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Faire fructifier ses expériences et les transformer en projet de vie : mieux se vendre avec l’atout de la VAE
juin 13, 2022« Ah, qu’ai-je fait de mon existence ! ». Voilà de sempiternels regrets qui ne cessent de s’additionner aux remords, une fois la fin de carrière aboutie. Toutefois, ce n’est pas au moment de prendre sa retraite qu’il faut se lamenter sur son triste sort à la manière d’un acteur de tragédie grecque ! « Vingt ans déjà… aurait rétorqué Alexandre DUMAS que la V.A.E. est fonctionnelle dans le paysage de la formation hexagonale. Une V.A.E. accessible à tous et dont il faut s’imprégner pour transformer en mieux sa vie professionnelle…
AUXERRE : La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) souffle de la plus belle des manières les vingt bougies de son existence. Elle bénéficie d’une semaine spéciale qui lui est entièrement consacrée en Bourgogne Franche-Comté jusqu’au 17 juin. Grâce à la Région, d’une part, organisme ayant la compétence autour de la formation et de l’apprentissage. Mais, aussi, d’autre part, de Pôle Emploi. Une VAE qui se décline en différents modèles, plus vertueux les uns que les autres et dont ont su profiter, ne serait-ce que par le biais de l’établissement public régional, 146 personnes au niveau de la contrée, dont 23 pour le seul territoire de l’Yonne.
Serait-ce l’argument moteur qui aura justifié le lancement officiel de ladite manifestation depuis le siège auxerrois de Pôle Emploi, ce lundi en milieu de matinée ?
Une tangente pour faire rebondir sa carrière…
En tout cas, Isabelle LIRON, vice-présidente de la Région, en charge de la formation professionnelle, des demandeurs d'emploi, mutations économiques et dialogue social territorial, mais aussi de la transition professionnelle pour les besoins de prévention sur les secteurs en tension et en difficulté, se sera acquittée d’une visite matinale du site de la rue Guynemer. Elle y rencontrera celles et ceux des demandeurs d’emploi ayant eu vent de cette semaine anniversaire. Pôle Emploi n’ayant pas lésiné sur la communication par ses canaux habituels.
La VAE est un dispositif utile et judicieux qui demande à être connu, et reconnu. Rappelons que cet outil favorise l’obtention d’un diplôme, un titre ou un certificat de qualification à partir de l’expérience professionnelle, ou du bénévolat. Donc, c’est un moyen de progresser dans le cadre d’un plan de carrière, voire de choisir une tangente pour rebondir vers une autre branche professionnelle qui était peut-être jusque-là insoupçonnée.
Exploiter toutes les opportunités offertes par le sésame VAE…
Alors que le taux de chômage s’établit à l’heure actuelle à 6,5 % - ce n’est certes pas la panacée du plein emploi mais jamais les entreprises tous secteurs confondus n’avaient eu autant de besoin en main d’œuvre -, il est peut-être nécessaire de s’interroger sur son profil de carrière, VAE à l’appui ! Peut-être pour progresser vers une nouvelle fonction dans l’entreprise qui vous salarie ou sauter tout bonnement sur la moindre opportunité qui se présenterait à vous, ailleurs, garante d’un rebond.
Donner un sens aux diverses expériences vécues, tant dans le milieu associatif que professionnel, représente une formidable opportunité de se mettre en lumière aux yeux d’un employeur. Outre la sécurisation d’un parcours carriériste, la VAE se compare un sésame dont il faut exploiter la moindre possibilité.
Parmi les demandes les plus courues, l’année dernière, figurent les filières d’éducateur spécialisé, d’acteur dévolu à la petite enfance, à la mécanique, à la coiffure.
De six à dix-huit mois d’accompagnement…
S’immiscer parmi les 43 rendez-vous que concoctent la Région et Pôle Emploi en Bourgogne Franche-Comté offre un sérieux panel de tout ce qu’il faut savoir et appréhender sur la thématique. Avec le concours d’une trentaine de partenaires, institutionnels, consulaires et entreprises.
Isabelle LIRON le précise, à ce propos, « cet anniversaire – premier du genre - se compose de webinaires, de rencontres, de mises en situation, de plateaux. Un melting-pot de rendez-vous où seront présentés les acteurs de l’accompagnement, les financements mobilisables, les acteurs socio-économiques du territoire.
A ce titre, la VAE ne s’improvise pas. Elle se prépare de façon méthodique, engageant le bénéficiaire sur de longues périodes d’introspection professionnelle pouvant osciller de six à dix-huit mois.
Un taux de réussite qui excède les 60 %...
Face à cela, les professionnels de la Validation des Acquis de l’Expérience sont parfois confrontés à des craintes, des atermoiements de la part d’un public ne croyant pas à la méthodologie. Un processus trop austère, très long et difficile à aborder, exigeant aussi puisque sanctionné par un diplôme. La réponse de ces spécialistes ne se fait pas attendre.
Yves HUTIN, directeur départemental de Pôle Emploi, le martèle à maintes reprises : « notre objectif est de rassurer ces publics sur le concept en le démystifiant. Il est question de remise en confiance. D’aides financières, aussi… ».
La Région y pourvoit. Sachant que le tarif peut allègrement osciller entre 500 et 1 500 euros selon le niveau de la formation. Rien qu’en 2021, 33 demandeurs d’emploi ont eu recours à un financement spécifique pour mener à bien leur opération. Pôle Emploi, intervenant quant à lui, sur les frais annexes.
« Au bout du compte, lâche Séverine DUTREIX, directeur de l’antenne auxerroise de Pôle Emploi, c’est le demandeur ne paie rien… ».
A l’échelle de l’Hexagone, 500 000 personnes ont déjà choisi ce moyen de revalorisation de leur carrière depuis 2002. Mais, il ne faut jamais oublier que 60 % de suiveurs de cette VAE, à l’époque sans emploi, ont pu se « vendre » mieux auprès d’un employeur et retrouver le chemin de la vie active.
Thierry BRET
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Jacqueline LORAIN a rejoint son cher Michel : la gastronomie perd l’une de ses plus élégantes ambassadrices
juin 12, 2022Venue à Joigny, en convalescence pour prendre le bon air, la jolie parisienne qu'était Jacqueline, ne quittera plus dès lors la cité des maillotins, en y ayant rencontré l'amour, en la personne du jeune cuisinier Michel LORAIN. Désormais, Michel et Jacqueline ne feront plus qu'un…
JOIGNY: Après leur mariage, en 1958, le jeune couple reprend « La Côte Saint-Jacques », à la suite de Marie et Louis, les parents de Michel. De leur union naîtront Jean-Michel, puis sa sœur, Catherine. Dans cette bonne auberge de bord de route, on se régale d'une excellente cuisine soignée et traditionnelle. Le menu y précise même : le steak tartare sauce anglaise, préparé à votre goût par Mme LORAIN ! Le restaurant ne désemplit pas, et nombre de Peugeot 404, Simca 1300, et autres Citroën DS stationnent le long de la RN6 d'alors.
Mais en 1966, l'ouverture du premier tronçon de l'A 6 entre Paris et Avallon (sans limitation de vitesse !), diminue drastiquement le trafic routier de la mythique nationale. Pour l’établissement, le compte n'y est plus, avec un chiffre d'affaires divisé par deux. Les LORAIN ne sont pas du genre à baisser les bras. Ils se rendent même en Angleterre, pour y contacter des voyagistes londoniens Michel, le chef-bâtisseur, se dit aussi, que pour faire sortir les automobilistes de l'A6, il serait ingénieux de raffiner sa cuisine, la rendant plus gastronomique.
Un palais raffiné dans l’art de la sommellerie…
Au cœur de ces grandes années du guide Michelin d'alors, Michel et sa brigade vont se battre entre deux voyages au marché de Rungis pour y dégoter les meilleurs produits. En 1971, « La Côte Saint-Jacques » décroche sa première étoile, et double la mise cinq ans plus tard. Mais, Michel veut plus pour sa ville natale. Alors, toujours fidèlement secondé par Jacqueline, il va s'en donner les moyens. Durant toute cette progression « pneumatique », Jacqueline part à l'assaut de la sommellerie, un monde essentiellement masculin jusqu'alors. Elle s'y fait une place de choix, plutôt de précurseur et y est reconnue en qualité de palais raffiné lors des dégustations !
Trois étoiles au Michelin : « La Côte Saint-Jacques » est au firmament…
En 1986, rejoint depuis peu par Jean-Michel, « La Côte Saint-Jacques » de Jacqueline et Michel LORAIN décrochent alors les convoitées trois étoiles Michelin (établissement qui vaut le voyage dixit le guide !) qui trente ans durant, brilleront le long de cette RN 6 qu'ils auront tant servi. A la fin du siècle dernier, avec élégance, les parents transmirent le relais de la succession à Jean-Michel, leur fils. Joigny, grâce à la famille LORAIN, est connue de par le monde aujourd’hui...
Cette dame élégante, aimée de ses enfants et petits-enfants, s'en va rejoindre son cher Michel, disparu l'an passé. Au revoir Madame, la gastronomie française et la ville de Joigny peuvent légitimement vous dire merci.
Gauthier PAJONA
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Haro contre le matraquage fiscal : Julien ODOUL (RN) ne veut plus que les motards casquent !
juin 10, 2022Trop, c’est trop ! Même si visiblement le président du groupe du Rassemblement National au sein de l’exécutif de la région Bourgogne Franche-Comté n’arbore la vêture idéale pour s’installer au guidon d’une grosse cylindrée, il a décidé à l’occasion de cette campagne où il concourt pour obtenir les suffrages des électeurs des législatives de défendre bec et ongles les intérêts des motards, ainsi que des automobilistes. Un sujet facile car fortement contestataire dans l’Hexagone !
SENS : Serait-ce l’un des rares candidats de cette législative 2022 sur le territoire de l’Yonne à s’être intéressé de très près aux problématiques récurrentes vécues par les utilisateurs de l’asphalte ? En tout cas, force est de constater que les prétendants au sésame suprême, un poste à la députation sous les ors de l’hémicycle du Palais Bourbon, des trois circonscriptions icaunaises ne se sont pas réellement précipités auprès de la Fédération des Motards en Colère de l’Yonne (FMC 89) pour prendre en compte leurs doléances.
Dans le secteur du Sénonais, l’un des candidats à la victoire finale, le Rassemblement National Julien ODOUL, s’y est attelé avec son équipe de campagne, façon échanges constructifs à la terrasse d’un café. Une discussion à bâton rompue, sans fioritures où tous les problèmes ont été étalés sur la table, à commencer par les privations de liberté vécues par les automobilistes et les motards depuis des lustres.
Des chiffres affligeants pour le porte-monnaie des Français…
Les statistiques, d’ailleurs, sont plutôt affligeantes, toute obédience politique mise à part. Les prix des carburants ont progressé de 56 % en l’espace de cinq ans – l’actuelle crise à la frontière russo-ukrainienne ne devrait pas arranger les choses de surcroît dans les prochaines semaines - ; les amendes routières grèvent considérablement les portefeuilles de plus en plus vides des contribuables (1,7 milliard d’euros dont 700 millions pour les seuls radars !) ; les contrôles techniques se sont étendus aux motos à raison de vérifications obligatoires tous les deux ans pour un coût qui excède les 70 euros ; enfin la limitation de vitesse sur les départementales (des nationales qui ont changé de statut en cours de route sans mauvais jeu et sans que l’on sache pourquoi !) pénalisent les conducteurs du quotidien. Les risques encourus à 90 km/h n’ont jamais été prouvés si on les compare à ceux des 80 km/h actuels. Pour couronner le tout, de ce tableau qui n’a vraiment rien d’idyllique : le gouvernement réfléchit à réduire la vitesse de croisière sur les autoroutes la plafonnant désormais à 110 km/h.
Baisser la TVA sur les carburants : la priorité…
Devant toutes ces réjouissances, sans compter celles plus techniques et vécues au quotidien par les motards, le chef de file du RN veut contrer la politique d’Emmanuel MACRON qui ne cesse de pénaliser tous les usagers de la route en proposant une série de mesures qu’il ne manquerait pas d’appliquer en cas de succès électoraliste de son parti aux législatives.
Citons pêle-mêle la baisse des prix à la pompe en passant la TVA sur les carburants de 20 à 5,5 %, le rétablissement de la limitation de vitesse à 90 km/h sur toutes les routes, la suppression sine die du contrôle technique pour les motards et enfin, concernant le moyen de « flicage » le plus impopulaire de l’Hexagone, en supprimant le retrait de points pour les petits excès de vitesse tout en stoppant le matraquage inflexible des radars. Une feuille de « route » qui pourrait peut-être en influencer plus d’un au moment de déposer le bulletin de vote dans l’urne !
Thierry BRET
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La passe de trois pour Guillaume LARRIVE ? Match au sommet et indécis dans la première circonscription !
juin 10, 2022« Essayez-moi ! » : proposait-il aux électeurs de la première circonscription de l’Yonne lors de sa participation initiale aux échéances législatives de 2012. Aujourd’hui, le mot d’ordre est quelque peu différent pour le natif de Mulhouse, âgé de 45 ans qui siège depuis une décennie dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Ce serait plutôt « Confirmez-moi » ! Un troisième mandat qui sera beaucoup plus difficile à conquérir face à des concurrents désireux de « déboulonner » le représentant de la droite républicaine…
AUXERRE: Veillée d’armes ou presque pour le favori de l’union de la droite, du centre, des républicains et des indépendants ! Celui qui se présente aux suffrages des Icaunais, électeurs de la première circonscription de l’Yonne pour la troisième fois consécutive veut renouveler son bail de député.
Cinq années supplémentaires à l’Assemblée Nationale pour y défendre les intérêts de son territoire de prédilection et l’avenir de ses habitants, c’est son vœu le plus cher.
Un vœu qui, s’il est loin d’être pieu, n’est pas forcément acquis pour autant pour Guillaume LARRIVE car la lutte pour obtenir l’une des deux places qualificatives pour accéder au second tour de ce scrutin aux multiples équations semble très serrée.
La presse nationale se penche sur cette circonscription…
D’ailleurs, l’enjeu qui est de taille pour l’ancien candidat à la présidence des Républicains intéresse de près les observateurs médiatiques nationaux.
Ainsi, dans son édition datée du 08 juin, « Le Figaro » revient longuement sur le match au résultat incertain qui oppose le député sortant à l’un de ses dauphins, le jeune trublion de la nouvelle scène politique départementale, Victor ALBRECHT, qui du haut de ses trente ans, pourrait peut-être créer la surprise au soir du 19 juin. Lui et ses partisans en sont intimement convaincus, s’il passe évidemment avec la manière l’écueil fatidique du premier tour éliminatoire !
Une candidature à prendre avec considération et sérieux car le garçon, investi par la majorité présidentielle, n’est pas un perdreau de l’année. Même si ses expériences électives (municipale à Charny-Orée-de-Puisaye ou lors des régionales de 2019) n’ont guère été convaincantes au niveau des résultats escomptés.
Nonobstant, le chef du pôle élections des récentes présidentielles chez « En Marche » veut surfer sur la dynamique victorieuse d’Emmanuel MACRON. Une dynamique, qui toutefois, peine à se mettre en ordre de bataille depuis un mois et semble un peu grippé.
En outre, si le Rassemblement National présente un candidat totalement inconnu des circuits relationnels habituels (Daniel GRENON), il faudra en revanche compter sur la présence de la représentante de la NUPES, Florence LOURY pour engranger un maximum des voix. L’égérie d’Europe Ecologie Les Verts et conseillère municipale d’opposition à Auxerre, pourrait, quant à elle, bénéficier de la large cote d’amour des électeurs de gauche au niveau hexagonal – la formation voulue par Jean-Luc MELENCHON tutoie les sommets selon les derniers sondages à égalité avec Ensemble, le mouvement présidentiel – mais, de là à créer la sensation providentielle en virant en tête et à se qualifier ?
Un match à distance entre deux équipes de campagne…
A quarante-huit heures du premier tour de scrutin, Guillaume LARRIVE reste donc confiant sur ses potentialités et croit en sa bonne étoile, lui qui souhaite mordicus défendre dès l’été sa proposition de loi pour accélérer l’implantation de médecins dans les territoires prioritaires comme ceux de l’Yonne – pour mémoire, il manque une cinquantaine de généralistes sur ce seul département -.
Ragaillardi par la récente accession de l’AJ Auxerre en Ligue 1, il n’hésite pas à poser, le temps d’un cliché, avec ses fidèles soutiens tel un coach sportif donnant le cap et la feuille de route à son équipe avant une rencontre décisive.
Un combat des chefs qui est donc engagé à distance avec son principal challenger, Victor ALBRECHT, qui lui de son côté, profite du soutien d’un certain…Guy ROUX que l’on ne présente plus dans l’univers footballistique ! Verdict de la partie numéro un : dimanche soir aux alentours de 21 heures !
Thierry BRET
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Rendre plus « vert » le numérique en réduisant son impact sur l’environnement : la priorité des acteurs de la filière
juin 08, 2022Les impacts du numérique sur l’environnement sont multiples. Ils sont présents à toutes les étapes du cycle de vie des ordinateurs et autres objets connectés, de l’extraction de métaux précieux employés pour leur fabrication, à leur transport et leur utilisation. Avec ce constat sans appel : le numérique représente aujourd’hui plus de 4 % des émissions de gaz à effet de serre à travers la planète. Un chiffre appelé à doubler d’ici 2025. Le sujet est d’importance et n’a pas échappé à l’association « NumYco ». Pour sa première table ronde, le jour de son inauguration, elle avait choisi comme thème, « Les enjeux environnementaux du numérique ».
AUXERRE : Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, plus on « dématérialise », plus on utilise de matière et d’énergie. Cobalt, Indium, Silicium, Tantale…, autant de métaux rares à l’extraction particulièrement polluante, nécessaires à la fabrication d’ordinateurs ou smartphones. La simple consultation d’une vidéo en streaming pendant une heure équivaut à la consommation annuelle électrique d’un réfrigérateur !
Aux impacts environnementaux du numérique, se rajoutent aussi des impacts sociaux, rappelle Alexandre FOULON, président de « NumYco « : « dès l’instant où l’on va faire fabriquer dans des pays étrangers où les règles du travail et notamment concernant les enfants, ne sont pas tout à fait les mêmes que chez nous… ».
Entretenir ses appareils numériques grâce aux mises à jour régulières…
Autre problématique majeure, celle du recyclage et de la valorisation des anciens matériels. D’autant qu’en trente ans, la durée d’utilisation moyenne d’un ordinateur a été divisée par trois, passant de onze à quatre ans. Pour Christophe IENZER, conseiller numérique à la CCI de l’Yonne, le sujet est d’autant plus prégnant qu’il y a urgence à trouver des solutions : « je suis aujourd’hui enseveli sous une montagne d’appareils électroniques en fin de vie, sans réelles solutions proposées pour leur recyclage, avec le risque final de les voir envoyés dans des montagnes de déchets en Afrique ou enfouis dans le sol. La difficulté étant de trouver des entreprises pouvant me proposer des solutions concrètes pour me débarrasser de ces appareils et leur donner une deuxième vie, récupérer leurs composants, recycler les plastiques, etc. ».
D’où l’importance, souligne Alexandre FOULON à prioriser dans ses achats, des matériels avec une durée de vie plus longue, « et de les entretenir en faisant notamment des mises à jour régulières permettant de les conserver ainsi plus longtemps… ».
Réduire l’empreinte écologique : la priorité pour tous les acteurs de l’économie…
Pas de solutions « miracle » mais une dynamique se met en place progressivement avec le label « numérique responsable », une démarche globale visant à réduire l’empreinte écologique, sociale et économique des technologies liées à la communication et l’information. Autant d’axes d’action multiples, dont certains restent toutefois à identifier, explique Silvère DENIS, délégué général de BFC Numérique : « nous réfléchissons à la mise en place d’un diagnostic à proposer d’abord aux entreprises numériques et demain, plus largement à l’ensemble des acteurs économiques, pour pouvoir identifier plus finement l’impact du numérique et surtout, par où commencer pour s’améliorer. Aujourd’hui, cela reste très compliqué d’identifier les axes sur lesquels on peut agir et le bénéfice que l’on peut en attendre, mais c’est un domaine qui va évoluer rapidement, ne serait-ce que par la législation… ».
Des aides financières peuvent être mobilisées en ce sens, rappelle Bénédicte DOLIDZE, coordinatrice du Pôle Transition Écologique de l’Agence Économique Régionale Bourgogne-Franche-Comté (AER-BFC) : « notamment celles de l’ADEME, mais aussi du Conseil Régional, en particulier pour les plus petites entreprises de moins de 50 salariés faisant appel à un bureau d’études extérieur, qui peuvent tabler sur des aides de l’ordre de 70 %. Il ne faut surtout pas s’en priver, au risque de rentrer dans du green-washing… ».
Un nouveau festival qui verra le jour à Sens dès l’automne…
De cette réflexion autour du numérique responsable, va naître à l’automne prochain à Sens, du 19 au 21 octobre, le festival « ArboreSens », premier du genre sur le territoire, consacré aux impacts du numérique sur l’environnement. Avec pour objectif, explique Cyril ALIDRA, directeur du Pôle relation usagers et transformation de l'administration de la Communauté d'Agglomération du Grand Sénonais, « de sensibiliser à la fois sur l’impact du numérique mais aussi de parler de façon positive et montrer les solutions existantes, de partager les bonnes pratiques et cela, à destination du grand public et plus particulièrement, des jeunes générations… ».
Un festival qu’il souhaite d’ores et déjà installer dans la durée et en faire un rendez-vous annuel pour créer une dynamique « d’écosystème territorial ».
Dominique BERNERD
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