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Mercredi matin, nouvelle journée de confinement, je me suis rendu au bureau comme chaque jour, mais pas tout à fait quand même. Question d’ambiance. Sur la route, la circulation est digne d’un dimanche à 7 heures du matin. Personne dans les rues à Auxerre ou presque. La boulangerie reste ouverte : il n’y a pas grand monde. Mais, une file d’attente existe malgré tout. Pas étonnant avec ce mètre réglementaire qui est imposé entre deux citoyens consommateurs visiblement inquiets…

AUXERRE : J’arrive au bureau. Personne en vue, tout le monde est en télétravail depuis la veille. Pas de téléphone qui sonne, pas de photocopieur qui ronronne entre deux éructations de pages, pas de lampes allumées sur les bureaux. Du coup, le cabinet est plongé dans une ambiance endormie à l’identique d’un jour de vacances quand on passe juste relever le courrier.

Nos clients ne sont pas à la fête : les restaurateurs sont fermés pour raison administrative. De toutes façons, l’activité était en chute libre depuis quelques jours, voire parfois davantage.

L’artisan du bâtiment se demande comment il va terminer les chantiers en cours et si ses fournisseurs vont continuer à le livrer. Le commerçant s’interroge : comment va-t-il faire pour payer fournisseurs, impôts et taxes, alors que plus rien ne rentre dans la caisse. Quant aux ouvriers et employés de toutes ces entreprises, ils se demandent ce qu’ils risquent en venant travailler, ce qu’ils perdent en ne venant pas, ce quoi les lendemains de leurs boîtes seront fait « si ça dure ».

 

 

 

 

Au bureau, j’ai géré ce que j’ai pu…

 

Personne n’est à la fête. J’ouvre mon ordinateur et les nouveaux mails s’affichent sans cesse. A se demander si ça va s’arrêter tout seul ou s’il ne faudrait pas mieux y mettre fin en appuyant sur le bouton, comme on finit par faire taire un enfant surexcité qui n’arrête pas de raconter ce qui lui est arrivé. 

Les messages se classent en deux catégories : ceux des clients qui s’inquiètent et demandent conseils, et ceux presque aussi nombreux, des organismes, des institutions, des fournisseurs, et de gens ou d’entreprises qu’on ne connait même pas. Mais qui nous assurent tous qu’en ces temps de crise, il s’agit de faire front commun. Que l’on soit assuré et qu’ils font tout pour rester à notre écoute et notre service.

J’ai fait ce que j’ai pu, répondu ce que je savais, ou répondu que je ne savais pas, transférer les demandes, transmis les documents…

Puis je suis rentré à la maison. Il était 13 heures. Moi aussi je travaille à la maison. Il faisait beau, c’était le printemps. Je me suis arrêté au supermarché du coin, j’avais vu la semaine dernière qu’on avait ressorti les saucisses et merguez en prévision du retour du printemps. Cela m’a donné une idée. Il me restait aussi un peu de charbon de bois de la saison dernière, du temps d’avant. J’ai acheté de la viande et une bouteille de rosé.

A la maison, J’ai ressorti et dépoussiéré le barbecue. Comme d’habitude, je n’avais pas nettoyé la grille la dernière fois en septembre. Le temps de lancer le feu, mettre le rosé au frais, il était presque 15 heures.

Les enfants sont descendus de leur chambre. On a trinqué : l’été était là dans nos cœurs et dans nos têtes. Comme si de rien n’était.

On se sentait presque vacances. Les horaires des repas, non respectés, devenant n’importe quoi. Mais, la vie est redevenue très belle…

 

 

 

 


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Si tous les personnages des albums d’ « Astérix le Gaulois » sont nés de l’imagination d’Albert UDERZO et de René GOSCINNY, on peut aisément en déduire que l’histoire qui suit n’est pas inimaginable. Je laisse le soin aux lecteurs d’associer aux héros de ces deux génies de la bande dessinée les acteurs d’aujourd’hui. Toute ressemblance avec…ne serait que pure coïncidence… La sortie du long-métrage « Astérix en Chine » est prévue pour 2021. Même si la date est reportée, espérons que le tournage aura bien lieu…

TRIBUNE : Les elfes de la forêt de Brocéliande ont emmené UDERZO vers des contrées paisibles. Il a rejoint Merlin et les fées Viviane, Morgane… Astérix et Obélix ont, sur la planète, des centaines de millions de fans ! 

UDERZO est parti paisiblement à 92 ans. Cet autodidacte a traversé l’histoire de la bande dessinée avec brio et humilité. Né avec douze doigts, après une opération, il déclare : « j’ai des mains de charcutier ! ».

De Oumpah-Pah à Astérix, il fait découvrir la mentalité « gauloise » que nous préservons toujours. Prémonition ou pas, « Astérix et la Transitalique » raconte l’histoire d’une course de chars où Astérix joute contre « Coronavirus », le champion romain aux 3 000 victoires ! Mais, in fine, Astérix triomphera, encore et toujours…

Présents dans notre légende, les personnages de GOSCINNY et d’UDERZO revisitent en permanence notre quotidien. Nous ressemblons  étrangement aux villageois dirigés par Abraracourcix ! L’épouse du chef, Bonemine, se mêle de tout mais tient aux égards qui lui sont dus !

Nous sommes les clones (ou les clowns ?) de ces gaulois d’hier : tout aussi indisciplinés, réfractaires à l’ordre établi, prompts à la bagarre, râleurs,… mais solidaires et un soupçon épicurien. Tout se termine par un joyeux banquet (Maître GIMS), pardon Assurancetourix, le barde, est toujours bâillonné et attaché par les anciens !

Notre Tullius Détritus (« Astérix et la Zizanie»)  s’appelle « Coronavirus ». Il sème une pagaille monstre ! Les solutions proposées par Caius Saugrenus (« Astérix et Cie »), sorti de la célèbre « Nouvelle Ecole d’Affranchis », ancêtre de l’ENA feront illusion peu de temps et tomberont provisoirement dans l’oubli…

 

A la fin de l’histoire, nous avons toujours de la potion magique…

 

Le Parlement européen et le Palais Bourbon résument assez bien le « Combat des Chefs ». Le « Tour de Gaulle » est pour l’instant impossible. Une visite « chez les Goths », « chez les Bretons », « en Hispanie » et même « en Corse » sont tout aussi improbables ! Quant « aux Jeux Olympiques » : ils sont reportés aux calendes grecques ! 

Tous les habitants du « Domaine des Dieux » sont confinés ! Nos chercheurs se bagarrent pour savoir qui aura le titre de Panoramix ! Agecanonix (séduit par Falbala !) conseille de son mieux le chef en titre, Cétautomatix (le forgeron) renonce à produire par manque de matière première, Ordralphabétix (le poissonnier) et Yellosubmarine  (son épouse) ont fermé leur échoppe : ils ont fait joué leur « droit de retrait » ! « Le devin » est absent, il s’est enfui avec Falbala…

Un rappel à celui qui trouvera « la potion magique » : « Les Lauriers de César » ne servent qu’à donner du goût au ragoût ! Nous avons retrouvé sur un vieux parchemin une recette possible de « potion magique » à la française : une louche « d’amour du prochain », un bol de « « fraternité », deux bolées de « solidarité », une cuiller à café de cendres de « réforme des retraites » (ça remplace avantageusement le sel), quelques éclats de rires, des sourires selon les goûts, pour lier l’ensemble, un soupçon de Chablis… 

Citation prise dans « Astérix en Corse » et attribuée au chef de clan Ocatarinetabellatchichix : « ils sont tous là mes grognards. Regardez là-bas la colonne qui arrive en retard. Ah, Osterlix arrive en retard. Il a du mal à se  lever tôt… C’est qu’il est célèbre chez nous le sommeil d’Osterlix… » !

Du rire et du plaisir à satiété, à nous faire conserver le moral, par Toutatis !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Le casse-tête n’est plus chinois : il est devenu planétaire. L’économie de l’Hexagone est ainsi frappée de plein fouet par ce nouveau tsunami en provenance d’Extrême-Orient qui balaie tout sur son passage et ne laisse que très peu de répit aux soignants…et aux entrepreneurs. L’exemple de Thierry JALLON, un cas parmi tant d’autres malheureusement, est très significatif de ce que vivent au quotidien les gérants de société individuelle dans l’Yonne. A bord de son foodtruck, opérationnel depuis octobre, le chef d’entreprise se fait un sang d’encre pour son avenir…

AUXERRE : Cet hiver, ses potages si goûteux et appétissants ont sustenté avec bonheur, tels de petits pains bénis des dieux, la clientèle de particuliers et de professionnels qui s’affairaient autour de son véhicule.

Ce mélange du chou-fleur à la vanille ou le fameux duo de carottes et patates douces accommodé au curry auront ravi les papilles des plus réfractaires à ce mets liquide si réconfortant par froide température.

Oui mais voilà : sera-ce d’ici quelques temps un lointain souvenir culinaire ? Car aujourd’hui, la préoccupation primordiale du président de la SAS, « O BISTROT MOBILE », n’est pas de concocter de nouvelles recettes de soupes à sa griffe mais bel et bien de survivre au jour le jour malgré le tourbillon économique indescriptible qui s’abat sur le monde.

Alors que 35 % des activités économiques partent à vau l’eau depuis une semaine en France, la jeune entité apparue en octobre 2019 n’a d’autres alternatives que de poursuivre vaillamment sa mission professionnelle. Pour ne pas mourir après un dépôt de bilan.

Seul à bord de sa camionnette, Thierry JALLON assure toujours les livraisons de repas qu’il a réalisé de lui-même à base de produits frais au plus près des zones de travail des Auxerrois mais aussi vers les personnes âgées, vivant à domicile, qui en établiraient la commande.

Mais, depuis lundi, c’est le néant total ou presque en matière de ventes réalisées. Une cinquantaine d’euros seulement ont été glanées par l’artisan entrepreneur. Trop peu pour survivre. Une misère pour espérer en vivre.

 

 

Un démarchage auprès des professionnels de santé demeuré stérile…

 

Afin d’honorer ses créances régulières auprès de ses fournisseurs et rembourser le reliquat d’un emprunt qui s’élève encore à 31 000 euros, Thierry devrait réaliser une rentrée quotidienne de 380 euros chaque jour. Histoire de rester confortable et de ne pas à avoir la tête sous l’eau.

Or, depuis une dizaine de jours, le scénario de la montée en puissance positive imputable à son lancement à l’automne dernier a viré soudainement à la catastrophe sans nom.

Plus rien ne rentre ou presque dans les caisses de la société : un véritable désastre.

 

 

Depuis le début du confinement, ce cuisinier de profession (il en possède les diplômes et le talent), accompagné par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, soutenu par l’association INITIACTIVE 89 (obtention d’un prêt d’honneur de 8 000 euros) multiplie les démarches de référencement auprès des professionnels de santé et des laboratoires de la place afin de se faire connaître. En vain…

La plupart disposent déjà de leurs propres fournisseurs en matière de restauration. Même si les formules de menus (entrée, plats et dessert) sont alléchantes à leur lecture sur le papier.

 

 

Obtenir enfin les réponses adéquates à sa situation…

 

Pour l’heure, le partenaire financier originel, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, ne met pas en péril l’existence de la structure. Mais, Thierry JALLON s’interroge sérieusement sur son devenir. Quand le couperet lui tombera-t-il sur la tête ?

« Bien sûr se profile à l’horizon une aide potentielle de mille cinq cents euros délivrée aux entrepreneurs individuels, explique-t-il en proie aux doutes, mais rien ou presque n’a été réellement annoncé dans le cas des gérants de société individuelle qui ont développé leur affaire depuis moins d’un an et qui ne peuvent pas par ricochet produire un comparatif avec le mois de mars 2019 où seront pris en compte les entreprises ayant perdu 70 % de leur chiffre d’affaires… ».

Devant cette situation confuse et cornélienne, le gérant d’O BISTROT MOBILE espère obtenir enfin les réponses adéquates qui lui manquent cruellement.

Ne serait-ce que pour le rassurer sur ce qui l’attend demain si le pire devait persister.

 

 

 

Pour occuper le temps, faute de clients venant acheter ses repas, il se propose d’organiser des livraisons dont il prend les frais à sa charge dans un rayonnement autour d’Auxerre pour livrer les personnes âgées, confinées à leur domicile qui en exprimeraient le besoin.

Une vraie démarche citoyenne en attendant mieux et surtout qu’on vienne lui tendre la main…

 

 

 

 

 


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« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ». La citation de Jean de LA FONTAINE sied très bien à l’état d’esprit actuel du double champion du monde de canoë-kayak auxerrois. Déçu de ne pouvoir vivre ses quatrièmes Jeux Olympiques à Tokyo en juillet prochain afin d’y briguer un podium, le sociétaire de l’OCKA s’en remet à la sagesse pour compenser le manque. Lucide et solidaire, ses pensées vont bien au-delà de la chose sportive en cette période de confinement où dit-il, « il faut savoir faire preuve d’altruisme pour endiguer le fléau… »

 AUXERRE: « Même si la situation est grave, je crois qu’il faut savoir prendre du recul, l’accepter et adopter les bonnes mesures en sachant s’adapter aux changements… Mais, au bout du compte, nous surmonterons cela !».

Craignant depuis plusieurs jours que ne tombe la décision inéluctable du Comité international olympique (CIO), Cyrille CARRE accuse tout de même le coup. Normal ! Vivre une nouvelle aventure sportive sur le toit de l’Olympe au Japon cet été, il en rêvait depuis des mois. 

Auréolé de son titre de champion du monde de short race, le kayakiste Icaunais recherchait une énorme performance aux Jeux Olympiques cet été. Un rendez-vous qu’il n’aurait manqué pour rien au monde. D’autant que le bateau avait obtenu les quotas obligatoires, synonymes de qualification.

Récemment, Cyrille qui suivait l’évolution du dossier avec la régularité d’un métronome, avait déclaré « qu’il n’était pas nécessaire de prendre des décisions trop radicales et hâtives qui auraient pu s’avérer contre-productive pour les athlètes… ».

Mais, les choses ont évolué depuis. Jusqu’à la prise de décision définitive cette semaine, la mort dans l’âme, du Comité international olympique de décaler à l’année prochaine l’évènement planétaire.

« C’est vrai au vu du contexte, cela sentait vraiment le roussi, précise le sapeur-pompier professionnel, plusieurs délégations avaient fait part de leur intention de ne pas envoyer de compétiteurs aux Jeux, menaçant d’un boycott pur et simple les épreuves. Même si c’est un crève-cœur pour le monde du sport : le choix du CIO est raisonnable et surtout équitable vis-à-vis des sportifs qui ne pouvaient pas tous décemment préparer ce rendez-vous dans des conditions optimales… ».

L’avalanche d’annulation observée autour des compétions nationales et européennes ne fait que confirmer les dires du champion. Le programme de stages et de courses officielles s’évaporait de jour en jour du calendrier : séjour au Portugal du 22 au 31 mars disparu, open d’avril supprimé, championnat de France de fond reporté, manches de la Coupe du monde du mois de mai enlevées… Bref : Cyrille CARRE n’avait plus rien à se mettre sous la dent pour parfaire sa condition physique et accroître son mental avant de disputer les épreuves nippones.

 

Le plus dur est de se projeter dans les douze à quinze mois à venir…

 

Le problème pour le garçon qui continue de s’entraîner d’arrache-pied afin de se maintenir en forme (la commune d’IRANCY lui a mis une salle confinée à disposition) est le manque absolu de visibilité sur la suite de la saison. Une saison dépouillée du moindre rendez-vous officiel même si l’accumulation du report des épreuves sur le second semestre n’est pas une garantie.

Le plus dur est de se projeter de nouveau vers un objectif à atteindre dans douze à quinze mois. Car pour l’heure, le Comité international olympique n’a arrêté aucune date au calendrier. Mettant un point d’orgue à finaliser les Jeux avant l’été 2021.

« Je vais profiter de ce temps de repos contraint pour souffler quelque peu, confie le surdoué du kayak, d’autant que la nouvelle saison à l’automne dernier avait démarré sur les chapeaux de roue… ».

Désigné sportif Icaunais de l’année 2019, Cyrille CARRE avait avalé avec un appétit d’orque les compétitions hivernales comme celles organisées à Vaires-sur-Marne où le garçon avait multiplié les performances : 2ème en K4 500 m et K2 1000 m, 4ème en K1 1000 m, 7ème en K1 4000 m, et 17ème en K1 200 m.

Une mise en condition optimale qui préfigurait une saison exceptionnelle…

Faisant montre de relativisme par rapport à la situation, le sportif bourguignon pense surtout au contexte actuel que traverse le monde. En mettant les incertitudes sportives de côté, pour ne se consacrer qu’à l’instant présent…

 

 

 


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Soixante-cinq pages de rapport.  Qualifiée de « courtelinesque » par la figure emblématique de la cause environnementale de notre territoire, cette synthèse de l’enquête publique concernant le plan de servitudes aéronautiques de l’aérodrome d’Auxerre-Branches, qui devait renouer le dialogue avec les citoyens, est vide de toute substance. Pire : sa lecture analytique n’apporte aucune réponse concrète aux interrogations initiales. Une preuve que la concertation entre la population et la démocratie locale est toujours au point mort ?

AUXERRE : Chantre de l’écologie citoyenne et participative, l’élu Auxerrois n’a donc pas tardé à réagir aux conclusions du rapport d’enquête concernant l’épineux et ubuesque dossier de l’aérodrome d’Auxerre-Branches.

Dans un communiqué de presse, diffusé cette semaine, le leader charismatique d’Auxerre Ecologie a fait connaître sa position et celle de sa liste, après la publication du document réalisé par le commissaire-enquêteur, Gérard FARRE-SEGARRA.

Souvenons-nous : ce plan de servitudes aéronautiques de l’aérodrome d’Auxerre-Branches avait engendré dès le début de cette délicate affaire son lot intense d’émotion. Provoquant l’ire de nombreuses associations de défense de l’environnement, ainsi que celle de la liste politique « Auxerre Ecologie », au nom du sacro-saint principe de la sauvegarde de la biodiversité et de la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans l’absolu, Denis ROYCOURT avait marqué son opposition catégorique à ce projet, remettant en question son « utilité économique et sociale » en indiquant que « les avions venant à se poser sur cet aérodrome pouvaient se satisfaire de l’infrastructure actuelle ».

 

 

Une enquête publique qui tourne à la négation…

 

Aujourd’hui, à la découverte de ce rapport d’enquête, la position de l’élu icaunais n’a pas changé d’un iota. Il le précise volontiers : « Tout au long de ce document, les porteurs du projet se contentent d’une même et unique non-réponse, répétée en boucle. L’objet de cette enquête publique ne porte ni sur l’utilité de l’aérodrome, ni sur le coût du projet pour les finances locales, ni sur son impact environnemental. Il rend un avis uniquement sur la révision technique du plan de servitudes aéronautiques… ».

Certes, le commissaire-enquêteur admet l’existence des 572 observations émises et consignées par les habitants. Des avis qui critiquent à leur immense majorité les atteintes faites à l’environnement si le projet devait se confirmer.

Mais là où le point d’achoppement apparaît très clairement entre le rédacteur officiel de cette synthèse et l’élu qui incarne une vision saine de l’écologie, c’est sur la nature même de l’appréciation de ces 572 avis.

« Le commissaire-enquêteur se défausse, précise Denis ROYCOURT, en déclarant que toutes ces questions sont « hors sujet » ! Il ajoute, en outre, qu’il n’a pas à les commenter ni à y porter d’avis ! Conséquence : il n’y a aucune réponse et aucune précision tangibles faites aux interrogations initiales… ».

 

Un dossier qui s’invitera au second tour du scrutin municipal…

 

Toutefois, même si le rapporteur pose en substance une dizaine de questions de principe, dont plusieurs font écho aux remarques pertinentes des habitants (« n’est-il pas raisonnable d’envisager un classement en Code 2 qui aurait l’avantage de maintenir une activité aérienne suffisante pour faire face aux besoins actuels ? »), il donnera in fine un quitus positif à l’enquête publique.

Quant à la direction de la sécurité de l’aviation civile Nord-Est, elle apportera à son tour une réponse à cette interrogation précise, montrant que la solution est purement politique.

« C’est au propriétaire donc au Syndicat mixte de gestion de l’aérodrome d’Auxerre-Branches de décider. L’enquête publique n’a pas à se prononcer sur ce changement de codification… ».

Fort de ce cela, Denis ROYCOURT, insatisfait de ces éléments de langage, invite d’ores et déjà les Auxerrois à s’en souvenir lors du vote du second tour des élections municipales à l’instar des habitants de Branches le 15 mars dernier. A la date hypothétique du 21 juin ?

« La liste « Auxerre Ecologie, la ville envie » se prononce clairement contre la coupe des arbres, souligne-t-il. Aujourd’hui, il faut savoir abandonner les projets inadaptés à nos besoins, socialement inutiles, et écologiquement nuisibles… ». Dont acte.

Bref, ce tumultueux dossier de l’aérodrome d’Auxerre-Branches s’invite dans la campagne électorale pour le moment suspendue.

Mais, il est d’ores et déjà assuré que ce sera peut-être pour les partisans des deux camps un élément supplémentaire à prendre en ligne de compte au moment de pénétrer dans l’isoloir…

 

 

 


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