Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Ils disent oui à 100 % pour son obtention : le PEC, un dispositif efficient mais pas un « mariage » de raison !
janvier 26, 2022D’ordinaire, dans la salle où est accueillie la manifestation, on y célèbre des hyménées. Pourtant, les trois personnes qui attendent patiemment avant d’être citées par les orateurs du jour ne viennent pas convoler en justes noces ! Ou, plutôt si ! Avec un dispositif novateur qui va leur permettre de se marier au triptyque articulé autour de l’emploi, la formation et l’accompagnement. Le PEC, acronyme de Parcours Emploi Compétence. Presque un « oui » qui fut prononcé pour la vie !
AVALLON : Serait-ce un clin d’œil pérenne par rapport à la célébration de l’évènement de ce jour ? Une amusante manière de rappeler que le PEC (Parcours Emploi Compétence) peut emmener durablement les personnes avides d’insertion sociale vers une très longue carrière ? En tout cas, le lieu de la médiatisation de la signature des trois contrats PEC sur l’Avallonnais n’a pas pu être choisi par hasard. Tant la symbolique est forte !
En effet, c’est bien la salle des mariages de l’hôtel de ville d’Avallon qui a été retenue par ses organisateurs pour poser les jalons de la nouvelle existence qui débute pour les bénéficiaires de ce dispositif. Des jeunes gens recrutés dans le secteur périscolaire.
Le premier de ces heureux lauréats, jeune « marié » avec le PEC, se prénomme Guy. Inscrit à la Mission Locale depuis le 02 mars 2021, après l’obtention d’un bac pro commerce, il a rejoint le DAQ, le Dispositif Amont de la Qualification. Son objectif intégré un projet le menant vers les milieux du sport. Un projet validé puisqu’il est depuis au CPJEPS (Certificat professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) avec l’IRFA (Institut Régional de Formation des Adultes) de Bourgogne Franche-Comté. Suite à des stages, ses formateurs ont cru en lui, exprimant un retour positif. Sa certification a finalement été validée en décembre de l’année dernière.
Un véritable tremplin qui mène à l’emploi…
Le second des candidats, Yvan, qui fréquente la Mission Locale de l’Avallonnais depuis mai 2019, a obtenu un BEP systèmes numériques. Après l’arrêt de son apprentissage au sein d’un club de football, le garçon s’oriente, avec les recommandations de sa conseillère, vers le même cursus que Guy. Les phases de tests procurant de la satisfaction à ses formateurs, sa certification a également été validée.
Quant à la jeune demoiselle, Maureen, inscrite à la Mission locale depuis le début de janvier 2022, elle a décroché un bac pro service aux personnes et aux territoires en 2019. Titulaire en parallèle d’un diplôme d’aide-soignante obtenu en juin 2021, la Ville d'Avallon lui a proposé un contrat PEC dans le secteur du périscolaire. Venant d'obtenir un emploi en qualité d’aide-soignante, la jeune fille quittera d’ici peu le PEC. Elle aura donc profité à bon escient de ce tremplin salvateur pour avoir un emploi durable !
Précisons que les deux premiers contrats ont été conclus sur une période de huit mois, avec une durée hebdomadaire de 20 heures, payées au SMIC. Le troisième « mariage » aura eu une durée de six mois payés au SMIC.
Une formation rétribuée à 80 % du SMIC…
A qui s’adresse précisément ce dispositif ? Très simple : à tout employeur du secteur non-marchand, sélectionné par le service public de l’emploi, en fonction de sa capacité à proposer un parcours insérant et qui s’engage à accompagner le jeune de moins de 26 ans.
L’aide à l’insertion professionnelle s’élève à 65 % du SMIC. Elle est portée à 80 % du SMIC pour le recrutement d’une personne résidente d’un quartier prioritaire de la politique de la ville ou d’une zone de revitalisation rurale, comme c’est le cas à Avallon.
Enfin, il faut savoir que le contrat de travail doit remplir les critères suivants :
être un CDD ou un CDI, avoir une durée minimale de six mois renouvelables dans la limite de 24 mois et enfin avoir un minimum hebdomadaire de 20 heures.
Une philosophie reposant sur le triptyque emploi-formation-accompagnement…
Obtenir in fine un emploi permettant de développer des compétences transférables, un accès facilité à la formation et un accompagnement tout au long du parcours tant par l’employeur que par le service public de l’emploi, avec pour objectif l’inclusion durable dans l’emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail justifient la mise en exergue de ce schéma innovant.
Dans le cadre du parcours emploi compétences, les employeurs peuvent bénéficier d’une aide mensuelle à l’insertion professionnelle versée par l’État d’un montant de 30 % du SMIC horaire brut.
Depuis le début de 2021 jusqu’à fin décembre, ce sont 213 contrats PEC jeunes qui ont été ainsi prescrits dans le département de l’Yonne (pour une cible de 251) et 620 contrats PEC au total pour une cible à 638 (PEC jeunes et PEC hors jeunes). Sachant que les potentiels prescripteurs sont Pôle Emploi, Cap Emploi, la Mission Locale et le Conseil Départemental. Une indéniable réussite, donc, pour ces « mariages » avec l’emploi qui ne sont pas de raison…
En savoir plus :
Ont assisté à cette cérémonie nuptiale entre les bénéficiaires du dispositif et le PEC :
Cécile RACKETTE, sous-préfète de l’arrondissement d’Avallon,
Jamilah HABSAOUI, édile d’Avallon et présidente de la Mission Locale,
Johanna SOILLY, conseillère en évolution professionnelle de la Mission Locale Référente Pôle Entreprise Emploi Garantie Jeunes,
Radouan GSSIR, directeur de la Mission Locale Tonnerre/Avallon.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Il faut sauver les emplois de la filière : la Région, entre action et anticipation, injectera 36 millions d’euros en 2022
janvier 25, 2022Le secteur de l’automobile, s’il n’est pas encore à l’agonie, dans sa configuration actuelle, mérite néanmoins une attention très particulière pour qu’il ne passe pas de vie à trépas. Forte de ses 45 000 salariés, la filière est particulièrement exposée en Bourgogne Franche-Comté, du fait de difficultés multiples, structurelles et conjoncturelles. Pour Nicolas SORET, vice-président en charge des finances, de l’économie et de l’emploi, « la course contre la montre est lancée »…
DIJON (Côte d’Or) : Il fallait sauver, jadis sur grand écran, le soldat Ryan d’une mort certaine. Il faut venir au secours désormais de la filière automobile territoriale, moribonde et soumise à d’innombrables difficultés économiques. Tel est l’énoncé du problème, une complexe équation à plusieurs inconnues, auquel est confronté le pouvoir exécutif régional.
Comme devait le préciser lors de son intervention en conférence de presse le troisième vice-président de la Région, Nicolas SORET : « La course contre la montre est lancée si l’on ne veut pas que tout l’édifice s’écroule ».
De profondes mutations comparables à la crise de la sidérurgie…
Entre compétitivité et mutations profondes liées aux réponses à apporter aux problématiques environnementales, la filière de l’automobile ne sait plus à quels saints se vouer.
D’autant, que la crise sanitaire est passée par là, entraînant avec elle, son lot de surprises désagréables et inéluctables. Celles-ci se sont traduites par la chute progressive des ventes et surtout la pénurie en matière d’approvisionnement qui perturbe depuis le retour à la croissance.
La Bourgogne Franche-Comté est située dans l’œil du cyclone. Logique quand on peut se targuer d’être la première région industrielle de l’Hexagone. Une position, certes, très flatteuse sur le papier mais qui l’est beaucoup moins lorsque les rouages de l’entrepreneuriat se grippent. De ce fait, 350 établissements professionnels sont aujourd’hui suspendus aux décisions que prendront les pouvoirs publics afin de tenter de relever la tête. L’enjeu est de taille. Il y va de la pérennité de près de 45 000 emplois.
Surtout depuis que l’Europe a décidé dans le cadre du Green Deal d’interdire à la vente les véhicules à motorisation thermique neuf, et ce dès 2035. Motif : les rejets de Co2 imputables à ces moteurs occasionnent 12 % des émissions de dioxyde de carbone de l’Union.
Conséquence : la corporation tremble car elle se doit de changer dans un laps de temps très court de paradigmes. L’anticipation est devenue le synonyme de profondes mutations pour le secteur, un bouleversement comparable à celui vécu par la sidérurgie dans les années 1970.
Une feuille de route aux contours stratégiques précis…
Pour Nicolas SORET, le dossier est complexe. Il l’a précisé sans fioritures lors de sa prise de parole.
« La difficulté que l’on croyait conjoncturelle est en fait de plus en plus structurée avec ces contraintes observées dans les approvisionnements et la pénurie des semi-conducteurs. Or, du fait de la mondialisation des règles économiques, les constructeurs s’adressent plus facilement aux sous-traitants installés dans les pays à bas coûts pour qu’ils interviennent dans la fabrication de pièces. C’est le cas avec les nations de l’Asie du Sud-Est. Enfin, pour couronner le tout, la bascule historique entre le choix du moteur thermique et celui de l’électrique a conduit à un contexte aujourd’hui irrévocable de non-retour en arrière… ».
La naissance d’une feuille de route régionale automobile est devenue de ce fait une évidence. C’est une sorte de force de frappe pour aider à la mutation de la filière. Une approche qui repose à la fois sur les entreprises et leurs salariés, mais aussi sur les territoires qui les accueillent.
Le leitmotiv est simple : anticiper les mesures qui s’appliquent sur les territoires les plus exposés par cette nouvelle crise industrielle.
De quoi se constitue cette fameuse feuille de route, précieux cahier des charges utile devant permettre de préserver les emplois ? Deux axes d’intervention de la Région y répondent. Le premier se base sur le diptyque, action et coopération.
« C’est simple, ajoute le président de la CC du Jovinien et maire de Joigny, l’idée est de mettre en place une force d’intervention pour les mutations automobile afin de proposer à chaque sous-traitant un accompagnement qui soit le plus adapté… ».
Le second volet se rapporte aux outils et méthodologies destinés aux entreprises, aux actifs et aux territoires via des curseurs importants tels que l’orientation, la formation, la reconversion afin de limiter le plus possible la casse sociale. Nom de code de l’outil : le GPECT, acronyme pour « gestion prévisionnelle des emplois et carrières territorialisés ».
Un effort financier soutenu en 2022 de l’ordre de 36 millions d’euros…
Cette feuille de route, aux contours mûrement étudiés, n’est pas le fruit d’un quelconque hasard. Une multitude d’auditions ont été réalisées avec tous les acteurs et spécialistes de la filière automobile afin d’en brosser la trame. Tout cela a été conforté par une enquête effectuée sur le territoire dont les résultats sont connus depuis le mois de décembre.
« Nous sommes capables de savoir grâce à cela quels seront les territoires les plus exposés à l’avenir selon la réalité de leur tissu industriel, souligne Nicolas SORET.
Un exemple d’anticipation devant également s’appuyer sur le concours des intercommunalités qui connaissent à merveille le potentiel économique de leurs entreprises. Il ne faudrait pas qu’un sous-traitant soit oublié par ce dispositif et passe à travers les mailles du filet.
« Aussi, renchérit le vice-président en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi, nous allons contractualiser avec les territoires ce principe afin d’anticiper du mieux possible la situation. Cela passe aussi par l’évolution professionnelle des salariés qui doivent gagner en compétences pour qu’ils soient le moment venu capables de rebondir sous le sceau de la diversification de leurs activités sur d’autres filières si leur entreprise venait à être touchée ».
Moyennant quoi, la Région augmentera son effort financier, déjà significatif, à destination des TPE et PME de la filière automobile cette année. Soit une ligne budgétaire de 36 millions d’euros, portée à l’exercice 2022. Une enveloppe venant s’additionner aux moyens de l’Etat, existants et nouveaux, ainsi que ceux de la nouvelle programmation des fonds européens FEDER.
La feuille de route régionale automobile, tracée sur la période 2022/2024, prend ainsi son envol. Il en va de la pérennité du tiers de l’emploi industriel de notre territoire qui incombe uniquement à une filière automobile qui attend une vraie bouée de sauvetage à terme…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
« Brique par brique » une action solide comme du roc : la surprise efficiente vers le retour à l’emploi pour la FRTP 89
janvier 22, 2022Séduisante l’initiative ? Elle l’est à plus d’un titre. En témoigne le délégué départemental de la Fédération des Travaux Publics de l’Yonne, Baptiste MANSANTI. L’un des signataires de cette convention de partenariat multipartite qui réunit le Département de l’Yonne, la FFB, la CAPEB, le GRETA et l’ARIQ-BTP. Sans omettre, évidemment, la FRTP. Permettre à un public en marge de l’emploi de retrouver le chemin menant aux entreprises est du meilleur acabit. Surtout que la filière peine à recruter de la main d’œuvre qualifiée…
AUXERRE : L’action se nomme « Brique par brique ». Une amusante appellation qui schématise dans l’idéal ce qui va dorénavant se passer pour celles et ceux de ces personnes se situant en marge de l’emploi, bénéficiaires du RSA, désormais au centre des regains d’intérêt.
Le but avoué de la démarche portée à bras le corps par le Conseil départemental de l’Yonne et l’élue en charge, entre autres, de l’action sociale, Sonia PATOURET, est de proposer un véritable tremplin aux individus en déliquescence avec la vie active. A l’insu de leur plein gré, selon la formule consacrée.
L’agréable surprise de ce qui est inculquée au sein de l’EFCO Formation…
La finalité de ce parcours de construction, déployée depuis peu sur le territoire, est d’ériger ensemble un véritable parcours initiatique d’insertion individualisée dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, secteur qui peine à recruter alors que les postes à pourvoir sont très nombreux. Tant dans le bâtiment, stricto sensu, que du corollaire des travaux publics que maîtrise à la perfection le délégué départemental de l’Yonne, le représentant de la FRTP, Baptiste MANSANTI.
« J’ai été très agréablement surpris par la visite de l’EFCO Formation (lieu où s’est déroulé depuis Monéteau le premier cycle accueillant les bénéficiaires du RSA voués à tester ce schéma positif) et par la présentation de ce que ce public (une douzaine de personnes) a pu réaliser en l’espace de quelques semaines. Même le regard des stagiaires brillait de fierté et de reprise de confiance en soi… ».
L’un des premiers objectifs de ce parcours formatif visant à orienter les candidats vers un parcours qualifiant vers l’emploi, voire pourquoi pas vers l’obtention d’un emploi direct.
« Là où je suis conquis par la démarche, ajoute Baptiste MANSANTI, c’est qu’elle offre l’opportunité de présenter la palette de métiers que notre filière BTP propose. Avant de rapprocher ces candidats vers l’un des branches de ces métiers… ».
Une action encore en état d’expérimentation dans l’Yonne…
L’action « Brique par brique » tel un édifice durable qui s’élève renforçant le mur de la corporation des BTP tombe à pic à bien des égards. Elle est une des réponses appropriées à ce retour vers l’emploi des allocataires du RSA. Elle est aussi l’un moyens de résoudre la problématique récurrente du recrutement de la part d’entrepreneurs désireux de renforcer leurs équipes. Une précieuse bénédiction alors que le marché est très tendu et la recherche de salariés ne ressemble nullement à une partie de plaisir.
Pour l’heure, l’expérimentation, car cela en est encore une en l’état, ne s’applique que sur les secteurs de l’Auxerrois et de la Puisaye-Forterre. Si elle s’avère concluante et au vu de l’enthousiasme observé auprès de tous ces acteurs partenaires, on ne voit pas ce qui devrait la contrarier, elle sera étendue à l’ensemble du département.
Un choix réaffirmé par la conseillère départementale Sonia PATOURET qui en exprime l’envie.
Des formations à la carte qui s’appuient sur de la haute technologie…
Pour autant, c’est l’exemple de la Fédération des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, la filière sait aussi former la jeunesse à assurer la relève. A l’aide de sa propre école qui est consacrée à la discipline.
« On a besoin de renouveler le personnel et même de se développer en amont car les carnets de commande se garnissent, souligne le délégué départemental de la FRTP, tous les corps de métiers sont concernés, que ce soit dans le transport, dans le BTP et dans toutes les strates de l'entreprise à différents postes. Ce que l’on recherche en priorité dans une telle initiative, ce sont des personnes motivées et qui possèdent un savoir-être favorable à leur intégration au sein de l’entreprise ».
Une aubaine pour la jeunesse qui peut envisager d’y faire carrière. D’autant que les travaux publics se présentent comme une corporation professionnelle où la pénibilité est de plus en plus atténuée du fait de la mécanisation, voire de l’emploi de logiciels et de technologies à la pointe du high-tech.
Les simulateurs, sorte de joujoux modernistes ultra branchés à mettre dans les mains des adeptes de consoles vidéo, y pourvoient allègrement.
« Ces nouveaux outils nous permettent d'attirer les jeunes générations. Ils s’utilisent dans bon nombre de centres de formations répartis dans la contrée ». Dont celui du CFPPA La Brosse.
Confiant pour l’avenir et ses possibilités, Baptiste MANSANTI reste néanmoins relativement prudent sur les projections à court terme. « La période sanitaire ne l’y autorise pas trop, concède-t-il, reste le domaine de la commande publique où la plupart de nos entreprises interviennent à hauteur de 70 %. Il est en train de redémarrer ».
Si une suite est à donner à cette action, elle pourrait également intégrer d’autres demandeurs d’emploi, notamment les personnes fragilisées dans leurs recherches sur le marché du travail.
On l’aura compris : « Brique par brique » est comme le fait d’ajouter une pierre à l’édifice de la vie professionnelle pour des personnes qui n’ont pas été épargnées par la vie. Une belle preuve d’altruisme et d’entraide à vocation économique. Aussi solide que du roc et forte comme peuvent l’être les constructions de la filière du BTP !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le dernier volet de ses mémoires est prévu en juin, Jean-Paul ALLOU se livre dans son « Journal froissé »
janvier 19, 2022Le 09 juin prochain paraîtra son troisième volet autobiographique aux éditions du Sarment. Il se nommera « La Valeur ». Un clin d’œil à son ancienne vie « De la banque à la rue, de la rue à la paix ». Après ses deux premiers opus « Tous les banquiers ne finissent pas en prison…moi c’était dans la rue », sorti en 2011 et « Cancer, de l’espoir à l’espérance » en 2018, cet ultime ouvrage sera l’aboutissement de tous les coups durs qu’il a connu dans sa vie. Mais qui lui ont aussi permis de se trouver là où il est aujourd’hui et d’avoir enfin pu poser ses valises et retrouver une sérénité.
AUXERRE : Pour passer une retraite paisible, Jean-Paul ALLOU a choisi le sud de la France dans un petit village situé entre Grasse et Draguignan. Il y alterne son temps entre l’écriture et le bricolage, passion récente, mais nécessaire pour l’embellissement de sa maison. Pourtant lors d’une rencontre avec un compagnon du Tour de France lorsque ce dernier avait voulu lui montrer comment travailler, à l’époque cela lui semblait une perte de temps vu qu’il n’était pas très doué de ses mains ; vexé le compagnon lui avait alors rétorqué : « un homme n’est pas qu’une tête ou que des mains, mais il est un tout ».
Aujourd’hui, il va même, jusque dans les détails et en souvenir de cet apprenti qui lui avait dit « ce qui ne se voit pas, doit être mieux fait que ce qui se voit », emprunter un nouveau chemin. Celui de l’écriture, alternant textes poétiques et brèves de comptoir.
Inspiré de Christian BOBIN, Jean-Paul ALLOU se livre dans son dernier opus. « Journal froissé ». A l’instar des réseaux sociaux où fleurissent de petites phrases inspirantes, l’auteur nous offre ses mots « cadeaux ». Ils sont une invitation où chacun doit y puiser un message.
« Victime ou coupable, ce ne sont que des rôles que l’on a envie de jouer. On met le costume qui convient, jusqu’au jour où on décide de se dépouiller et de se parer de la joie d’aimer ». Mots glanés au comptoir : « Non, je ne porte pas de petite culotte, le temps de l’enlever et tu peux laisser passer une occasion… ».
La plupart de ses textes se veulent provocateur vis-à-vis du pouvoir mais cet ancien formateur, conférencier, coach dans le domaine de la finance, qui a connu la rue et une vie de SDF, a vécu deux ans chez les moines. Il a enfin appris à lâcher prise sous le soleil du sud, et y vit sereinement avec sa nouvelle compagne qui le soutient dans son écriture, étant elle-même artiste. Elle a d’ailleurs illustré le recueil de textes « Journal froissé ». A lire sans modération !
Maryline GANDON
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La manifestation est maintenue : motivées comme jamais les organisatrices du Carrefour des Carrières au Féminin !
janvier 17, 2022Un vent d’allégresse souffle au-dessus des têtes biens pleines des organisatrices de la traditionnelle animation consacrée à l’emploi au féminin. D’autant que la COVID n’aura pas eu raison de ce 24ème rendez-vous, attendu par bon nombre de femmes et de jeunes filles en quête d’un rebond professionnel. Une belle manière de débuter l’an neuf !
AUXERRE : C’est un ouf de soulagement poussé par la coordinatrice régionale et chargée de mission égalité au sein de FETE (Femmes Egalité Emploi) Claire DUCHET. La responsable de l’entité associative peut savourer le verre à la main et en le dégustant le liquide effervescent qui l’a met en joie à l’annonce de la confirmation de la 24ème édition de ce Carrefour des Carrières au Féminin, véritable institution dans le paysage de l’Yonne.
On s’attendait au pire comme bon nombre d’évènementiels devenus obsolètes du fait de la nouvelle variante OMICRON : il n’en sera rien puisque l’Espace culturel d’Appoigny accueillera bien en présentiel cette vitrine du savoir-faire professionnel à la sauce féminine.
D’ailleurs, la représentante de FETE dans l’Yonne n’a pas sablé le champagne toute seule ! Les membres du comité de pilotage de ce forum se sont joints à elle pour célébrer comme il se doit le maintien de ce rendez-vous.
Une manifestation conçu en partenariat avec le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, la direction régionale aux Droits des Femmes et à l’Egalité, l’Education nationale, le Conseil départemental de l’Yonne ou encore le Fonds Social Européen.
Ouverte à toutes les strates représentatives de la gent féminine, depuis les jeunes demoiselles qui fréquentent les collèges et les lycées jusqu’aux étudiantes et aux femmes en recherche de projet professionnel, la manifestation accueillera une soixantaine de cheffes d’entreprise trop heureuses de pouvoir témoigner sur les valeurs vertueuses du travail.
En savoir plus :
Carrefour des Carrières au Féminin
Samedi 22 janvier 2022 de 09h30 à 12h30
Espace culturel d’Appoigny
Route des Bries
Entrée libre.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99