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Des conseillers soutiennent l’édile de MONETEAU : Arminda GUIBLAIN partagée entre douleur et sagesse fait face...
mai 20, 2021Profonde, la tristesse se ressent dans les trémolos de sa voix. Telle une fulgurance tenace qui viendrait titiller un membre endolori à la limite du supportable. Pourtant, elle pensait mordicus que leur relation se basait sur la sincérité. Voire l’amitié. Du moins, le croyait-elle, il y a peu encore. Mais, la destinée se vit à livre ouvert : on ne sait jamais de quoi sera fait le lendemain. Le nouvel édile de Monéteau vient peut-être de l’apprendre avec la démission de son prédécesseur du conseil municipal…
MONETEAU : C’est la consternation dans la localité périphérique auxerroise. La stupeur, façon séisme tellurique pour la dizaine de conseillers municipaux après le départ démissionnaire de l’ancien élu, Robert BIDEAU.
Une décision irrévocable que le membre de l’hémicycle départemental a fait connaître publiquement au soir du lundi 10 mai. Via la lecture, en son absence de la session municipale, d’un écrit aux représentants d’un conseil interloqué par ce qu’il a entendu. Un courrier dont ont été également destinataires les médias, au titre de la connaissance informative. Mais, la missive a aussi circulé vers un certain nombre d’habitants de la commune, sans trop de discrétion. Suscitant moult interrogations.
Or, entre étonnement et stupéfaction, les élus communaux s’interrogent eux-aussi sur la nature réelle des propos tenus dans cette lettre. La qualifiant sans ambages de « diffamatoire » à l’endroit de la nouvelle responsable de la collectivité Arminda GUIBLAIN.
Un courrier à la plume « diffamante » sur les « soi-disant » propos qui auraient été tenus à l’égard de l’ancien édile, visant à accélérer son isolement, état de fait à l’origine de son départ inéluctable de la mairie.
De la gratitude pour ce qui a été entrepris durant 25 ans…
Lors de cette réunion où étaient présents maire, adjoints et délégués, il s’avère que c’est la totalité de l’équipe municipale qui se serait exprimée quant à l’inquiétude de la candidature de Robert BIDEAU aux échéances départementales. Une réaction, précise un communiqué émanant de plusieurs signataires du conseil municipal, faisant suite à un article publié par notre confrère « L’Yonne Républicaine » en date du 25 février 2021 où l’ancien maire annonçait qu’il laisserait la place à son suppléant au bout de deux ans.
La principale intéressée, quant à elle, visée par ces invectives ne comprend pas la version « quelque peu étrange » et déformée que Robert BIDEAU a voulu donner sur l’évolution de ces derniers mois en mairie.
« A chaque discours ou prise de parole de sa part, confie-t-elle, j’ai exprimé ma gratitude et mon respect pour toutes ces années qu’il a vécues au service des administrés de la commune. Je comprends que la charge émotionnelle soit lourde et légitime après vingt-cinq ans de mandat, mais j’aurai souhaité qu’il puisse venir nous exprimer de vive voix les propos tenus dans ce courrier… ».
Alors offusquée et en colère contre son prédécesseur la nouvelle mairesse ? Pas vraiment, dans le fond. C’est plutôt une indicible peine qui l’habite aujourd’hui. Une confiance aveugle qui s’est estompée le temps de lire quelques lignes apposées sur un simple feuillet de papier au détour d’une séance municipale dénaturée.
« A l’égard de cette personne que je pensais être un ami, je n’ai vu de la part de l’équipe que bienveillance et protection… ».
Des propos qui seront corroborés par les autres représentants du conseil municipal. Ces derniers réaffirment unanimement leur bienveillance, leur protection et leur compréhension envers leur ancienne tête d’affiche depuis l’élection de leur équipe en juin 2020. Jusqu’à la lecture fatidique de cette correspondance cruelle à leurs yeux qui engendre depuis amertume, atermoiements et déception.
De l’indulgence et de la sagesse comme porte de sortie ?
Toutefois, magnanime malgré ce contexte houleux qui la perturbe intérieurement, Arminda GUIBLAIN en appelle à l’indulgence auprès de ses troupes à l’égard de l’ancien édile.
« En ce qui me concerne, rappelle-t-elle, la gratitude, le respect de la parole donnée, l’engagement au service des autres restent mes principes fondamentaux… ».
Doit-on aussi ajouter à cette liste le pardon ?
La conseillère communautaire qui aurait aimé remettre une distinction à titre honoraire à son ex-ami Robert, insiste cependant sur le fait qu’il n’a jamais été demandé au premier élu historique de la localité de quitter le conseil ni sa délégation aux affaires culturelles dont il assurait avec pugnacité la mission.
Une chose est sûre : les derniers évènements auront engendré de la rancœur et de l’émotion dans le village. Palpables à différentes strates et sans doute pour un long moment dans le sérail.
Une vraie tragi-comédie à l’antique dont aurait pu s’inspirer bon nombre de dramaturges à la plume acérée. Mais, cela pourrait, et pourquoi pas ?, déboucher avec intelligence sur davantage de sagesse dans l’exercice quotidien de la politique. Ne serait-il pas logique une fois les émotions évacuées et le temps écoulé, que cette sagesse chère aux philosophes grecs ne reprenne enfin ses droits dans la vie publique au nom des citoyens ?
Thierry BRET
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« Réinventons nos compétences régaliennes ! » : le leitmotiv du duo GUIBLAIN/SIOPATHIS fera-t-il mouche ?
mai 18, 2021Se présentant sous l’appellation usuelle de « candidats sans étiquette » mais avec une coloration « divers droite » fortement prononcée, le ticket formé par les nouveaux édiles d’APPOIGNY et de MONETEAU souhaite renforcer les liens avec leurs administrés et les élus de proximité en cas de succès au soir du 27 juin aux départementales. Un credo qui ne serait pas un vain mot puisque tous deux partisans, y compris leurs remplaçants, de la maxime : « on le dit, on le fait »…
APPOIGNY: Ils ont du savoir-faire et veulent le faire-savoir ! C’est sous le sceau de leurs compétences professionnelles, solidement chevillées au corps que se présentent l’édile de MONETEAU, Arminda GUIBLAIN, et son alter ego d’APPOIGNY, Magloire SIOPATHIS, aux échéances départementales sur le secteur d’Auxerre 2. Deux têtes nouvelles, certes dans le microcosme politique de l’Yonne, mais visiblement pleines d’idées et bien remplies !
Même si le programme de ce binôme encouragé dans son initiative par la sénatrice UDI Dominique VERIEN demeure toujours en phase d’élaboration afin d’en enrichir la moindre ligne, de grandes orientations se font jour dans les premières explications de texte fournies par les intéressés.
Il y sera naturellement question de proximité, d’écoute, de réponses concrètes à apporter aux attentes des citoyens d’une zone géographique à cheval entre la partie septentrionale d’Auxerre (urbaine) et les communes situées en proche périphérie, plus axées vers la ruralité.
Un binôme qui a reçu l’adoubement d’Henri de RAINCOURT…
Toutefois, le duo porteur de cette ossature structurelle aux quatre visages se réclame du soutien de l’une des figures emblématiques de la politique icaunaise, Henri de RAINCOURT.
Serait-ce les liens qu’aura pu tisser durant une vingtaine d’années en sa qualité de directeur de service au sein de la grande maison institutionnelle Magloire SIOPATHIS avec l’ancien président de l’exécutif départemental ?
Serait-ce une volonté, nettement plus politique de la part de l’ancien ministre en charge de la Coopération de vouloir contrer l’initiative de la principale liste adverse, pilotée par le tandem Malika OUNES et Patrick PICARD, aux contours unionistes entre LREM et LR ?
Toujours est-il que l’ex-membre du gouvernement et sénateur de l’Yonne apporte un crédit appuyé aux duettistes qui désirent renouveau et changement de cap dans ce canton dont ils ambitionnent le gain victorieux.
Outre l’action qui les anime, les deux têtes de liste articulent leur stratégie sur la faisabilité financière de leur programme. Celui-ci n’est pas connu à l’heure de cette publication. Pourtant, comme devait le confirmer le gestionnaire du projet Christian DEUILLET, cet aspect des choses sera rigoureusement maîtrisé. Pas question de lâcher la bride et de s’embarquer dans des projets à l’emporte-pièce !
Le passé de l’ancienne assistante de contrôle de gestion au sein d’une société privée que fut durant de longues années Arminda GUIBLAIN plaide nécessairement en sa faveur sur ce sujet. Car, côté chiffres, elle doit en connaître un rayon !
Un aspect jugulaire et rigoriste garantis pour que les dépenses publiques ne s’envolent pas dans une stratosphère non-maîtrisable !
L’élue communautaire de l’Auxerrois veut aussi impulser des relations modernes avec les élus de proximité et la population. Etre en phase directe avec ces contacts relationnels permettrait de rendre espoir aux oubliés de la crise.
L’ouverture d’une permanence, exploitée sous la forme itinérante dans chacune des localités du canton, favoriserait ces échanges.
Autre volet préférentiel de l’élue de MONETEAU : l’aménagement numérique et des techniques de l’information et de la communication. Une mission que lui a d’ailleurs confiée depuis l’été 2020 le président de la Communauté auxerroise Crescent MARAULT en la nommant troisième vice-présidente.
Des appétences multisectorielles pour mieux s’investir auprès des citoyens…
A 56 ans, Magloire SIOPATHIS se revendique, quant à lui, d’une grande connaissance de la fonction publique et de ses complexes rouages. Il en est l’un des acteurs professionnels depuis deux décennies.
Accéder à l’un des 42 postes de conseillers dans l’hémicycle départemental serait pour lui un quasi retour aux sources. Mais, vu de l’autre côté de la lorgnette avec la stature toute fraîche de l’élu.
Il y porterait des items chers à son cœur : le développement du numérique, la promotion de la santé, la place de la jeunesse et de l’éducation, les solidarités à mettre en exergue notamment vis-à-vis des femmes qui subissent beaucoup trop de violences conjugales.
Son idée de créer un hub aérien depuis l’infrastructure logistique d’Auxerre-Branches vers les aéroports franciliens constituerait un prolongement de cet indissociable besoin d’aménagement du territoire, après la création de la zone d’activités économiques d’Aux-R-Parc, accueillie en partie sur sa commune.
Ce « technicien » de la chose publique a eu à gérer par le passé de lourds dossiers en termes de logistique comme ceux des collèges et des transports scolaires (26 000 élèves de notre département les fréquentent).
La mobilité demeure l’une de ses appétences dont il met à profit l’Agglo de l’Auxerrois en sa qualité de quatrième vice-président.
Un mot sur les remplaçants. On retrouve à ces postes un attelage composé de Dominique AVRILLOT, qui se définit, certes comme la doyenne de l’équipe du haut de ses 75 printemps mais qui est très investie dans la vie locale en qualité de conseillère municipale à Auxerre. L’ancienne infirmière dit répondre aux besoins d’un vrai engagement citoyen lorsqu’elle porte des misions car elle aime foncièrement les autres.
Agé de 52 ans, Régis CALMUS cumule les mandats de président associatif au sein de l’Office municipal des Sports d’Auxerre ou de la structure « Le Bien Vivre ». Il a souhaité rejoindre cette équipe pour sa complémentarité, sa volonté d’agir et son postulat de base : « on le dit, on le fait… ».
Thierry BRET
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L’épreuve des bilans débute pour Marie-Guite DUFAY (PS) : « C’est la vérité qui doit l’emporter aux régionales ! »
mai 17, 2021Elle l’aime ce territoire de l’Yonne, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté ! Et ses colistiers de la liste « Notre Région par cœur » le lui rendent bien ! Tous lui accordent leur entière confiance pour la voir renouveler son bail à la tête de l’institution qu’elle gouverne avec une main ferme contenue dans un gant de velours depuis six ans. Une photo de famille où l’on retrouve des visages connus du sérail politique. A l’instar de Nicolas SORET en chef de file, d’Isabelle POIFOL ou du sortant Gilles DEMERSSEMAN…
AVALLON : Satisfaite de se retrouver en un si beau cadre un tantinet bucolique et patrimonial, la présidente de l’exécutif régional ? Visiblement, oui ! Elle n’était d’ailleurs pas la seule à partager cet avis, lors de la présentation officielle de la liste « Notre Région par cœur » qui pourrait peut-être, si les suffrages lui reviennent favorables, la conforter durablement dans son rôle suprême : celui de « patronne » réélue de la vénérable institution.
La candidate socialiste, originaire de Franche-Comté, ne s’est nullement sentie étrangère dans le territoire le plus septentrional de sa contrée de prédilection. Elle y a retrouvé des figures connues et reconnues qui suivent avec passion ses combats depuis tant d’années. Des silhouettes familières qui la poussent à reprendre le leadership des forces de gauche (PS, PC, PRG et société civile) pour une seconde mandature consécutive.
Fustiger la folle course des alliances trompeuses…
C’est dans ce positionnement fédéraliste que s’est présentée celle qui fait nourrir de grands espoirs à toute une frange de citoyens qui se reconnaissent en ses valeurs, fondées sur l’humanisme et l’écoute. Même si la lutte sera âpre au bout de compte, sachant qu’aucune élection n’est jamais gagnée d’avance…
Fédéralisme, c’est l’un des mots clé de cette réunion de campagne. Peut-être l’une des rares qui sera organisée avec la présence d’un public d’aficionados en quantité restreinte car il semblerait que ces échéances électorales proposées dans un contexte sanitaire exceptionnel se fassent sans débats. Hormis, sans doute, ceux conçus sur les réseaux sociaux. Mais, est-ce vraiment la tasse de thé en matière de communication de Marie-Guite DUFAY ?
Fustigeant la folle course aux alliances de ses adversaires (allusion à peine voilée à la liste des Républicains et à son chef de file Gilles PLATRET qui a conclu des accords avec Debout la France et un mouvement écologiste), la présidente de l’exécutif a rappelé l’identité idéologique propre à la liste qu’elle conduit : une liste de gauche, point barre !
Seul bémol pour l’élue bisontine, elle aurait voulu un rassemblement comprenant toutes les grandes composantes de la gauche, unissant socialistes, communistes, radicaux et…écologistes sous la même bannière.
Mais, rétifs, ces derniers ne se rallieront pas à son projet, préférant faire cavalier seul, du moins pour le premier tour de ces élections se déroulant en deux épisodes, les 20 et 27 juin.
« Les Verts désirent vivre leur radicalité, explique la présidente sortante. Puis, se voulant rassurante auprès de l’assistance, « mais les ponts ne sont pas coupés pour autant : je ne désespère pas trouver un accord de principe en vue du second tour… ».
Pourtant, se serait-elle fait un peu prier pour conduire la liste, Madame la présidente ? Ses propos surprennent les observateurs de la sphère médiatique qui assistent à sa prise de parole.
« Je n’avais pas envie d’y aller, souligne-t-elle, mais je me suis sentie une responsabilité au niveau des forces de gauche… ».
Qualifiant son bilan de réussi (« nous avons fait du bon travail » martèlera-t-elle à maintes reprises), Marie-Guite DUFAY évoqua la dure réalité de cette fusion entre ces deux régions voisines qu’étaient autrefois la Bourgogne et la Franche-Comté. Un contexte d’harmonisation difficile qui fut réalisé dans l’intérêt des habitants.
La Région n’a pas à rougir de ses engagements…
Réalisant une analyse introspective des six années de mandature écoulée, la présidente de l’exécutif passa en revue les aspects régaliens de l’organisme institutionnel. Avec ce seul credo : harmoniser davantage vers le haut !
Au-delà de la crise sociétale imprimée par les Gilets jaunes ou celle, plus dangereuse inhérente à la COVID, la Région a dû s’employer à trouver des parades efficientes mais nécessaires pour en juguler les effets désastreux sur la vie économique.
« On a utilisé différents leviers pour développer les programmes de formation, explique l’intéressée qui revendique cette agilité et cette réactivité dans l’action. Nous avons mis en place des filets de sécurité pour protéger tous les acteurs du tourisme et de l’évènementiel mais aussi les étudiants ».
L’élue régionale rappellera en aparté comment elle a pu négocier l’achat de masques protecteurs dès les prémices de la crise pour les besoins des départements sans omettre l’anecdotique mésaventure de Bâle et de son tarmac où lui furent réquisitionnés par l’Etat lesdits masques !
Parmi les autres arguments positifs évoqués : le doublement de la rémunération des stagiaires, la création du fameux ticket de mobilité pour les salariés résidant en campagne et devant se rendre en zone urbaine pour y travailler, les gestes envers les agriculteurs dont les récoltes furent anéanties par les vagues de chaleur successives.
Reste l’emploi, parmi ces principaux items. Là aussi, la Région sous l’ère DUFAY a su se doter de nouveaux jalons qui forcément seront confortés dans le programme que la liste « Notre Région par cœur » entend bien développer en cas de réélection. C’est le cas notamment de l’hydrogène, des biotechnologies, de la métallurgie, de la mécanique, de l’horlogerie, de l’agroalimentaire.
Toutefois, la présidente n’en dira pas plus sur la stratégie à venir. Se promettant de revenir dans les huit territoires départementaux afin d’expliquer la méthodologie lui permettant d’amplifier le travail aux côtés de sa nouvelle équipe.
Une liste où se retrouvent des personnalités emblématiques de la politique départementale, à commencer par le premier d’entre eux qui ouvrira le ban en accueillant l’élue régionale, le président de la Communauté de communes du JOVINIEN et édile de Joigny, Nicolas SORET.
A 40 ans, ce dernier portera l’étendard de la gauche aux côtés de quelques indissociables partisans de cette union sacrée, gage de victoire par le passé.
Ainsi, n’est-on pas surpris de retrouver Isabelle POIFOL, ancienne adjointe à la culture de la Ville d’Auxerre sous le mandat de Guy FEREZ en seconde position, le nouvel édile d’Avallon, Jamilah HABSAOUI qui entre de plain-pied dans ces joutes régionales en quatrième de liste, le communiste et syndicaliste Patrick BLIN ou le conseiller régional sortant Gilles DEMERSSEMAN qui aimerait poursuivre l’aventure aux côtés de sa présidente. Histoire de solidifier un peu plus les liens que Marie-Guite DUFAY entretient avec l’Yonne ?
La liste « Notre Région par cœur » :
1) Nicolas SORET
2) Isabelle POIFOL,
3) Patrick BLIN,
4) Jamilah HABSAOUI,
5) Gilles DEMERSSEMAN,
6) Nathalie LABOSSE,
7) Christophe BEN ALI,
8) Sylviane TOULON,
9) José DA SILVA,
10) Béatrix ZEPPA,
11) Dominique BOURREAU,
12) Véronique CARRERE,
13) Sylvain QUOIRIN,
14) Joëlle GUYARD.
Thierry BRET
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Clap de fin après sa démission de la municipalité ? Robert BIDEAU veut peser dans la campagne des départementales
mai 15, 2021Un voile de tristesse couvre le timbre de sa voix. La conversation téléphonique se suspend un court instant. Le temps que l’émotion à fleur de peau ne soit évacuée comme balayée par un zéphyr méridional. Là où se repose durant ce long week-end de l’Ascension l’ancien édile de la bourgade icaunaise qui fait part de son ressenti. Entre désappointement et regrets. Entre colère sourde et espérance que sa candidate de cœur ne l’emporte au soir du 27 juin aux départementales…
MONETEAU : Affecté par l’épilogue définitif d’une vie publique bien remplie, vingt-cinq années au service des administrés de la commune périphérique d’Auxerre et autant dans l’hémicycle du Département, ne s’effacent pas en deux coups de cuillère à pot, Robert BIDEAU, d’ordinaire si tranquille, donne l’impression d’être abattu par la décision irréfutable qu’il vient de prendre.
Celle de sa démission du conseil municipal qui a été annoncée ce lundi 10 mai en son absence. Et qui a provoqué dans la foulée l’intérêt de la sphère médiatique ; le contraire eut été étonnant.
D’autant que cet adieu du conseiller départemental de la majorité acquise à Patrick GENDRAUD ne s’est visiblement pas effectué dans la légèreté. Ni dans la cordialité la plus probante. L’intéressé s’en explique lui-même dans une missive rédigée de sa plume qui a été lue dès le début de la séance municipale, se déroulant dans l’enceinte du SKENET’EAU lundi soir. Un courrier qui a aussi circulé abondamment dans le landerneau et été largement commenté par les habitants eux-mêmes.
Le « grand âge » de l’élu serait au centre des outrages…
L’élu aux quadruples mandats, ils se sont succédés entre 1995 et 2020, fait part ouvertement de sa profonde amertume et de sa rancœur envers celle qu’il a accompagnée pour « assurer la continuité de l’immense travail accompli ».
Un courrier résolument à charge, donc, contre l’actuel édile Arminda GUIBLAIN qui a succédé à Robert BIDEAU en 2020.
Le corps du texte est limpide comme de l’eau de source. Robert BIDEAU y parle de « blessure », « d’ingratitude à son égard », de « révolte » mais aussi de « confiance trahie ».
Bref, l’ancienne adjointe aux affaires sociales, qui occupe désormais le fauteuil de maire depuis la dernière échéance électorale, n’a pas besoin de se rendre chez un couturier pour refaire sa garde-robe. Elle est habillée pour la saison printanière et les suivantes des pieds à la tête !
Le fond du litige fait référence à des outrages oratoires, qui selon l’ancien élu, se sont avérés à la suite de propos des plus déplacés se rapportant à son « grand âge ». Ces paroles auraient été tenues en réunion municipale. Une motivation impérieuse qui aurait alors précipité Robert BIDEAU vers la sortie. Par la petite porte…mais dans une peine ô combien palpable.
A l’instar de la célèbre série « Aux Frontières du réel », la vérité est ailleurs, semblerait-il. La mise sur la touche de Robert BIDEAU, sans passer par la case départ pour y toucher les vingt mille euros de bonus (règle élémentaire du « Monopoly ») serait imputable, d’après lui, aux échéances départementales et à ses multiples enjeux.
Un soutien sans faille à son ancienne équipière Malika OUNES et à Patrick PICARD…
L’ex-moitié du binôme qu’il formait jusque-là avec la conseillère sortante Malika OUNES ne se représentera pas in fine pour briguer une nouvelle mandature sur le canton d’Auxerre 2. Contrairement aux tendances qui avaient pu alors circuler courant février. C’est d’ailleurs l’ancien candidat aux municipales Patrick PICARD qui lui fut opposé qui a repris le flambeau de ce binôme constitué avec la candidate sortante.
En revanche, ce tandem retrouvera bel et bien en face de lui et contre toute attente d’après l’ancien maire, le ticket formé par le duo Arminda GUIBLAIN, associée au maire d’Appoigny, Magloire SIOPATHIS.
De l’action qu’il a menée durant cette période de six années au sein de l’institution départementale aux côtés de Malika OUNES, Robert BIDEAU en tire cette conclusion heureuse : « Notre collaboration a été empreinte de loyauté et de confiance dans le seul intérêt du territoire et de ses habitants…».
Des arguments qui suffisent pour lui renouveler son total soutien lors de cette nouvelle campagne qui ne fait que débuter pour la vice-présidente de l’exécutif icaunais en charge du développement numérique et de son coéquipier Patrick PICARD.
Arguant d’un bilan qu’il juge positif durant toutes ces années de mandat, Robert BIDEAU rappelle que le binôme qu’il formait alors avec Malika OUNES avait fait barrage efficacement contre le Front national de l’époque en 2015, totalisant 63,35 % des suffrages obtenus au second tour contre 17,21 % pour la liste des candidats bleu marine.
Des chiffres que les 11 500 inscrits du canton nord-auxerrois ne devraient pas extraire de leur mémoire selon l’ancien édile qui souhaite encore peser de tout son poids et de son influence pour faire pencher la balance électorale en sa faveur. Verdict le 27 juin au soir !
Thierry BRET
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Les Gens d’Ici : des velléités électives pour construire un avenir plus juste pour tous et ceux… d’ailleurs
mai 13, 2021Premier indice qui explique ce rendez-vous proposé à la presse pour faire plus ample connaissance : la raison d’être de ce mouvement souhaitant plus qu’une simple transition, une « véritable transformation sociétale ». Si quelqu’un doit se mouiller pour prendre de bonnes initiatives afin de faire bouger les lignes, ce sera eux ! Eglantine BORGNAT, Charisse NGOUMBI, Olivier BOURGEOIS et Rachid EL IDRISSI, seul candidat de ce team newlook à être inféodé à une formation politique, celle des « Nouveaux Démocrates » dont il est le porte-étendard départemental…
AUXERRE : C’est la liste du « territoire en mouvement ». Dans sa parfaite globalité, son éclectisme absolu et son universalité réaffirmée. Ici, le projet ne s’oriente pas à grands coups d’étiquettes politiques. Encore moins à l’estampille politicienne, le « gros mot » à ne pas prononcer !
Les candidats de cette liste résolument humaniste et citoyenne concourant sur le canton d’Auxerre 3 veulent être bercés par le chant des sirènes du pragmatisme et de l’efficience. Au service des autres, pour qu’ils aient le bénéfice d’un avenir meilleur, équitable et surtout plus juste.
Alors de là à évoquer quels seraient les soutiens potentiels accordés par les formations politiques à leur endroit, la question est balayée d’un large revers de la main par la tête pensante de ce collectif, qui croît au fil des jours sur les pages des réseaux sociaux, Rachid EL IDRISSI.
Les « Gens d’Ici », une appellation que ne pourrait renier le faiseur de mots Etienne RODA-GIL sur une mise en musique de Julien CLERC dans l’un de ses succès de 1975 (« This melody »), ne portent pas d’étiquettes, ne répondent qu’à leur seule vision du monde (peut-être un peu trop utopique ?) et clament leur indépendance d’esprit vis-à-vis de l’intelligentsia habituelle !
Un référentiel d’idées qui distille une trentaine de propositions…
Beaucoup peuvent se retrouver derrière ces mots. Où il est question de liberté, de paix, de préservation de l’environnement, d’initiatives collectives et participatives en faveur de la nouvelle économie.
Pas celle trop productiviste des libéraux à tout crin, mais celle qui, au contraire, encourage le développement de proximité avec ses circuits courts, l’auto-partage ou l’alimentation saine. En somme, en étant respectueux d’une éthique et de la qualité de la vie. Axiomes que recherche dorénavant tout être humain bien-pensant en cette période de crise.
Trente propositions constituent ce programme plutôt digeste qui est dévoilé parfois avec moult détails par leurs thuriféraires.
On y valorise le volet social. On y favorise le renforcement des échanges avec Paris dans les domaines de l’enseignement, de la culture, des affaires. On y marque l’identité viticole de ce territoire où les crus regorgent. On y parle de la « Cagnole », cette valeur numéraire locale permettant de payer des prestations dites de proximité. On y recycle les friches industrielles pour y accueillir des artistes et des intellectuels. On y soutient les jeunes désireux se lancer vers l’emploi. On y remodèle l’existence pour les citoyens du monde que nous sommes tous !
Bref, c’est une noria de préconisations vertueuses ne demandant qu’à faire consensus et florès auprès du plus grand nombre.
L’une de ces idées maîtresses, défendue depuis très longtemps par le leader des « Nouveaux Démocrates », reste l’instauration du revenu universel. L’ex-socialiste Benoît HAMON en avait parlé en son temps lors de la présidentielle 2017. Une idée que s’arroge à l’échelle départementale le très déterminé Rachid EL IDRISSI sur cet item.
Lui qui a toujours eu une longueur d’avance dans son vécu professionnel consacré à la cause du digital croit dur comme fer à la pertinence de ce précepte social très altruiste.
Toutefois, l’accélérateur de projets qu’il aimerait devenir le sait très bien. Derrière cet inventaire à la Prévert pavé de louables intentions, le plus dur reste à faire car désormais il faut convaincre. Sur les réseaux sociaux, évidemment, la crise sanitaire étant si persistante, il faudra donc repasser pour assister cette année à la moindre réunion de campagne…
Une équipe accro à la révolution environnementale et sociétale…
Pour se faire, le natif d’Auxerre (quartier Rive-Droite) – le curieux dénominateur commun des prétendants de cette liste des « Gens d’Ici » -- s’est entouré de personnes motivées et combattantes dans l’âme. Certaines sont connues, d’autres sont à découvrir.
A commencer par l’autre versant du sommet de l’iceberg, l’entrepreneure Eglantine BORGNAT, chantre d’une viticulture qualitative et gouleyante. On connaît le passé mâtiné de volontarisme et d’originalité de l’hébergeuse de tourisme, via le domaine éponyme que l’on ne présente plus. La voici qui endosse une toute autre vêture, inhabituelle cette fois, de tête de gondole aux départementales !
Deux remplaçants accèdent à ce dernier carré électoral, composé d’un double binôme. La première se nomme Charisse NGOUMBI. Une personne très investie auprès des Auxerrois depuis une décennie, se disant très « timide » mais qui ne l’est nullement en vérité lorsqu’elle explique, dithyrambique, sa vision des choses pour améliorer le sort de ses congénères.
Il y a aussi Olivier BOURGEOIS. Le fonceur au tempérament bien trempé, pur produit de la filière rugbystique locale. Lui, il a déjà vécu une expérience d’élu municipal sous l’ère FEREZ il y a longtemps. Il se définit comme un facilitateur de l’émergence d’une filière d’excellence dans le domaine de l’agriculture biologique pour approvisionner la restauration collective et individuelle en encourageant les circuits courts.
La légitimité des Gens d’Ici suinte à fleur de peau à la moindre parole édictée. Leur seule vocation dans cette joute est de fédérer des électeurs flirtant sur un prisme hétéroclite dont le curseur de pensées s’étalerait du centre droit à l’écologie.
Proposant un mix de suggestions basées sur la fraternité et le social, cette liste atypique se veut être le mouvement représentatif d’un autre entrepreneuriat sur le volet de l’économie. Au seul bénéfice d’une profonde transformation de la société, plus que d’une simple transition.
Les citoyens qui se rendront aux urnes les 20 et 27 juin seront-ils prêts à tenter l’expérience ?
Thierry BRET
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