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Cécile THOUVIOT prête à relever les challenges de VEOLIA dans l'Yonne : comme un poisson dans l’eau !
avril 16, 2022L’une de ses principales qualités serait sa tempérance à être consensuelle. De la pure logique, en somme, pour notre interlocutrice puisqu’elle revendique avec fierté son appartenance zodiacale au signe de la balance. A 44 ans, la seule et unique femme « MSL » (Manager de Service Local) exerçant ses activités professionnelles pour le compte du groupe VEOLIA, au nord de la Bourgogne, n’en possède pas moins une solide expérience dans son domaine de prédilection, l’assainissement et le traitement de l’eau. Immersion aux côtés de cette battante qui aime valoriser l’esprit d’équipe…
AUXERRE : Qu’elle soit assise derrière son bureau à traiter les dossiers administratifs ou sur le terrain revêtue de sa plus belle parure de visiteuse de chantiers, Cécile THOUVIOT est une passionnée ! A la tête d’une micro cellule de six personnes (toutes masculines), cette Beaunoise d’origine officie en qualité de Manager de Service Local (MSL) pour le compte de VEOLIA Eau, l’une des filiales de l’opérateur mondialement connu.
Pourtant, Cécile ne se prédestinait pas à exercer un jour son savoir-faire au sein de cette branche corporatiste, plutôt aux antipodes des carrières coutumières de la gent féminine. Elle franchit ce cap en 1999. D’abord en intégrant, la Générale des Eaux qui se muera en VIVENDI par la suite. Avant de se retrouver de facto après les multiples mutations de l’entité, au fil des ans, parmi l’effectif imposant de VEOLIA.
La voie aquatique semble toute tracée…
Initialement, dans le choix de son cursus pédagogique, la jeune femme voue un enthousiasme à la branche « chimie ». Son baccalauréat en poche, Cécile hésite cependant à se lancer sur un secteur professionnel, ne lui offrant que peu de perspectives. D’où la poursuite de ses études et l’accessit d’un diplôme supplémentaire : un BTS des métiers de l’eau. Nous sommes en 1998. Sa voie, un zeste aquatique, semble toute tracée !
« Je souhaitai bifurquer de cet enfermement un peu trop « chimique » de mon cursus, souligne-t-elle, avec humour, l’univers de l’assainissement et du traitement des eaux m’apparaissait comme plus naturel à aborder. Ses stages en alternance durant sa période de BTS l’entraîneront de facto vers la Compagnie Générale des Eaux de Beaune, avant d’assurer le remplacement durant un trimestre d’une personne en congé maternité. La belle affaire pour Cécile THOUVIOT qui devient alors laborantine.
« J’ai découvert ce poste sur la station d’épuration locale pour l’agence de Côte d’Or, explique-t-elle, avant d’évoluer en qualité de responsable de réseau au sein de l’unité opérationnelle… ».
Une nouvelle opportunité de carrière à Auxerre…
L’opportunité de prendre le large, un peu mais pas trop !, l’amène à postuler lors de la signature du contrat de délégation de service public (DSP) de son groupe avec la ville d’Auxerre. Une année 2015 capitale dans la réorganisation de sa vie professionnelle (et personnelle) puisqu’avec son mari, Cécile décide alors de quitter les vignobles beaunois pour mieux emménager dans la capitale de l’Yonne, plus septentrionale.
C’est là, dans la cité chère à Paul BERT, que cette férue de livres de science-fiction endosse la vêture de sa nouvelle mission : manager de service local, ce fameux acronyme de MSL Une fonction hybride à plusieurs têtes !
« Dans les faits, précise l’encadrante, cela se traduit par beaucoup de choses. Avec des interventions savamment maîtrisées sur tous les sujets d’assainissement et de travaux concernant la ressource eau sur des zones géographiques clairement identifiées qui sont l’Auxerrois, l’Aillantais, le Jovinien. Les attributions sont différentes selon les secteurs, entre gestion des contrats de DSP : Auxerre et Aillant avec leurs réseaux assainissement, Joigny avec le suivi de la station d’épuration… ».
Objectif 2023 : les renouvellements des DSP…
Une appréhension du métier qui s’exerce en mode PME pour la jeune femme. Celle-ci travaille aux côtés de cinq collaborateurs qui effectuent des tâches spécifiques mais dans la polyvalence. Sage précaution pour pallier les absences imputables aux congés ou aux formations.
L’ambition, aujourd’hui, est d’en faire davantage et d’optimiser les dossiers existants, lors des renouvellements des contrats de délégation de service public.
« C’est simple, souligne Cécile THOUVIOT, notre service peut soit tripler de volume du fait de ces renouvellements de contrat soit se réduire comme peau de chagrin ! ».
Confiante, la jeune femme sait que ces contrats devraient permettre de pérenniser l’équipe. Voire peut-être de l’étoffer davantage. L’enjeu est donc de taille d’ici l’été, terme de la période préparatoire. D’autant qu’en 2023, le manager de service local de l’Auxerrois devra bien préparer son affaire avant le renouvellement de la DSP à Auxerre.
« L’eau et l’assainissement seront à renouveler avec les contrats sur les 29 communes que compte l’agglomération. C’est une étape stratégique très importante, synonyme de pérennité du service ».
Des contrats le plus souvent reconduits pour une période de dix à quinze ans. Ils seront préparés lors de la période estivale. Avant d’être présentés dès l’automne pour un verdict définitif rendu cet hiver. D’ici là, et très motivée, Cécile THOUVIOT a de beaux objectifs devant elle. Le quotidien d’une femme très investie par sa mission…
En savoir plus :
Chez VEOLIA, l’égalité entre hommes et femmes fait partie intégrante de la raison d’être du groupe. C’est un pilier de la performance plurielle afin d’agir pour l’égalité professionnelle femmes/hommes et la féminisation des métiers. La mixité est un thème d’action prioritaire au sein de l’entreprise et fait l’objet d’une politique spécifique avec plusieurs enjeux :
- l’équité de traitement, d’opportunité et de promotion,
- la crédibilité vis-à-vis de l’ensemble des collaboratrices du groupe,
- la performance avec la mobilisation de chacun des talents,
- le respect autour de la responsabilité et une solidarité inconditionnelle qui fixe le cadre des relations entre collaborateurs.
Thierry BRET
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YCARE rapatrie un engin impressionnant de Mauritanie : le « coup de sirocco » pour conquérir de nouveaux marchés
avril 15, 2022Une fine poussière rougeâtre recouvre la moindre partie métallique du trommel. Souvenir poussiéreux du sable chaud de Mauritanie, celui du Sahara si envoûtant et incitatif au voyage. L’engin, un immense cric de grande capacité avec un tambour circulaire permettant de séparer les matériaux par taille, est déjà soumis à l’examen minutieux des équipes de Georges FERRARY. L’appareil facilite le concassage de pierres afin d’obtenir des granulats. Comme ceux qui furent utilisés sur un chantier aquatique près de Nouakchott…
APPOIGNY : Mine de rien, le rapatriement de cette imposante machine n’a pas dû être une mince affaire pour la société YCARE. Le spécialiste en exploitation minière et traitement des déchets de la filière BTP a réalisé une sacrée prouesse logistique en ramenant sur le sol hexagonal ce trommel. Utilisé pendant dix-huit mois pour les travaux de soubassement sous-marin d’une digue de plus d’un kilomètre de long pour le compte du client final BP, le spectaculaire engin intervenait en Mauritanie. D’où la présence de ce sable couleur ocre fortement prononcée sur les flancs métalliques de la « bête » !
Deux de ces machines, appartenant à EIFFAGE, travaillaient à la mise en œuvre de ces soubassements en milieu maritime. L’un de ces spécimens, racheté par YCARE, se présente devant nos yeux. Durant tout le laps de temps passé au Maghreb, le trommel a produit 1 250 000 tonnes d’enrochement ayant constitué à l’issue la base de cette fameuse digue.
Un toilettage de la machine avant qu’elle ne reparte dans de nouvelles aventures…
Saisissant l’opportunité du rachat de cet appareil très particulier, YCARE a donc organisé après coup son retour alors que l’engin était situé dans une carrière à près de quatre cents kilomètres de la capitale mauritanienne.
Transitant par le port de Belgique d’Anvers, le trommel arrivera à sa destination définitive début mars, sur le site de la nouvelle zone d’activités d’Aux-R-Parc, par le truchement d’un convoi exceptionnel.
Première du genre à être rapatriée sur le sol français, la machine n’a pas pour vocation de rester indéfiniment dans la périphérie auxerroise. En effet, un client national de la SAS YCARE devrait la réemployer dans les mois qui viennent, une fois qu’aura été procédée sa remise en état.
Pour se faire, YCARE n’a pas hésité à débourser pour le rachat de cette machine, avant sa remise en condition, et avant déduction de ses coûts de main d’œuvre et de pièces, une enveloppe de 445 000 euros. Sachant que neuf, ce trommel aurait nécessité la bagatelle d’1,150 million d’euros.
Une structure familiale qui a le vent en poupe…
Désormais, et durant plusieurs semaines, le trommel qui a dû supporter les températures caniculaires de la Mauritanie (50 ° !) et la poussière saharienne va vivre un sérieux lifting pour le rendre acceptable ! Et surtout opérationnelle dans le but de nouvelles missions titanesques.
Une rénovation que maîtrise parfaitement le groupe industriel de l’Yonne. Dix collaborateurs exercent leur savoir-faire au sein de l’entité qui pèse presque dix millions d’euros de chiffre d’affaires.
Parmi l’une de ses vitrines commerciales qui est la plus visible, YCARE assure la location, celle avec option d’achat et la vente de machines neuves, grâce à une activité de négoce, destinées aux milieux des carrières.
Il y a quinze mois, YCARE avait vendu par ailleurs deux machines plus petites que l’imposant trommel à la filiale de BOUYGUES, le groupe COLAS qui les exploite aujourd’hui sur l’île de Madagascar.
Profitant d’une excellente dynamique et de superbes locaux à peine érigés du sol (1 600 mètres carrés) de la nouvelle zone d’activités Aux-R-Parc, YCARE, groupe familial par excellence avec Georges, le patriarche et ses fils, Nicolas, à la manœuvre pour la technique et le commerce et Marc, responsable du développement et du bureau d’études, a le vent en poupe en cette année 2022.
De nouvelles activités à prévoir pour optimiser le chiffre d’affaires du groupe…
Des forces vives devraient être recrutées dans les semaines à venir dont des conseillers commerciaux et un responsable d’atelier. Sachant que l’objectif du groupe est de doubler ses effectifs d’ici un, voire deux ans.
Un atelier de chaudronnerie mécanique devrait être reçu dans le nouveau bâtiment, projet de développement qui aura permis de mettre l’Agence Economique Régionale (AER), pilotée localement par Angélique FAVIER, sur le projet.
En outre, et pour être tout à fait complet sur ce point, YCARE souhaite étendre son périmètre professionnel vers une activité de transport exceptionnel afin d’offrir un service plus performant à sa clientèle.
Notamment dans le cas de rapatriement d’engins de fort tonnage sur site afin d’en assurer la maintenance et le remplacement, une activité qui est désormais rendue possible du fait de la nouvelle infrastructure fonctionnelle, en bordure de l’ancienne nationale 6. Ce qui suppose, aussi, de trouver des chauffeurs afin de pouvoir honorer cette activité complémentaire à la prometteuse destinée.
Gageons qu’en se dotant de ce trommel de belle capacité, de fabrication irlandaise (MDS International, une filiale du géant américain TEREX), YCARE veuille conforter son envol dans la cour des grands de ce milieu très hermétique des carrières.
En tout cas, côté visibilité, c’est réussi : les automobilistes empruntant la route entre Appoigny et Auxerre doivent s’interroger quant à la nature fonctionnelle exacte de cette étrange machine qui nous arrive d’Afrique !
Thierry BRET
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Projets : la Maison des Jumelages et de la Francophonie en mode proactif sur l’attractivité, l’économie et l’international
avril 14, 2022Toujours vaillante, la présidente de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux ! A l’heure de dresser le bilan de la saison écoulée, ternie par une trop longue crise sanitaire faite de périodes de confinement, Marité CATHERIN s’est volontairement projetée vers l’avenir. Celui de cette association phare qui évolue dans le paysage de la société civile auxerroise. Autour de deux credo : le renforcement des liens à l’international, son violon d’Ingres, et l’attractivité du territoire, sur son versant économique qui se développe…
AUXERRE : Certes, l’assistance était quelque peu faiblarde à l’amorce des trois coups servant de prélude au lancement de ce rendez-vous annuel. Dommage, en vérité ! Car, une assemblée générale n’est jamais un moment anodin dans l’existence d’une structure associative qui, de surcroît, possède de réelles prétentions pour initier des projets fédérateurs et éclectiques, favorables à son rayonnement.
Et en matière d’influence au-delà de sa proche zone de confort géographique, cette maison peu singulière aux trois étages (jumelages, francophonie, échanges internationaux) rivalise d’ingéniosité et de besoin de créer. En permanence, c’est plus fort qu’elle !
Une cité espagnole pour étoffer le nombre de villes jumelées…
Primo, les liens entretenus avec les quatre villes étrangères, jumelles de la capitale de l’Yonne. Pour mémoire, Redditch, l’anglaise, Worms, l’allemande, Greve in Chianti (la bien-nommée transalpine !) et Plock, à l’ouest de la polonaise Varsovie, à la prononciation linguistique si particulière que les seuls initiés savent pratiquer avec perfection !
Des relations de gémellité auxquelles il est indispensable d’ajouter deux communes hexagonales, Saint-Amarin, en terre d’Alsace, et la bretonne, Roscoff, qui a donné son patronyme à l’espace verdoyant et arboré situé entre la Chambre de Commerce et d’Industrie et le port de plaisance.
Une nouvelle destination à ajouter dans l’escarcelle des jumelages point à l’orée du jour (lequel ?), du côté de la fière péninsule ibérique. Santo-Domingo-de-la-Cazalda. Des liens étroits existent déjà avec l’un des établissements pédagogiques de la ville. Le lycée des métiers Vauban qui a déjà sauté le pas en nouant des relations éducatives fortes. Logique, puisque la localité espagnole bénéficie de la forte renommée de ses vignobles, au cœur de la Rioja ! Sans omettre son patrimoine culturel très riche qui ne passionne pas uniquement les pèlerins se rendant à Compostelle. La balle est dans le camp de la Ville d’Auxerre qui a connaissance du dossier.
Un webinaire à géométrie internationale avec Corinne LEPAGE…
Secundo, l’entité associative n’en oublie pas moins son rôle d’acteur essentiel de la citoyenneté locale. A travers, son programme pédagogique où l’apprentissage des langues (anglais, italien, espagnol) prédomine.
Même si les cours ont subi quelque peu les affres de la pandémie lors de ces deux dernières saisons très perturbantes en termes d’agenda. Les volets jeunesse, sportifs et culturels sont aussi usités à bon escient pour faire de cette Maison, l’univers de chacun. Via la concrétisation de défis physiques (ce sera le cas lors du Trophée des Jeunes proposé lors du week-end de l’Ascension avec des représentants juvéniles d’Auxerre et de Worms) ; via des opérations menées durant la Semaine de la Francophonie, intense quant à son copieux menu déclinable aux quatre coins de la Bourgogne Franche-Comté.
La francophonie, parlons-en ! Sceau fédérateur unissant plus de quatre-vingts cinq pays de par le monde qui offre la sublime opportunité d’extérioriser Auxerre et son bassin vers d’autres civilisations, la discipline sera une fois encore au cœur de l’actualité en ce mois d’avril.
Plus précisément, en date du 22, à l’occasion de la Journée internationale de la Terre (elle en a grandement besoin !) où à l’initiative de l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne LEPAGE, présidente de Cap Ecologie, sera organisé un webinaire porté par la Déclaration des Droits de l’Homme et le Réseau International des Maisons de la Francophonie (RIMF).
Réseau dont sont adhérentes évidemment les Maisons de la Francophonie de France, et par effet gigogne, celle d’Auxerre qui revendique aussi l’appellation de maison de Bourgogne Franche-Comté (cocorico !).
L’une des membres de la structure locale, Laura NAUDET-DEON, aura le privilège de pouvoir s’exprimer avec de jeunes interlocuteurs reliés sur les cinq continents grâce à la magie du numérique.
L’économie et l’attractivité, autres terreaux de la quintessence proactive…
Tertio, l’autre versant de cette structure protéiforme, le développement économique des relations à l’international engendrées par ces jumelages et la francophonie, s’est concrétisé depuis plusieurs années par la création d’une commission qui n’a rien de « Théodule » dans son aspect.
Se réunissant par quinzaine selon son rythme de croisière, et englobant en son sein des acteurs de la vie institutionnelle et économique du sérail, cette « cellule » intellectuelle avait organisé en novembre dernier un colloque consacré au poids de l’international vu par le prisme auxerrois (culturel, associatif, jeunesse, économique). La manœuvre se réitérera à l’automne prochain à partir d’un tout autre item, mais très complémentaire : l’attractivité du territoire, selon ses forces, ses faiblesses et l’apport de suggestions concrètes pour remédier au dernier aspect.
On le voit : l’oisiveté n’est pas la mère de tous les vices au sein de cette structure, qui certes a vu décroître le nombre de ses adhérents historiques (102 cotisants à ce jour) du fait de deux années de réduction de la voilure de ses activités (merci qui ? A la COVID 19 !), mais qui conserve un noyau dur d’optimistes quant à son avenir et à sa multitude de projets ayant pour vocation à faire bouger les lignes. Une forme de quintessence proactive, en somme…
Thierry BRET
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La distillerie VALOUR + LEMAIRE peaufine sa stratégie pour 2022 : pas de goutte à goutte pour les projets sérieux !
avril 13, 2022Ce n’est pas une distillerie ordinaire où se concoctent minutieusement des gins, rhums, brandys et autres liqueurs tout aussi parfumés. Cela ressemble plutôt à une caverne d’Ali Baba artisanale dans le sens noble du terme, mâtinée d’expériences alchimiques secrètes pour donner naissance à ces nectars qui aujourd’hui font la réputation de l’enseigne. Bien au-delà de sa zone de prédilection tonnerroise. Bienvenue chez VALOUR + LEMAIRE, maîtres distillateurs confirmés !
TONNERRE : Le terme revêt de la plus haute importance pour l’un des deux cogérants de la structure. Distillerie. Plus qu’un simple mot, il représente une quasi référence dans l’art et la manière de concevoir des spiritueux. Et dans ce domaine si spécifique, force est de constater que notre hôte, Arnaud VALOUR, brillant lauréat 2020/2021 du Réseau Entreprendre Bourgogne avec son comparse Benjamin LEMAIRE avec lequel il est associé dans l’aventure en connaît un sacré rayon.
« La sémantique est capitale à nos yeux, explique-t-il, cela signifie que nous prenons tout en charge au niveau du processus de fabrication de ces alcools… ».
De A jusqu’à Z, en somme pour conceptualiser du mieux possible toute la palette qui se dévoile sur les rayonnages de ce show-room béant ouvert sur l’extérieur et accueilli à l’hôtel d’entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Les bouteilles convenablement alignées présentent leurs contenus avec fière allure derrière le comptoir d’accueil. Joliment identifiées avec des étiquettes qui ne manquent pas d’esthétisme graphique. Si l’intérieur est aussi savoureux que l’extérieur, les produits doivent se déguster avec volupté et délicatesse au palais, tout en le faisant avec réelle modération. Car, qui dit distillerie, subodore nécessairement la présence de consommations fortement alcoolisées !
Une palette de produits à déguster dont le malt !
A date, et avant la création de nouveaux produits car la doublette dirigeante n’est pas à court de créativité, la gamme se décline en une dizaine de variantes. Signalons pour les puristes la présence au catalogue de trois vodkas, de quatre à cinq gins, de deux liqueurs, d’un produit anisé, et puis cerise sur le gâteau (sans aucune allusion au kirch !), il existe aussi le malt. Qu’est-ce exactement ?
« C’est difficile à expliquer, lâche dans un large sourire Arnaud VALOUR, sur le principe et selon le cahier des charges des appellations, c’est une boisson spiritueuse à base de céréales que l’on a élevée pendant deux ans seulement et pas trois ans. De ce fait, on ne peut pas la désigner par le terme, whisky ! ».
Structurellement, l’entité est en décalage d’une année par rapport à sa feuille de route prévisionnelle. La COVID est bien sûr passée par là. Mais, Arnaud comme Benjamin ont su conserver leur allant et surtout leur optimisme pour rendre mâture un peu plus leur concept original qui se porte aujourd’hui très bien, merci !
Capitalisant sur ce temps de latence imposé par la pandémie pour modéliser davantage sur le processus évolutif de leur entreprise, les deux compères ont multiplié les contacts ô combien nécessaires avec les distributeurs (cavistes, épiceries fines,…), afin de ne pas rester oisifs et les deux pieds rivés dans le même sabot !
Du sur-mesure en matière de personnalisation…
L’entreprise profite de l’ouverture de ce lieu de production vers l’extérieur pour faire croître le nombre de visiteurs dès qu’elle en a l’opportunité. Une forme de « distillo-tourisme » (le terme sera à breveter plus tard !) pas réservé uniquement aux aficionados de ces produits.
Ces « touristes » férus de sensations en bouche après avoir testé les créations locales peuvent également assembler leurs propres produits selon les essences qui ont été distillées in situ. Objectif : que chacun de ces visiteurs de passage puisse repartir de l’hôtel d’entreprises consulaire avec sa bouteille au contenu personnalisé selon ses goûts et ses humeurs !
Nec plus ultra : en petits groupes, les adeptes d’alcools forts peuvent même piloter l’alambic après avoir choisi eux-mêmes les plantes permettant la conception d’un gin ! Avant de le mettre dans le contenant et d’y apposer l’étiquette à votre patronyme ! Le must de la personnalisation…
Une feuille de route semble-t-il bien maîtrisée…
Concept opérationnel depuis 2019, VALOUR + LEMAIRE (comme il pourrait y avoir sur d’autres registres un brin plus culturels LAUREL et HARDY, version comique, ou SIMON & GARFUNKEL, pour la musique folk !), a été soutenu dès sa fondation par la Région Bourgogne Franche-Comté, sous la forme d’avances remboursables.
Quant au Réseau Entreprendre Bourgogne, il a fait beaucoup pour eux. Notamment dans le montage du projet et dans son développement. Une aide qu’aura su prendre en charge l’une des figures icaunaises de ce support d’accompagnement à la création et essor des entreprises, Alain BOUNON. Ainsi, que l’autre versant de cette aide stratégique si importante, son complice, Alain PETIT.
Ayant investi de leurs deniers personnels la coquette somme de 160 000 euros pour initier ce projet, Arnaud et Benjamin ont bénéficié du coup de pouce financier et salvateur de la BNP.
Côté emploi, une jeune femme, Peggy PRINCE, en qualité de prestataire apporte sa contribution afin de gérer les démarches administratives que l’on imagine très lourdes dans le cadre d’une distillerie. Tandis qu’un alternant de l’IFAG Auxerre assure le développement commercial de la structure.
Les perspectives d’évolution s’envisagent au niveau hexagonal en 2022, avec les premières touches sérieuses initiées à l’international, notamment en Belgique où la CCI de l’Yonne apporte ses compétences.
Dès la prochaine saison, la TPE sera présente également sur des salons avec quelques beaux rendez-vous, mais pour l’heure pas encore arrêtés. Quant à l’objectif des ventes, en termes de volume, il est espéré à plus de 15 000 bouteilles d’ici la fin de l’année. De quoi satisfaire les deux entrepreneurs qui se préparent, grâce à l’intégration d’une nouvelle collaboratrice commerciale, à passer le cap d’un palier progressif supplémentaire.
Thierry BRET
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Des « Pactes territoriaux » pour optimiser l’attractivité : le Crédit Agricole façonne l’avenir économique de la région
avril 11, 2022Le « façonneur d’avenir », comme ses dirigeants aiment à l’identifier, souhaite pousser le bouchon des initiatives encore plus loin au service de l’attractivité territoriale et de ses diverses composantes. Qu’elles soient particulières, entrepreneuriales ou collectives. En 2022, la « Banque Verte » veut changer de braquet, voire de paradigme. Ajoutant à sa fonction première de spécialiste incontournable du crédit et des placements, le rôle d’apporteur de propositions en vue de rendre plus attractif et pérenne sa zone d’influence…
TROYES : Et si les bonnes idées en termes de développement économique et d’attractivité du territoire émanaient des spécialistes du monde bancaire et de la finance que sont les professionnels de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne ? Une hypothèse qui, à y regarder de plus près, est tout à fait louable dans sa praticité !
Le premier financeur de l’économie régionale, présent sur les quatre départements que sont l’Aube, la Côte d’Or, la Haute-Marne et l’Yonne, n’est pas en reste pour être « force de propositions » sur ce domaine, presque de prédilection, du fait de la densité structurelle de son maillage sectoriel, son vécu et expérience avec ses collaborateurs, son poids immuable en sa qualité d’acteur de l’emploi et de l’essor des sociétés avec lesquelles elle collabore.
Des « Pactes territoriaux » en phase d’élaboration testés sur quatre secteurs…
La bonne trouvaille du jour (elle a été présentée ce lundi lors d’une conférence de presse débriefing des assemblées générales avec les sociétaires qui ponctuent le printemps) est de cette veine. Nom de code du concept : les « Pactes territoriaux ». Un nouvel outil de travail (et surtout de réflexions) qui a été porté sur les fonts baptismaux en septembre dernier, lors de rencontres fructueuses réunissant les présidents des caisses locales de l’établissement.
Du pur brainstorming à l’état brut, en somme. Applicable selon une nécessaire phase de tests sur quatre secteurs géographiques bien délimités que sont Nolay en Côte d’Or, Troyes dans l’Aube, une zone de la Haute-Marne et enfin, la ville de Sens, pour l’Yonne. Le projet y a été expliqué en long, en large et en travers au mois de novembre par les responsables du Crédit Agricole régional.
Objectif de cet outil : optimiser la connaissance de son marché territorial en s’appuyant sur l’expérience des administrateurs de l’établissement. Une sorte d’audit où beaucoup d’éléments ont été déposés sur la table desdites réunions de travail afin de mieux nourrir les réflexions de chacun des participants. Les conclusions de ces échanges ont été connues courant mars. De la matière première qu’il aura fallu raffinée avant de mettre en exergue le plan de déploiement permettant de faire bouger les lignes et de raisonner dans le concret.
Prenant pour adage de référence « qu’il est bon d’avoir son destin en main », les responsables de l’établissement vert ont pu ainsi identifier une dizaine de projets à développer par zones déjà testées. Preuve que le « façonneur d’avenir » qu’est le Crédit Agricole a rempli sa mission, quasi régalienne, en mettant ses compétences au service des territoires.
Ne rien zapper des potentialités de développement existantes…
Le but de l’opération est multiple. D’une part, l’établissement financier veut générer davantage de liens pragmatiques avec l’ensemble des acteurs institutionnels et économiques de son secteur pour doper les projets d’avenir. Sa légitimité, le groupe bancaire n’a plus à la démontrer sur le terrain.
Rien qu’en 2021, l’entreprise a accompagné le développement de grands groupes de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la double contrée, Champagne et Bourgogne. Soit en qualité de premier investisseur régional sur le territoire avec 3,8 millions d’euros l’an passé et près de 50 millions d’euros investis globalement. Soit sous sa casquette de première banque d’affaires régionale sur son territoire, avec vingt opérations arrangées qui ont été établies pour la coquette somme de 262 millions d’euros.
D’autre part, le Crédit Agricole qui aura consolidé son leadership auprès des particuliers avec une année exceptionnelle dans le domaine de l’habitat (1,1 milliard d’euros de crédits injectés au bénéfice de onze mille projets !), veut avancer ses pions stratégiques, en se confortant sur une vision globale anticipatrice courant sur la décennie. Partant du principe élémentaire que 2030 frappe déjà à sa porte et que c’est demain.
Scotchée sur son territoire d’influence, la banque ne veut rien céder ni zapper vis-à-vis de toutes les pistes potentielles pouvant exister pour améliorer l’avenir des territoires où elle intervient.
Le déploiement de ces « Pactes territoriaux » profitables à la dynamique sur le terrain devrait très vite prendre forme dans sa phase applicative selon le directeur général de la maison verte, Emmanuel VEY. Une initiative qui ne devrait pas manquer d’interpeller comme il se doit celles et ceux des acteurs institutionnels qui agissent via des outils ayant pour raison d’être « Territoires d’Industrie », les « PETR » ou au encore les outils mis en place au sein des EPCI.
Thierry BRET
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