Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
GRANGE de BEAUVAIS : une double collecte au profit de nouveaux projets avec la Fondation du patrimoine…
janvier 16, 2018La restauration de l’ancien grenier de l’édifice destiné à l’accueil de l’atelier de fabrication numérique et la réhabilitation de l’ancien enclos et du jardin de la ferme cistercienne constituent les priorités de ce chantier de sauvegarde patrimoniale en 2018. En présence d’une quarantaine de partenaires économiques, institutionnels et élus locaux, les responsables de l’association qui fédère désormais plus de 400 adhérents ont officialisé leur partenariat avec les représentants de la Fondation du patrimoine de Bourgogne…
VENOUSE : Créée en 1996, l’association Grange de Beauvais assure la restauration et l’animation de l’une des quinze granges cisterciennes dépendantes de l’Abbaye de Pontigny dont celle se situant sur la commune de Venouse. Elle est propriétaire de ce site où ces bénévoles passionnés d’histoire et férus de convivialité comptabilisent 10 000 heures de travail par an.
Divers organismes soutiennent cette valeureuse initiative : le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, le Département de l’Yonne, la Communauté de communes Chablis Villages et Terroirs ou encore la Chambre de Commerce et d’Industrie. Reconnue association de l’année 2016 par la CCI et France Bleu Auxerre lors des Trophées des Grands Crus, finaliste de la fameuse émission de Stéphane BERN sur France 2 (« Sauvons nos trésors »), la Grange de Beauvais ne laisse personne indifférent dans le sérail. Pas même le CAUE 89 et la Fédération départementale des foyers ruraux qui encouragent ce projet depuis ses origines.
La Fondation du patrimoine : un précieux auxiliaire institutionnel…
Directeur général de la Fondation du patrimoine, Philippe BEDEL présenta sa structure et le soutien que cette dernière apporte aux porteurs de projets avec qui elle collabore. Dans le cas présent, l’organisme à vocation institutionnelle recueillera les dons dans le cadre de souscriptions réalisées par des particuliers, mais aussi des entreprises. Les généreux donateurs bénéficiant d’un crédit d’impôt de 66 % pour les particuliers et de 60 % pour les entreprises du montant de leurs dons. La fondation reversera ensuite au porteur de projets les dons collectés augmentés d’un abondement de l’ordre de 15 à 20 %, après déduction de 6 % de frais de gestion.
Grâce à cette action, l’aménagement de l’ancien grenier s’inscrira parmi les priorités à venir. Comme devait le préciser le président Patrick HENRY.
« Un espace de 70 mètres carrés accueillera l’atelier de fabrication numérique du lieu. Ouvert à tous, cet espace de coworking en milieu rural facilitera l’accès au haut débit et le partage d’équipements. Cet atelier sera au service du patrimoine pour profiter des nouvelles technologies de l’image, avec l’utilisation de drones, la photogrammétrie, la numérisation 3D… ».
On devrait y trouver également un espace de confection et de fabrication avec des imprimantes 3D, une brodeuse numérique, un plotter de découpe, un médialab et une antenne de généalogie.
Encourager la vocation de ferme cistercienne de l’endroit…
Jean-Claude HEROLT, vice-président de l’association, expliqua ensuite que la grange devait retrouver sa vocation de ferme cistercienne en profitant de la restauration de l’ancien enclos des frères convers de trois hectares autour de l’édifice.
« Pendant un an, devait-il préciser, un comité d’experts sous la direction de deux ingénieurs paysagistes de l’association PARC ont élaboré un projet se composant autour du parking existant et le conservatoire des cépages de deux jardins. Le premier, à vocation maraîchère, sera un lieu de production en collaboration avec FESTINS de Bourgogne et sera cultivé selon les techniques naturelles en agroécologie. C’est-à-dire sans engrais chimiques et sans pesticides. Nous travaillerons à l’aide d’espaces ressources pour y trouver la matière organique nécessaire à la couverture et l’aggradation des sols. Le second, d’inspiration médiévale, empruntera les formes classiques de cette typologie de jardin avec trois espaces naturels qui se succèderont : le jardin des confitures, celui des plantes oubliées, et enfin le jardin des tisanes et aromatiques. L’arbre étant le dénominateur commun aux deux jardins pour créer un espace à vocation écologique, pédagogique, collaboratif mais aussi à vocation touristique… ».
Saluant la finalité de ce concept qui se développe depuis une vingtaine d’années, le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, le député André VILLIERS et la conseillère régionale Aurélie BERGER soulignaient la vision attrayante que la Grange de Beauvais développe pour créer une animation touristique et du lien social.
Bâtie à vocation pastorale dont l’origine remonte à 1237, la Grange de Beauvais est un véritable lieu de mémoire où s’affairent tous les mardis et samedis une trentaine de bénévoles assidus à la tâche. Cette mission déclinée au service du patrimoine, de l’humain, de l’innovation, de la nature et du territoire intègre cinq projets essentiels.
Ceux-ci s’articulent autour de la poursuite de la restauration de cette ferme exceptionnelle, la restauration et l’aménagement de l’ancien enclos de trois hectares des frères convers, l’optimisation des lieux par l’apport de nouvelles technologies, le développement de manifestations culturelles mais aussi pédagogiques, et enfin la création d’un centre touristique majeur au service du renforcement de la cohésion sociale et de l’animation du territoire.
Intervention des étudiants de l’ESSEC de Cergy Pontoise…
Cinq étudiants de l’ESSEC en première année de master et leur professeur ont confirmé leur participation dans le cadre du projet « entreprises » pour l’établissement d’une étude de faisabilité d’un site touristique à la ferme cistercienne.
« Nous leur avons donné un cahier des charges, précise Jean-Claude HEROLT, et nous attendons mi-janvier un plan de travail avec un rapport d’étape mi-mars avant la présentation du rapport définitif vers le 15 juin en présence des bénévoles à la Grange de Beauvais… ».
Les responsables de l’association sont en contact permanent avec ces étudiants enthousiastes afin d’orienter leurs recherches.
« Nous éprouvons beaucoup de fierté d’avoir été retenu par cette grande école de commerce sur ce projet insolite… ».
Un projet qui offrira d’autres belles aventures à l’avenir…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
BERNER France se dote d’un atout de poids avec Didier GOGUELIN, nommé à la direction générale…
janvier 12, 2018Plus que jamais, ce leader européen de la distribution multicanale place ses clients au cœur de sa stratégie et de ses actions favorables à son développement. En accueillant cet ingénieur qualifié de l’UTC de Compiègne et titulaire d’un MBA de l’IAE de la Sorbonne à la direction générale de sa filiale française, le groupe allemand, présent dans vingt-cinq pays européens et fort d’un chiffre d’affaires excédant le milliard d’euros, s’enrichit de l’expérience et de la culture e-commerce de ce professionnel qui a effectué toute sa carrière chez RS COMPONENTS, distributeur de produits électroniques, électromécaniques et industriels. En outre, Didier GOGUELIN assurera également la fonction de vice-président de la région Europe du Sud…
SAINT-JULIEN DU SAULT : Principal objectif pour le nouvel homme fort de BERNER France : accompagner le plan de transformation digital du groupe dans ses filiales européennes. Un challenge professionnel à la portée de cet éminent spécialiste de la culture e-commerce qui doit conduire l’enseigne industrielle vers une dynamique de croissance et de profit à travers le Vieux continent.
Ancien auditeur, contrôleur financier et directeur financier au sein de nombreuses entreprises, Didier GOGUELIN poursuivra sa carrière en gravissant divers échelons à partir de 1995 au sein de RS COMPONENTS, une structure référente sur le segment de la distribution de produits électroniques, électromécaniques et industriels. Récemment, il aura même assuré la vice-présidence des ventes sur le marché EMEA (Europe Middle East Africa).
Asseoir le leadership du groupe et renforcer sa transformation numérique
Nommé à la direction générale de la plus grande filiale du groupe allemand aux cinquante succursales et aux 8 500 collaborateurs, Didier GOGUELIN fera même d’une pierre deux coups puisqu’il héritera en parallèle de la vice-présidence de la région sud-européenne (Espagne, Portugal,…) où il aura à cœur d’exercer ses talents et compétences.
Bénéficiant de la confiance du « Chief operating officer », Carsten RUMPF, le nouveau dirigeant de BERNER France devra asseoir le leadership de la structure sur l’ensemble de la chaîne de valeur du parcours client. En renforçant la stratégie de transformation numérique de l’entreprise.
« Ce sont les fondamentaux pour construire une relation pérenne et efficace avec les clients, les collaborateurs et les partenaires du groupe, selon les commentaires du responsable allemand.
Une entreprise qui dispose d’une force de frappe commerciale riche de 1 000 collaborateurs…
Fondée en 1957 par Albert BERNER à Künzelsau, l’entreprise industrielle dont le siège est aujourd'hui à Cologne est devenue un acteur européen incontournable de la distribution multicanale de produits de fixation, d’outillages et de consommables destinés aux professionnels du bâtiment, de l’automobile et de l’industrie.
Installée dans le département de l’Yonne depuis 1969, BERNER France réalise un chiffre d’affaires consolidé de 226 millions d’euros tandis que celui de la région Europe du Sud représente 400 millions d’euros.
Mille cinq cents personnes exercent leur savoir-faire au sein de la filiale française dont mille commerciaux. Ils ont pour objectif de répondre aux attentes de plus de 100 000 clients…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le nouvel entraîneur de l’AJ Auxerre, le franco-uruguayen Pablo CORREA, encore tout auréolé de sa première victoire après le déplacement de son équipe en terre alsacienne lors de la Coupe de France le week-end dernier, aurait aimé bénéficier d’un peu plus de temps pour mieux préparer ses joueurs aux futures joutes qui les attendent en ce mois de janvier ultra chargé. Mais, le rythme imposé par le calendrier officiel fait loi ! La quinzaine à venir offrira plusieurs moments cruciaux avec la réception dès ce vendredi du quatrième au classement, le club du Havre, ou celle du Paris Football Club (6ème) le vendredi 26 janvier…
AUXERRE : Le message est clair et se destine aux joueurs qui doivent reprendre confiance en leur possibilité. Il n’impose aucune tergiversation, de l’avis du nouveau meneur dont l’AJA s’est octroyée les services à la trêve des confiseurs. Pablo CORREA compte sur la mobilisation générale de l’ensemble de son effectif pour redresser de manière significative la barre dès l’entame de la seconde partie du championnat de Ligue 2 ; celle-ci débute ce vendredi 12 janvier.
La réception au stade de l’Abbé Deschamps de la quatrième meilleure équipe de l’épreuve n’y change rien. Bien au contraire, le coach semble animé d’une volonté farouche d’en découdre sur le terrain, quelque que soit la force de l’adversaire. Se qualifiant lui-même de compétiteur…
« Peu importe le concurrent que nous trouvons sur notre route en face de nous, concède-t-il, notre objectif est de rechercher la victoire et de se mesurer efficacement face à lui. Ce schéma doit se répéter systématiquement match après match et nous devons nous concentrer sur la rencontre du jour même si effectivement le calendrier peut paraître délicat à gérer… ».
« Nous avons tous en tête cet esprit compétitif… »
S’il regrette ne pas avoir eu davantage de temps pour transmettre et expliquer sa vision du jeu collectif à ses protégés, Pablo CORREA, en revanche, se fait une raison vis-à-vis de cet enchaînement intempestif de matches aux enjeux capitaux. Se rassurant aussi sur le mental des troupes, préparées à cet exercice.
« Les joueurs professionnels sont là pour vivre et disputer des matches à répétition d’importance. Ils savent s’adapter à la réalité d’une telle compétition qui court sur 38 journées. A chaque fois, il nous faut trouver la parade idoine à ces situations qui se présentent tout en misant sur le facteur confiance. Peut-être que notre accession aux seizièmes de finale de la Coupe de France nous permettra cela… ».
Un déclic qui ne ferait que se renforcer si l’AJ Auxerre venait à triompher au prochain tour de cette vénérable institution footballistique du FC Nantes ! Un poids lourd de taille et à la dimension presque européenne au vue de la brillante saison effectuée par les Canaris qui remémorera de saines confrontations entre les deux clubs.
« L’arrivée de nouveaux joueurs pourrait apporter de la fraîcheur… »
Peu disert sur la venue d’un joueur professionnel chinois (l’annonce a été divulguée par le président de l’AJ Auxerre Francis GRAILLE lors de la cérémonie des vœux aux partenaires cette semaine), Pablo CORREA n’en dira pas plus à ce propos. « Prenez les informations en direct auprès du président, devait-il suggérer aux journalistes présents à cet exercice rituel que représente la conférence de presse d’avant-match.
A contrario, l’ancien entraîneur de l’AS Nancy Lorraine a évoqué « que les dirigeants du club étudiaient la possibilité de profiter de la période du mercato pour apporter un peu plus de fraîcheur dans l’effectif… ».
Puis, renchérissant, de rajouter après une pause : « Nous sommes en discussion régulière et en liaison directe avec la présidence pour travailler dans le même optimisme à la réussite de cette seconde partie de championnat… ».
Satisfait du retour de Mohamed YATTARA après une longue période d’absence, le coach auxerrois voit cela comme un signe très positif : « c’est une bonne chose de pouvoir récupérer tous les joueurs avant de poursuivre cette saison… ».
Soucieux d’encourager son onze de départ à ne pas connaître la frilosité sur le terrain, Pablo CORREA attend beaucoup de cette nouvelle étape qui commence dès demain à l’abbé Deschamps. « Si nous respectons les équilibres de l’équipe et le schéma que nous nous sommes fixés, nous nous donnerons les moyens de l’emporter… ».
Ce serait de très belles étrennes à offrir dès la reprise du championnat aux supporters qui espèrent beaucoup de l’ère CORREA en 2018…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Originaires d’Auxerre ou de localités avoisinantes à l’exception d’une personne habitant Montbard (Côte d’Or), une demi-douzaine de jeunes gens ont rejoint dès le 04 janvier leur lieu d’affectation, intégrant ainsi plusieurs régiments de l’Armée de Terre. Munies de leur contrat d’engagement, de trois à cinq ans selon les appétences de chacun, ces personnes qui étaient sans emploi dans le civil ont ainsi l’opportunité de pouvoir suivre une formation approfondie qui les conduira à l’exercice de nouveaux métiers…
AUXERRE : Ils se prénomment William, Guillaume, Brandon, Thomas, Antoine et Romain. Leur âge oscille entre 18 et 21 ans. Leur situation dans le civil est plutôt similaire. Tous détenteurs de diplômes de niveau CAP, brevet ou baccalauréat professionnel, ils ne s’éclatent pas vraiment dans une vie active peu encline à s’ouvrir à la nouvelle génération, confrontée trop souvent aux marasmes de la conjoncture économique, voire aux refus sine die des entreprises de les recevoir en leur sein pour qu’ils puissent s’épanouir dans le travail.
Un parcours d’intégration suivi aux côtés des spécialistes du CIRFA…
Bref, ces passionnés de l’existence un peu aventurière voulaient vivre autre chose et casser les codes d’un quotidien un tantinet morose. En disposant de quelques garanties non négligeables, notamment la pérennité de leur emploi et un salaire assuré.
Pour remédier à cette stratégie sciemment voulue, les six garçons ont suivi le parcours d’intégration que leur avait expliqué dès le contact initial, l’adjudant-chef Bruno NIRLO, du Groupement de recrutement et de sélection Nord-Est, chef de centre du Centre d’information et de recrutement des forces armées de l’Yonne (CIRFA).
Quelques jours après avoir réveillonné en famille ou avec des amis, les six nouveaux incorporés au sein de l’Armée de Terre avaient un rendez-vous définitif avec le responsable recruteur du CIRFA à Auxerre. Outre l’apposition symbolique de leur signature au bas du document officiel, confirmant ainsi leur engagement, les jeunes soldats du rang prenaient connaissance des ultimes informations avant de se rendre à la gare en quête de trains les menant à leurs garnisons respectives.
Des affectations aux quatre coins de l’Hexagone
Parmi les destinations de cette première cuvée de l’année : le 35ème régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes, le 7ème bataillon de Chasseurs alpins dans les Hautes-Alpes, le 12ème régiment de cuirassiers à Olivet, le 1er régiment de tirailleur à Epinal ou le 1er régiment de chasseurs à Verdun, dans la Meuse…
Sur place, ces nouvelles recrues de l’An neuf seront formés pour être combattants TTA, pilotes d’engins blindés, opérateur d’artillerie et même cuisinier. Ce sera le cas concret du jeune Antoine, titulaire d’un CAP professionnel…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le réalisateur Pascal DELAGNEAU s’engage en faveur des bienfaits de l’agriculture biologique caméra au poing…
janvier 10, 2018Décembre 2016, le cinéaste auxerrois proposait une approche personnelle de l’agro-écologie, avec un court-métrage « Paysans de demain » produit par l’EPLEFPA des Terres de l’Yonne, et le concours de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne Franche-Comté. D’autres partenaires se mobilisaient autour de ce projet ambitieux et novateur à l’instar de la Région et de la Chambre régionale d’agriculture. Ce film de 7’45’’ fut réalisé en présence de lycéens et d’étudiants mais aussi du corps enseignant enthousiaste par la contribution apportée à ce documentaire. « La Bio pour tous », nouvel opus conçu à l’automne dernier, renforce cet engagement que le créateur autodidacte mène depuis plusieurs années en faveur de la cause agricole et de son évolution naturelle vers le biologique…
AUXERRE : Présenté en avant-première devant des élus de l’Yonne, à l’automne 2017, « La Bio pour tous » n’est pas un court-métrage anodin. Relatant les exemples concrets de deux établissements du secteur de l’agro-alimentaire local, la fromagerie de Souilly, VARLET et le moulin BOISNARD, ce reportage d’une dizaine de minutes conçu sans l’once d’une quelconque aide financière tourne en boucle par le canal des réseaux sociaux vers un public de profanes et d’adeptes qui en assure depuis la promotion.
L’agriculture biologique, créatrice d’emplois et vertueuse au niveau sanitaire, est expliquée à travers les débouchés professionnels de ces deux structures qui aujourd’hui se sont taillées une solide réputation parmi un public de connaisseurs, voire de fidèles.
Autoproduit par l’un des pionniers et fervents défenseurs de cette diversification légitime, Jean-Michel DELAGNEAU, l’oncle de Pascal, ancien conseiller général et ancien maire de Gurgy, ce document illustre les enjeux économiques inhérents à la stratégie environnementale de l’univers agricole. D’une manière positive, traduite par les témoignages des responsables de ces unités professionnelles qui ont fait le choix de s’orienter vers cette démarche qualitative et protectrice de Dame Nature.
L’Yonne : un territoire fortement ancré dans les valeurs du bio
Affichant une croissance de 15 % en 2017, la pratique de l’agriculture biologique est encouragée par les instances représentatives de la filière agricole, à commencer par la Chambre consulaire et les différents organes institutionnels de ce milieu corporatiste. Son développement ne date pas d’hier. Les précurseurs ont débuté leurs expériences au sortir des années soixante, dès 1974 avec la création d’un premier groupement d’agrobiologistes qui devait fédérer une dizaine d’éleveurs de l’Yonne et de l’Aube.
C’est en 2015 que le réalisateur Pascal DELAGNEAU s’invite avec ses arguments cinématographiques dans le bal promotionnel de l’agrobiologie. L’ancien correspondant de France 3 Bourgogne, puis journaliste reporter d’images et pigiste pour France 2, réalise pour le compte de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, « L’agrobiologie sur sol vivant ». Une première commande qui en appellera d’autres sur ce sujet éclectique et passionnant que le cinéaste affectionne.
Suivront deux autres réalisations à quelques mois d’intervalle, « Pour l’eau cultivons autrement » destinées à la Chambre régionale d’agriculture de Bourgogne et « Bois/Bocage », un document qui illustrera une campagne informative mise en place par la Chambre départementale d’agriculture de la Nièvre.
L’auteur de « La Bio pour tous » aimerait tourner un autre épisode en mettant en exergue de nouveaux producteurs bio, issus de ce territoire en prenant pour exemples les réalisations vécues dans le milieu viticole. L’ouverture à un modèle économique qui engloberait une participation financière des internautes sous la forme de crowndfunding n’est d’ailleurs pas exclue de son raisonnement afin de trouver les subsides nécessaires, finançant l’ouvrage.
Un court-métrage diffusé dans « Ushuaia », un second concourant au festival du film d’art de l’UNESCO…
Auparavant, Pascal DELAGNEAU qui réussit à allier la fiction au documentaire et la tradition à la modernité, avait tourné dans le Cotentin au début du printemps un clip musical esthétique façonné avec le charme poétique des années 1930. L’histoire se déroulant au Nouveau Monde et mettant en scène Oscar Nitu NDOMBASI, chanteur de variétés jazz et membre du groupe OSWANDO JAZZ QUARTET, sur fond de crise sociale.
« Je voulais la liberté », appellation de cet opus remarqué, correspondait à la suite d’une première immersion réalisée à l’été 2014 en Normandie (« Le Grand navire »), conçue par le réalisateur Mike CHEVREUIL, avec la même équipe de comédiens dont la jeune actrice Fanny PHILIPPE.
Le réalisateur Icaunais avait alors su relever le défi de ce concept ambitieux joué en plusieurs actes en imposant sa griffe personnelle.
Il est vrai que l’un de ses documentaires antérieurs (1991), « Une trace au Soleil levant », concocté avec le concours d’un surfer jurassien qui exerçait sa discipline sportive au Japon, eut les honneurs de l’émission culte de la télévision française, « Ushuaia » produite par l’actuel ministre de l’Environnement Nicolas HULOT. Il fut primé à maintes reprises dans des festivals internationaux.
L’année suivante, « Icône 1 », film d’art et d’essai, dévoilait le travail de l’artiste peintre sculpteur Jean-Marie DURET et son combat acharné en faveur de la sauvegarde des livres. L’œuvre devait être retenue parmi la sélection officielle du 17ème festival du film d’art de l’UNESCO.
S’installant au début des années 2010 sur l’île de Beauté, Pascal DELAGNEAU multiplie reportages et prises de vues avec des sujets propres à l’actualité politique, des portraits, mais aussi des illustrations de la vie quotidienne et profonde des insulaires avec lesquels il noue de solides liens d’amitié.
La musique, l’art et la nature intègrent progressivement ses sources d’inspiration sans pour autant qu’il ne s’intéresse encore à des thèmes à connotation économique. De retour dans l’Yonne, le réalisateur est aujourd’hui en quête de nouvelles collaborations, synonymes de créativité et de qualité.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99