La vue panoramique, en arrière-plan, est superbe. Encore voilée par la brume matinale, Joigny se réveille avec le soleil naissant. C’est au beau milieu des vignobles, sur ce promontoire insolite qui offre un sympathique paysage de carte postale que le premier candidat déclaré aux municipales de 2026 se dévoile. Souhaite-t-il donner de la hauteur à ses ambitions ? Assurément ! En tout cas, Frédéric VIDAMENT, 61 ans, ne manque ni d’arguments ni de volontarisme lors de cette présentation de profession de foi, expliquée en pleine nature, pour une échéance élective qu’il juge capitale pour le devenir de ses concitoyens…
JOIGNY : Vingt ans de présence sur le territoire de l’Yonne et l’envie farouche pour ce natif de l’Ile-de-France d’être utile à celui-ci, coûte que coûte, en 2026 ! A 61 ans, Frédéric VIDAMENT dégaine le premier dans cette bataille si importante des municipales qui occupent depuis le mois de septembre les esprits stratégiques des états-majors politiques de notre département. Pourtant, ne cherchez pas une appartenance idéologique quelconque pour notre personnage du jour ! C’est dépouillé de la moindre étiquette politique et en véritable rassembleur que le retraité-étudiant, comme il aime se définir, se lance dans la course effrénée au perchoir municipal !
Ancien mécanicien dans un atelier de la RATP, chère à Jean CASTEX, l’orateur a fait valoir ses droits à la retraite à l’âge de 55 ans. Une retraite qu’il a voulue active et estudiantine !
« Depuis ma tendre jeunesse, j’ai toujours rêvé d’être avocat ! Mais, malheureusement, mes parents n’avaient pas les moyens de me payer des études. Donc, je me suis inscrit à l’université de la Sorbonne à Paris pour y faire mon droit via une licence ! ».
La part du gâteau revient à la politique culturelle
Enfant de la DDASS, notre interlocuteur est même passé sur les bancs de la faculté de droit de Dijon pour y obtenir sa capacité. Une appétence à la discipline juridique qu’il explique avec pudeur : « Je veux devenir avocat un jour pour pouvoir défendre la cause des enfants, moi-même ayant été maltraité dans ma prime jeunesse… ».
Mais, avant d’enfiler la robe noire au col d’hermine, Frédéric VIDAMENT veut livrer un tout autre combat : celui de la participation citoyenne en jouant les premiers rôles lors de cette campagne des élections municipales dans cette ville icaunaise d’où est native son épouse, en briguant le siège d’édile.
Entre droit constitutionnel, droit public et droit administratif qu’il aborde lors de son cursus, ses pôles d’intérêt convergent tout naturellement vers le rôle et le poids d’une collectivité dans notre environnement sociétal. Touche-à-tout inspiré, il a même créé son entreprise. A Ivry-sur-Seine, il dirigera jusqu’en 2014 une entité professionnelle baptisée « Jam Studio », une société intervenant dans le domaine de la musique et l’enregistrement. Compositeur et instrumentiste (il excelle derrière les fûts de sa batterie), il travaille à la réalisation d’un album avec sa fille, Clara, et un groupe, orientation rock’n’roll à la sauce irlandaise, violons oblige. Prévu en 2026, l’album se concoctera du côté de la verte Irish, dans un studio situé à Dublin.
« L’un des dossiers les plus importants pour moi, si je suis élu, sera la culture, affirme-t-il, et dans tous ses rivages. Il ne faut pas perdre la culture : Joigny pourrait le pôle culturel central de notre département, avec le plus gros festival de l’Yonne réalisé ici. Quant au tourisme, ce sera prépondérant pour attirer toutes les populations internationales grâce à un carnaval européen organisé dans notre ville. Cette manifestation présenterait toutes les cultures de ces pays… ».
Homme de consensus, Frédéric VIDAMENT se présentera devant les électeurs sans étiquette. « Je prends tout ce qui est bon à gauche, comme à droite mais mon penchant naturel est plutôt orienté à divers droite, justifie-t-il, j’ai même été communiste dans les années 80 puisque j’avais adhéré au PCF. Puis, déçu, j’en suis parti de cette formation après une décennie d’investissement. Pour moi, la définition du mot politique est la suivante : c’est de la pratiquer au nom du peuple et pour le peuple. Je veux donner tout pouvoir au peuple de Joigny… ».
Une démocratie participative qui habite le candidat. « Ce sera l’une de mes promesses de ma campagne… ».
Sécurité et emplois : les grandes priorités du programme
Quant à son programme, il a eu le temps depuis plus de deux ans tant à Joigny que dans les localités formant l’intercommunalité de prendre le pouls de la population. « Personne ne doit être laissée sur le banc de touche, ajoute-t-il, y compris dans les petites communes ; toutes mes décisions répondront à ce besoin de démocratie… ».
La sécurité sur la CCJ sera l’un de ses axes majeurs. « C’est une élection à double enjeu, au niveau sécuritaire. Si une commune subie de l’incivilité, il faudra y répondre avec l’équipe de police municipale. Des astreintes seront organisées avec un planning parfaitement organisé. Nous allons renforcer l’équipe par ailleurs, la passant à douze éléments… ».
Une nécessité car selon le candidat, Joigny serait l’une des agglomérations de l’Yonne où les violences conjugales seraient les plus nombreuses. S’il est élu, Frédéric VIDAMENT renforcerait également la surveillance vidéo en ville.
Quant à l’économie, il souhaite attirer des industriels. « Le potentiel existe, il y a la place au niveau du foncier, constate-t-il, et de là, on pourra créer de l’emploi. Le commerce de proximité est vital pour la ville ; mais il y a la place pour la GMS comme les indépendants. Je regrette cependant la fermeture de tous ces magasins depuis la crise sanitaire. J’ai un projet mais je n’en parlerai pas maintenant… ».
Le développement du sport avec la mise en lumière de clubs locaux au niveau national (c’est son dada !), l’environnement et sa préservation, ainsi que la part du logement en diminuant la taxe foncière occuperont ses priorités. Mais, prudent, il préfère dévoiler ses idées lors de réunions publiques qui ne manqueront pas de ponctuer son agenda dans les semaines à venir. Face à la liste probable du RN et à celle du poids lourd socialiste conduite par le maire sortant Nicolas SORET, Frédéric VIDAMENT va essayer d’exister et imposer ses projets pour mieux convaincre les citoyens de lui accorder leur confiance.
« Le Parti Socialiste n’est pas un obstacle en soi, quant au RN, il n’a pas fait de bons scores lors des dernières échéances… ».
Son objectif est de passer le premier tour de ces élections au soir du 15 mars 2026. « Après, tout est possible pour remporter la mise, espère-t-il, mais le vrai résultat sera dans les urnes… ».
Le 17 octobre, avec ses colistiers, il affinera sa stratégie en matière de communication et d’opérations de tractage. « Je veux convaincre les abstentionnistes, insiste-t-il, je souhaite que les gens dans un souci démocratique aillent voter ! Il faut que les gens s’inscrivent, c’est le plus important ! ».
Il ne reste plus qu’une chose à faire pour que Frédéric VIDAMENT ultra motivé dans ses intentions puisse poursuivre ses desiderata : travailler le terrain en continuité afin de convaincre encore et toujours…
Thierry BRET
Le cadre de la conférence de presse est des plus agréables. Une petite salle très cosy dans un décor rétro, située à l’étage de cet établissement plutôt atypique de la restauration sénonaise, « Le Plat d’Etain ». Mais, aujourd’hui, les deux interlocuteurs assis face aux représentants de la presse locale font fi dans leurs propos de recettes gastronomiques alléchantes pouvant titiller les papilles ! Le « plat de résistance du jour » est cependant copieux en termes d’informations : l’immigration dans l’Yonne. Via une note très exhaustive émanant de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie qui offre un inédit état des lieux approfondis de la situation sur notre territoire. Une thématique ô combien importante, à de multiples égards, à l’approche des échéances municipales que n’aura pas manquée de commenter le nouveau président de l’OFII, un certain Guillaume LARRIVE…
SENS : Il sait mettre les petits plats dans les grands, l’ancien parlementaire de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, même lorsqu’il s’agit simplement de recevoir les médias au « Plat d’Etain », un estaminet local très apprécié par les épicuriens, autour d’un thé ou d’un café ! Le conseiller d’Etat, membre toujours influent des Républicains dont il est l’un des vice-présidents, organisait une passionnante conférence de presse il y a quelques jours dans la sous-préfecture de la cité septentrionale de notre territoire, à l’occasion de la publication en livre de poche de son dernier opus publié en 2024, « Immigrations, l’heure de la décision » - l’ouvrage a bénéficié de la préface pertinente de l’ex-ministre de l’Intérieur et président de la formation gaulliste, Bruno RETAILLEAU à l’épicentre de l’actualité politique depuis 48 heures – et de la présentation d’une note officielle émise par l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie, se rapportant à notre département.
D’ailleurs, sa tête pensante, le directeur général de l’organisme national, Nicolas POUVREAU-MONTI avait également effectué le déplacement depuis la capitale afin de consacrer un peu de temps aux journalistes, désireux d’en savoir bien davantage sur ce fait de société que représente une immigration très dans l’air du temps pour les sphères politiques et sociétales.
Une défiance record des Français envers l’immigration
Actualisés de manière annuelle par l’INSEE, les chiffres dévoilés par Nicolas POUVREAU-MONTI ont été finement retravaillés par le « think tank » national (un véritable laboratoire d’idées) afin de les rendre nettement plus lisibles auprès des spécialistes de la question. L’orateur en profitait pour présenter les missions essentielles de cet Observatoire de l’Immigration et de la Démographie.
« Avec notre petite équipe de salariés, explique-t-il, nous travaillons de façon professionnelle avec de la rigueur technique et l’attachement aux chiffres et aux faits, l’indépendance politique, ainsi que du réalisme migratoire concernant les flux. Nous passons beaucoup de temps avec des élus de toutes tendances afin de leur présenter ces données… ».
Analysant la situation actuelle concernant l’immigration, Nicolas POUVREAU-MONTI considère le moment comme paradoxal. « Il n’y a jamais eu une telle défiance dans l’opinion sur ce phénomène de l’immigration, des sondages réguliers l’attestent avec deux tiers des personnes interrogées estimant que les niveaux d’immigration reçus en France sont bien trop élevés ; et dans le même temps, il n’y a jamais eu autant d’immigration en France que ces dernières années ! ».
Tout cela engendre aujourd’hui une véritable crise démocratique en France, mais aussi aux quatre coins de l’Europe, avec en corollaire la véritable capacité des femmes et hommes politiques à agir sur ce terrain ultra miné, à l’approche d’échéances électorales capitales pour les démocraties.
Une immigration d’ampleur inédite en France depuis les années 2000
« Nous vivons un contexte migratoire inédit, renchérit l’interviewé, par l’ampleur des flux reçus dans l’Hexagone – le nombre de nouveaux titres de séjour accordés en France a été multiplié par trois depuis la fin des années 90 - ; quant au droit d’asile en pleine croissance ces dernières années, il a triplé depuis 2010. L’immigration clandestine a triplé depuis vingt ans. On le sait grâce à l’Aide Médicale d’Etat en forte hausse. C’est une dynamique que l’on retrouve dans toute l’Europe… ».
Une résurgence du passé colonialiste de la part de bon nombre de pays du Vieux continent, assurément. Un phénomène qui concerne toutefois des pays n’ayant pas eu de visions expansionnistes dans les siècles derniers à l’instar de la Suède ou de la Suisse.
« Au-delà de ce phénomène d’ampleur inédite en France, poursuit Nicolas POUVREAU-MONTI, il y a aussi la nature qualitative de cette immigration. Notre pays accueille l’immigration la plus africaine d’Europe avec six personnes sur dix qui arrivent du Maghreb. Idem pour l’Afrique subsaharienne, avec une population qui a doublé depuis 2006… ».
Des arrivées massives qui impactent le marché de l’emploi ou…pas. Aujourd’hui, il s’avère que les personnes issues de l’immigration éprouvent de sérieuses difficultés à s’intégrer sur le marché du travail en France. Le taux d’emploi des immigrés légaux est l’un des plus faibles du continent européen, dans notre pays, avec 62 %. Plus de 40 % des entrées sur notre territoire se sont faites pour des motifs familiaux. Quant à la pauvreté des immigrés, elle est la plus importante à hauteur de 50 %. Soit quatre fois plus que le taux de pauvreté des Français.
Une accélération beaucoup plus forte de l’immigration dans l’Yonne
Quand est-il de l’Yonne, fort de ces données nationales ? Le directeur général de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie continue son analyse.
« Il y a une forme de paradoxe sur ce département, c’est à la fois celui qui accueille un peu moins d’immigrés que la moyenne nationale (7,8 %) en 2022 au lieu de 10,2 % pour l’Hexagone. En revanche, l’accélération de la part des immigrés est plus forte que sur la moyenne nationale… ».
Précisons que dans le classement des communes hexagonales où la part des immigrés avait le plus augmenté parmi la population, signalons la présence dans le Top 25 national des petites villes, celle de Joigny, avec une hausse de dix points en quinze ans, entre 2006 et 2021. Des phénomènes de diaspora peuvent expliquer cela, avec une concentration familiale importante.
Quant aux origines de ces immigrés, quelles sont-elles ? « Il y a une singularité forte dans ce département de l’Yonne, c’est la forte présence de la population marocaine, confirme Nicolas POUVREAU-MONTI, à Auxerre et à Sens. C’est une petite spécificité départementale par rapport au national puisque la population algérienne est la plus importante de toutes les populations maghrébines. 19 % des immigrés de l’Yonne viennent du Maroc contre 7 % d’Algériens… ».
Dans le tiercé de tête icaunais, on retrouvera bien naturellement la population issue de la première génération de migrants, celle du Portugal. Bon nombre de ses ressortissants ont depuis acquis la nationalité française. Cette immigration était la conséquence directe des Trente Glorieuses et de ses besoins économiques dans un marché de l’emploi florissant alors que l’immigration actuelle répond davantage à des besoins de protection des individus avec l’accueil de réfugiés de tout ordre.
L’intégration dans le travail peut se révéler très vite comme une sinécure pour ces populations de la nouvelle vague migratoire. Dans l’Yonne, 27 % de ces personnes étrangères de plus de 15 ans se retrouvent sans emploi, ni en études ni à la retraite contre 12 % des non-immigrés.
« Les difficultés d’intégration sur le marché du travail sont spécialement marquées par les origines migratoires, ajoute le conférencier, prenons l’exemple de la population turque, 42 % ne sont ni en emploi, ni en études, ni à la retraite. Cela s’explique par le fort phénomène d’inactivité des femmes. 65 % des femmes originaires de Turquie vivant en France n’ont aucune activité… ».
La spécificité française vis-à-vis de l’Algérie et des titres de séjour !
On peut aussi ajouter à la liste, les immigrés en provenance du Maroc (33 %), ceux de l’Algérie à 32 % mais seulement 11 % des immigrés portugais, du fait d’une intégration dans le travail plus aisée, parfois couronnée par la création d’une entreprise. L’Afrique subsaharienne représente un contingent de 30 % des immigrés actuellement accueilli dans l’Yonne. 30 % qui sont eux-aussi sans emploi, sans études et sans retraite…Une réalité que l’on peut aussi observer localement.
A noter que le taux de chômage des populations issues de l’Asie du Sud-Est s’élève à 3 % en France ! Soit quatre fois moins que la proportion du nombre d’immigrés.
Reste le cas très particulier de la Tunisie. La représentativité de sa population est la plus importante au cours de ces dernières années (2000) grâce à un cadre politique bilatéral ayant facilité l’immigration. Malgré les relations assez distendues entre Alger et Paris, il se délivre les deux tiers des titres de séjour chaque année en France, soit la plus forte progression de toute l’Europe. Faisant de l’Hexagone une spécificité migratoire unique !
Cas particulier : les autres pays d’Europe comme l’Ukraine et ses cent mille réfugiés en France dont certaines familles ont échoué dans l’Yonne. Idem pour les Afghans (100 000 personnes) et les Syriens (50 000) en France.
Un impact considérable sur les politiques publiques
Sur un point strictement micro de l’étude, il était temps alors d’aborder la physionomie auxerroise. La capitale de l’Yonne accueillait en 2027 12,7 % d’immigrés en ces murs – c’est plus que la moyenne nationale de 10,2 % – car la part de cette population immigrée a augmenté deux fois plus vite que la moyenne nationale avec une forte présence de Marocains, de Portugais, d’Algériens mais aussi des Africains de la zone subsaharienne. Avec là aussi, une forte concentration de personnes n’ayant ni emploi, ni retraite, ni cursus pédagogique, soit 34 %.
« C’est ce qui m’a le plus frappé, précise Guillaume LARRIVE, ancien député de la première circonscription de l’Yonne, c’est ce chiffre. C’est énorme ! Un tiers des immigrés algériens vivant dans le bassin auxerrois qui ont l’âge de travailler, d’étudier ou d’être à la retraite, sont inactifs et hors des codes, c’est 2,5 fois supérieur à la normale. Ce qui me surprend le plus, c’est l’accélération et l’existence de cette vague migratoire additionnée à cette problématique de l’intégration sur le marché du travail. Cela a pour conséquence de peser sur le système social… ».
Un impact sociétal indéniable, assurément, sur les politiques publiques. A l’instar des retraites ou des allocations chômage, contrepartie de cotisations. En moyenne, les immigrés en France perçoivent un montant de prestations sociales qui est deux fois supérieurs à celui des personnes sans ascendance migratoire. Quant à la surreprésentation dans le logement social, elle est évidente : 24 % des ménages immigrés occupent des logements sociaux dans l’Yonne. Des chiffres démontrant de sacrés différentiels dans la réalité et qui pourraient bien faire les gorgées chaudes des adeptes du Rassemblement national ?!
Alors est-il nécessaire de reprendre la capacité de contrôle autour de ces flux migratoires dans les semaines et les mois à venir ? « C’est vrai, admet Nicolas PROUVEAU-MONTI, la gestion des conséquences est très certainement imparfaite ! ».
Quant à Sens, plus de 19,3 % de la population est issue de l’immigration contre 10,2 % au niveau national. « Là aussi, confirme l’intervenant, la part des immigrés dans la population locale a augmenté deux fois plus vite que le niveau national, à 54 %. Dont 20 % de ressortissants de l’Afrique subsaharienne… ». Constat similaire, au niveau de l’intégration sur le marché du travail et de ses conséquences sociétales…
Fin de la première partie.
Thierry BRET
Julien ODOUL, député RN de l’Yonne, a donné le coup d’envoi de la rentrée politique de son parti, en présence de la députée européenne Julie RECHAGNEUX et de Thomas MÉNAGÉ, député du Loiret et porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale. Entre ambitions affichées, stratégie d’ancrage local et volonté de conquête dans plusieurs villes clés du département, le Rassemblement National se projette déjà comme acteur central des municipales de 2026.
JOIGNY : L’organisation d’une conférence de presse à Joigny dimanche matin ne relevait sans doute pas du hasard, quand on sait que la cité maillotine fait partie des trois villes, avec Sens et Auxerre, que la formation mariniste présidée par Jordan BARDELLA espère bien faire tomber dans son escarcelle aux prochaines municipales ! Une rentrée politique marquée par la préparation de ces futures échéances et d’emblée, le ton est donné : « premier parti de France et du département, nous avons de grandes ambitions pour aborder cette échéance importante. C’est l’élection de la proximité et ce sera la dernière avant la bataille suprême des présidentielles… ».
Contrairement à 2020 où cinq listes seulement étaient présentes dans l’Yonne, la donne a changé et le RN prévoit désormais de s’implanter dans une quinzaine de communes dont plusieurs chefs-lieux majeurs, avertit Julien ODOUL : « nous comptons bien, non pas seulement jouer les trouble-fête, mais l’emporter, que ce soit à Sens, Auxerre ou Joigny où nous aurons des listes estampillées RN… ». Et de rappeler que lors des élections européennes de 2024, le parti souverainiste était arrivé en tête dans la ville préfecture, une première dans l’histoire politique du département.
Selon le conseiller régional d’opposition, les mauvais bilans municipaux des équipes en place offrent des ouvertures, comme à Joigny, dont le maire, Nicolas SORET est pointé du doigt : « sa gestion socialiste montre son incapacité à répondre aux besoins, notamment en termes de sécurité et nous espérons une liste d’unions rassemblant toutes les forces pour l’alternance, tous les patriotes et sommes en bonne voie pour le faire… ».
Des boîtes à gifles et des avis convergents !
La « boîte à gifles » était ouverte et le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT, visé lui aussi : « c’est jouable de remporter la ville, d’une part parce que le RN n’y a jamais été aussi fort et d’autre part, parce que le maire est fébrile, il a un bilan calamiteux. On dit même qu’il réussit à faire regretter les socialistes ! ».
Mais pour l’heure, affirme Julien ODOUL, la tête de liste n’a pas encore été désignée officiellement. Le conseiller régional Pascal BLAISE, longtemps pressenti, aurait-il de la concurrence ? « Il y a d’autres personnes autour de lui et vous serez peut-être surpris ! ». Réponse dans quelques semaines… A ce jour, pas encore de liste non plus à Avallon, même si le message est clair : « il faut soutenir le changement, c’est-à-dire renvoyer la municipalité en place dirigée par Jamilah HABSAOUI… ».
Pas de liste RN en revanche à Migennes et pour cause : « je pense que le maire de Migennes a prouvé aux dernières législatives, avec beaucoup de courage d’ailleurs, qu’il faisait passer ses convictions avant les consignes de parti. Je salue son engagement et le travail qu’il fait depuis son élection, c’est un très bon maire et c’est un maire libre ! ».
L’intéressé, en l’occurrence, François BOUCHER, appréciera ! Même satisfecit à l’adresse du président du conseil départemental et maire de Pont-sur-Yonne, Grégory DORTE, avec qui le dialogue semble ouvert : « on n’a pas la même étiquette politique, il n’appellera jamais à voter pour Marine LE PEN, pour Jordan BARDELLA ou pour moi, pourtant on arrive à défendre et porter des projets communs, comme la construction d’un second lycée dans le nord du département et c’est l’essentiel… ».
Si Julien ODOUL ne sera pas tête de liste l’an prochain à Sens, un nom devrait prochainement être divulgué : « un candidat de grande qualité et avec de belles ambitions… »
On attend les actes des Républicains au-delà des mots
En interne, le RN veut aussi se prémunir contre les « brebis galeuses ». Echaudé par certaines polémiques autour de candidats ou élus lors des précédents scrutins, à l’image de Daniel GRENON dans l’Yonne, le parti assure avoir renforcé ses procédures de sélection et de formation. Thomas MÉNAGÉ évoquant des « auditions systématiques », des « vérifications poussées » et un accompagnement des candidats. Un dispositif piloté au niveau national par Julien SANCHEZ, maire RN de Beaucaire. Objectif affiché : présenter des listes « solides », éviter les affaires embarrassantes et asseoir davantage la légitimité du parti : « on a pris acte des erreurs passées et on a mis en place des procédures pour s’assurer que nos candidats soient à la hauteur des attentes parce qu’on n'a pas le droit à l’erreur… ».
Interrogé sur d’éventuelles alliances avec Les Républicains à l’heure des municipales, Julien ODOUL se montre sceptique : « le problème avec LR, c’est qu’ils ont les mots mais pas les actes et on observe toujours chez eux la tentation du macronisme et de la trahison. Bien gentil à Monsieur RETAILLEAU de reprendre les mots de Jordan et de Marine, mais dans les faits, il est où le bilan ? ».
Peindre le paysage politique de l’Yonne aux couleurs bleu marine !
Le parti bleu marine entend toutefois, en vue des élections des 15 et 22 mars prochains, varier les approches selon les territoires. Là où l’ancrage partisan n’est pas jugé pertinent, notamment dans les petites communes rurales, le RN soutiendra des candidats sans étiquette au sein de listes d’intérêt communal. Ailleurs, il apportera son appui à des candidats partageant ses idées, même s’ils ne sont pas issus de ses rangs. En toile de fond des élections municipales, la perspective d’une dissolution de l’Assemblée nationale reste bien présente dans les esprits, rappelle Thomas MÉNAGÉ : « le pays est bloqué, la seule porte de sortie, c’est la dissolution. S’il n’y a pas un changement de cap très fort de la part de Sébastien LECORNU au moment du discours de politique générale et du budget, il devra partir et prendre la même direction que ses prédécesseurs… ». Cette stratégie de double anticipation (municipales 2026 et législatives anticipées), semble conforter un RN en quête d’ancrage local, mais aussi d’élargissement. A l’image de Julie RECHAGNEUX, candidate à Bordeaux, le parti espère percer dans les grandes villes en misant sur un thème cher au mouvement, celui de la sécurité, mis en avant dans toutes les campagnes. « Quand il n’y a pas de sécurité, il n’y a plus rien », affirme Julien ODOUL, rappelant que le maire, même sans compétence régalienne peut agir : « brigades de nuit, éclairage, parc locatif, le sport, la prévention, tout cela ce sont des politiques de sécurité pouvant être mises en œuvre au niveau municipal… ».
Au final, un fil conducteur se dessine : celui d’un RN qui assume sa mue, entendant bien passer de parti contestataire à celui de parti de gestion, ce que le député de l’Yonne a résumé en ces termes : « que ce soit dans nos communes ou nos cantons, le Rassemblement National s’est notabilisé, avant, il faisait partie du paysage électoral, aujourd’hui, il fait partie désormais du paysage politique ».
Avec deux députés dans le département, des ambitions locales renforcées, une stratégie rodée et une base militante étoffée, le parti entend bien le prouver dans les urnes. Pour l’heure, il affiche la couleur, privilégiant bien sûr le bleu marine pour repeindre le paysage politique !
Dominique BERNERD
Derrière les rires de l’hôte de ces lieux – le superbe complexe du « Rive Gauche » en bordure de l’Yonne -, les larmes ne sont pas très loin. Des yeux embués qui en disent long sur l’intensité émotionnelle vécue lors de la soirée. Aux côtés d’Anne-Claire JOUBERT, se tient micro en main, son époux. On ne présente plus Jérôme, chef connu et reconnu du landerneau gastronomique icaunais, apprécié des « fines gueules » épicuriennes qui fréquentent l’établissement depuis tant d’années. Devant 200 convives, ils ont pris soin de dévoiler, grandeur nature, le nouveau logo de la belle maison. L’autre grande table de Joigny dont le couple est désormais propriétaire…
JOIGNY : Ils sont serrés tels des sardines dans leur boîte, les invités de la grande soirée inaugurale du changement de propriétaires du fameux hôtel/restaurant « Le Rive Gauche » à Joigny ! Surtout au moment de la prise de parole, servant de prélude à la partie festive et conviviale qui allait suivre jusque tard dans la nuit. Plus de deux cents invités, me souffle à l’oreille l’inoxydable esthète en la matière es gastronomie et chroniques culinaires en tout genre dont celles de « Presse Evasion », un Gauthier PAJONA, verre de blanc à la main et gougère dans l’autre, revenu presque bronzé de son escapade motorisée au royaume chérifien, c’est-à-dire le Maroc ! Une dizaine de jours à vivre la poudre escampette au gré des couleurs exotiques et de la douce chaleur de ce merveilleux pays du Maghreb et voilà que Maître « PAJO » se saisit du micro au bout d’un petit moment afin de lancer les joutes oratoires, d’une façon tout à fait ragaillardie !
Un vrai parcours de couple pour un projet attractif
L’atmosphère est bon enfant. Le Tout Joigny, mais pas que, est ici puisque on reconnaît pas mal de têtes venant d’un peu plus loin qui sont présentes à ce rendez-vous que l’on suppose gourmet et sympa chez le président de l’association « Gourmand’Yonne ». On aperçoit le président du CIFA de l’Yonne, Didier CHAPUIS, le spécialiste des « FESTINS » ! Il disserte non loin du président du Conseil départemental de l’Yonne, Grégory DORTE, et du fidèle Gilles AMEDEE, qui une fois n’est pas coutume ne prendra pas la parole lors de cette cérémonie inaugurale s’avérant chargée d’émotion avons-nous dit !
C’est sur les sonorités envoûtantes de « L’Eté indien », inoubliable morceau à moitié chanté et parlé par le regretté Joe DASSIN datant de 1975 que devait s’ouvrir la cérémonie. Un tube qui devait précéder l’intervention de notre chroniqueur Gauthier PAJONA, toujours à l’aise dès que la parole circule !
Livrant des informations pratico-pratiques – il possède le sens du détail l’ami Gauthier ! -, le jovial orateur rappela les règles du jeu de la soirée : pas de réception à l’extérieur sur la belle terrasse comme il était initialement prévu à cause de conditions météos un peu frisquettes (celle-ci n’accueillera in fine que les amateurs de tabac ou de vapoteuses) mais un éclatement des convives sur différents étages et salles contenant des buffets chauds et froids, accueillant de très belles compostions gourmandes.
Puis, ce fut l’édile de Joigny et vice-président de la Région, Nicolas SORET qui se saisit du microphone dans un léger brouhaha, au démarrage. Satisfait de compter un tel établissement qui permet d’accroître l’activité touristique et patrimoniale de la ville.
« Si vous êtes officiellement les heureux propriétaires de cet établissement depuis quelques semaines, précisa l’élu de l’Yonne, vous en êtes les visages connus et reconnus depuis de très nombreuses années. On est très heureux d’avoir assisté à ce très beau parcours professionnel qui vous a amené à vous installer dans cette maison aux côtés de Catherine LORAIN, et d’en avoir développé la clientèle. Un vrai parcours de couple, même si cela n’est pas toujours évident… ».
Le souvenir de Michel LORAIN
Salariés depuis deux décennies dans l’établissement, Anne-Claire et Jérôme JOUBERT ont donc décidé de franchir le pas en devenant les nouveaux propriétaires de cet établissement jusque-là appartenant à la famille LORAIN. Ils en assumaient la pleine direction depuis trois saisons déjà. Avant que la validation de l’acte d’achat ne soit rendue officielle le 06 août dernier.
Lors de sa prise de parole, Anne-Claire JOUBERT ne manqua pas de remercier en y associant son époux, Jérôme, leurs parents : « ils ont su nous inculquer les vraies valeurs du travail ! ».
Puis, Jérôme JOUBERT apporta à son tour ses commentaires, retraçant l’historicité de l’établissement depuis ses origines. En 2021, le couple se retrouve en le dirigeant aux manettes de l’établissement toujours propriété de la fille de Michel LORAIN, Catherine. Sur l’autre rive, un certain Jean-Michel y fait aussi des merveilles à « La Côte Saint-Jacques » !
Vantant la cuisine de saison et les services qui sont proposés au quotidien dans cet établissement de renom, Jérôme JOUBERT poursuivit ses propos en parlant de qualité, d’accueil chaleureux et du respect de la clientèle.
« Devenir patrons ne nous fera pas quitter nos postes respectifs, ajouta l’orateur, à savoir l’accueil et la salle pour Anne-Claire et la cuisine pour ma part… ».
1,5 million d’euros sera injecté dans les cinq prochaines années
D’indispensables et nécessaires travaux sont d’ores et déjà programmés. Ils concernent différents aménagements dont la salle de restaurant, ainsi que la pose de bornes de recharge pour véhicule électrique, soit un investissement d’un million et demi d’euros dans les cinq prochaines années. Des travaux compris entre 2026 et 2027.
« Nous tenons également à redonner au parc ses lettres de noblesse, souligna Jérôme JOUBERT, un parc apprécié de Michel LORAIN qui y effectuait régulièrement des balades matinales ou digestives. La roseraie sera également embellie… ».
Côté emploi, un poste dans le marketing commercial devrait apparaître au sein de l’organigramme afin de dynamiser la venue d’une nouvelle clientèle francilienne.
« Concernant les nouveautés, poursuivit le chef, nous allons développer un menu dégustation qui sera commenté par nos chefs durant le service à table… ».
Quant aux soirées, très appréciées des habitués, elles se continueront cette saison avec un premier rendez-vous proposé le 19 octobre (« les copains d’abord ») et le 30 novembre avec la mise en avant des petits producteurs locaux qui alimentent de leurs produits les cuisines de cet établissement privilégiant les circuits courts.
Reprenant la main, Anne-Claire JOUBERT présenta en écho à son mari les équipes de la maison. « Il y a beaucoup d’apprentis ! ». Soit 32 personnes au total. Un personnel qui aura apporté également son témoignage de la manière la plus ludique qu’il soit sur l’excellente convivialité exprimée dans cet établissement.
Thierry BRET
Il y a de l’ironie dans l’air. Comme il y eut un temps jadis un sparadrap bien de chez nous (URGO fleuron industriel de Côte d’Or) qui venait panser une blessure superficielle sur une jambe ! La visite du nouveau président de la Région Bourgogne Franche-Comté, le socialiste Jérôme DURAIN, dans l’Yonne (Auxerre et Joigny), a suscité des réactions moqueuses de la part de sa principale opposition, celle du Rassemblement National. Son chef de file, le député Julien ODOUL, ne s’est pas fait prier pour railler dans les règles de l’art ce premier déplacement officiel dans le territoire le plus septentrional de la contrée. « Une découverte de l’Yonne faite avec une boussole et des pincettes » !
AUXERRE : Il n’est jamais avare de banderilles acerbes et assassines dans les mots qu’ils prononcent, le président du groupe RN de la Région, l’Icaunais Julien ODOUL ! Surtout quand lesdites flèches ont pour cible le président de l’exécutif. L’ancienne présidente, Marie-Guite DUFAY, était très souvent au centre de ces railleries. Son successeur à la tête de la Région, le sénateur socialiste de Saône-et-Loire Jérôme DURAIN, en poste depuis le 05 septembre devrait très vite s’apercevoir qu’il est devenu la tête de turc de ses adversaires diamétralement opposés à ses idées !
Ce mercredi 24 septembre, l’Yonne a reçu la visite du nouveau président du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Naturellement, il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour avoir les commentaires aiguisés et « rentre dedans » du parlementaire RN Julien ODOUL, à ce sujet. Un communiqué de presse y pourvoit : « Le Rassemblement National salue cette grande première pour Jérôme DURAIN qui a fait le choix « audacieux » et tellement original de visiter les locaux de « l’Yonne Républicaine » à Auxerre pour une interview « face aux lecteurs » et de se rendre à Joigny, bastion socialiste… ».
Trop d’éloignement entre la Région et l’Yonne…
L’ironie à son paroxysme, visiblement dans la signature de ce document.
« C’est lunaire. On a un nouveau président qui vient faire le service après-vente de Marie-Guite DUFAY. Il vient nous parler doctement transport ferroviaire à une heure où l’Yonne est totalement coupée du reste de la région à cause des éternels travaux, sans compensation pour les usagers, en cherchant à vendre des solutions du Rassemblement National qu’il a lui-même refusé. Il nous parle de l’investissement de la région dans la ruralité et la jeunesse. Je rappelle que sur la carte avantage jeune développée par la Région, seulement 0,1 % des bénéficiaires sont Icaunais…. ».
Pas tendre avec son collègue de l’hémicycle régional, Julien ODOUL rappelle que « le département de l’Yonne attend des solutions d’une Région qui est très éloignée et trop centralisée à Dijon ».
Sur les transports, Jérôme DURAIN reprend l’idée du Rassemblement National de mettre fin au mur tarifaire avec l’Île-de-France et d’appliquer le tarif Navigo après avoir refusé pendant des années d’explorer cette question notamment en votant contre deux textes en ce sens du Rassemblement National en 2018.
Puis, le député de l’Yonne poursuit : « Jérôme DURAIN s’est perdu dans les banalités et les exagérations. Alors que les élus du nord de l’Yonne se mobilisent pour la construction d’un nouveau lycée, il démontre sa méconnaissance des propositions des élus de terrain en écartant un projet à « peut-être 50 millions d’euros », montant rencontré pour des projets pharaoniques à plusieurs milliers d’élèves. Si le président se dit ouvert au dialogue, les habitants du nord de l’Yonne ont besoin d’un dialogue sérieux et surtout des actions pour notre jeunesse… ».
« Les électeurs du RN veulent l’alternance ! »
Quant à la baisse démographique, le leader du RN est sans appel dans sa déclaration : « il faut rappeler que Jérôme DURAIN et sa majorité ont voté un document, le SRADDET, qui prévoit une hausse démographique dans le nord de l’Yonne d’ici 2050 ! ».
Pour l’investissement dans les territoires, l’Yonne n’a reçu que 63 millions d’euros sur 1,5 milliard d’euros de fonds FEDER et FEADER gérés par la Région entre 2014 et 2020, soit 4 %.
Commentaires de Julien ODOUL : « La réalité de la gestion socialiste est là, claire et chiffrée. On a beau avoir une nouvelle présidence, on a toujours le même mépris, le même discours insultant notamment contre les électeurs qui font le choix du RN, qui ne sauraient pas ce qu’ils font, qui voteraient RN par colère et non par choix et qui attendraient en fait des socialistes encore plus de gestion socialiste. C’est faux ! Ils veulent une véritable alternance, celle incarnée par le Rassemblement National. »
Une première visite qui aura déjà engendré son lot de critiques, assurément. Et comme Jérôme DURAIN en a promis d’autres en terre icaunaise, gageons que d’autres flèches tout aussi acérées voleront en escadrilles vers la cible que représente l’exécutif régional au cours de ces prochaines semaines !
Thierry BRET