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L’emblématique coach de l’AJ Auxerre, victorieuse de l’AS Saint-Etienne au terme d’une rencontre à suspense qui ne s’est achevée que tard dans la soirée dominicale par la sacro-sainte séance des tirs au but, a été longuement ovationné sous un tonnerre d’applaudissements dans la cour ensoleillée de l’Abbaye Saint-Germain. L’occasion pour le maire Crescent MARAULT de lui passer la médaille de la Ville autour du cou…
AUXERRE : La casquette à l’estampille de l’AJA bien rivée sur la tête, sans doute un chewing-gum collé au palais afin de mieux le mâcher, Jean-Marc FURLAN, l’air fringuant et ultra décontracté malgré une nuit écourtée par l’évènement footballistique de la saison, a profité des rayons de soleil matinaux ce lundi matin pour se voir remettre, ainsi que la totalité des joueurs et du staff de l’AJ Auxerre, la médaille de la Ville.
La cérémonie où le protocole fleurait bon l’esprit d’initiative cocardière et l’humour bon enfant se déroulait dans la cour de l’Abbaye Saint-Germain, qui n’était pourtant pas pavoisée aux couleurs du club blanc et bleu. Dommage ! Cela aurait donné une ambiance de théâtralisation encore plus importante à ce moment fort de la vie sportive de notre territoire où officiaient les élus auxerrois, Crescent MARAULT, en tête, accompagné dans cet exercice oratoire par Hicham EL MEHDI, en charge des Sports, et Sébastien DOLOZILEK, adjoint à la Sécurité et à la Tranquillité Publique, qui micro en main, assurait le rôle d’animateur, lors de la remise de médailles aux nouveaux promus en Ligue 1.
Une dynamique collective synonyme de résultats…
Comme à son habitude, Jean-Marc FURLAN, le « monsieur remontée » du football hexagonal – il en est à sa cinquième accession de Ligue 2 en Ligue 1 après les expériences réussies de Brest et de Troyes – évoqua dans un large sourire son émotion intense au coup de sifflet final, soit après le dernier tir au but d’un joueur « Vert » qui devait condamner l’ASSE au purgatoire. Et sans doute dans les limbes de l’Enfer, pour un sacré bout de temps, au vu de la pitoyable démonstration de force de supporters déçus qui envahirent la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, munis de fumigènes et de feux d’artifice balancés au grand dam des forces de l’ordre vers la tribune des officiels. On ne doute pas que les sanctions de la Ligue professionnelle seront terribles…
Puis, se saisissant du micro, l’ancien défenseur de Bordeaux, reconverti depuis avec brio comme entraîneur, devait saluer et remercier le staff du club et l’ensemble de ses joueurs.
« Pour arriver à ce résultat, devait-il ajouter, il faut créer une dynamique collective très importante. Le système de jeu doit être mis en place et être respecté. Les joueurs ont eu du cran hier soir, avec du courage… ».
L’émotion à fleur de peau et le souvenir de ses parents…
En vingt-cinq années de coaching, devait-il souligner un instant plus tard, « c’est la première fois que j’ai vécu autant d’enthousiasme et d’engouement au cours de ces deux derniers mois… ».
On sent poindre l’émotion à fleur de peau – l’endroit de la cérémonie matinale, l’Abbaye Saint-Germain lui évoque le souvenir de ses parents -, avant que n’apparaisse sur son visage ce sourire franc qui met un terme définitif à cette prise de parole impromptue.
Lui glissant quelques mots de sympathie, avant qu’ils ne se donnent l’accolade, Crescent MARAULT aura eu le temps de passer au-delà la casquette la médaille de la Ville, sous un flot d’applaudissements nourris. Parce que Jean-Marc FURLAN et sa patte personnelle qu’il a su apporter à l’AJ Auxerre le méritent amplement…
Thierry BRET
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L’acronyme du jour à mémoriser quelque part au tréfonds de ses neurones est le suivant : « PSP » ! Non, ce n’est pas un antépénultième sigle identifiant un parti politique. Quoique ! Puisque sa signification initiale est in fine très simple : « Plan Stratégique de Patrimoine ». Il s’applique en conséquence à la « politique » du logement. Celle que l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) a choisi de décliner à dix ans. Avec le précieux concours de la Banque des Territoires.
AUXERRE : Le qualificatif est de Mathieu AUFAUVRE en personne : « le programme qui est dévoilé ce jour par l’Office Auxerrois de l’Habitat est vraiment très ambitieux mais ô combien nécessaire pour le département ».
Directeur régional de la Banque des Territoires, dans son application sectorielle en Bourgogne Franche-Comté, le représentant de la filiale de la Caisse des Dépôts ne cache pas sa satisfaction d’être physiquement là à Auxerre.
Non seulement, sa présence accrédite le soutien apporté au bailleur social icaunais dans la conception financière de son Plan Stratégique de Patrimoine – le fameux PSP -, mais en outre, elle est le gage d’une pérennité relationnelle forte entre les deux partenaires. Car, l’engagement entre ces acteurs immuables de l’immobilier et de l’aménagement des territoires court sur une période longue, à savoir une décennie.
Indispensable rouage dans l’accompagnement des projets immobiliers applicable à notre contrée, la Banque des Territoires soutient les programmes de production et de réhabilitation des bailleurs sociaux. Pour se faire, elle a accéléré la mise en œuvre opérationnelle de son dispositif de titres participatifs, porté à un milliard d’euros sur la période 2020/2022.
Plus de 1 700 logements concernés par la nouvelle feuille de route…
Autant dire que son soutien est essentiel pour l’Office Auxerrois de l’Habitat, l’un des bénéficiaires de ce processus de financement. La feuille de route qui a été expliquée aux entreprises de la filière BPT et aux représentants des collectivités se rapporte dans les faits au développement et à l’entretien du bâti à l’estampille de l’organisme local. Cela concerne, en priorité, les quartiers de Sainte-Geneviève et des Rosoirs dans le cadre du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain. Mais, d’autres opérations de réhabilitation sont visées par ce dispositif, notamment celles répondant aux obligations de la loi Climat et Résilience. Sans omettre les constructions érigées dans le cadre du Plan de cohésion sociale.
Dans les faits, les représentants de l’Office Auxerrois de l’Habitat et de la Banque des Territoires ont profité de ce temps explicatif officiel, accueilli dans les locaux de la Fédération départementale du Bâtiment à Auxerre, pour valider la souscription de quatre millions d’euros de titres participatifs émis par l’OAH. Une manne judicieuse qui renforce la trésorerie du bailleur social, celui-ci pouvant désormais dérouler au cordeau l’ensemble des éléments qui figurent au sein de son PSP.
Au total, l’Office Auxerrois de l’Habitat a prévu d’investir plus de 135 millions d’euros dans les dix ans à venir, un sérieux plus pour l’amélioration du logement sur l’agglomération. Dans le détail, 465 logements seront démolis, 978 autres profiteront d’une rénovation et 290 seront construits.
Un plan stratégique qui n’est pas anodin sur l’impact territorial…
Un programme, qui rappelons-le, reçoit le coup de pouce non providentiel de la Banque des Territoires qui injecte chaque année près de 230 millions d’euros sur sa zone de prédilection afin que les organismes gérant les logements sociaux ou les infrastructures du médico-social optimisent leurs offres. Soit en faveur de la construction de près de 1 850 logements par an, soit par le biais de la réhabilitation d’autant de possibilités en Bourgogne Franche-Comté.
Quant à la politique des titres participatifs, déclinables depuis seulement deux ans – elle est établie dans le cadre du plan de relance -, elle permet de positionner la Banque des Territoires sur le devant de la scène en sa qualité d’acteur clé du logement social puisque l’enveloppe globale au niveau national s’élève à un milliard d’euros.
En 2021, Mathieu AUFAUVRE reconnaît avoir eu la chance d’en contractualiser déjà l’équivalent de 23 millions d’euros dans différents programmes. A date, ce sont 7 millions d’euros de titres participatifs qui ont été souscrits cette année. Une mécanique financière qui offre l’opportunité de pouvoir renforcer les fonds propres ou les quasi-fonds propres des partenaires qui en bénéficient, un procédé engendrant de manière systématique des effets multiplicateurs.
Le directeur régional de la Banque des Territoires devait également souligner que « ces 135 millions d’euros investis dans les dix prochaines années ne sont pas neutres en termes d’impact territorial ». Avant qu’il ne matérialise de manière officielle et en y apposant son paraphe la convention l’unissant avec le bailleur social auxerrois.
Thierry BRET
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Pour lui, c’est très clair : « la politique n’est pas un métier ». Ironisant le trait quand il ajoute que cette occupation n’est pas à réserver aux personnes en manque d’activités. A 54 ans, le candidat Les Républicains (LR) de la troisième circonscription de l’Yonne brigue un premier mandat à la députation car il souhaite répondre à la fonction initiale de cette mission : l’engagement. Histoire de prendre son destin en main et d’en assumer pleinement ses responsabilités…
JOIGNY: Sitôt la séance photographique avec la presse terminée, Gilles PIRMAN n’a qu’une hâte : enlever la cravate bleue foncée qui confère à la solennité de l’instant. Même si la prise de vue se réalise sous l’ombre bienfaitrice d’un arbre – un arrière-plan plus architectural témoigne que ce cliché n’a pas été pris au beau milieu d’une zone champêtre ! -, le candidat des Républicains feint ne pas trop souffrir d’une chaleur déjà suffocante, sous le coup de midi.
Prolixe dans ses propos, il vient d’achever une longue conférence de presse, en configuration petit déjeuner, accueilli dans un restaurant de la ville. Soucieux du moindre détail et de la préséance dans ses relations publiques.
Le personnage, décontracté, est à l’aise face aux multiples questionnements des journalistes qui l’entraînent à la fois vers des rivages purement politiciens – la présence étrange et contradictoire de plusieurs listes de droite sur la circonscription, un coup de pouce fait au Rassemblement National ? -, plus personnels quant à sa propre vision de la chose politique dans le contexte si particulier que nous vivons et vraiment très stratégiques sur les plus-values qu’il peut apporter à son territoire de prédilection, lui l’homme rôdé aux pouvoirs publics, en cas d’élection au soir du 19 juin.
La politique : un engagement au service des autres…
La politique ? « Je ne vis pas que de cela ! », confie-t-il tout de go dès les premiers instants de cet entretien à bâton rompu où ses coreligionnaires – le premier cercle de son équipe de campagne – l’écoutent quasi religieusement sans piper mot.
D’ailleurs, il le précise sans ambages : s’il n’obtient pas les suffrages nécessaires des électeurs au terme du second tour de ce scrutin, capital pour sa formation en quête d’un véritable rebond après le naufrage des présidentielles, Gilles PIRMAN aura suffisamment de responsabilités lui permettant de rebondir.
Depuis deux décennies, il incarne les prises d’initiatives effectives de la localité de Saint-Clément où il agit en qualité d’édile. Sa vice-présidence, exercée dans le cadre du Conseil départemental depuis 2011, lui offre d’autres opportunités de pouvoir s’exprimer à travers des dossiers qu’il défend au quotidien. Notamment l’épineux sujet de la santé, un véritable casse-tête chinois, fort complexe à résoudre du fait du phénomène de désertification médicale observée en France depuis de nombreuses années.
Dans l’absolu, pourquoi se lancer alors dans une telle aventure – elle comporte des risques du fait de l’âpre concurrence -, la première du genre pour hériter d’un siège dans l’hémicycle du Palais Bourbon ?
« Je vis pour la politique parce que je recherche un type d’engagement, je ne vis pas de la politique, rétorque-t-il avec assurance à l’interrogation commune des médias faisant valoir la nuance.
Cela ne l’empêche pas de se présenter sur la grille de départ de cette législative dans un esprit serein mais déterminé. Face à la conjoncture actuelle – « le pain noir est encore à venir » annonce-t-il un brin prophétique -, Gilles PIRMAN ne pouvait hésiter plus longtemps avant de se prononcer sur sa candidature. Justifiant son entrée en campagne par le prisme du sérieux et de la solidité.
Un chantre de la culture du résultat…
Puis, il égrène les mots clés de son engagement qui repose sur une certaine idée de la culture du résultat. « Servir », « faire en sorte que ce soit mieux après que l’on se soit engagé qu’auparavant », « écouter » : simple comme bonjour, dans la bouche de Gilles PIRMAN, qui reste calme durant son exercice oratoire.
Il ajoute dans la corbeille de la mariée de ses explications détaillées, les termes « agir », « construire », « le faire pour les autres ». Et toujours dans l’intérêt de son territoire.
Il réfute, a contrario, tout engagement nourri de convictions partisanes – il a bien sûr ses convictions personnelles – pour se concentrer stricto sensu sur des convictions de résultats.
S’adressant aux abstentionnistes et à celles et ceux qui rejettent la chose publique, y compris dans sa plus simple expression, l’élu du Sénonais place le critère de l’expérience au centre du message.
« C’est cette expérience que j’apporte en ma qualité de candidat aux législatives sur cet arrondissement, souligne-t-il, une expérience faite de valeurs exercée depuis vingt ans… ».
S’arrêtant longuement sur le volet de la santé et la délicate offre de soins – le niveau le plus faible de la Bourgogne Franche-Comté -, le conseiller départemental évoque les motivations de son engagement. « Il y a quelque chose à faire sur ce sujet ô combien essentiel pour nos concitoyens ».
Jouer le rôle d’ambassadeur du territoire à l’Assemblée…
Précisant, au terme de son intervention, que sur ce dossier, du fait de son engagement et de son implication, « ce sera mieux après qu’avant ». Sans doute, parce qu’on part de tellement loin dans la réalité !
Devenir l’ambassadeur du territoire, c’est le vœu de Gilles PIRMAN, capable en faisant allusion une fois de plus au dossier de la santé, de « pouvoir assurer un diagnostic complet de son arrondissement », tout en fédérant et en ne divisant pas.
« C’est mon antithèse, affirme-t-il, je préfère que les gens s’additionnent plutôt qu’ils ne se divisent ou se soustraient… ».
Nicolas BOURSIN, président des Jeunes Républicains et directeur de campagne, opine du chef à l’écoute des propos tandis que Marianne PICOUET, suppléante du candidat, esquisse un léger sourire.
Décochant une banderille avant de conclure l’exercice en direction de la députée sortante, Michèle CROUZET – « elle n’a aucun bilan à présenter en fin de mandat » -, Gilles PIRMAN tacle tour à tour le représentant du Rassemblement National, Julien ODOUL qui « incarne le désarroi de nos concitoyens » et Véronique FRANTZ, adjointe de la Culture de Sens qui se présente sous l’étiquette de divers droite, en créant de « la confusion ».
Se positionnant au-dessus de la mêlée, lui, il veut être jugé sur les résultats qu’il obtiendra lorsqu’il aura achevé son mandat. Sa façon de regarder l’avenir et d’avancer, en somme…
Thierry BRET
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Au plan financier, le nouvel outil est important. Et par ricochet, très intéressant, aussi ! Le dispositif, auquel vient de souscrire la Banque des Territoires, filiale de la Caisse des Dépôts, permet aux opérateurs de logements sociaux tels que DOMANYS – il en l’émetteur - de bénéficier du coup de pouce supplémentaire facilitant l’accompagnement de leur programme de construction et de réhabilitation. Moyennant un subside de 3 millions d’euros de titres participatifs à la clé, pas mal du tout !
AVALLON : Voilà un jackpot financier qui augure de louables opérations à venir pour le bailleur social de l’Yonne, DOMANYS. Il est le fruit d’un judicieux partenariat, contractualisé il y a peu dans le sud de notre département entre la Banque des Territoires, dans sa version régionale, et le principal bailleur icaunais qui possède à son actif un patrimoine immobilier de plus de 8 850 logements, répartis sur 180 communes.
Un jeu d’écritures comptables et d’investissements qui va surtout booster DOMANYS dans la réalisation de son programme ambitieux se rapportant à son parc locatif. En effet, en décidant de souscrire aux trois millions d’euros de titres participatifs émis par le vénérable organisme, la filiale régionale de la Caisse des Dépôts optimise son soutien au secteur du logement social dans l’Yonne. De la pure logique, en somme, puisque cette mise en œuvre opérationnelle résulte du plan de relance hexagonal que porte la Caisse des Dépôts. Un plan conséquent qui s’articule autour d’une colossale enveloppe de 11 milliards d’euros d’investissements en faveur de l’habitat.
Loin de ces sommes astronomiques – mais ô combien nécessaires pour combattre l’insalubrité dans le logement -, l’Yonne, à travers son principal bailleur, va donc profiter de cette manne financière qui ne tombe pas du ciel. Ces trois millions d’euros supplémentaires vont être injectés dans le plan de réhabilitation du parc actuel – il représente 43 % du parc social de l’Yonne – afin de garantir et de maintenir son attractivité.
Une opération financière déjà actée avec d’autres membres de la SAC IDELIANS…
Dans le concret, ces titres participatifs se convertiront en de nouvelles constructions dans des communes s’inscrivant dans une géographie des politiques publiques. A l’instar de « Petites Villes de Demain » ou « Action Cœur de Ville ».
Ainsi, sur une période ayant débuté en 2019 et courant jusqu’en 2028, DOMANYS a prévu de débloquer 170 millions d’euros dans le cadre de son plan d’investissement favorisant ainsi la construction de 513 logements neufs – un montant global de 62 millions d’euros – et le maintien de l’existant, soit le reliquat de 108 millions d’euros, en le réhabilitant et en le dotant de nouveaux composants. Des démolitions, pures et simples, sont également programmées.
Ce procédé financier faisant appel à des titres participatifs, où intervient la Banque des Territoires, a déjà permis à l’institution régionale d’agir avec efficience auprès de certains des partenaires de DOMANYS, en particulier ORVITIS et Grand Dole Habitat, respectivement pour 4 millions d’euros et 2,3 millions d’euros, dans le cadre de la SAC IDELIANS dont DOMANYS est une des composantes.
Mobiliser des fonds propres pour booster le plan de développement…
L’adoption et l’expansion de ce nouvel outil, propice au financement, est donc perçu comme capital pour les différents acteurs de l’immobilier régional. Notamment dans l’intervalle temporel de ces cinq prochaines années, avec la mobilisation de fonds propres qui va être croissante pour aider DOMANYS dans la réalisation de son plan de développement
Ne lésinant pas à avaler les kilomètres au compteur de son véhicule, Mathieu AUFAUVRE, directeur de la Banque des Territoires dans notre contrée, avait fait le déplacement depuis la capitale des Ducs de Bourgogne pour se rendre dans la sous-préfecture méridionale de l’Yonne afin d’y parapher ladite souscription de titres participatifs, en présence de Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental et président de DOMANYS, et de Karine LASCOLS, directrice de DOMANYS.
Un Mathieu AUFAUVRE qui ne manqua pas de souligner que « le soutien de la Banque des Territoires à DOMANYS concrétise une mobilisation massive en faveur des logements sociaux dans l’Yonne, tout en renforçant le partenariat historique établi entre les deux structures… ».
Bref, une manière concrète de joindre l’utile à l’utile ! Pour le plus grand bonheur des locataires du bailleur social.
Thierry BRET
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SITAPHY favorise le retour à l’emploi : un chemin de confiance et de fierté selon la sénatrice Dominique VERIEN
mai 23, 2022Heureuse d’être là, la sénatrice de l’Yonne ? Non seulement, la parlementaire ne se privera pas de souhaiter un très joyeux anniversaire à la structure associative auxerroise qui célébrait ses vingt d’années d’existence. Mais, en outre, elle évoquera ce « chemin de fierté » qu’empruntent ses responsables dans leur quête à accompagner les travailleurs handicapés et les chômeurs de longue durée vers l’emploi…
AUXERRE : Le chiffre est éloquent. Il traduit le degré d’implication de ce public si particulier qui fréquente au quotidien les locaux de SITAPHY. Des personnes mobilisées dans le seul et unique but de pouvoir rebondir tôt ou tard sur le marché de l’emploi.
Chaque année – c’est une pondération - 70 % des personnes embauchées dans les ateliers de l’organisme bénéficient d’une solution positive de sortie avant le terme de leur parcours de formation. Une grande satisfaction pour Jean-Pierre THIBAULT, président et meneur d’hommes de ce projet ; une véritable fierté, voire une raison d’être, pour celles et ceux qui ont toujours cru en la pertinence de ce concept extraordinaire.
Le principe de SITAPHY – l’entité revendique haut et fort les valeurs du « made in solidarité en France » - est de proposer à chacun de ses acteurs, handicapés ou demandeurs d’emploi de longue durée, un contrat de douze mois. Un accord entre les deux parties qui est synonyme d’immersion dans les ateliers très opérationnels de la structure, localisée à Auxerre.
Là, cornaquées par un chargé d’accompagnement, ces personnes reprendront confiance en elles, en mettant en lumière leurs capacités professionnelles. L’objectif est double, en vérité. D’une part, aplanir leurs difficultés personnelles. D’autre part, les aider à se projeter vers l’avenir et à rechercher un emploi, voire une formation qualifiante, en vue d’un futur meilleur et en phase avec leurs potentialités.
Le travail, l’une des choses primordiales favorisant l’épanouissement…
Un mode de fonctionnement qui sied à merveille aux attentes de la sénatrice Dominique VERIEN, présente lors de cette commémoration placée sous le sceau de la convivialité, lorsqu’elle a découvert le bilan opérationnel de l’association.
« Je suis vraiment très heureuse d’être ici, confia-t-elle lors de sa prise de parole, je constate en effet que toutes les entreprises qui évoluent dans le domaine de l’insertion sur notre territoire (et elles sont nombreuses) permettent en fait à chacun de retrouver la fierté de l’autonomie… ».
Une autonomie qui n’a pas de prix pour s’extraire de la nasse du chômage et de l’immobilisme. Puis, philosophant sur les vertus du travail, gage d’indépendance et de liberté, la présidente de l’UDI 89 rappela que le facteur travail représentait l’une des choses essentielles à l’épanouissement de l’humain.
« Sauf que, devait-elle ajouter, certains ont besoin d’un peu plus d’accompagnement que d’autres, c’est-à-dire toutes ces personnes éloignées du monde professionnel… ».
Quant à la confiance, la sénatrice qui n’en manque pas lors de ses interventions dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg souligna que c’était la base de la construction sociétale.
« Il faut des initiatives comme celles prises par SITAPHY pour que justement chacun puisse retrouver ce chemin de la confiance, ce chemin de la fierté qui mène à se réinsérer dans la vie active… ».
Convaincue par la raison d’être de la structure, la sénatrice ? Oui, à 100 % !
Thierry BRET
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