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Le livret A est-il encore à privilégier ? Le placement préféré des Français ne rémunère plus qu’à 0,5 % d’intérêt…
janvier 26, 2020Au premier février, le fameux placement ne proposera plus qu’une rémunération s’élevant à 0,5 % d’intérêt. Un taux de rentabilité que beaucoup considèrent comme amorphe pour garantir la pérennité d’un placement. Pour autant, faut-il le rejeter de nos possibilités d’épargne ?
TRIBUNE : Nous sommes passés de 8,5 % (le plus haut niveau dans l’histoire) en 1981 à 0,5 % (dès février 2020), avec le taux de rentabilité le plus bas depuis deux cents ans.
Né en 1818, en même temps que la Caisse d’épargne de Paris, le livret A fait figure d’ancêtre parmi les placements financiers modernes qui sont encore proposés sur le marché.
L’Etat voulait obtenir des capitaux afin de combler les trous financiers creusés par les guerres napoléoniennes. Le livret est accessible à tous, sans exclusive d’âge, de fortune et de sexe. Il constitue, à l’époque, une innovation dans le monde de l’épargne. A l’origine, c’est un placement à vue, une création philanthropique avec l’ambition de résoudre la question du paupérisme. Aujourd’hui, les sommes recueillies servent à financer le logement social. Mais, 0,5 % d’intérêt : c’est très bas ! A 0,07 %, on pourra toujours se prendre pour James Bond ! Mais trop bas, par rapport à quoi ?
Souvenons-nous : en 1981, avec une inflation à 13,4 % et un livret rémunéré à 8,5 %, le taux était psychologiquement acceptable pour les épargnants : un différentiel de près de 5 % au détriment du pouvoir d’achat. On est malgré tout satisfait. Aujourd’hui, ce livret va se situer à 0,5% pour une inflation à 1,4 %, chiffre référent de décembre 2019. Soit un différentiel de 0,9 %. La différence est plutôt rassurante mais tout le monde râle un peu. De forts taux d’inflation, dans les limites de 10 à 15 % démontrent un impact psychologique positif chez les titulaires de ces livrets.
Les chiffres clés du livret A…
Le livret A n’a pas vocation à couvrir l’inflation. Si on applique la formule de calcul du taux de rémunération, on obtient un taux de 0,23 % ! Heureusement, la règle édictée par l’Etat fixe un rendement minimum de 0,5 %. Mais pour combien de temps encore ?
Nous recensons aujourd’hui : 55 millions de livrets A et 35 millions de détenteurs (contre 28 déposants le premier jour de sa création), soit un encours global de 360 milliards d’euros en dépôts. Selon une association des consommateurs, la CLCV, en 2018, l’écart de 1 % entre l’inflation et le taux de rémunération du livret a généré une perte de pouvoir d’achat de 3,6 milliards d’euros (1% de 360 milliards de dépôts) : c’est juste.
Cependant, François CARLIER, délégué général de la CLCV affirme que cette somme non versée, c’est autant d’argent gagné par les banques : ce qui est archi faux !
Il semble méconnaître la gestion d’une banque ou faire juste un peu de manipulation politiquement stratégique. Ce raisonnement est du même niveau que le discours de Madame, lorsque de retour des boutiques elle déclare à son tendre époux : « aujourd’hui, grâce à des soldes à 50 %, j’ai économisé 300 euros ! ».
Pourquoi est-il nécessaire de conserver son livret A ?
Garder son livret pour faire une bonne action envers le logement social ? Entendons les sarcasmes ! Nous avons tous joué au « Monopoly », tirer une carte « Chance ? » qui nous donnait quelques sueurs froides. « Faite des travaux dans vos maisons » disait l’intitulé.
Sans monnaie, on avait perdu au jeu ! Alors oui, il faut conserver un ou plusieurs livrets. La raison d’être de ce livret demeure sa disponibilité. Retenons, qu’à l’inverse des placements financiers (Bourse…), les placements bancaires de cet acabit ne présentent aucun risque sur le capital.
Un placement sûr, disponible et dont le rendement est acceptable par rapport à l’inflation représente une épargne de précaution. C’est-à-dire la boîte de métal ou le bas de laine de nos grands-mères ou les noisettes de l’Ecureuil (souvenons-nous de l’antique logo des Caisses d’épargne).
Alors, conservons ce livret A qui reste invariablement « une poire pour la soif », à boire sans modération…
Jean-Paul ALLOU
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485 millions d’euros se destinent à la modernisation des lignes en 2020 : la SNCF Réseau est sur la bonne voie…
janvier 26, 2020L’amélioration des infrastructures ferroviaires s’inscrit parmi les priorités essentielles en Bourgogne Franche-Comté. 2020 ne dérogera donc pas à la règle à l’instar des années précédentes. Avec un budget très conséquent qui s’élève à près d’un demi-milliard d’euros. Deux objectifs répondent à ce vaste programme de chantiers qui vont se décliner au fil de ces douze prochains mois : la performance et la qualité du réseau ainsi que la progression du cadencement qui ne peut se faire sans en optimiser la pleine sécurité…
DIJON : Et un demi-milliard d’euros à déposer dans la corbeille de la mariée ! Comme étrennes, c’est plutôt une excellente nouvelle pour le réseau ferré de la région. Pour que ce dernier ne cesse de séduire et encourager des voyageurs de plus en plus adeptes au transport ferroviaire et à conforter leur choix. Voilà ce que sera en toile de fond le programme d’investissements lancé en 2020 par la branche réseau de la SNCF sur notre territoire.
Comme elle l’avait déjà réalisée au cours du précédent exercice, la Société nationale des Chemins de Fer poursuit ses actions concrètes afin de garantir la sécurité des circulations ferroviaires qu’il s’agisse du transport de voyageurs (une moyenne de 650 circulations personnes par jour) et de fret (trois cents circulations en moyenne par jour) sur notre contrée.
Outre les investissements initiaux liés à cette modernisation de l’infrastructure (une enveloppe de 385 millions d’euros), cent autres millions d’euros viendront s’ajouter et compléter ce bouquet financier important dans le cadre de la maintenance du réseau et de son entretien.
Un réseau ferroviaire qui gagne en performance…
Quant aux cibles bénéficiaires de ces réhabilitations, elles se nomment passages à niveau, poses de signalisation, rénovation des voies. La sécurité figure ainsi parmi les items les plus souvent cités dans les explicatifs fournis par la direction territoriale de la SNCF Bourgogne Franche-Comté.
Cette stratégie vise au maintien d’un réseau ferroviaire le plus performant possible. La décision représente aussi du pain béni pour les quelques 3 600 collaborateurs que compte le groupe. Un personnel qui se mobilise au quotidien sur le territoire régional pour relever ces défis.
Dans l’absolu, ce schéma tactique qui s’effectue sous la houlette du Plan Etat/Région/SNCF priorise l’industrialisation des moyens de production, la digitalisation du suivi de la maintenance et surtout la mise en place de nouveaux systèmes d’exploitation.
Bref, ce plan d’envergure concerne l’ensemble des départements du territoire. Avec ses enjeux forts consentis à la sécurité des trains, la régularité des circulations et même le volet sociétal qui favorisera l’accessibilité aux gares des personnes à mobilité réduite.
La ligne grande vitesse Sambourg/Vergigny sécurisée…
Dans l’Yonne, c’est principalement la ligne LGV qui sera pourvue de la plus grosse enveloppe cette année. Soit 80 millions d’euros qui seront consacrés à la réalisation de ces travaux de modernisation. Il s’agira de remplacer l’existant, abîmé par les effets nocifs des conditions climatiques, le tonnage des trains, la fréquence de passage, l’intensification des circulations ou encore par l’impact inhérent à la grande vitesse. Autant de facteurs de risques qui déforment les rails et le ballast au fil du temps. Et qu’il est indispensable de changer.
Mais, ces chantiers qui permettront aux voies ferroviaires de se refaire une virginité devraient être au nombre d’une dizaine sur le territoire cette année.
Le renouvellement des aiguillages s’inscrit parmi ces priorités. Ceux-ci facilitent les déviations et les croisements des convois sur les voies ferrées. Naturellement, leur état, scrupuleux, est la garantie d’une sécurité optimale à apporter aux voyageurs.
Vingt millions d’euros seront ainsi destinés à ces opérations dont le site de Tonnerre (4,7 millions) lors de travaux réalisés du 31 août au 16 novembre. Certains ouvrages d’art, en terre et hydrauliques (tunnels) seront eux-aussi réaménagés au cours de la saison dans plusieurs départements.
Quant aux passages à niveau, ils ne seront pas omis de cette vaste campagne de réhabilitation (nous y reviendrons sur un article spécifique).
Quarante-quatre millions d’euros seront également affectés à la signalisation de la très fréquentée ligne Paris-Lyon-Marseille Saint-Charles entre les portions de Laroche Migennes et Blaisy Bas (Côte d’Or).
La présentation de ce chantier herculéen qui attend la SNCF Réseau cette année en Bourgogne Franche-Comté a nécessité la tenue d’une conférence de presse à Dijon. Une prise de parole où se retrouvaient Jérôme GRAND (directeur territorial Bourgogne-Franche-Comté SNCF Réseau), Éric PIERRAT (secrétaire général des affaires régionales de la préfecture de Région) et Michel NEUGNOT (vice-président en charge des transports au sein du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté).
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Patrick PICARD entre en lice à MONETEAU face à Robert BIDEAU : l’ami de « trente ans » choisit la voie de l’émancipation…
janvier 25, 2020La toute puissante hégémonie du vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et maire au quadruple mandat de MONETEAU, Robert BIDEAU, est désormais contestée par un homme. Et pas n’importe lequel ! L’un de ses plus fidèles lieutenants, un aficionado de la première heure. C’est-à-dire 1995, date à laquelle il a endossé le rôle de conseiller municipal, avant de devenir adjoint lors de la mandature suivante (1999), pour finir par tenir la fonction de premier adjoint de la commune à partir de 2008. Une situation inattendue pour la localité périphérique d’Auxerre qui est peu habituée à ces soubresauts vécus sur fond de divorce sans accord à l’amiable…
MONETEAU : En décembre dernier, celui qui avait calqué ses pas dans le sillage de son chef de file historique depuis plusieurs décennies, avait provoqué une sérieuse secousse dans le landerneau local. Faisant connaître une décision devenue depuis irrévocable, au détour d’un conseil municipal qui s’était conclue en apothéose : avec sa démission du poste de premier adjoint à inscrire sur le procès-verbal de la séance…
Et même s’il demeure aujourd’hui encore conseiller municipal jusqu’au terme de son mandat (le 22 mars), Patrick PICARD ne reviendra pas sur ce choix mûrement établi. Surtout après l’annonce de sa propre candidature pour briguer le poste de maire. Et chasser, le pense-t-il, ainsi tous les espoirs velléitaires du maire sortant, Robert BIDEAU, de prétendre à une nouvelle mandature de six ans.
L’histoire avait pourtant débuté sous le sceau du beau fixe ambiant et de la transparence totale entre ces deux figures complices de la vie locale.
« Nous avons vécu ensemble des moments très forts, intenses, confie Patrick PICARD, je n’ai jamais relevé la moindre anicroche entre nous, pas une ombre venant noircir le tableau…bien sûr qu’il y a de l’émotion à cette prise de décision… ».
Oui, mais voilà, si l’actuel responsable de l’exécutif s’était engagé à passer la main à bientôt 78 ans au printemps prochain, il a changé d’avis entre-temps. Bien que cela soit évoqué lors de la cérémonie des vœux en 2019.
Les choses semblaient pourtant plutôt bien positionnées en ce sens pour le premier adjoint en poste qui était autrefois en charge de l’urbanisme et des bâtiments. Depuis quelques mois, les clignotants au vert affichaient les bonnes intentions de ce dernier d’obtenir l’adoubement nécessaire en quête d’un sacre, obtenu de manière légitime par le suffrage.
« On m’avait déjà collé l’étiquette de futur remplaçant de Robert BIDEAU dans le dos, confirme-t-il.
Mais, la vie politique n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Elle est faite de chausse-trappe et de revirements contre toute attente. Au mois de mai, le maire de MONETEAU faisait part de son intention de ne pas se retirer du jeu politique, se ralliant ainsi sur la liste de l’adjointe aux affaires sociales, Arminda GUIBLAIN. Un savant calcul astucieux lui permettant de faire coïncider sa présence aux municipales avec les futures échéances départementales qui pointent le bout de leur nez en 2021…
Deux listes de la majorité en compétition : une ouverture pour l’opposition ?
Dans ce magma en fusion qui se vit désormais au grand jour dans la localité périphérique d’Auxerre, la double présence de ces deux listes issue de la majorité du conseil municipal sortant ne peut que se traduire par un effet d’aubaine dont pourrait bénéficier la seule liste d’opposition, conduite par l’inoxydable Yves SCALABRINO, déjà candidat en 2014. Un imbroglio que les citoyens devant s’exprimer dans les urnes trancheront à leur manière, évidemment.
Aujourd’hui, si les tensions restent vives, la situation de sortie de crise s’enfonce dans une insondable impasse. Patrick PICARD, campé sur ses positions qu’ils considèrent légitimes, mènera donc la bataille avec les siens pour l’emporter. Sans aucune ambiguïté.
« On dit de mes colistiers qu’ils ne possèdent pas les compétences nécessaires à pouvoir exercer la gestion d’une commune. Je ne peux cautionner de tels propos… ».
Face aux invectives qui circulent, l’ancien premier adjoint n’a qu’un seul credo en tête : place à la démocratie qui doit faire son chemin.
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La fresque picturale du BATARDEAU, œuvre éphémère ? Les silos de 110 Bourgogne sont amenés à disparaître…
janvier 21, 2020Propriété de 110 Bourgogne, le « BATARDEAU », cet ensemble de silos placés telle une verrue gênante aux abords du centre-ville, est à vendre. Si des investisseurs sont intéressés par ce site, idéalement bien placé à proximité du cœur d’Auxerre et une fois rendu propre à la construction, un ensemble de logements pourrait en sortir de terre. Oui mais, voilà, tout est désormais une question de prix pour accélérer la transaction que beaucoup espèrent…
AUXERRE : Dans la continuité de la politique de rénovation et d’aménagement de ce quartier de la capitale de l’Yonne poursuivie par la Ville, l’urbanisme pourrait présenter une toute autre physionomie d’ici quelques mois.
L’édifice à l’aspect si incongru et tellement décalé dans ce paysage urbain (un ensemble de silos à grains toujours fonctionnel en limite du centre-ville) pourrait être cédé à moyenne échéance.
A la condition sine qua non que les parties en présence s’accordent enfin sur le prix réel de cette transaction plutôt insolite !
D’ici peu, un établissement public régional devrait prendre attache avec les propriétaires du lieu, en l’occurrence la coopérative « 110 Bourgogne ». La teneur de la conversation concernerait alors les modalités pratico-pratiques d’une future cession ainsi que les tarifs du bien à négocier.
L’entrepôt de grains auxerrois, vestige du temps jadis où l’agriculture était encore partie prenante de l’activité économique intra-muros de la ville, deviendrait alors obsolète. Et disparaitrait de nos regards, après démolition.
A la plus grande joie de nombreux habitants qui en déplorent l’existence et veulent s’affranchir de sa vision peu académique, malgré la présence d’une monumentale fresque artistique qui en recouvre la façade.
Se mettre d’accord sur le prix de cession…
Originellement, le BATARDEAU permit le stockage de céréales dont les Moulins DUMEE avaient besoin avec abondance à la fabrication de leurs différentes variétés de farines. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Visiblement, tous les acteurs de ce dossier semblent convenir de la nécessité de céder le site à vocation agricole. Il faudra dorénavant procéder aux âpres négociations en matière de prix.
Il y a peu, lors d’une conférence de presse, Guy FEREZ, président de l’Agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre, précisait que « les partis devaient se mettre d’accord sur les prix ».
Autrefois estimée dans une fourchette comprise entre 5,5 et 6 millions d’euros, l’infrastructure agricole du BATARDEAU pourrait se vendre dans un rapport tarifaire moindre. L’estimation accrédite une cession du complexe entre 1,2 et 1,5 million d’euros.
Le désir de Guy FEREZ serait d’attirer des investisseurs sérieux, munis d’un vrai projet urbain qui permettrait à ce quartier de changer du tout au tout. Depuis la zone des MONTARDOINS jusqu’aux abords de l’Yonne sur plusieurs hectares…
Acheteur et vendeur doivent y trouver leur compte…
Interrogé, le président de la coopérative « 110 Bourgogne », Gérard DELAGNEAU, a confirmé qu’il était temps effectivement de se mettre autour de la table afin d’étudier la question. Mais, attention, prévient-il : « les négociations doivent satisfaire l’acheteur et le vendeur… ».
En filigrane, la coopérative ne vendra pas à n’importe quel prix ce bâtiment si décrié et convoité pour l’aménagement logique de cette zone urbaine.
Et de conclure sous forme d’une boutade : « Sinon, on remettra les tracteurs dans la ville dès les moissons revenues ou nous construirons nos propres logements coopératifs pour y installer nos retraités qui ne peuvent s’installer en Suisse ! ».
Dans l’art de l’humour qui fait mouche, le sémillant président de 110 Bourgogne sait manier la litote à la perfection !
Quant à Guillaume LARRIVE, il devait aussi réagir à cette actualité qui refait surface. S’insurgeant contre la municipalité de ne pas avoir su procéder à la vente de ces silos et à leur destruction depuis si longtemps.
« Un million d’euros avait été budgété d’ailleurs sous la mandature du préfet Pascal LELARGE, explique-t-il, les acteurs de ce dossier n’ont pas su saisir l’opportunité qui s’offrait à eux en ce temps-là. Conséquence : dix ans ont été perdus dans l’opération ! ».
Et le député des Républicains d’ajouter que « l’’intérêt des acteurs actuels est de ne pas laisser en état cette friche qui occulte la vision panoramique de la ville et de ces édifices historiques… ».
La vente du BATARDEAU sera-t-elle le feuilleton à multiples épisodes à suivre au cours de ce premier semestre ? Allez, c'est un thème dont pourrait s'emparer la plateforme NETFLIX si le manque d'inspiration lui arrivait...
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Le haut de bilan constitue leur terrain de jeu : les investisseurs de KICK UP BUSINESS (KUB) formalisent leur existence…
janvier 20, 2020C’est presque devenu une vérité digne de LA PALICE ! Pour se développer et optimiser leur chiffre d’affaires, les entreprises se doivent de trouver de nouveaux financements. Toutefois, il existe un sérieux bémol à l’exercice. Au-delà d’un certain niveau de risque, le dirigeant n’a plus la faculté de pouvoir solliciter les établissements bancaires. Outre de puiser dans son bas de laine personnel, l’entrepreneur peut alors s’en remettre à des particuliers ou des entreprises locales désireuses d’investir et de demeurer au capital de la société durant un temps limité. Comme le préconise de manière officielle KUB…
AUXERRE : Un chiffre, de prime abord pour mieux appréhender le sujet. Chaque année, ce sont au moins une centaine d’entreprises, toute typologie sectorielle confondue, qui sont en quête du Graal suprême afin de pouvoir accomplir leur développement en Bourgogne Franche-Comté. Leur précieux sésame qui ne sort pas de la lampe d’Aladin se nomme les investisseurs !
Mais, ceux-ci ne sont pas légion. Ou plus vraisemblablement assez difficile à détecter. Seuls 10 % de ces dirigeants de société trouveront réellement chaussure à leurs pieds en bout de course.
Or, si le chef d’entreprise soucieux de renforcer ses fonds propres ne possède pas de deniers personnels à injecter dans son affaire, c’est la garantie assurée de rester à quai côté développement. Ou pire encore, de voir disparaître à brève échéance son outil de travail.
Aujourd’hui, un constat est observé par les exégètes en la matière : c’est-à-dire les investisseurs eux-mêmes, réunis dans des structures formalisées. Pour les entreprises à fort potentiel de croissance, il existe une absence quasi-totale de solution en phase d’amorçage pour des besoins inférieurs qui oscillent entre 300 000 et 500 000 euros.
Première levée de fonds dès 2016…
Depuis quelques années, des pistes opportunes existent. Y compris dans l’Yonne pour subvenir aux besoins des patrons ayant de réelles velléités émancipatrices. L’appel à des particuliers ou aux entreprises locales s’est donc fait grand jour. Avec plus ou moins de bonheur, par ailleurs.
Les prémices d’un tout premier club d’investisseurs, Yonne Business Angels, n’auront durée qu’un temps. Avant que le projet ne s’étiole au gré des doutes et des envies de chacun. S’employant à déployer ce que la structure sœur de « Dijon Angels » avait décliné, Yonne Business Angels aura eu le mérite de poser les jalons initiaux de cette économie participative ouverte vers des poches d’investisseurs non rebutés par le gain de perspectives financières audacieuses et solidaires, novatrices.
Puis, il faudra patienter jusqu’en 2016 pour que le concept d’un agglomérat de bonnes volontés ressurgisse sur la place de l’Yonne. Une soirée de présentation concoctée avec le concours du MEDEF eut tôt fait de sensibiliser près de cent-vingt investisseurs potentiels. Une réussite qui débouchera sur une première levée de fonds permettant à une jeune PME (ROND HOME et ses habitats circulaires insolites) de trouver ses marques. Sur les quinze donneurs de fonds, treize n’avaient jamais réalisé ce type de placement auparavant.
L’idée a depuis fait son chemin. En démontrant qu’il était possible de multiplier les investisseurs potentiels et offrir des solutions de sortie aux entreprises financées dès que la base de projets d’investissement s‘élargissait.
Dès lors, le groupe informel multiplie les rendez-vous. Il analyse les dossiers en présence des chefs d’entreprise. Il se projette sur leur avenir, pesant le pour et étudiant le contre. Rien n’est laissé au hasard.
Conséquence : une dizaine de projets retiennent l’attention de ces investisseurs en herbe qui épaississent leur cuir en matière de prise de risque et d’expériences.
Hormis un seul dossier qui sera passé aux fourches caudines de l’insuccès, toutes les autres candidatures recevront la bénédiction urbi et orbi de ce petit groupe de femmes et d’hommes qui maîtrisent à la perfection la gestion du haut de bilan.
Une de leur plus belle réussite à mettre à leur palmarès s’appelle PAPY HAPPY. La société de Joachim TAVARES vient aujourd’hui de bénéficier d’une levée de fonds d’un million d’euros en ayant créé une dizaine d’emplois et exporte désormais son savoir-faire vers l’Espagne !
Officialiser la démarche pour recruter des investisseurs qui s’ignorent !
Une assemblée générale constitutive, le 13 décembre, a validé les objectifs à poursuivre pour cette entité qui sort de l’ombre. Nom de baptême : KUB ! Pour Kick Up Business.
Outre la mise en place de circuits courts, la jeune structure qui n’a rien d’une néophyte entend apporter sa pierre à l’édifice du développement économique local. Via l’aide à la création d’emplois, d’une part ; mais surtout par le biais de la démocratisation de l’investissement en entreprise. Une aubaine dont pourrait profiter beaucoup de personnes après la connaissance du nouveau taux (crépusculaire) du livret A à 0,5 % !
A ce jour, quarante-cinq investisseurs constituent déjà le premier carré de KUB. Quelles en sont leurs motivations ?
Différentes réponses s’entrecroisent : la nature de l’activité, la localisation du projet, la fiscalité, la plus-value intéressante in fine, la participation et le soutien à un projet entrepreneurial, l’apport de l’expérience, l’aide à apporter avec ses réseaux d’affaires, la liberté totale sur la décision d’investissement et son montant…
D’autant que sur ce dernier aspect, les mises de fonds minimales débutent dès mille euros. Au cours du dernier quadrimestre, trois levées de fonds ont eu lieu pour 700 000 euros avec de jolis projets (METIS, FORMA COMPOST et La Poterie NORMANDE). Quant aux perspectives, elles augurent déjà d’une certaine réalité positive avec de quatre à six projets devant être présentés d’ici les prochaines semaines.
Géographiquement, KUB entend bien ne pas se limiter au seul territoire de l’Yonne. De deux à trois poches d’investisseurs ont été identifiées dans la Nièvre. La Côte d’Or se présente déjà dans la ligne du viseur de ce collectif.
Bref : l’heure est à l’investissement dans les entreprises en entrant au capital des sociétés. Une vraie bouffée d’air pur pour celles et ceux qui croient en un demain ambitieux…
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