pour vous inviter à un petit effort intellectuel !) et le Congo-Brazzaville (même exercice que précédemment : pourquoi le Congo s’appelait-il il y a peu encore le Congo-Brazzaville ?).
De GAULLE entend maintenant rallier le Sénégal. C’est une colonie emblématique qui, de plus, occupe une place stratégique sur la façade Atlantique. Winston CHURCHILL approuve l’idée de De GAULLE et organise une expédition navale franco-anglaise : objectif mettre le cap sur Dakar.
L’expédition fut un échec total. On peut légitimement se poser cette question : pourquoi de GAULLE et CHURCHILL n’ont-ils pas envoyé des émissaires auprès du gouverneur de ce pays de l’Afrique équatoriale préalablement à cette mini-armada afin de sonder sa position ? Comme toujours, la réponse à cette question est simple comme bonjour : ils étaient sûrs de leur fait !
Oublions ce passé peu glorieux et revenons d’un coup de baguette magique au présent. En ce mois de mars 2019, plus exactement. Et aux propositions faites par notre président et destinées à la dirigeante du plus grand parti politique allemand, la CDU (Christliche Demokratische Union), Annegret KRAMP-KARRENBAUER. Cette dernière a répondu de façon claire, nette et sèche au pensionnaire de l’Elysée. Elle a rejeté tout bonnement la proposition d’un bouclier social et la mutualisation des dettes.
Pire, et c’est aussi un sacré pied de nez adressé au référent suprême de la République en Marche, le leader de la CDU propose même de déménager le Parlement européen de Strasbourg à Bruxelles. Afin de réduire le rôle de la France à la portion congrue ?
En résumé, son accord de principe ne concerne que quelques banales généralités : « Une Europe plus forte et adaptée à l’évolution rapide du monde… ». Fermez le ban ! On a tout compris à cette nouvelle gesticulation. Ne nous faisons plus d’illusions sur le modèle opérationnel instauré par le couple franco-allemand depuis des lustres, il est aujourd’hui obsolète...
Lao TSEU et Sacha GUITRY l’avaient écrit…
Alors, quels rapports, me direz-vous, entre l’opération de Dakar de septembre 1940 et la formulation de ce grand projet européen du président MACRON ? La réponse reste la même ! La référence philosophique chinoise Lao TSEU les avait avertis tous les deux il y a vingt-six siècles de cela : « Avant d’agir ou de parler, pense à ce qu’il y a dans la tête de ton interlocuteur… ». Autrement dit, il est préférable de sonder celui qui est en face de soi avant d’agir ou de s’exprimer à l’emporte-pièce !
Et même si le président MACRON a raison en caractérisant le dumping social comme ingrédient principal du populisme, il est nécessaire de se souvenir de la pensée profonde de Sacha GUITRY, auteur prolifique au demeurant, qui écrivit au détour d’une soirée parisienne : « Mon père avait raison : mais, dans la vie, il ne faut pas avoir raison. Il faut être entendu… ». Dont acte !
Emmanuel RACINE
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Grand Débat : les adhérents de la CPME de l’Yonne dénoncent une pression fiscale devenue insupportable…
mars 16, 2019Proposé à quelques jours d’intervalle à Sens et à Auxerre, le rendez-vous explicatif citoyen, relayé par la confédération des PME de l’Yonne, n’a pas suscité un réel enthousiasme parmi les rares entrepreneurs présents. Pourtant, l’exécutif du syndicat patronal avait conçu les choses à la perfection, invitant ses adhérents à échanger autour des quatre items prédéfinis par la directive nationale. Des observations nourries et intéressantes en ont résulté. Elles portaient sur la réalité quotidienne vécue par des chefs d’entreprise qui souhaitent une uniformisation de la fiscalité et davantage de justice afin ne plus être considérés à l’avenir comme de véritables vaches à lait pour financer le système…
AUXERRE : Une dizaine de personnes ont pu faire entendre leur voix dans le cadre de la déclinaison locale du Grand Débat, à l’estampille de la CPME, accueillie à Auxerre. Quarante-huit heures plus tôt, un exercice oratoire similaire avait eu lieu à Sens. N’entraînant pas, loin s’en faut, une excitation débordante de la part de participants, incités néanmoins à donner leur avis personnel.
Pourtant, les chefs d’entreprise, à la tête de TPE et PME, ont des choses à dire. Et surtout des propositions à suggérer (voire l’article correspondant). Et cette double désertification de l’assistance n’en enlève pas le crédit accordé à cette séance verbale nécessaire que le syndicat patronal de l’Yonne désirait mettre sur pied.
Le président de la CPME, Olivier TRICON, très détendu, ne sombrait pas dans le fatalisme de circonstance devant cet auditoire quelque peu clairsemé. Bien au contraire ! Sa collaboratrice, Emmanuelle MIREDIN, secrétaire générale de l’organisme, a su conduire la session avec brio en se référant scrupuleusement au mode opératoire en vigueur. Déroulant la discussion autour de chacune des quatre thématiques préétablies initialement par le gouvernement.
Ainsi, point par point, les débatteurs eurent tout le loisir de pouvoir argumenter sciemment sur les thèmes appropriés, pour mémoire, la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique et la démocratie, assortie à son corollaire, la citoyenneté.
La coupe est pleine au niveau du ras-le-bol fiscal !
Si l’un des intervenants exigea avec véhémence la suppression pure et simple du CESE (Conseil économique, social et environnemental) – soit un budget annuel de fonctionnement de plus de 500 millions d’euros-, d’autres intervinrent sur les problèmes liés aux cessions d’entreprise et à leur taxation.
« C’est clair, fustigea un entrepreneur de manière péremptoire, aujourd’hui quand on est un dirigeant d’entreprise, on n’est empêché de vendre et d’acheter une société ! ».
Ce ras-le-bol de la double peine fiscale s’est fait ressentir avec l’apport de témoignages complémentaires parmi l’assistance. Petit à petit, au fil des minutes qui s’égrenaient, les langues se déliaient avec délectation. Jetant l’opprobre contre le surpoids fiscal envahissant exercé par Bercy.
Parmi le florilège de préconisations que les entrepreneurs de la CPME aimeraient voir aboutir au terme de ce raout citoyen populaire, la suppression des taxes sur les bénéfices réalisés par les entreprises figurent en pôle-position sur la grille des mesures à gérer en urgence. Pour l’un d’entre eux, il est proprement inacceptable que toutes ces spécificités franco-françaises de l’administration fiscale impactent si durement l’économie de notre pays, à l’heure de la mondialisation.
Quant à l’évasion fiscale et la taxation des géants américains regroupés sous l’acronyme des GAFA, l’unanimité fut de mise dans la salle pour demander un plan d’actions immédiat de la part de la gouvernance. A grand renfort de prélèvements fiscaux !
Une vraie lutte doit s’engager contre les profiteurs abusifs du système put-on encore entendre au cours de cette séance qui aura eu le mérite de tâter le pouls de chefs d’entreprise en colère contre le dispositif trop « franco-français » de la fiscalité. Un système devenu insupportable à leurs yeux, aujourd’hui.
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