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Face à la crise sanitaire : les cheffes d’entreprise de la filière bâtiment font preuve de résilience et de solidarité
avril 17, 2021La filière du bâtiment a connu un coup d’arrêt fort brutal de ses activités au printemps dernier. Date du tout premier confinement. Une quarantaine de femmes, entrepreneuses du secteur, ont été invitées à s’exprimer lors d’une rencontre interrégionale menée par la Fédération française du Bâtiment (FFB) à Lyon il y a quelques jours. Occasion de partager leurs expériences et de témoigner sur les méthodes de travail développées avec cette crise…
LYON (Rhône) : Plus d’une quarantaine de femmes, cheffes d’entreprise de leur état, de la filière du bâtiment ont été conviées par la FFB Auvergne-Rhône-Alpes à prendre position sur le partage des pratiques mises en exergue au sein de leurs sociétés lors d’un colloque organisé dans l’ancienne capitale des Gaules. Plusieurs d’entre elles représentaient des régions limitrophes.
Comme l’avait spécifié la présidente du groupe femmes FFB de la région accueillante, Sylvie FAURE, « cette prise de parole se voulait libérée et décomplexée, sans jugement, ni posture tout en restant positif et volontariste… ». Une entrée en matière des plus encourageantes pour les participantes à cet exercice.
Parmi les temps forts qui ont été ainsi abordés par ces femmes meneuses de société, deux points particuliers relatifs à la capacité de résilience du chef d’entreprise et celui se rapportant à la mobilisation et au management des équipes durant cet épisode si insolite de la crise de la COVID-19.
Sociologue, spécialiste de l’encadrement, psychologue du travail, entrepreneuses : tous les intervenants de ces tables rondes eurent à dire sur ces items ne manquant pas d’attrait.
Pour Anne-Sophie PANSERI, dirigeante de la société MAVIFLEX (production de portes souples et manuelles), l’idée de fermer immédiatement son entreprise fut une décision logique.
« J’avais la boule au ventre de faire venir les équipes à l’usine, confie-t-elle, je me suis posée beaucoup de questions sur ma responsabilité en tant que dirigeante ».
Son de cloche similaire pour Sylvie GUINARD, présidente de THIMONNIER, concepteur de solutions d’emballage : « L’entreprise n’a jamais fermé ! Nous étions en contact régulier avec nos fournisseurs pour nous assurer qu’ils maintenaient leur activité… ».
Tous se sont accordés à dire que les salariés avaient démontré une vraie implication. « Nous avons beaucoup communiqué avec nos équipes, notamment dans le respect des règles sanitaires et dans l’organisation de celles-ci, explique Karine DRUGUET.
Au travers de ses études, la psychologue du travail Laure CHANSELME releva deux sources de stress pour le dirigeant. D’une part, un profond sentiment d’injustice lié à la caractérisation d’activités essentielles versus des activités non-essentielles contraintes de tout stopper. D’autre part, un sentiment d’impuissance de ne plus pouvoir maîtriser l’environnement de l’entreprise.
Se sentir épauler grâce à la solidarité…
Pour faire face à ces situations inédites et instables, la force du réseau et du groupe a été soulignée par tous. Une solidarité, un lieu d'échanges et de partage qui permet au dirigeant de prendre du recul, d'extérioriser et de trouver des solutions.
« Il y a un moment d'abattement et les autres nous relèvent. Cette solidarité fait la différence. Plus largement, nous avons notamment pu constater que les femmes organisées et aidées en réseau réussissent mieux que celles qui sont seules… » précisa Anne-Sophie PANSERI, ancienne présidente du Réseau Femmes Chefs d'Entreprise.
Pour Christel DREAU, de la société éponyme à FONTENAY (Yonne) et vice-présidente du groupe femmes de la FFB de Bourgogne Franche-Comté, le groupe femmes a été un véritable soutien : « On a besoin de cette solidarité, de se sentir épaulées. Il est important de pouvoir échanger avec ses pairs. Dans ce genre de situation, on voit tout le sens et l'utilité du groupe femmes ».
Quant à Sylvie FAURE, elle a insisté sur le rôle essentiel qu'a joué la FFB au niveau national, régional et départemental pour accompagner les entreprises du secteur. Un réseau qui a su démontrer toute sa force et son importance.
Le management des équipes au cœur des débats…
La dernière table ronde était consacrée au management des équipes. Télétravail, préservation du lien entre les collaborateurs en présentiel et distanciel, modes collaboratifs...
Des méthodes de travail qui, si elles ont pu être imposées de manière brutale en raison de la situation, seront sans doute amenées à perdurer.
Selon Marie-Hélène PONS, dirigeante de l'entreprise SOGICS, « il est difficile de trouver une unité entre les salariés en télétravail et ceux en présentiel. Au sein de l'entreprise, personne n'était habitué à travailler à distance, nous n'avions jamais expérimenté le télétravail. Il a fallu trouver les bons outils, adaptés à nos besoins ».
Ce confinement a permis de changer les mentalités et approches d'encadrement, comme en témoigne Anne-Sophie PANSERI : « Cette situation nous a ouvert les yeux sur un autre management. Avant cette crise, j'étais opposée au télétravail. Aujourd'hui, je considère que je dois faire confiance aux collaborateurs. On ne peut pas pénaliser une organisation juste pour quelques personnes qui ne jouent pas le jeu... ». |
En conclusion des échanges, Pierre DRELON, sociologue et intervenant en management, a rappelé combien le besoin d'interaction sociale était prégnant dans le monde de l'entreprise, comme ailleurs.
« Les hommes et les femmes sont programmés pour s'adapter. Ils et elles sont faits pour mettre en place les changements utiles en puisant dans leur imagination et leur capacité d'innovation qui provient des échanges et des interactions sociales. Le propre de l'entreprise est la prise de risques » souligna le sociologue qui, non sans un brin de provocation, posa la question suivante.
« Le vrai confinement n'était-il pas celui des Trente Glorieuses au cours duquel nous étions centrés avant tout sur les droits acquis, l'absence de prise de risques, la mise en place de certifications... ?
Paradoxalement, c'est peut-être seulement maintenant que nous allons sortir d'un confinement de plus de cinquante ans, qui nous poussera à réinventer nos méthodes de travail et à sortir d'une certaine zone de confort ? ».
Une interrogation pertinente qui mérite sans doute de véritables réponses…
Thierry BRET
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Pas de stop pour Guillaume LARRIVE : 100 % des voix le confortent à la présidence des Républicains 89 !
avril 14, 2021Si une faible minorité de militants souhaitait il y a peu un changement radical à la tête des Républicains de l’Yonne, force est de constater que le résultat des élections internes de la formation de droite, organisées dans l’Yonne ce lundi 12 avril, ne leur a pas donné raison. Le député Guillaume LARRIVE conserve ses fonctions de président, auréolé d’un score net et sans bavure de 100 % de suffrages positifs.
AUXERRE : Certains espéraient sans doute un brin du renouveau avec ces élections internes organisées ce lundi 12 avril parmi l’instance départementale de la formation politique de droite.
Surtout après les propos tenus par le député de la première circonscription de l’Yonne, en septembre dernier. Le discours prononcé à l’époque par Guillaume LARRIVE était selon quelques voix dissonantes au sein des LR un tantinet favorable à la ligne décisionnelle suivie par Emmanuel MACRON.
Ces contradicteurs qui demandaient la démission de leur tête de file en sont donc aujourd’hui pour leurs frais au terme de ce scrutin. Sans l’once d’une équivoque !
Le vote s’est mué en effet en un véritable plébiscite pour l’ancien secrétaire général délégué des Républicains.
En totalisant 100 % des suffrages exprimés dans son territoire de prédilection, l’initiateur du mouvement La France Demain (février 2020) a donc fait le plein des voix parmi ses aficionados qui se reconnaissent en lui dans la mise en œuvre de sa ligne politique libérale.
D’ailleurs, la première réaction de l’énarque sera adressée pour les militants. « Je les remercie pour leur confiance renouvelée ! ».
Guillaume LARRIVE promet de travailler au service de l’intérêt général, en rassemblant toutes les bonnes volontés. Preuve que l’unité politique du mouvement ne s’est aucunement lézardée depuis 2018 date à laquelle il accédait pour la première fois à ce poste et qu’elle s’en trouve renforcée grâce à la vitalité démocratique de ce vote.
Plusieurs figures de la droite icaunaise renouvellent leurs mandats…
Hormis le parlementaire, d’autres personnalités des Républicains devaient également obtenir les faveurs du scrutin. Pour assumer leur rôle de délégués de circonscription.
C’est le cas de l’adjointe à la ville d’Auxerre et élue communautaire Céline BAHR dans la première circonscription. Là-aussi, la jeune femme en charge du développement durable, de la culture, du patrimoine et de l’enseignement supérieur aura obtenu un succès sans pareil, glanant 100 % des suffrages.
Autres délégués élus : Philippe LENOIR dans la seconde circonscription avec 60 % et Nicolas DEILLER, qui a réalisé le score de 100 % dans la troisième.
Signalons, que les délégués de la fédération icaunaise auprès du Conseil national des Républicains ont été désignés également. Il s’agit de Charles d’ASTORG avec 73,66 %, Philippe FROGER (53,09 %), la présidente de la Maison de la Coiffure de l’Yonne Martine MICHEL (63,79 %) et le conseiller départemental et maire de Saint-Clément Gilles PIRMAN 73,66 %.
Enfin, relevons parmi les membres des comités de circonscription élus quelques patronymes connus de la scène politique départementale : dans la première, citons Régis BOUCHEZ (65,12 %), Maryline SAINT-ANTONIN (82,17 %), Pierre GAUTHIER (55,04 %), Céline BAHR (74, 42 %), Dominique MARY (77,52 %) et Patrick PICARD (58,91 %).
Dans la seconde circonscription : réussite pour Martine MICHEL (74,42 %), la conseillère départementale Sonia PATOURET (60,47 %) ou encore le couple Doria et Philippe BRISEDOU, respectivement avec 69,77 % et 60,47 % des voix.
Dans la troisième, le succès de Michel KOZEL (58,11 %) et de Nicolas DEILLER (71,62 %).
Quant aux représentants des nouveaux adhérents aux comités de circonscription, ils sont au nombre de deux à l’issue de ce scrutin interne qui aura été organisé dans l’Hexagone ce 12 avril : Benjamin GRACIA et Jordan HEITZMANN avec là-aussi des scores absolus de 100 %.
Précisons, enfin, que selon les statuts propres à la formation politique sont membres de droit des comités de circonscription les maires, les conseillers départementaux et les adjoints au maire du chef-lieu de département.
Thierry BRET
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Sera-t-elle candidate aux Régionales ? Marie-Guite DUFAY laisse planer un faux suspens sur ses réelles intentions...
avril 10, 2021Evasive sur sa propre candidature, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté estime que « si les conditions sanitaires ne s’améliorent pas au fil de ces prochaines semaines, il sera très difficile de faire campagne afin de présenter convenablement les programmes ». Quant à se retrancher derrière les canaux offerts par la digitalisation, ce n’est pas nécessairement compatible avec le principe qu’elle se fait de la vie démocratique…
DIJON (Côte d’Or) : Elle n’a toujours pas fait connaître sa décision ! Et si les journalistes qui prenaient part à la conférence de presse, concoctée à distance par les services de communication du vénérable organisme, ont bien essayé d’en savoir un peu plus sur les réelles intentions de la présidente, ils en ont eu pour leur frais !
Stoïque face à leurs demandes insistantes, Marie-Guite DUFAY n’a donc rien dévoilé de sa future ligne stratégique sur le sujet même s’il ne fait pas l’ombre d’un doute (cela bruisse de plus en plus dans le sérail) que son patronyme figurera bel et bien sur l’un des bulletins de vote le jour J pour choisir son candidat.
S’exprimant vingt-quatre heures avant la tenue de l’ultime séance de l’assemblée plénière du Conseil régional de la mandature actuelle, la cheffe de file du Parti socialiste régional a bien voulu dissocier dans ses commentaires les faits institutionnels des faits purement politiques. Renvoyant ces derniers aux calendes grecques !
Pas convaincu avec le seul prisme des réseaux sociaux…
La seule entorse qu’elle s’est accordée finalement dans ce choix tactique au plan de la communication concerna la tenue desdites élections aux dates du 13 et 20 juin. Des échéances maintenues par le Premier ministre qui la rendent quelque peu perplexe quant à leur bon déroulement.
« Si les conditions sanitaires ne sont pas levées rapidement, le débat ne pourra s’envisager comme à son habitude… ».
Quant à ne véhiculer les informations inhérentes au programme de campagne que par le seul prisme de l’outil numérique, cela n’a pas l’air de convaincre la présidente en exercice.
« J’aurai du mal à ce que cela se passe uniquement par les réseaux sociaux, convient-elle.
Reste alors le report de ce scrutin, doublé des départementales, à une date encore à définir à l’automne. Une hypothèse peu probable pour Marie-Guite DUFAY qui ne voit pas comment ces élections pourraient se tenir à quelques encablures seulement de la présidentielle.
Les différer d’ici deux ans (2023) n’est également pas audible pour la présidente de l’exécutif de Bourgogne Franche-Comté.
Thierry BRET
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Un virage à 180 degrés doit être pris pour les stations-service : s’adapter au marché ou perdre 20 000 emplois…
avril 10, 2021Un SOS vient d’être lancé par le CNPA pour préserver la pérennité des stations-service en France ! Onze mille de ces structures répertoriées dans l’Hexagone doivent très rapidement répondre au contexte du moment : celui de l’essor des véhicules électriques et du déclin des ventes de carburants. En ajustant leur stratégie !
PARIS : Elles n’ont pas d’autres alternatives que de s’adapter à la réalité des enjeux environnementaux, les stations-service de France et de Navarre. Sous peine de mettre la clé sous le paillasson et de déposer le bilan pour celles et ceux de leurs gérants qui en assument la gestion.
Les onze mille stations-service françaises doivent faire face très rapidement à la constante progression des ventes des véhicules électriques qui induit la diminution radicale des ventes de carburants.
D’ici une quinzaine d’années, peut-être moins selon les spécialistes, la moitié de ces points vitaux de toute une économie (on pense volontiers aux zones rurales) auront disparu du paysage si elles ne s’acclimatent pas aux nouveaux enjeux de la société.
Dans le domaine de l’implantation de bornes de recharge électrique, la grande distribution et les réseaux d’autoroute semblent être prêts à relever le défi. En installant ces points d’alimentation nécessaires au développement des véhicules électriques.
Or, beaucoup de petites stations-service indépendantes ne se positionnent pas sur ce même créneau. Conséquence à cette configuration funeste : vingt mille emplois sont désormais dans la balance et pourraient être remis en question dans un avenir proche.
Au niveau syndical, le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile) plaide en faveur d’un fonds de modernisation permettant d’accompagner les structures dans leur transition énergétique. Un fonds de solidarité sera également accessible à un grand nombre de ces structures, sous certaines conditions définies par l’Etat. Il faut agir très vite car il y a réellement péril en la demeure sur ce secteur d’activité qui ne fait pas les manchettes des médias...
Thierry BRET et Jean-Paul ALLOU
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Le sort de l’humain représente son fil d’Ariane intellectuel : Jean-Pierre MASCLET en nouveau pygmalion de l’UDAF…
avril 09, 2021Troquer les saveurs subtiles des Roussette ou des Chignin-Bergeron de Savoie pour les nectars minéralisés offerts par les Chablis ne manqueront pas de convenir à cet épicurien, amateur de bonne cuisine et sensible aux relations humaines. A 58 ans, le Nordiste Jean-Pierre MASCLET poursuit son tour de France professionnel tel un compagnon du Devoir en perpétuel apprentissage. Ainsi, il vient de poser ses valises à Auxerre où il succède à Nicolas CADIOU, à la direction de l’UDAF de l’Yonne…
AUXERRE: Il a côtoyé l’Abbé Pierre. Il a discuté avec bon nombre de migrants arcboutés sur les dunes de SANGATE qui, poussés par un terrible exode, tentaient de fuir le continent vaille que vaille. Il a accueilli des milliers de jeunes gens issus des banlieues franciliennes lors de moments d’oisiveté et de partage dans des centres de vacances et de loisirs. Sans omettre un passage à Taizé, haut lieu de la spiritualité et de la fraternité universelle…
Homme d’esprit et de cœur, le nouveau directeur de l’UDAF de l’Yonne se dévoile très vite au détour d’une simple discussion. Arrivé le 01er mars dans la capitale auxerroise, Jean-Pierre MASCLET marque petit à petit son territoire.
Tâtant le pouls de la vénérable institution associative dont il va désormais prendre les rênes. Son prédécesseur Nicolas CADIOU étant parti sous d’autres cieux.
Benoît VECTEN, président de cette incontournable référence de la vie départementale, n’avait d’autre alternative que de le remplacer. Proposée au Conseil d’administration, la candidature de Jean-Pierre MASCLET a séduit. Avant d’être définitivement adoubée par l’organe consultatif.
Pourtant, le parcours du nouveau responsable n’a jamais croisé par le passé les intérêts de l’UDAF. Orienté professionnellement dans la gestion de l’accueil, l’hébergement et l’insertion des publics en grande difficulté, Jean-Pierre MASCLET possédait nonobstant de solides atouts à faire valoir dans son jeu : des jokers au nom réaliste d’altruisme, de solidarité, d’écoute de l’autre, de développement personnel, d’échange.
Des responsabilités importantes au sein d’EMMAUS France…
Bref, le personnage est un passionné de l’humain. Une cheville ouvrière du milieu social qui a roulé sa bosse aux quatre coins de l’Hexagone ou presque.
Depuis la Picardie où il officia à Amiens en aidant les jeunes des banlieues à se refaire une virginité sociétale en découvrant le plaisir des vacances à Dunkerque, haut lieu de la célébration carnavalesque et picaresque dont il a apprécié les fastes !
C’est là, dans la ville de l’ancien ministre-maire Michel DELEBARRE que notre homme se rapprochera des compagnons d’EMMAUS.
Dirigeant l’une des antennes du département nordiste. Où il s’intéressera de près à trois branches de l’activité : le social, l’hébergement et l’insertion. Là aussi où sa vision de l’épanouissement de l’humain sera confrontée aux angoisses insupportables de cette noria de migrants refoulés au quotidien dans les dunes de SANGATE.
Jean-Pierre MASCLET sera par ailleurs un temps l’un des membres du Conseil d’administration national de l’association caritative fondée par l’Abbé Pierre en 1985.
Un passage sur les terres bretonnes lui offrira la possibilité d’étoffer son cheminement de carrière. Il y dirigera un CHRS, un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale. Enfin, il y a Annemasse et la Haute-Savoie. Dernier lieu d’affectation pour cet amoureux de Dame Nature.
Veiller au respect des équilibres au sein de la structure…
Ensuite, le renouveau du printemps se symbolise par son installation dans le département de l’Yonne.
Jean-Pierre MASCLET n’en connaissait que très peu de choses. Les sempiternels clichés footballistiques et vineux, un point c’est tout !
En intégrant l’UDAF territoriale, il sait que désormais sa mission régalienne est la défense des intérêts des familles. Tout en valorisant le rôle et l’image de cette institution séculaire.
Pour se faire, le nouveau responsable s’appuiera sur le renforcement des actions et de la communication de la structure. En veillant scrupuleusement au respect des équilibres de l’entité.
Créer de nouveaux services, promouvoir le Point conseil budget (PCB) – astucieux outil de pédagogie délivrant ses messages adéquats aux familles qui en ont le plus besoin - et anticiper le futur déménagement du siège social à horizon 2022 s’inscrivent parmi ses axes prioritaires.
Sans omettre le fameux service AGORA (celui qui gère les mesures judiciaires et les tutelles), l’un des bras armés de l’action UDAF dans l’Yonne. Un service qui englobe plus de 2 500 demandes de suivi.
Autre volet qui devrait se raffermir lors de ces prochaines semaines sous l’impulsion de la gouvernance newlook : l’accompagnement des familles au micro-crédit. D’autant que la délégation départementale de l’UDAF (Union départementale des Associations Familiales) a obtenu en octobre 2020 les autorisations officielles pour le déployer dans trois secteurs géographiques : Avallon, Auxerre et Sens.
On le subodore mais l’emploi du temps bien garni de Jean-Pierre MASCLET ne devrait pas lui laisser la moindre minute au vagabondage par la pensée dans les hautes montagnes savoyardes ni sur les coteaux où poussent les vignobles des gouleyants vins de Savoie !
A 58 ans, ce père d’une famille de trois enfants aura bien d’autres occupations à vivre au contact de ces familles icaunaises et du patrimoine territorial. Qu’il soit culturel, naturel ou encore à découvrir dans les arts de vivre. Un autre programme, en somme…
Thierry BRET
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