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Réussite au féminin : le parcours d’exception de la PDG de FIMM Julia CATTIN émeut la ministre de l’Egalité des chances…
avril 24, 2021Les larmes de Julia CATTIN à la douloureuse évocation du décès de son père Roland, survenu soudainement en 2016, vont émouvoir la ministre de l’Egalité des chances Elisabeth MORENO, de passage sur notre territoire. Immergée chez l’un des fleurons de l’activité industrielle de l’Yonne, FIMM, la représentante du gouvernement a salué le modèle d’adversité et le courage de la jeune trentenaire qui a succédé brillamment à son père. Le cas d’école idéal pour illustrer la réussite de l’entrepreneuriat au féminin…
JOIGNY : Il est de ces douleurs insondables qui à leurs simples allusions au détour d’un échange verbal laissent des bleus à l’âme et font couler des larmes sur les joues. Bouleversantes, celles de la PDG du groupe MANUVIT, Julia CATTIN, auront ému l’aéropage de personnalités qui accompagnait la visite de la ministre en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances Elisabeth MORENO.
Difficile, voire insurmontable malgré le fil des ans de se remettre du départ d’un proche. Même si le deuil remonte à quelques années déjà (2016). D’autant que la perte de son père, dirigeant de plusieurs sociétés industrielles, aura chamboulé à 360 degrés le chemin de vie d’une jeune femme qui se destinait à embrasser une carrière dans les ONG, son master d’économie obtenu à Milan dans la besace.
A 34 ans, Julia CATTIN a su pourtant endosser la vêture d’un PDG de l’industrie, porté par le succès de son aventure professionnelle. Etonnant parcours que celui-là ! Dans un milieu où la gent féminine est loin d’être pléthorique. Où les termes de diables, de transpalettes, de chariots… intègrent désormais son vocabulaire au quotidien.
Alors quand la jeune femme, investie également d’une mission de représentativité au sein du monde consulaire, celui incarné par la Chambre de Commerce et d’Industrie, a su que la ministre de l’Egalité des chances avait biffé sur son agenda l’adresse de l’une de ses structures, l’icaunaise FIMM, pour une visite officielle, son cœur a dû battre la chamade et connaître l’état de grâce de la jubilation. La reconnaissance de l’Etat pour la présidente directrice générale du groupe MANUVIT et de ses équipes !
Une entreprise qui se positionne aussi sur les marchés publics…
Spécialiste de la manutention, la PME conçoit et fabrique ce matériel indispensable pour le port de charges lourdes que la morphologie humaine ne peut gérer seule et dont sont friands les industriels. Mais, aussi les collectivités, les commerces de la grande distribution, la filière du bâtiment et des travaux publics.
L’enseigne sait se positionner sur les marchés publics. Dans le secteur des maisons de retraite ou celui des centres hospitaliers. De précieuses informations que ne manqueront pas de glaner Elisabeth MORENO et ses accompagnateurs lors de cette découverte studieuse aux côtés de leur jeune guide.
A l’issue de la traversée de la multitude d’espaces où circulent sur des chaînes les tubulures en inox aux couleurs rouges chatoyantes permettant de concevoir la gamme éclectique de produits à l’estampille de la PME, la membre du gouvernement s’est prêtée à un exercice oratoire plutôt inattendu avec la cheffe d’entreprise : son interview ! Telle une journaliste curieuse devant officier devant les caméras et appareils photographiques des médias.
Un exercice inédit : quand une ministre devient journaliste…
Se glissant dans la peau d’une intervieweuse chevronnée du petit écran, la ministre interrogea la dirigeante de l’entreprise sur son ressenti personnel en sa qualité de femme à la tête d’un groupe industriel. Surtout dans un secteur peu enclin à la féminité !
Les réponses, plutôt positives de son interlocutrice, illustrèrent finalement en toile de fond la thématique du jour, celle qui était le prétexte à ce déplacement en Bourgogne du Nord.
C’est-à-dire l’annonce faite, quelques minutes plus tard, en faveur de l’entrepreneuriat des femmes dans le territoire (voir par ailleurs l’article déjà publié dans nos colonnes le 23 avril).
« Les femmes doivent oser prendre leur destinée en main dans le domaine de l’économie et celui de la création/direction d’entreprise, insista lourdement la ministre déléguée auprès du Premier ministre.
Saluant au passage la force de caractère, le volontarisme et le courage de Julia CATTIN, personne à qui Elisabeth MORENO prédit un avenir exceptionnel. Et pourquoi pas en s’engageant davantage dans la vie consulaire d’autant que des élections sont programmées avant le terme de cette année ?
Thierry BRET
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La filière de l’automobile face à un cocktail détonnant : gare aux multiples conséquences !
avril 23, 2021Du fait de la pandémie de la COVID-19 qui sévit en France depuis plus d’un an, tous les secteurs de la vie économique vont être impactés. Pour l’activité automobile, le problème est particulier. Concurrence, stratégies de marques, véhicules électriques, approvisionnements, coût des matières premières, réformes imposées par l’Europe et aides de l’Etat constituent un cocktail explosif. Qui pourrait faire de nombreuses victimes à l’avenir...
TRIBUNE : Renault et Peugeot sont au coude à coude pour les immatriculations de véhicules particuliers avec un léger avantage pour la marque aux losanges. La lutte sera vive en 2021.
Chacune des marques veut le leadership. Après une année 2020, perturbée par la pandémie de coronavirus, 2021 tournera-t-elle au cauchemar pour l'industrie automobile mondiale suite à la pénurie de composants électroniques ? Ajoutons le blocage provisoire du canal de Suez !
Selon différentes prévisions, les retards de production pourraient toucher de 672 000 à 964 000 véhicules cette année. Peugeot et Citroën (STELLANTIS) à Sochaux et Rennes, Renault à Sandouville, Volkswagen à Wolfsburg et Emden, General Motors ou Ford en Amérique du Nord vont connaître de graves perturbations dans leur production.
La pénurie mondiale de puces électroniques impacte progressivement tous les constructeurs automobiles, qui sont obligés d’arrêter la production de leurs usines, au moins partiellement, depuis quelques semaines. Les constructeurs manquent en effet de semi-conducteurs, et plus particulièrement de microcontrôleurs, qui sont devenus indispensables dans les voitures modernes.
Par exemple, 38 unités sont nécessaires à bord d’un gros SUV Audi, que ce soit pour le moteur, l’ABS, les airbags, ou encore l’aide au stationnement. Alors que la production des usines est programmée à flux tendus, on estime ainsi que la pénurie pourrait retarder la production de 672 000 voitures au premier semestre, dont 250 000 en Chine. Tandis que le prix des pièces devrait augmenter.
AutoForecast Solutions estime de son côté que cela pourrait impacter la production de 964 000 véhicules sur toute l’année 2021. Cette situation risque encore d’aggraver la perte historique de 8 milliards d’euros pour Renault. Pour l’ex-groupe PSA aujourd’hui appelé STELLANTIS, après un mariage de raison avec Fiat, Peugeot a vu au cours de 2020, ses ventes s’effondrer dans le monde. La marque est passée du 4ème rang mondial au 6èmrang. La situation des marques françaises reste précaire.
2021, la bonne année pour Peugeot ?
Dans ses prévisions pour l'année 2021, le cabinet IHS Markit abonde dans ce sens, tablant sur un volume de quelque 325 000 immatriculations pour Peugeot, contre 321 400 pour Renault (sur un marché français légèrement supérieur à 1,8 million de voitures neuves). En conséquence, dans son plan stratégique appelé « Renaulution », Renault prévoit 15 000 suppressions de postes dans le monde, dont 2 500 en France : de quoi faire remonter le cours de bourse !
Les salariés du groupe STELLANTIS restent dans l’expectative pour le futur. Si des coupes franches et sombres se dessinent pour les intérimaires, la direction se veut rassurante quant à l’avenir. Les 430 millions d’intéressement versés ont de quoi donner du baume au cœur aux salariés.
Où sont fabriquées les voitures françaises ?
Renault, Peugeot, Citroën sont les trois fabricants tricolores emblématiques. Tous ont plusieurs usines en France, mais encore plus à l'étranger. Chine, Espagne, Russie, Turquie, Roumanie ou Slovénie… elles quadrillent le globe. Pourquoi ? Essentiellement pour aller là où la main d'œuvre est à bas coût et les cotisations sociales plus faibles que dans l'Hexagone.
Résultat, aujourd'hui l'essentiel des voitures des marques tricolores est construit et assemblé hors de nos frontières. Et quand les autos sont emménagées en métropole, les différentes pièces sont souvent importées des autres pays où les constructeurs sont implantés.
En plus des conséquences sur l’emploi en France, le plus nuisible de la sous- traitance et de la construction de voitures à l’étranger est contenu dans le transfert technologique.
Pas de construction de batteries dans l'Hexagone ?
Si le diesel résiste bien l’électrique et les hybrides ont le vent en poupe. Progressivement cette situation modifie le paysage de la construction automobile et nous rend encore plus dépendant des autres pays.
Le cœur du véhicule électrique est la batterie de lithium. Notre dépendance est totale vis-à-vis des producteurs de batteries.
Parmi les principaux fabricants mondiaux, citons le chinois Contemporary Amperex Technology (CATL), le japonais Panasonic ou encore le sud-coréen LG-Chem.
Le géant américain TESLA a lui implanté sa "Gigafactory", une énorme fabrique de batteries au lithium, au Nevada (Etats-Unis).
La Chine abrite les deux tiers des capacités de production du globe. Assurant un quart de l'offre planétaire, le mastodonte chinois CATL est numéro un, devant le japonais Panasonic, un autre chinois, BYD, et le sud-coréen LG-Chem. Cette domination est logique : la Chine représente la moitié des ventes mondiales de véhicules électriques et Pékin impose aux constructeurs l'usage de composants locaux.
Par ailleurs, les chinois Tianqi et Ganfeng contrôlent un tiers de l'offre mondiale de lithium via leurs investissements dans les mines australiennes et chiliennes. Pour l’Europe et la France, c’est un retard difficile à combler. Dans ces conditions, le boycott du coton chinois ne va tenir longtemps !
Les marques automobiles françaises refusent d’investir dans la fabrication de batteries. Elles estiment que c’est aux « futurs » fabricants de batteries de le faire ! Une stratégie somme toute suicidaire qui méritera tôt ou tard une intervention de l’Etat ou de l’Europe.
Jean-Paul ALLOU
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La Jeune Chambre Economique apprend à soigner ses relations presse dans l’optique de ses futurs projets
avril 22, 2021Le « faire savoir » est incontestablement l’un des axes de réflexion prioritaires qui titille à l’heure actuelle les esprits véloces des membres du mouvement citoyen de Bourgogne-Franche-Comté. D’autant qu’avec l’amorce de la probable reprise des activités, le calendrier 2021/2022 risque de connaître une recrudescence de manifestations dont il faudra assurer la promotion. A commencer par le Congrès régional, voire une Convention nationale pouvant être accueillie à Auxerre en 2022…
AUXERRE : Certes, il existe une kyrielle de réseaux sociaux pour véhiculer ses communications vers le plus large public possible. Mais, les adhérents de la Jeune Chambre Economique de Bourgogne-Franche-Comté le savent pertinemment en leur for intérieur : informer par ce canal numérique n’aura jamais le poids d’un vrai relais médiatique.
En conséquence, une douzaine de leurs représentants se sont penchés sur la question du nécessaire développement de leurs relations avec la presse lors d’un webinaire, proposé ce mardi 20 avril en début de soirée. Une idée qui avait été suggérée en amont par le vice-président de la structure associative régionale, le Chalonnais Ludovic BERTEAU.
En charge du développement et des partenariats de la vénérable institution, l’ancien président de la JCE de la sous-préfecture de Saône-et-Loire a donc bâti un projet favorisant le contact quasi direct mais derrière un écran interposé avec un représentant de la sphère médiatique (en l’occurrence votre serviteur) et une douzaine de membres, tous enclins à en découvrir davantage sur les us et coutumes de la corporation. Une caste professionnelle qui fait parfois montre d’hermétisme avec les représentants de la JCE, souvent assimilée à la famille des clubs services.
Des évènements d’envergure sur l’exercice 2021/2022 à promouvoir auprès des médias…
Naturellement, les interrogations fusèrent durant cet entretien de près d’une heure et demie, où il fut principalement question de l’opportunité de se doter d’un fichier presse actualisé, voire personnalisé, et de stratégies à décliner autour de l’envoi de l’inévitable communiqué de presse aux médias.
Quelles informations indiquées sur ledit document afin de capter l’intérêt des journalistes ? Comment les rendre attractifs sachant que pléthore de ces envois tombent au quotidien dans les boîtes mails des professionnels de la presse écrite, radiophonique, audio et numérique ? Comment entretenir des relations pérennes et sérieuses avec les observateurs de l’information en travaillant sur la confiance ?
Bref, ce fut autant de thématiques passionnantes qui s’égrenèrent au fil de la conversation. Des éléments de réponse furent annotés consciencieusement par le rapporteur de la soirée, Ludovic BERTEAU en personne qui se chargea ensuite de les résumer à l’instant crucial de la conclusion.
Le panorama des futures échéances évènementielles incite forcément les membres de la JCE à accroître leurs liens avec la presse ; d’autant que l’organisation du congrès régional se confirme à Auxerre pour la fin de l’année. Le club local a même candidaté pour obtenir l’accueil d’une convention nationale courant 2022. Sachant que pour l’heure, seule la capitale de l’Yonne a déposé un dossier de candidature.
Les relations avec la presse vont devenir très vite une priorité pour les clubs que compte la Jeune Chambre à l’échelle régionale en vue de ce copieux planning.
Thierry BRET
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La majorité présidentielle dévoile sa liste dans l’Yonne : l’esprit de « Renaissance » pour renouer avec le succès de 2019 ?
avril 21, 2021Les dates des régionales entérinées de manière définitive par le Premier ministre il y a peu, les forces en présence se lancent désormais dans la bataille. Celle menant au premier tour du scrutin prévu le 20 juin. La majorité présidentielle n’aura guère tardé avant de lancer sa campagne officielle qui faisait halte ce mardi 20 avril dans le premier des huit départements concernés : l’Yonne. C’est à Coulanges-la-Vineuse, reflet bucolique de la campagne auxerroise, que s’est tenue la conférence de presse dévoilant la liste des prétendants aux postes de conseillers régionaux…
COULANGES-LA-VINEUSE : Rassembler et agir bien au-delà des clivages habituels. Dans le seul et unique intérêt des citoyens de la Bourgogne-Franche-Comté, région en proie à une triple crise : la sanitaire, la démographique et l’économique. Tel est le credo fondamental et ambitieux de la liste « La Région partout et pour tous ! » dont la tête de gondole n’est autre que le maire de Nevers, le Marcheur Denis THURIOT.
Mardi en début d’après-midi, l’édile de la Nièvre, accompagné de plusieurs représentants de la majorité présidentielle qui ont su poser judicieusement leurs jalons dans notre contrée depuis l’éclosion du macronisme, rencontrait lors d’un exercice oratoire qu’il affectionne les journalistes.
Une conférence de presse, synonyme d’explication de texte audible afin de cerner du mieux possible les enjeux de cette échéance présentée comme capitale, un an avant le grand raout électoraliste de mai 2022.
Odile MALTOFF, élue de la petite localité viticole, accueillait ses hôtes sous un sympathique soleil printanier sur le parvis de la Maison du Pays Coulangeois qui n’avait pas connu pareille réunion depuis des lustres ! Coronavirus et restrictions sociales oblige ! Un amical clin d’œil de l’astre diurne dardait de ses rayons salvateurs ces personnalités politiques au profil pourtant disparate : cela augurait-il d’une réunion de haute volée ?
Inverser la spirale du déclin de la Bourgogne-Franche-Comté…
Qualifié à maintes reprises de rencontre déterminante, voire historique par ses interlocuteurs dixit la formule « On se souviendra longtemps de ce mardi 20 avril ! », ce rendez-vous initial, prélude à une courte campagne électorale amputée du moindre meeting public, offrit l’opportunité au chef de file de cette liste plurielle de tester ses arguties avant d’entamer des exercices similaires dans les sept autres départements.
Première curiosité qui ne manqua pas d’interpeller les fins observateurs de la chose politique que sont vos serviteurs, c’est-à-dire les médias, la présence quasi côte à côte à la table de deux conseillers régionaux encore en poste sous la mandature DUFAY : à savoir le patron d’AGIR La Droite constructive de l’Yonne, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, et la déléguée régionale de Territoires de Progrès Muriel VERGES-CAULLET.
Siégeant pourtant sur des bancs différents dans l’actuel hémicycle régional, ces deux figures de la politique icaunaise se retrouvent « associées » et en excellente posture dans la même aventure électorale. Une constatation liminaire qui fait déjà office d’évènement !
Serait-ce l’une des meilleures traductions de ce rassemblement volontariste et non partisan concocté bien au-delà des clivages exprimés par les formations traditionnelles incarnée par le mouvement politique qui se reconnaît en Emmanuel MACRON ?
En tout cas, l’expression « rassemblement » aura été énoncée à de multiples occasions dans la bouche de Denis THURIOT qui en parfait maître de cérémonie aura rappelé les objectifs impérieux de ce scrutin. Du pragmatisme et de l’humilité au service de tous !
Bref, ces arguments ne pouvaient que séduire l’un des membres du gouvernement, le secrétaire d’Etat en charge du Tourisme Jean-Baptiste LEMOYNE, venu dans le Coulangeois, pour adouber à 100 % cette liste défenseuse du bilan élyséen.
D’ailleurs, l’élu du Gâtinais eut des mots empathiques pour le porte-étendard de la majorité présidentielle, soulignant que « Denis THURIOT n’avait pas été choisi à la tête de cette liste pour ses beaux yeux mais bel et bien par ses réussites rencontrées dans la cité ducale… ».
En filigrane, le représentant de l’Etat accorde toute sa confiance à l’avocat de Nevers pour qu’il inverse la spirale du déclin observée sur notre contrée une fois élu au poste suprême ; c’est-à-dire juguler cette régression inéluctable qui a pris la forme d’un triptyque sanitaire, démographique et économique.
La réponse du maire de la capitale de la Nièvre à ce portrait complaisant peint par le ministre fit mouche auprès de l’assistance avec un zeste d’humour et de pertinence : « Mes yeux sont de couleur marron, avec le regard de celui qui sait d’où il vient et qui sait où il va…Soit à la conquête de la région ! ».
La part belle aux jeunes et aux membres de la société civile…
Il était temps ensuite de dévoiler la liste des douze colistiers qui accompagneront le ticket SAULNIER-ARRIGHI et VERGES-CAULLET dans la conquête des suffrages sur le département de l’Yonne.
C’est le président d’AGIR La Droite constructive en personne qui égrena un par un les patronymes de ces candidats, les invitant pour celles et ceux qui étaient présents dans la salle, à se lever et à expliquer leurs engagements en quelques mots succincts.
Parmi les particularismes de cette mosaïque de noms à composante LREM, MODEM, AGIR et Territoires de Progrès (un assemblage de formations de centre gauche à centre droit qui s’inspire des Européennes 2019 avec Renaissance), on notera les premiers pas de Christian DUCHET, délégué général de la Fédération départementale du Bâtiment de l’Yonne, la présence du maire de Treigny le docteur Paulo da SILVA MOREIRA, celle de Victor ALBRECHT mais aussi de jeunes loups de la politique locale à l’instar de Thomas MONARCHI-COMTE ou de Nathan DOS SANTOS.
Une liste qui fait la part belle aux jeunes et aux représentants de la société civile. S’indexant de manière naturelle dans l’esprit du mouvement politique qui avait su porter Emmanuel MACRON au sommet de l’Olympe en 2017.
La liste « La Région partout et pour tous » dans l’Yonne :
Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI (AGIR),
Muriel VERGES-CAULLET (Territoires de Progres),
Christian DUCHET (MODEM)
Brigitte BERTEIGNE,
Victor ALBRECHT (LREM)
Dominique DUSART (LREM),
Christophe PALAZOTTO (MODEM),
Cloria JAOLAZA,
Paulo da SILVA MOREIRA (LREM),
Cécile MIGNOT (AGIR),
Thomas MONARCHI-COMTE (AGIR),
Hélène SAADIA (LREM)
Nathan DOS SANTOS (LREM),
Nitousing SEEDOYAL(LREM).
Thierry BRET
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Discrimination à l’embauche : les femmes en subissent-elles toujours les conséquences selon leur sexe ?
avril 21, 2021Depuis des décennies, la place de la femme dans certains secteurs d’activité connaît une part de rejet. Certaines entreprises refusent même d’embaucher des femmes qui pourraient y effectuer un travail dit « d’homme ». Pourtant, des entrepreneurs plus visionnaires traitent cette problématique en prenant le contre-pied de cette tendance discriminatoire…
AUXERRE : Océane, une jeune étudiante qui préparait son CAP s’est vue refuser plusieurs demandes de formations au sein d’entreprises. Anciennement affectée à une formation en gendarmerie, elle s’est reconvertie dans un tout autre registre professionnel en suivant un apprentissage de magasinière au sein de l’entreprise Joël LEFEVRE, concessionnaire de poids lourd DAF à Appoigny.
Elle avait entendu parler de ce métier et souhaitait l’essayer. De ce fait, elle a déposé plusieurs CV. Sa place dans ce corps de métier a été remise en cause plusieurs fois. Des absences de réponses, des refus ont été au rendez-vous pour la jeune fille. Un de ses CV n’a pas été accepté par une entreprise car celle-ci ne possédait pas de vestiaires spécifiques pour les femmes…
Un réel problème de discrimination professionnelle dans l’Hexagone…
Se faire refuser un CV en raison de son sexe est une forme de discrimination à l’embauche. Il est par ailleurs inscrit dans le Code du Travail à l’article L1132-1, qu’« aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de nomination ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise […] en matière de […] son sexe, de ses mœurs… ».[1]
Le secrétariat d’État chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations a publié un dossier en 2019. La conclusion serait que l’inégalité est toujours d’actualité.
D’après les résultats publiés par Eurostat et l’INSEE puis relayés par le secrétariat d’État en 2018, en France, le taux d’emploi des 15-64 ans, selon le sexe possède un écart. 68,9 % des hommes ont un emploi contre 61,9 % des femmes. La parité n’est ici pas totalement présente. [2]
Une ouverture d’esprit qui augure d’un nouvel avenir…
Fabrice LEFEVRE, directeur général de l’entreprise éponyme, ne voit pas les choses de la même manière. Il a décidé d’accepter Océane pour qu’elle ait l’opportunité de découvrir ce qu’elle voulait faire professionnellement.
N’ayant pas non plus de vestiaires pour les femmes, il lui a fait un aménagement afin qu’elle puisse se changer en toute intimité au même titre que les hommes.
Il n’y a aucun problème d’acceptation des femmes dans son entreprise. Il suffit d’aimer le métier et d’avoir de la volonté. Après cela, le directeur général de l’entreprise n’y voit aucun inconvénient.
Sur 220 salariés employés par la SAS Joël LEFEVRE, 20 % sont des femmes. Il assure même que cela deviendra équitable au sein de l’entreprise avec le temps. Tant qu’il y a de la demande et des compétences, les hommes et les femmes seront acceptés. Au sein de la vingtaine de concessions du groupe, celle d’Appoigny accueille le plus de femmes dans ses équipes.
Selon Océane, ces refus d’embauches vont évoluer car il y a de plus en plus de demande de la part de la gent féminine pour ces métiers qualifiés de masculin.
Les entreprises n’auront alors pas d’autre choix que de faire une place pour les femmes dans leurs effectifs.
En savoir plus :
[1] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042026716/
[1] https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2019/05/30652-DICOM-CC-2019-essentiel.pdf
Jordane DESCHAMPS
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