Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
La spéculation fait les beaux jours des profiteurs de la guerre : rien n’arrête les « céréales killers » !
avril 04, 2022Qu’il s’agisse de la guerre en Ukraine ou de la pandémie, les profiteurs spéculent toujours sur le dos des plus pauvres. Le libéralisme atteint ses limites quand le droit à manger des plus humbles est concerné. La spéculation fait partie de notre système économique. Le problème, c’est que l’on peut difficilement classer les « méchants » parmi les spéculateurs et les « gentils », au sein de ceux qui investissent légitimement sur les marchés en bons gestionnaires…
TRIBUNE : Pour qu’un marché existe, il faut qu’il soit liquide, et la liquidité est bien assurée par les spéculateurs ! Alors ? Une nuance réside sans doute dans l’intention. L’intention de profiter encore plus de la détresse des uns pour augmenter la richesse des autres.
L’envolée des cours des sociétés qui fabriquent des armes semble cohérente avec la réalité de la guerre en Ukraine. Par contre, on s’attendait à plus d’engouement pour les sociétés pétrolières. On peut juste leur reprocher d’appliquer en temps réel la croissance du prix du baril sur le prix à la pompe alors qu’il faut attendre un peu plus longtemps lorsque les cours du Brent baissent. Mais, le plus surprenant se passe sur le marché des céréales.
De la culture du blé au métier de « céréale killer » !
Sur les marchés à terme du blé, on est passé de 240 euros la tonne à presque 400 euros ! Les bourses de matières premières, comme Chicago pour citer la plus importante, font la pluie et le beau temps sur le prix des dites matières. La crise ukrainienne fait peser une lourde menace sur les prix du blé donc sur ceux du pain, des pâtes et autres dérivés de cette céréale vitale pour la planète. La Russie et l’Ukraine sont largement exportatrices de blé. La guerre va raréfier les exportations, avec moins d’offres, les prix vont naturellement augmenter.
La spéculation concerne les investisseurs sur les marchés des matières premières. Prenons un exemple : j’achète en février 2022, 1 000 contrats de blé à 240 euros la tonne échéance mai 2022. Le contrat vaut 400 euros. Je suis certain de gagner 376 X 1 000= 376 000 euros. Les prix à terme s’imposent au marché. A moi de calculer la différence entre l’achat en temps réel et la vente spéculative à terme. Si je pense que la guerre va s’arrêter et que les cours du blé vont chuter, je suis vendeur à terme de 1 000 contrats à 400 euros et en mai, si le temps réel fait que le blé vaut 100 euros la tonne, j’encaisse la différence, soit 300 euros par tonne. La spéculation à la baisse est risquée car je devrais nécessairement acheter à terme et ce, quel que soit le cours.
Plus il y a d’acheteur, plus la valeur monte. Inversement, plus nombreux sont les vendeurs, plus cela fait baisser le cours. Tout principe de spéculation repose donc sur l’anticipation d’une rupture dans l’équilibre de l’offre et de la demande, qui ferait varier la cotation dans un sens ou dans l’autre. La spéculation à la hausse est le cas le plus simple, et le premier auquel on pense. Il consiste à acheter des valeurs avant qu’elles ne montent et de les revendre ensuite pour réaliser une plus-value :
- Achat de blés à un cours « faible »
- Montée du cours sur ces titres
- Revente du blé avant la baisse
Le fait d’acheter des contrats (étape 1) déséquilibre le rapport entre l’offre et la demande en faveur des acheteurs et fait par conséquence monter le cours. Dans un premier temps, la prédiction est donc une prophétie auto-réalisatrice. Le fait même de spéculer à la hausse sur une valeur, entraîne mécaniquement sa hausse.
Une frontière ténue en moralité et immoralité…
Avec un effet pyramidal : les derniers à acheter avant que ça ne baisse perdent de l’argent ou gagnent beaucoup moins en achetant des titres survalorisés. La financiarisation des marchés de matières premières, démontre le principe même de la spéculation : je n’ai pas besoin d’être producteur pour interagir sur lesdits marchés. Je peux vendre ce que je ne possède pas et les prix de la spéculation s’imposent aux petits producteurs. Les céréaliers sont aussi tentés de stocker dans des périodes de hausse des cours, donc de peser sur la raréfaction artificielle de l’offre et ainsi de réaliser de belles plus-values. La frontière entre immoralité et amoralité semble faible pour ceux qui sont avides de profits. L’Etat doit évidemment intervenir lorsque la concurrence est faussée par l’avidité des uns au détriment des plus démunis. C’est tout le principe capitaliste qu’il faut repenser : si l’égalité est impossible dans nos systèmes, l’équité doit nous permettre de retrouver les bases de l’humanisme. Le prix de l’essence à conduit à la révolte des Gilets jaunes, celui du pain à parfois amené des révolutions !
« Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le communisme ? C’est le contraire ». Henri JEANSON.
Jean-Paul ALLOU
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
En route pour convaincre les Français : le RN chiffre son programme avec son mode de communication itinérant
avril 01, 2022Pour être visible, il se repère de très loin ! C’est sûr, en longeant à vitesse réduite les bords de l’Yonne qui le mène à sa destination finale, le temps d’une halte médiatique avec une conférence de presse à la clé au Parc Roscoff à Auxerre, l’un des treize bus de campagne à l’estampille du Rassemblement National ne passe pas inaperçu ! Opportunité idéale pour son chef de file régional, le très communicatif Julien ODOUL, qui a appelé ses ouailles au vote « bleu marine »…
AUXERRE: Le drapeau tricolore ornemente les flancs du véhicule rutilant qui se présente sur l’esplanade. Pourtant, ce n’est pas l’équipe de France de football qui fait étape en ce jour ensoleillé près des manèges installés au parc Roscoff. Hormis quelques personnes qui en descendent et arborent des casquettes à visière siglées d’un « M » grossi à la loupe, point de trace de sportifs en goguette, prêts à en découdre sur une pelouse !
Il s’agit manifestement d’une toute autre joute, politique celle-ci, qui concerne les occupants de ce bus. L’un des treize autocars qui sillonne depuis le mois de février les routes de l’Hexagone. La Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas dérogé à la règle. Celle d’une campagne mobile et itinérante au plus près des lieux de tractage que sont les marchés, endroits stratégiques des prétendants aux victoires électorales.
Après Mâcon et la Côte d’Or, ce moyen de locomotion visuel a donc emprunté les axes routiers de l’Yonne pour procéder à différents sauts de puce, à la rencontre des électeurs. Ceux du parti souverainiste, d’évidence. Mais, aussi, les autres. Ne partageant pas leurs idées.
Un écart qui se réduit avec le président de la République…
Bon nombre d’Auxerrois, intrigués par cet immense bus de 55 places floqué du portrait tout sourire de Marine LE PEN, ont pris soin soit d’ignorer cette présence inopportune, soit de venir à la rencontre de ses occupants. Ces derniers distribuèrent à tour de bras de quoi alimenter les séances de lecture des longues soirées d’hiver au coin du feu (tiens, rien de tel qu’un âtre empli de bois rougeoyant pour remplacer le gaz que Vladimir POUTINE ne veut plus nous fournir à compter du premier avril s’il n’est pas payé en roubles !) des tracts et dépliants expliquant le programme de la candidate. On notera d’ailleurs que le service communication du Rassemblement National n’a pas ergoté ni sur les outils ni sur les prospectus.
Outre ces fameux bus ayant défrayé la chronique là où ils se sont rendus de par leur visibilité, ce sont des livrets thématiques résumant dans le moindre détail les grandes lignes de la feuille de route « marinienne » qui ont été remis à qui voulait en prendre. Sur l’économie, sur la sécurité, sur la santé, aussi, l’un des thèmes de prédilection de la favorite à la phase de qualification du second tour.
A date, Marine LE PEN dépasse les 21 % d’intentions de vote et grignote au fil de l’eau petit à petit son retard sur le président de la République qui la précède de sept longueurs. Son poursuivant, l’Insoumis Jean-Luc MELENCHON conforte sa troisième place avec un différentiel de six points d’écart, tout de même.
Changer la vie des Français en leur redonnant du pouvoir d’achat…
A dix jours de cette échéance cruciale pour déterminer lesquels des deux candidats décrocheront le pompon, les ténors du RN se mobilisent. Aux côtés de Julien ODOUL, de Ludovic MASSARD et d’Audrey LOPEZ.
« Nous appelons au rassemblement, car aujourd’hui, notre candidate est en mesure de pouvoir remporter la présidentielle 2022 le 24 avril ».
Pas de fioritures dans les messages distillés au cordeau par le président du groupe RN à la région. « Il nous faut changer la vie des Français pour qu’ils retrouvent enfin du pouvoir d’achat ! ».
Casquette rivée sur la tête, l’élu de l’Yonne déroule les arguments de campagne comme s’ils en pleuvaient à Gravelotte !
« Les préoccupations des Français, c’est le pouvoir de vivre ! Comment ? En leur rendant de l’argent comme on leur rend leur pays et leurs frontières, comme on leur rend la sécurité au quotidien ! ».
On appelle cela la maîtrise du destin du côté du RN. Confiant quant au résultat final de sa favorite, Julien ODOUL observe que sur les marchés visités dans l’Yonne (et ailleurs) cette volonté de changement gagne du terrain, comme une lame de fond.
« Il y a aussi la volonté de porter une femme à l’Elysée, souligne-t-il, mais pas n’importe laquelle ! ». Et bing, voilà une flèche acidulée destinée à Valérie PECRESSE en perte de vitesse dans les sondages !
« ZEMMOUR, ce sont des concepts fumeux qui entretiennent le doute… »
Espérant surfer sur une autre ligne de crête, « le tout sauf MACRON », le Rassemblement National critique par la voix de son porte-parole régional les « insultes et le mépris social » de l’actuel président. Une « brutalité antisociale » qui s’est exercée dans la rue durant de longs mois avec le mouvement des Gilets jaunes.
Puis, l’autre tête de turc de la journée prend le visage d’Eric ZEMMOUR. « Nous, on n’est pas sur le terrain pour se faire plaisir mais pour inciter les Français au changement. Nous ne sommes pas là pour cliver, diviser, et pratiquer le principe de la « remigration » ! ».
Pourtant, le RN ne veut pas rajouter de l’huile sur le feu sur le sujet de l’immigration, selon son représentant même s’il rappelle que 88 % des Français sont favorables à l’expulsion des délinquants et criminels étrangers vers leurs pays.
« Ce que propose ZEMMOUR, ce sont des concepts fumeux qui entretiennent le doute et caricaturent nos idées, lâche implacable Julien ODOUL. Nous, on veut proposer un projet de référendum à nos concitoyens pour régler avec sérieux et humanité ce problème, ce n’est pas de la caricature… ».
Le point d’achoppement majeur avec Reconquête ? « On ne veut pas jeter l’anathème sur les uns et sur les autres, continue Julien ODOUL, c’est toute la différence avec le polémiste et ses partisans… ».
Des dépenses d’urgence sociale à consacrer dès le début de mandat…
Reste le chiffrage du projet Marine LE PEN. Un projet pour la France qu'elle devrait mettre en œuvre immédiatement après son élection si tel était le cas. Julien ODOUL sort de manière symbolique une calculette : « c’est un projet de redressement national qui repose sur un chiffrage extrêmement précis, avec des économies qui sont faites et avec des dépenses à réaliser, des dépenses sociales, voire même des dépenses d'urgence sociales… ».
La hausse (l’explosion ?) des coûts énergétiques s’invite comme un intrus au bal. Côtés économies, c’est environ 16,8 milliards d’euros par an qui devront être effectués sur le budget de l'Etat.
« L’accent sera mis sur le volet de l’immigration qui, il faut bien le dire, s’insurge l’orateur du jour, nous coûte un pognon de dingue ! C’est une économie annuelle de 18 milliards d’euros. Mais, ce sera aussi une récupération de 15 milliards d'euros par an sur la fraude sociale. D’ailleurs, Marine LE PEN créera un ministère dédié à cette gabegie ! ».
Une fourchette basse selon les estimations des rapports parlementaires qui évaluent la fraude sociale dans une fourchette oscillant entre 15 et 45 milliards d’euros à l’année.
« Résoudre la problématique de la fraude sociale, poursuit le conseiller régional, c’est mettre un terme à ce vol caractérisé qui pénalise le peuple français… Celles et ceux qui travaillent dur et se lèvent tous les matins… ».
Sans omettre les 5 milliards de contribution à l’Europe. « Parce que nous sommes nous la France des contributeurs perdants de l’Union européenne… ». Dont acte !
Rendre aux ménages via la baisse de la TVA sur les énergies (soit une somme de 12 milliards d’euros au total) représente une autre priorité de ce programme. A l’identique de la diminution des péages autoroutiers et de biens d’autres exemples égrenés par le leader régional du RN.
Le Rassemblement National veut faire montre de bon sens comme l’aura expliqué Julien ODOUL en dévoilant ce catalogue de mesures qui touchent toutes les générations, étudiants, actifs et retraités en tête de gondole. Un panel de préconisations chiffrées, travaillées par des experts, des conseillers d’Etat et des spécialistes des finances publiques. Un programme qui veut séduire les Français et tenir à distance ceux présentés par ses concurrents, à l’image de ce bus qui sillonne les routes ?
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le déploiement se fera de manière progressive sur l’ensemble du territoire départemental. Capitale de l’Yonne, Auxerre en est aujourd’hui la première bénéficiaire. Rendons à César ce qui doit lui appartenir, pour une fois ! Trois des cinq pylônes qui amènent la 4G sur la ville sont désormais équipés de la 5G. Le reliquat de ces installations devant subir leur conversion d’ici peu selon le directeur ORANGE Grand Nord-Est Ludovic GUILCHER...
AUXERRE: La 5G dans la capitale de l’Yonne ? Non, ce n’est pas une arlésienne digne d’un poisson d’avril ! C’est bel et bien devenu la réalité effective grâce au travail fourni par l’opérateur de télécommunication ORANGE au cours de ces dernières semaines sur Auxerre. De l’aveu même de Ludovic GUILCHER, directeur du secteur Grand Nord-Est de la structure, « 99 % de la population auxerroise bénéficie de la couverture 5G à ce jour ».
L’amélioration de la qualité du débit est imputable à l’aménagement de sites supplémentaires sur la ville. Toutefois, pour que cela fonctionne bien, il est nécessaire en bout de course que les utilisateurs possèdent naturellement des appareils téléphoniques qui soient compatibles avec la 5G.
Rappelons que le 01er octobre 2020, ORANGE avait obtenu la majeure partie des blocs de fréquences en jeu, avec 90 MHz de spectre lors des enchères. Un déploiement qui se concentre majoritairement sur ces nouvelles fréquences 3.5 GHz et peut être complété par l’utilisation de fréquences 2.1 GHz.
La 5G, le recours idoine pour éviter l’engorgement des réseaux 4G…
L’apport de cette 5G est vital pour l’Auxerrois. La technologie représente, en effet, un atout considérable pour le développement et l’attractivité des territoires, facilitant ainsi la bonne fonctionnalité du tissu entrepreneurial. Son usage apportera un confort d’utilisation appréciable tout en optimisant la vitesse de téléchargement des documents en quasi simultanée.
Auxerre n’est qu’une première étape de ce futur maillage territorial. Bientôt, le déploiement réalisé en accointance avec les collectivités locales se poursuivra de manière progressive sur l’ensemble du département.
C’est ce que devait confirmer par ailleurs Ludovic GUILCHER lors de la présentation officielle de cette arrivée dans la place auxerroise. Une propension au développement qui s’imposait au vu des circonstances. En effet, les usages data observés sur le parc ORANGE et SOSH ont progressé de 40 % en l’espace de plusieurs mois, engendrant un risque de saturation des réseaux actuels. D’où l’utilisation de ces nouvelles fréquences 5G, réponse idéale pour l’opérateur.
A date, tous les nouveaux modèles de smartphone sont compatibles à la 5G. Pour pouvoir en bénéficier, ORANGE propose plus d’une trentaine de références de mobiles agrémentés de quatre forfaits allant de 70 Go à des offres illimitées 5G. Précision technique ayant son importance : aucun changement de carte SIM n’est à prévoir.
A l’horizon 2030, la 6G s’anticipe déjà chez ORANGE…
Si la couverture territoriale à partir de la 5G est dans les cartons, notamment pour les villes à forte et moyenne densité de population, il est impératif, a contrario pour l’opérateur de terminer l’installation de la 4G sur le territoire. Une question de pure logique pour Ludovic GUILCHER, car « il ne peut pas y avoir de la 5G si la 4G n’est pas là ! ».
Côté budget, installer la 5G est de l’ordre de 100 000 euros en moyenne pour l’opérateur afin d’équiper un pylône.
En France, à l’heure actuelle, ORANGE a déjà couvert un peu plus de mille villes et agglomérations de ces équipements ; ce qui équivaut à près de 35 % de la population qui en sont bénéficiaires. Un taux de couverture qui correspond à quinze mois de travaux réalisés aux quatre coins du pays « C’est satisfaisant, lâche le responsable de la direction régionale du nord et de l’est.
« On observe cette présence sur l’attractivité des territoires, ajoute Ludovic GUILCHER, avec un rebond de l’activité économique des entreprises mais aussi une vraie appétence de la part des clients envers cette technologie selon les usages : le télétravail, les visioconférences, les jeux en ligne, la télémédecine… ».
Quant aux délais, ils ne sont pas comparables avec ceux usités dans le déploiement du réseau de la fibre optique. D’ici deux ans, 81 % de l’Hexagone devraient être couverts par cette technologie qui n’a pas fini de nous étonner.
D’autant qu’à l’instar des Sud-Coréens qui se positionnent déjà sur le sujet car Séoul en a terminé avec le déploiement de la 5G à travers la péninsule, la 6G fera son apparition en France.
Sans doute dans les années 2030, comme l’a souligné Ludovic GUILCHER, au terme d’un entretien qu’il nous a accordé.
« Nous travaillons déjà sur la 6G : et sans être particulièrement futuriste, je peux vous confirmer que cela arrivera un jour… ».
Toujours la magie technologique dans les télécommunications qui opère et fait rêver !
En savoir plus :
Ont assisté à cette cérémonie inaugurale et explicative dans les salons d’honneur de l’AJ Auxerre :
Guillaume LARRIVE, député de la première circonscription de l’Yonne,
Arminda GUIBLAIN, conseillère départementale de l’Yonne,
Crescent MARAULT, président de l’Auxerrois et maire d’Auxerre,
Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale ORANGE Bourgogne,
Alexandre ORCEL, directeur des Relations avec les Collectivités locales ORANGE dans l’Yonne,
Olivier BISIAUX, responsable des relations presse chez ORANGE BFC,
Baptiste MALHERBE, directeur de l’AJ Auxerre,
Guy ROUX (que l’on ne présente plus).
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le poumon économique de VENOY ne manque pas d’air : des permis de construire sont déjà signés sur la nouvelle zone
mars 28, 2022Serait-ce imputable à la présence de la bretelle autoroutière, judicieuse vitrine facilitant l’accès à la circulation rapide pour les entreprises ? Ou la pugnacité de l’élu local qui souhaite poursuivre son programme d’investissements en faveur de sa commune et de son attractivité ? Toujours est-il que l’agglomération périphérique auxerroise va être dotée d’une seconde zone d’activités économiques, en vis-à-vis avec la première implantée il y a déjà quelques années. La boucle sera ainsi bouclée…
VENOY : D’abord, la première zone d’activités, répondant au patronyme exotique de « Soleil Levant » même si toute allusion avec le Japon s’arrête là ! Puis, le second secteur de ces parcelles, positionnées juste en face de cette dernière, la route les séparant. Ce n’était un secret de Polichinelle pour personne.
Le premier vice-président de l’Agglomération de l’Auxerrois, vice-président du Département et maire de la localité Christophe BONNEFOND en rêvait depuis longtemps.
Ce sera chose faite d’ici quelques mois. Le temps que les travaux de viabilisation se fassent et que s’érigent au fil de l’eau les différentes infrastructures devant accueillir les entreprises nouvelles à venir s’installer ici.
Bienvenue sur le site du futur pôle économique de VENOY. Un concept qui se sera amorcé in fine l’un après l’autre. Mais, en jouant de finesse et de subtilité dans sa future conception technique. Selon le suivi de la réglementation officielle, et l’application de la loi NOTRe, la commune ne disposait d’aucun droit lui permettant de le faire dans sa phase concrète.
Fallait-il donc attendre que quelqu’un (un investisseur, un promoteur…) décide un jour d’en avoir envie et de se lancer dans l’opération ? Fallait-il encourager et soutenir le projet d’un aménageur privé sérieux dans la conceptualisation de ce projet, porteur d’emplois à terme alors que des entreprises manifestaient leur désir de s’y installer ? Le dilemme fut tenace pour les représentants de la collectivité. La réponse s’est faite sienne, enfin.
Un investisseur qui a financé le projet sur ses seuls deniers personnels…
Une réponse incarnée par la personne de Thierry PARRET. Intéressé pour aménager la zone, ce dernier voulait s’y installer. Un gage plus probant que toute signature pour Christophe BONNEFOND qui voit alors d’un très bon œil l’initiative.
Responsable du développement commercial de la société ID VERDE, structure intervenant dans le domaine de l’aménagement paysager et urbain, l’investisseur a acheté les terrains, effectuant en parallèle les multiples démarches nécessaires à l’avancement de ce projet (permis d’aménager, les permissions de voiries, le dossier loi sur l’eau…) ainsi que l’avance financière sur les travaux. Une enveloppe, plutôt conséquente au vue de la portée du concept, soit 1,1 million d’euros injectés pour l’achat et l’aménagement des terrains. Sans l’ombre d’une quelconque aide.
Il s’est appuyé pour se faire sur les services d’un maître d’œuvre. L’objectif final étant de revendre ensuite les différents lots dans un délai raisonnable aux entreprises de la région, voire d’ailleurs, intéressées par ces emplacements de choix situés non loin de l’embranchement autoroutier de l’A 6.
Le premier permis de construire a été signé il y a peu avec Yonne Equipement afin de pouvoir accueillir une société de transport spécialisée dans de la petite messagerie, TYE.
Huit lots de près de 4 000 mètres carrés à pourvoir : les candidats se pressent…
A date, Thierry PARRET a déjà acquis près de onze hectares de terrain à la périphérie du village. Plus de cinq hectares et demi seront aménagés au final pour constituer cette nouvelle zone d’attractivité économique de huit lots.
Plusieurs entreprises ont montré leur intérêt et se sont déjà approchées de l’investisseur, transformant leurs contacts en signature de contrats fermes et définitifs. D’ici quelques semaines, plusieurs permis de construire seront ainsi déposés. Un premier bâtiment sortira de terre d’ici l’été.
Quant aux sociétés postulantes désireuses de s’implanter dans cette nouvelle zone d’activités, elles ne possèdent pas de profil type idéal. Même si Thierry PARRET évoque l’intérêt croissant pour des TPE/PME.
Côté emplois, la zone d’activités du « Soleil Levant » accueille déjà plus de deux cents postes. L’une des sociétés phare de ce site cherche à l’heure actuelle à embaucher 35 collaborateurs de plus. Des offres consultables chez Pôle Emploi et destinées plus spécifiquement à la gente féminine.
Grâce à cette deuxième zone d’activités, VENOY fait office de plus en plus de réel poumon économique sur le bassin auxerrois. Un poumon qui a du souffle car déjà très prometteur avec sa zone historique du « Soleil Levant ».
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le 46ème NRO a été installé à Charny-Orée-de-Puisaye : la fibre optique progresse un peu plus dans l’Yonne
mars 25, 2022Les engagements seront tenus. N’en déplaise à celles et ceux qui pensent le contraire, chantres du pessimisme cocardier à la française ! D’ici le terme de 2023, le très haut débit sera opérationnel sur l’ensemble du territoire de l’Yonne. Une rhétorique que martèle à chaque inauguration le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD. La pose du 46ème nœud de raccordement optique (NRO) en Puisaye tente de le prouver…
CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Une de plus, côté installation opérationnelle ! Cette fois-ci, c’est l’une des principales bourgades de la Puisaye qui en est la bénéficiaire. D’où le contentement des élus de proximité. Mais aussi des autres. Ceux qui incarnent la vie institutionnelle et politique du département. La pose, à l’aide de moyens techniques consolidés d’un NRO dans un environnement paysager, demeure toujours une manœuvre spectaculaire à regarder. Le levage de ce local de raccordement, véritable nœud gordien du système de déploiement de la fibre optique, vaut le détour. Sous le regard admiratif des représentants de la sphère publique. En outre, le soleil est au rendez-vous : c’est une bonne chose !
57 installations programmées au total…
A la baguette, les dirigeants du groupe ALTITUDE INFRA qui portent le développement de ce réseau YCONIK sur notre territoire. Mais, aussi, un peu plus loin. Le NRO de Charny-Orée-de-Puisaye est donc le quarante-sixième de ces petits édifices à être ajoutés dans le décor du quotidien. Cinquante-sept sont prévus in fine sur le territoire. C’est sûr : la fibre optique même si elle n’est pas encore au service des tous les Icaunais pointe plus que le bout de son museau !
1 990 foyers et sites professionnels connectés à la fibre...
Marqueurs clé de la venue de la modernité au cœur des communes, ces NRO engendrent toujours le même enthousiasme des suiveurs une fois installés.
Aux côtés du député de la circonscription Guillaume LARRIVE et de Pascal HENRIAT, vice-président du Conseil départemental en charge précisément du volet numérique, le président Patrick GENDRAUD a rappelé que les engagements en terme de délai seraient tenus. Confirmation validée par l’autre interlocuteur principal de cette inauguration : David ELFASSY, président du groupe ATLTITUDE INFRA.
Aujourd’hui, l’opérateur peut s’enorgueillir de relier plus de douze millions de nos compatriotes à la fibre optique en les faisant devenir éligibles. A l’instar des 1 990 foyers et entreprises ainsi que sites publics répartis sur les quatre communes de ce bassin de Charny : Fontenouilles, Prunoy, Chêne-Arnoult et Charny-Orée-de-Puisaye.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99