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Le collège disparaîtra du paysage auxerrois vers le 15 août : l’été des ultimes souvenirs à Bienvenu-Martin…
juillet 06, 2022Plus rien des deux édifices ne restera debout aux alentours du 15 août. Curieuse coïncidence, en vérité, que le choix de cette date – totalement involontaire par ailleurs ! – correspondant à l’enlèvement au ciel de la Vierge Marie (Assomption) que célèbreront au cœur de l’été les Chrétiens ! Qu’on se rassure, la démolition de deux des bâtiments, l’un scolaire, l’autre administratif, qui accueillaient jadis le collège Bienvenu-Martin ne comporte aucun caractère ostentatoire empreint de mysticisme !
AUXERRE : Ah, les joies des constructions de type PAILLERON ayant bercé toute notre enfance ou une large frange de notre vie professionnelle ! Des bâtiments, tous conçus sur le même moule, ces fameux blocs de béton monolithiques sortis de terre au terme des années 60 et qui furent érigés sur plusieurs étages devant accueillir potaches et enseignants dans le cadre de la vie scolaire.
Une certitude quasi absolue : peu ont survécu aux affres du temps et au délabrement annoncé. Vétustes, ces édifices ne répondent plus aux normes actuelles de sécurité et de salubrité.
Une coquille vidée de sa substance pédagogique…
Pour s’en apercevoir de visu, il suffit de traîner ses guêtres du côté de l’ancien collège, aujourd’hui désaffecté, Bienvenu-Martin au nord d’Auxerre pour observer de facto les ravages du temps sur ces immeubles décrépis. Il faut faire vite d’ailleurs ! Car, aux environs du 15 août, il ne restera plus grand-chose pour ainsi dire de ces deux verrues qui ternissent depuis si longtemps le paysage de ce quartier.
La déconstruction de l’ancien établissement scolaire a donc démarré fin juin. Les ouvriers du BTP sont à pied d’œuvre, et ce pour une période de plusieurs mois, sans doute jusqu’en novembre.
Condamné à la fermeture après moult péripéties ayant défrayé les chroniques médiatiques en 2019, le collège Bienvenu-Martin fait figure depuis de coquille vidée de sa substantifique moelle : une présence humaine.
Exit les collégiens, leurs professeurs et le personnel administratif de l’Education nationale, place aujourd’hui, et pour cette courte époque estivale, aux salariés d’entreprises spécialisées devant faire passer de vie fantomatique à trépas ce qui reste de ce vestige pédagogique.
Un crève-cœur, sans doute, pour celles et ceux qui eurent à fréquenter l’endroit durant ces décennies d’apprentissage mais une nécessité on ne peut plus louable pour le Conseil départemental de l’Yonne, en charge de la vie collégienne sur son territoire.
Des mauvaises surprises à tous les étages de l’édifice…
Une visite guidée dans cet antre de la désolation immobilière auxerroise montre à quel point l’insalubrité se constate à tous les étages de ce bâti et dans ses moindres recoins. Ici, c’est une fenêtre donnant sur l’extérieur qui s’affaisse ; là, c’est un panneau mural qui risque de s’effondrer. Heureusement qu’il n’y a plus de gamins et d’enseignants dans cet univers lugubre que même les squatters n’ont jamais osé occuper l’hiver.
Et comme tout bâtiment PAILLERON qui se respecte, les mauvaises surprises ne se situent pas forcément au-dessus des têtes de ces quelques visiteurs de fortune qui viennent observer le déroulé des travaux dont le conseiller départemental Christophe BONNEFOND, accompagné de techniciens, mais bel et bien au sol.
C’est là, précisément, sous nos pieds que se cache sournoisement l’amiante qui sert à l’isolation. Les 4 750 mètres carrés de ces deux bâtiments sont truffés de ce poison dont il faudra extraire avec moult précautions les morceaux lors de ces travaux de démolition.
Une nouvelle infrastructure pour l’accueil des archives…
Pour arriver à bon port, le Département n’a pas ergoté sur les moyens techniques à mettre en œuvre. Requérant après les appels d’offres légitimes, les services de professionnels comme le cabinet spécialisé de Saône-et-Loire, TEAM Ingénierie, les sociétés CODE PASS, en charge du désamiantage des lieux – la structure est vosgienne – et la SAS BARUCH Environnement, entité alsacienne, pour gérer le lot de curage et de la démolition. Bref, un budget global de 500 000 euros, TTC, entièrement pris en charge par l’institution départementale de l’Yonne.
L’approche de ce chantier est également environnementale. Côté récupération, tout d’abord, puisque 3 300 tonnes de bétons feront l’objet d’une valorisation par le biais d’un concassage. Quant aux 400 tonnes de matériaux divers, ils seront triés avec le concours des filières appropriées.
D’une longueur initiale de 45 mètres, le collège Bienvenu-Martin, construit au début des années 70, ne sera donc bientôt plus qu’un lointain souvenir. Encore vivace, sans doute, pour celles et ceux qui y vécurent les joies d’une adolescence aujourd’hui révolue.
Nonobstant les pensées nostalgiques, le site vivra un retour en grâce au printemps 2027, avec l’inauguration probable du nouveau complexe immobilier devant accueillir les archives regroupées en un seul endroit : celles de la Communauté de l’Auxerrois, de la Ville d’Auxerre et, naturellement, du Conseil départemental de l’Yonne.
Autre temps, autre type d’affectation en somme !
Thierry BRET
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La révolution digitale s’analysera à la rentrée grâce à la Maison de l’Entreprise avec "Numériquez-vous" : le futur commence aujourd’hui...
juillet 05, 2022Les agendas se noircissent déjà aux pages du mois de septembre, annonciateurs de rendez-vous probants à suivre de très près pour mieux appréhender l’univers éclectique de l’économie. Parmi ces dates essentielles, l’une d’entre elles doit figurer en bonne place dans l’emploi du temps, biffée à l’encre noire et entourée de rouge : le 08 septembre ! Ce jour-là, des experts nationaux et régionaux du numérique débattront de l’impact et des enjeux de la révolution digitale que nul entrepreneur ne peut plus ignorer désormais…
AUXERRE : Le XXIème siècle sera numérique ou ne le sera pas pour les entreprises et collectivités réfractaires à cette technologie, condamnées aux fourches caudines de l’oubli. La phrase aurait pu être prononcée jadis par un André MALRAUX, alors ministre gaulliste de la Culture. Ce dernier prophétisait bien avant que ne survienne ce siècle moderniste, sur ses potentialités à venir, le souhaitant davantage spirituel qu’il ne l’est, en vérité, aujourd’hui !
Mais, une chose est sûre : quiconque s’abstiendrait de méconnaître ou de transgresser l’appropriation du numérique à bon escient s’exposerait à échouer dans sa quête professionnelle, dorénavant ! Plus qu’une certitude, c’est un sacerdoce pour bon nombre d’experts et autres érudits qui aiment disserter à propos de ce sujet !
L’événement indiscutable de la rentrée économique…
Quelques-unes de ces personnalités, éminents spécialistes de cette thématique, effectueront donc le déplacement en terre auxerroise le 08 septembre prochain lors d’un rendez-vous attendu que nous gratifie désormais la Maison de l’Entreprise de l’Yonne et de la Nièvre en début de saison : son évènementiel de rentrée !
Une manifestation qui est placée sous le sceau de l’économie, peu de jours après le retour des élèves dans leurs écoles : c’est dire si ce nouveau point d’ancrage, apparu en 2020 en pleine période du COVID, dans le landerneau icaunais s’inscrit parmi les incontournables. Indéboulonnable ?
Après la mobilité électrique – item on ne peut plus d’actualité avec l’augmentation galopante des prix à la pompe – et la RSE, liée à l’environnement, la Maison de l’Entreprise a donc décidé à s’attaquer à l’un de ces sujets majeurs qui font les choux gras de la presse spécialisée sur le registre économique : le numérique.
On ne dit plus d’ailleurs les nouvelles technologies car de « nouvelles », elles sont passées depuis des lustres dans les mœurs de bon nombre de nos concitoyens.
Deux pointures dans leur domaine de prédilection en guise de fil d’Ariane…
Résultat des courses, les équipes rapprochées de Claude VAUCOULOUX, chef d’orchestre de la Maison de l’Entreprise, de l’UIMM et du MEDEF de la Nièvre et de l’Yonne, se sont mises en mode opérationnel depuis plusieurs semaines afin de concocter le fil rouge de cette animation de belle envergure à laquelle bon nombre d’entrepreneurs et de représentants institutionnels vont se raccrocher. Soucieux d’en savoir toujours plus comme le narrait François de CLOSETS !
Surtout que sont prévues les interventions sous forme de conférences de deux figures hexagonales de la question : Agathe MALINAS, en charge du thème du « métavers » au sein du cabinet de conseil international SIA Partners et Kalina RASKIN, sur le bio mimétisme. Cette dernière, ingénieure physico-chimiste et docteur en neurosciences dirige le CEEBIOS, le Centre d’études et d’expertises dédié au déploiement du bio-mimétisme en France.
Autant dire que les questions devraient fuser dans un amphithéâtre certainement rempli comme un œuf.
Faire travailler ses neurones avec les esthètes de la discipline…
Ce cocktail explicatif mais pas explosif – quoi que ! - sur la révolution numérique et ses enjeux se complétera par deux tables rondes où les acteurs régionaux et du terroir icaunais feront part de leurs expériences – leurs initiatives, aussi – en matière de technologies numériques.
La première de ces deux vitrines analytiques se rapportera aux technologies numériques au cœur des process ; la seconde insistera volontiers sur les nouveaux usages, l’émergence des nouveaux métiers et formations ainsi que la décarbonation du numérique. Bref : de quoi s’enrichir les neurones pour pas cher et avec les compétences qui vont bien à partir d’exemples concrets à l’appui !
En savoir plus :
Conférence Numériquez-vous !
Maison de l’Entreprise Auxerre
Le 08 septembre 2022
De 09 heures à 17 heures
Entrée gratuite
Inscription obligatoire sur www.numeriquez-vous.fr
Thierry BRET
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Pari réussi pour Gilles GENEST ! Et ce ne sont pas les quelques averses rafraîchissantes s’abattant de temps à autre sur le parcours golfique du domaine de RONCEMAY qui auront modifié la donne de ce premier rendez-vous. Un évènement, à mi-chemin entre détente et business, avec le développement de nouveaux réseaux relationnels. C’est sûr : 2023 verra le retour du Trophée Prestige & Patrimoine dans les agendas !
CHASSY : Il peut savourer son succès le dirigeant du cabinet J3G Patrimoine ! Depuis plusieurs mois déjà, Gilles GENEST peaufinait avec ses partenaires le déroulé de cette première manifestation golfique, accueillie sur l’herbe tendre du Domaine de RONCEMAY.
Un concept qui combinait adroitement l’univers sportif, les loisirs, la détente et de manière adjacente le business ! Car, comme chacun le sait pour celles et ceux qui s’y adonnent déjà, c’est le plus souvent sur un parcours de golf ou à proximité d’un court de tennis que l’on a potentiellement le plus de chance de faire fructifier ses affaires en renforçant ses réseaux relationnels !
160 convives réunis autour de ce concept novateur…
Or, pour les 160 personnes qui convergèrent une journée durant vers ce cadre idyllique que représente ce complexe de loisirs premier cru – celui-ci bénéficie en sus de la patte du chef Pascal GUELLEC, d’un spa nouvellement créé et d’une atmosphère enchanteresse pour y couler quelques heures de repos -, ce fut une excellente journée.
La matinée débutait par un véritable challenge de golf, concocté en Pro Am (c’est-à-dire un mix par équipes englobant un professionnel du circuit hexagonal dont quelques jeunes pointures en devenir et des férus de la discipline disposant simplement d’un statut d’amateur), devant mettre en évidence le talent de certains. Précisons que la dotation de cette épreuve était non négligeable avec dix mille euros de lots !
Le blanc pour se détendre jusqu’au bout de la nuit…
Avant la remise des récompenses, sous le coup de dix-huit heures, alors que le ciel menaçant virait quelque peu à l’orage, chacun des invités eut le temps de se changer, non pas pour y revêtir un indispensable imperméable afin de les protéger de la pluie – finalement seules quelques gouttes vinrent humidifier le tableau ! – mais pour adopter le dress-code de la soirée naissante. Le blanc, pur et écru, coloris de la virginité, à la manière des nocturnes envoûtantes des dignes rendez-vous tropéziens agencés par le regretté Eddie BARCLAY !
Une soirée qui allait se prolonger très tard dans la nuit, jusqu’aux aurores en compagnie d’artistes – tiens, on y a retrouvé l’excellente Juliette MORAINE que les Icaunais connaissent bien avec l’interprétation de quelques-uns de ses succès qui firent les jours heureux de « The Voice » – et d’un DJ !
Pas de doute : chacun prit soin de se divertir et de se donner déjà rendez-vous pour la future édition que le quatuor d’organisateurs (J3G Patrimoine, AKOR Immo, L’Atelier de l’Immo et SP Consulting Informatique) ne manquera pas de réitérer au printemps prochain à la plus grande joie de ses participants…
Thierry BRET
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L’Etat et la Région au chevet de la filière automobile : il faut aider les industriels de Bourgogne Franche-Comté
juillet 02, 2022Il n’y a pas une minute à perdre pour apporter des solutions concrètes sur le terrain. Confrontée à des défis majeurs importants, propres aux conséquences de la crise sanitaire, aux difficultés d’approvisionnement ou encore à l’inflation galopante sur les tarifs de l’énergie, la filière automobile a un sérieux vague à l’âme, renforcée depuis quatre mois avec les hostilités belliqueuses entre la Russie et l’Ukraine. L’Etat et la Région ont échafaudé un plan en trois volets pour essayer de résoudre les problématiques…
DIJON (Côte d’Or) : C’est une évidence, la filière automobile va connaître de très sérieux soubresauts à horizon 2030. Les causes en sont multi factorielles. On le sait. De prime abord, il y a la transition obligatoire vers le véhicule électrique. Mais aussi, la digitalisation à outrance et le changement des habitudes de consommation. Cette profonde mutation fait l’effet de raz-de-marée auprès des professionnels du secteur (et des automobilistes eux-mêmes !), très impactés par les coups de boutoir successifs de la hausse de l’énergie.
Dans notre contrée, l’Etat et le Conseil régional ont proposé dès le mois de mars un plan spécifique au devenir de l’automobile. Logique : la Bourgogne Franche-Comté possède de très nombreux acteurs de la filière industrielle, dont moult entreprises qui interviennent en qualité de sous-traitants.
Objectif de ce plan : aider les entrepreneurs mais aussi les salariés et les territoires à affronter les défis majeurs qu’ils auront à relever dès demain. Et en matière d’automobile, les choses aller très vite en s’accélérant.
Une stratégie qui est particulièrement naturelle pour les deux partenaires régionaux : on recense en effet quatre cents entreprises positionnées sur cette filière industrielle en proie aux doutes, soit 45 000 collaborateurs.
Selon le préfet de Région, Fabien SUDRY – il se déplaçait ce mercredi 29 juin aux côtés de la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY dans le Doubs pour y visiter la société STREIT Mécanique à Pays-de-Clerval -, « on voit déjà les premiers effets du plan automobile commun… ».
Pour sa part, l’élue régionale a rappelé que « ce plan d’actions Etat/Région est très ambitieux et doit permettre d’anticiper les mutations profondes qui menacent la sous-traitance… ».
Au cours de ce comité de pilotage, un point d’avancement a permis d’évoquer les trois volets de ce plan d’actions. Premier aspect plutôt satisfaisant : la FIMA (Force d’intervention mutations automobile) accompagne depuis un trimestre plus d’une cinquantaine d’entreprises. Secundo : le dispositif spécial, baptisé « Chocs industriels », va être décliné rapidement dans trois nouveaux territoires de Bourgogne Franche-Comté (dont l’Yonne, notamment).
Enfin, pour couronner le tout, les efforts en matière d’emploi et de formation dans l’automobile vont se poursuivre en étant amplifiés.
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : il souffle sur le « Martin Bel Air » le parfum d’une savoureuse cuisine…
juillet 01, 2022Une journée perturbée et pluvieuse, initialement dévolue à une ballade en moto qui était prévue de longue date, et se transformant en un déjeuner, ici. Il y a pire comme changement, songeai-je alors en m'attablant ! Le « Martin Bel Air » : c'est d'abord l'histoire d'un cuisinier trentenaire. Son créateur, Jean-Raphaël PERSANO, fils de bistrotiers avec plats du jour (de ces établissements qui hélas disparaissent peu à peu de notre horizon), hésita entre une carrière dans la maréchaussée ou la cuisine. C’est elle, finalement, qui l'emportera !
SAINT-MARTIN-DU-TERTRE : Ancienne arpète de la prestigieuse « Côte-Saint-Jacques » de Joigny, Jean-Raphaël PERSANO travailla ensuite dans quelques beaux établissements de Côte d’Or – encore une côte, décidément ! - avant de s'installer, sur le plat de cette paisible commune du Sénonais fin 2017.
Immédiatement, le succès fut au rendez-vous. Le bouche à oreille fonctionna de plus belle. Il faut dire que l'incroyable rapport qualité-prix du menu-déjeuner, impeccablement calligraphié au tableau noir, fit l'unanimité depuis ses débuts.
Le tout était assorti d'une originale sélection vineuse du caviste local Christophe DUCASSOU. Pour parachever l’ensemble, un article flatteur du journaliste François SIMON, publié dans « Le Monde », indiqua l'adresse prisée aux bobos parisiens....mais pas que !
Une mise en bouche aussi goûteuse qu’originale…
Ce cuisinier talentueux, au caractère bien trempé (comme l'acier de ses couteaux !) se donne du mal chaque jour, avec sa petite brigade et cela se ressent dans l'assiette. Pour le plus grand plaisir d'une clientèle fidèle, il est recommandé de réserver car s'attabler ici n'est pas toujours chose simple ! Ce menu-déjeuner à deux choix pour 21 euros se mérite, morbleu !
Ce midi-là, c'est complet à l'intérieur et en terrasse. La mise en bouche est aussi goûteuse qu'originale : soupe de melon au pineau des Charentes (délicieux apéritif injustement passé de mode peut-être...). L'assiette d'entrées soignée arrive, très bien dressée avec ses rillettes de maquereau et pickles de légumes. Evidemment, cela est servi avec du pain croustillant. Cela donne ainsi de la texture au mets. C'est fort bon, même si, la chair du maquereau eût mérité de ressortir mieux encore.
On craque sur la sauce d’une savoureuse onctuosité…
Mention spéciale, ensuite pour la lingue : ce poisson moins connu dont la chair s'apparente quelque peu à la dorade. Son impeccable cuisson meunière évite le ruissellement aqueux dans l'assiette des convives : nous ! La sauce est onctueuse, les courgettes « al dente ». Un fort joli plat des plus appréciés, tout comme la viande rouge qui constitue le second choix !
En dessert, la variation citronnée entre le crémeux et son sorbet, offre une belle harmonie. Sans certitudes aucune, mais peut-être que ce délicieux crémeux supporterait…un brin moins de sucre.
A quand la distinction du « bib gourmand » ?
Café et mignardises pour terminer cet excellent déjeuner, dans ce restaurant légitimement référencé depuis quelques années au Michelin, qui y relève une cuisine moderne et enlevée, au bon rapport qualité-prix.
Une distinction « bib gourmand » ne semblerait pas usurpée, ici. Il semble cependant, que les équipes Michelin aient du mal à venir dans l'Yonne depuis quelques années. On peut le regretter : la sénatrice Dominique VERIEN écrivit même au directeur du guide l'an passé ! Gardons espoir d'une meilleure reconnaissance des valeureuses tables icaunaises à l’avenir...
Longue vie donc au « Martin Bel Air » et sa table de vraie cuisine. Bravo à ce chef qui possède l'âge du Christ ! Un bravo légitime qui est à partager aussi avec l'équipe de cuisine et de salle !
En savoir plus :
Les - : c'est sûrement moderniste, mais pour réserver, c'est un peu l'usine à gaz, via je ne sais trop quelle application futuriste du XXIIème siècle ! Ce midi-là, sympa : cela se fit, par téléphone à l'ancienne. Naturellement, si l'on réserve, l'on vient !
Les + : un service qui est attentionné, aimable et souriant. Signalons un joli vin de Tonnerre du réputé domaine Mathias à découvrir.
Contact
Le Martin Bel Air
3, place du 19 mars 1962
89100 Saint-Martin-du-Tertre
Tel : 03.86.66.47.95.
Etablissement fermé dimanche soir, lundi/mardi.
Gauthier PAJONA
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