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A la reconquête du « plus beau canton du monde » : le binôme BONNEFOND/JOAQUINA pour un bis repetita ?
mai 25, 2021Elus en 2015 à l’issue d’une triangulaire au Conseil départemental, Isabelle JOAQUINA et Christophe BONNEFOND remettent leur fauteuil en jeu. Ils se présenteront aux électeurs les 20 et 27 juin sur le canton d’Auxerre 3. Une candidature sous l’étiquette de la majorité départementale qui s’appuie sur le travail réalisé lors de la précédente mandature. L’ambition du tandem est double : renforcer l’attractivité et faire avancer les grands dossiers qui marqueront la vie du territoire pour les six ans à venir.
AUXERRE : Les prétendants aux élections départementales ne sont pas si nombreux à se présenter aux électeurs sous la forme du même binôme qu’il y a six ans. Candidats à leur succession, Isabelle JOAQUINA et Christophe BONNEFOND sont de ceux-là. Ils espèrent gagner une fois encore la confiance du plus grand nombre, avec l’ambition affichée de « pouvoir enfin mener nos projets et non uniquement ceux de nos prédécesseurs, tout en allant au bout des choses avec des finances plus saines », explique le maire de Venoy.
Les 50 millions d’économie dégagés lors du mandat précédent représentent autant de marges de manœuvre inscrites à leur programme pour de futurs investissements de rénovation, à destination notamment des collèges, des EHPAD et du réseau routier icaunais. Mais le contexte est difficile. Avec un département qui vieillit et des besoins en matière de solidarité qui n’en finissent pas d’augmenter : ils pèsent aujourd’hui pour 62 % du budget global.
L’inéluctable serpent de mer du contournement sud d’Auxerre inscrit au programme…
Longtemps considéré comme un serpent de mer, le projet de déviation sud d’Auxerre prend forme et fera partie des chantiers majeurs de la prochaine mandature. Le canton d’Auxerre 3 est d’autant plus concerné que le sujet touche aussi bien les communes rurales de la zone que le centre-ville d’Auxerre rive droite, pénalisé chaque jour un peu plus, par un trafic de poids lourds exponentiel.
Christophe BONNEFOND se veut confiant : « Le démarrage des travaux est prévu en 2023 pour une livraison en 2026. Les discussions autour du financement pour la part émanant de l’Etat et de la Région devraient se régler au second semestre, avant les présidentielles, mais il faut rester vigilants… ».
L’enveloppe du département avoisine pour sa part les 30 millions d’euros. Un chiffre à rapprocher des 130 millions d’euros d’investissement qui seront consacrés au réseau routier icaunais dans le futur budget départemental.
Surfer sur la vague de l’olympisme pour renforcer l’attractivité du territoire…
Les ambitions marquées des deux candidats passent aussi par une plus grande attractivité du territoire. Que ce soit en y faisant venir plus de jeunes médecins ou en terme de promotion, explique pour sa part Isabelle JOAQUINA : « On a beaucoup travaillé sur le sujet, comme ces panneaux installés en bordure d’autoroute, pour faire connaître le département et rappeler notamment que Chablis était bien dans l’Yonne ».
L’adjointe au maire d’Auxerre, espérant bien pour cela, surfer sur la vague olympique au travers de l’opération « Yonne 2024 » : « l’on a repéré sept sites susceptibles d’ici les Jeux d’accueillir des bases arrière pour l’entraînement des délégations, avec en retour des répercussions touristiques, sportives ou autres ».
Privilégiant au poids des étiquettes politiques, la proximité du terrain et le contact avec les habitants, le binôme en campagne mise sur la dizaine de rencontres publiques programmées d’ici le premier tour à travers tout le canton pour en convaincre les électeurs.
Un canton où se côtoient la campagne viticole et l’histoire au travers du vieil Auxerre souligne d’un sourire Christophe BONNEFOND : « trait d’union entre Auxerre et Chablis, c’est le plus beau canton du monde ! ». Ite missa est !
Dominique BERNERD
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Réécrire l’histoire n’est plus possible, condamner les oppressions actuelles de par le monde l’est…
mai 23, 2021Les commémorations deviennent les préoccupations majeures du Président de la République. Pendant que la planète vaccine à tout va, ne devrions-nous pas avoir d’autres intérêts plus terre à terre que de réveiller les fantômes de la guerre d’Algérie ? Le devoir de mémoire est certes important. Car, « oublier, c’est tuer une deuxième fois ! ». Un précepte que suit Emmanuel MACRON. Il a reçu le rapport de Benjamin STORA sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie…
TRIBUNE : Depuis toujours, la colonisation constitue un ferment de divisions permanentes en France. Pourquoi ? Parce qu’il n’existe aucune culpabilité des grands pays colonisateurs à travers les siècles comme la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, l’Italie, la Turquie. En France, la gauche classique s’ingénie à déstabiliser la droite républicaine, de son implication dans les guerres coloniales. C’est une manière de décrédibiliser l’action de Charles de GAULLE et le gaullisme. Le fameux « Je vous ai compris » a fait des dégâts irréversibles dans tous les rangs !
Dès le début des années 50, Charles de GAULLE savait qu’il fallait donner l’indépendance à l’Algérie. Il confia alors à un journaliste : « Si j’avais déclaré que j’étais favorable à l’autodétermination pour les Algériens, je n’aurais jamais été élu ! ».
Rappelons aussi que la guerre d’Algérie fut adoubée par la gauche ! Les jeunes générations, notre Président en tête, méconnaissent l’histoire. Ils veulent rouvrir la boîte de Pandore que constitue le dossier « algérien », sans en mesurer les tensions mémorielles que cela va renforcer. Il faut être naïf pour croire que mettre à plat toute l’histoire pourra réconcilier la France et l’Algérie !
La mémoire de la colonisation et de la guerre a légitimé le pouvoir algérien actuel depuis des lustres. A contrario, on ne peut qu’éprouver de la réelle compassion pour les souffrances des nationalistes algériens, celles des harkis, des pieds noirs, des militaires français, des milliers de civil disparus dans les deux camps, des victimes de massacres comme à Sétif. Plutôt mille fois qu’une !
Jean-Marc BENAMOU a écrit : « La France n’était pas l’Allemagne nazie ; elle n’a donc pas à présenter d’excuses ». Le mal a été fait lors d’une visite du candidat MACRON à Alger où il déclare que « la guerre menée par la France est comparable à un génocide ! ».
La gauche est-elle prompte à juger l’histoire à l’aune du savoir présent ? Si tel était ce cas, ce serait un crime de lèse culture digne des « procès de Prague ». Hier, vos amis sont devenus nos ennemis, alors aujourd’hui vos amis sont nos ennemis, donc vous devenez des ennemis !
Les Européens étaient tous des colonisateurs en puissance…
Commençons par la France. Notre pays a souffert de la colonisation depuis des temps reculés. Vers 120 avant notre ère, nous fûmes envahis par les Teutons (déjà) et les Cimbres. Les Romains vont soumettre les Gaulois et imposer leur civilisation après la bataille d’Alésia. La Gaule devient ainsi une colonie romaine. On considère que Rome marque la fin de nos traditions orales (culture celte), au profit de la civilisation de l’écrit. Toutefois, la population paysanne résiste en se mélangeant très peu avec les Romains. Les campagnes sont réticentes aux échanges et adoptent à minima les coutumes romaines et la langue latine. Pour l’anecdote, Jules César, lors de la guerre des Gaules, évitera les maquis du pays éduen (comme la Wehrmacht le fera en son temps !), peu sûr et très dangereux. Les Eduens d’hier sont les Morvandiaux d’aujourd’hui !
Vinrent ensuite les invasions barbares avec les Francs qui vont chasser les Romains et coloniser une Gaule qui deviendra la France ! N’oublions pas la colonisation de l’Allemagne nazie mais aussi la tentative des Américains pour faire de la France une colonie américaine. Lors de la libération de Paris, HEMINGWAY déclara après avoir libéré le bar du « Ritz », que « la France comptait 80 millions d’habitants ! ». On lui affirma que non : « En 1940, j’en ai vu 40 millions applaudir PETAIN et aujourd’hui, j’en vois 40 millions applaudir de GAULLE ! ». C’était alors la perception de la France par les Alliés. L’Hexagone a été également une grande puissance coloniale. Ses colonies ont rayonné sur tous les continents : des confins de l’Indochine, à l’Afrique noire et au Maghreb, en passant par l’Inde, les îles et archipels de tous les océans. Une grande richesse qui sera enviée par de nombreux pays, y compris en 1945 par les Etats-Unis. Les jaloux ont aussi largement contribué à la fin de la période coloniale à la française.
Nos voisin d’Outre-Manche furent également de grands colonisateurs. A son apogée, les Britanniques totalisent un empire de 33 millions de kilomètres carrés, comprenant 450 millions de sujets, soit le quart de la population mondiale ! Poursuivons cet inventaire à la Prévert. L’empire colonial portugais, le premier de l’histoire européenne, s’inscrit dans la reconquête chrétienne des pays dits païens et des croisades contre les musulmans. Un territoire non négligeable qui s’étale depuis l’Afrique du Nord, au Sénégal, au Mozambique, au Brésil, vers de nombreux territoires en Inde…Un déclin progressif a ensuite poussé les Portugais à émigrer en France. Une revanche à retenir pour les années futures pour les Lusitaniens : les plus grandes réserves de lithium sont situées au Portugal ; elles pourraient faire de ce pays le plus riche d’Europe !
Mais, poursuivons l’histoire de la colonisation avec l’un des plus puissants empire colonial du monde : celui de l’Espagne. Son empire rayonne sur certains pays d’Europe, le Mexique, le Pérou, l’Amérique du Nord, les peuples Aztèques et Incas, les Indes…
N’oublions pas la somme de petits états coloniaux à l’instar de la Belgique (Congo, Rwanda, concession en Chine…), l’Allemagne (Cameroun, Togo, Tanganyika devenu depuis la Tanzanie du fait de son association avec Zanzibar…). On peut apprécier que les colonies passent de main en main, au gré des conflits ou des accords commerciaux au fil de l’histoire de l’humanité.
Toutefois, ceux qui espèrent des excuses à rebours de l’Angleterre pour avoir asservi des peuples entiers à leurs seuls profits, aux Conquistadors espagnols pour avoir massacré les Incas au prétexte de trouver de l’or, peuvent toujours attendre. Que dire du plus grand empire lié aux Mongols, réputés barbares ? Quant à la parenthèse concernant l’empire ottoman, et plus de trois siècles de domination en Algérie, c’est un trait de l’histoire qui intègre la catégorie des pertes et profits.
Il faut condamner les oppressions actuelles plus que refaire l’histoire…
Quand le président ERDOGAN évoque le « génocide » que la France aurait pratiqué en Algérie, cela relève d’une grossière manipulation et d’une méconnaissance volontaire de l’histoire. Durant de nombreux siècles, les « indigènes » de ce que l’on appelle aujourd’hui l’Algérie se sont révoltés contre le joug et les exactions commis par les Turcs ! ERGOGAN a la mémoire courte et devrait balayer devant sa porte avec le génocide arménien de 1915 !
Le cycle adamique de notre humanité présente une succession de combats pour asservir des peuples, coloniser des régions entières, en alternance avec des époques où règnent l’esclavage, la barbarie en tout genre, et des périodes de paix fructueuses. L’histoire de l’humanité est marquée par des faits vérifiés et d’autres contestés. On ne peut en aucun cas, justifier la construction des infrastructures routières, des hôpitaux, des écoles… par la simple colonisation. Il y eut des violences, injustifiables, il est vrai, mais parfois l’occupation fut établie dans un climat de sérénité et de progrès. Ainsi, on doit à la colonisation le vaccin contre la fièvre jaune : ce qui aura permis de sauver des millions de vies.
Dire aujourd’hui que l’époque coloniale liée à l’histoire de la civilisation est une honte n’est pas totalement fondée en soi. Condamner de tels faits s’ils sont commis à l’heure actuelle, l’est évidemment ! D’ailleurs, qui s’insurge réellement contre les massacres subis par le peuple uyghur par les Chinois ? Personne !
Nos indignations sont aujourd’hui soumises aux dictats des économies les plus fortes. On remarque que, parfois, les indépendances ont aussi abouti à l’accession au pouvoir de nouveaux maîtres qui ont pillé leur propre pays ! Réécrire l’histoire pour s’amender d’un passé embrumé ne peut que raviver les tensions et les blessures non refermées. Dire que l’on condamne une histoire faite de violences, oui sûrement, mais il faut surtout bâtir le futur, en travaillant sur un avenir commun que l’on veut fraternel ! Comme le disait Victor HUGO : « L’avenir est une porte, le passé en est la clef… ».
Jean-Paul ALLOU
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Patrick GENDRAUD en leader charismatique d’une majorité départementale qui se prend à rêver d’un carton plein ?
mai 22, 2021Et si la majorité départementale actuelle réalisait son meilleur score au soir du 27 juin ? Ce serait certes du jamais vu, dans le landerneau icaunais. Même si le territoire est solidement ancré à droite et au centre droit depuis des lustres. Toutefois avec le bénéfice de 36 élus qui l’ont soutenu durant la mandature qui s’achève sur les 42 composants l’exécutif départemental, Patrick GENDRAUD dispose d’un confortable matelas de sécurité, pouvant l’emmener vers sa réélection au sommet du perchoir. Mais, cela ne reste que de la pure théorie !
AUXERRE : L’adage le précise à sa juste valeur : « il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! ». Pourtant à bien y regarder de près même en soupesant le tout, l’effet naturel de la prime au sortant pourrait avoir, s’il était encore appliqué en ces temps troublés du « dégagisme », bien des conséquences heureuses pour l’actuelle majorité départementale.
Celle composée de représentants de la droite, du centre droit et des indépendants –mais avec une inclinaison préférentielle dans la balance tout de même ! – qui sont rassemblés sous la bannière de « Unis pour l’Yonne », au service de la candidature sur la plus haute marche du podium électif de Patrick GENDRAUD.
Il y a quelques jours, c’était donc branle-bas de combat à Migennes, fief de l’un des leurs, le conseiller sortant et édile de la ville François BOUCHER, pour accueillir cette équipe renouvelée à 30 % à la conquête du Graal suprême : celui de l’exécutif départemental.
D’entrée de jeu, et au-delà des sourires qui s’affichaient de circonstance sur les visages radieux des binômes en séance photo officielle, ceux qui partent en ordre de marche pour tenter de se qualifier au second tour de ces échéances départementales (20 et 27 juin), un mot d’ordre était lâché par l’ancien maire de Chablis, lors de son explication de texte face aux journalistes, « unité » !
Alors, fi des querelles de quartier qui peuvent parfois exister y compris entre élus du même bord ou des ego surdimensionnés qu’il est nécessaire de contenir dans sa poche, rien ne doit transpirer désormais dans cette volonté unioniste devant impérativement placée sur orbite céleste le vaisseau amiral de l’Yonne : celui que pilote la majorité départementale.
Trois cantons sans soutien de la majorité départementale…
Au plan comptable, l’équation se révèle très simple même pour un mathématicien en herbe. Quatre-vingt binômes soit 160 candidats vont se disputer les 42 sièges à pourvoir permettant d’assurer la gouvernance de cet hémicycle dont les prérogatives ont été rognées avec la loi Notre et qui aura bien du mal à pencher autrement qu’à droite et au centre droit in fine.
70 % des conseillers sortants issus de la majorité actuelle repartent à l’assaut d’un nouveau mandat. Quand on sait que nos concitoyens sont réfractaires au changement et à ses impacts parfois imprévisibles, nul n’est besoin d’être prophète en son pays pour envisager la suite.
Serein, peu avare en détails, prenant le temps de l’analyse et de l’explicatif, Patrick GENDRAUD évoque donc les caractéristiques essentielles de cette liste qui lui est foncièrement acquise.
Ici, pas de logique partisane et politicienne entre représentants des Républicains et l’UDI qui la constituent, ces candidats sont « des élus de terrain, de proximité, qui travaillent pour servir les intérêts de leur territoire et de leurs habitants avant toute autre chose… ».
Une curiosité fait tilt toutefois dans les esprits avisés des représentants de la presse : le soutien de la majorité départementale aux candidats de 18 cantons sur 21. Cas d’école intéressant : le ticket Pascal HENRIAT et Delphine BILLON (Auxerre 4) n’est en fait soutenu que par le président en exercice de la vénérable assemblée mais pas par le collectif majoritaire ! En outre, deux autres cantons ne reçoivent pas la bénédiction de la majorité, ceux de Joigny et de Vincelles.
Le credo de la liste est le suivant : un bilan, des ambitions. L’exécutif considère qu’au terme de la mandature écoulée, il n’a pas à rougir de ce qui a été entrepris, bien au contraire !
Dans les faits, la dette s’est réduit considérablement ce qui a permis de dégager un excédent de cinquante millions d’euros. D’où la sérénité dans l’appréciation de ces données de la part de l’élu de l’Yonne.
« Les investissements étaient au rendez-vous durant le mandat effectué : cent millions d’euros accordés à la réfection des réseaux routiers, 66 millions dédiés au SDIS (Service départemental d’incendie et de secours), 210 millions priorisés vers le dossier de l’éducation ou encore 44 millions d’euros pour soutenir les milieux associatifs et les communes… ».
Le numérique, la mère des batailles pour rendre attractif le territoire…
Mais, invariablement, le cheval de bataille, la mère de tous les combats que mène Patrick GENDRAUD depuis sa prise de fonction tout en haut de l’échelle institutionnelle, c’est la lutte contre la fracture numérique.
Celle qui prive encore, du fait de zones blanches et de lenteurs techniques habituelles, des secteurs de notre territoire des bienfaits de la digitalisation.
« En 2023, l’Yonne sera raccordé à la fibre optique. Son déploiement est fondamental pour l’attractivité de notre territoire qui en a besoin dans l’approche sanitaire et médicale, le télétravail avec l’essor des visioconférences. Grâce à une DSP (délégation de service public) accordée fin 2019 à une société privée, le département a gagné sept ans dans l’accession à la fibre optique. Ce n’est pas rien ! Puisque j’évoque le volet santé, nous souhaitons installer des médecins dans l’Yonne en mettant en place dès le mois prochain une expérimentation à l’identique de celle vécue en Saône-et-Loire où le salariat est la primauté pour se densifier en praticiens.
Du côté de la voirie, nous allons renforcer nos compétences régaliennes en prévoyant un budget de 130 millions d’euros sur six ans qui sera engagé après le scrutin ».
Non soucieux du temps qui file, Patrick GENDRAUD aborda ensuite sa vision personnelle qu’il a de l’environnement. Via la nécessaire valorisation des produits du terroir et des circuits courts, devant permettre de sustenter les 14 000 collégiens qui désirent manger autre chose, c’est-à-dire du frais, du local et du goûteux !
Le président s’épanchera aussi sur le maintien des services à la population avec ce fameux moyen mobile, auréolé d’un label France Service, un bus qui offre des fonctions de guichet unique dans les secteurs les plus reculés. « Nous allons développer le principe du « aller vers », résume-t-il.
Le volet du RSA lui tient également à cœur. Même s’il déplore que l’aide de l’Etat (28 millions d’euros annuels sur les soixante requis) demeure insuffisante. L’Yonne est le premier département rural de l’Hexagone à porter, avec le concours de Pôle Emploi, le SPI, soit le Service public de l’insertion par l’emploi afin de favoriser le retour des personnes inactives sur le marché du travail.
Les collèges, du domaine d’appétence de l’institution, sont également concernés par la baisse des dépenses de la consommation énergétique. Une maîtrise supplémentaire de 12 % fait figure de priorité dans le cadre d’un nouveau mandat.
Enfin, Patrick GENDRAUD ne pouvait conclure ce tour d’horizon exhaustif des grands dossiers devant constituer le programme de « Unis pour l’Yonne » sans évoquer le tourisme et ses enjeux, surtout après la crise.
La politique d’aménagement de véloroutes mais aussi un réel travail de partenariat conduit avec les EPCI confortera la vision globale que le candidat à la présidence du Conseil départemental à la date du 01er juillet prochain souhaite imprimer à ce territoire, cher à ses yeux, puissant dans son cœur.
Thierry BRET
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Des conseillers soutiennent l’édile de MONETEAU : Arminda GUIBLAIN partagée entre douleur et sagesse fait face...
mai 20, 2021Profonde, la tristesse se ressent dans les trémolos de sa voix. Telle une fulgurance tenace qui viendrait titiller un membre endolori à la limite du supportable. Pourtant, elle pensait mordicus que leur relation se basait sur la sincérité. Voire l’amitié. Du moins, le croyait-elle, il y a peu encore. Mais, la destinée se vit à livre ouvert : on ne sait jamais de quoi sera fait le lendemain. Le nouvel édile de Monéteau vient peut-être de l’apprendre avec la démission de son prédécesseur du conseil municipal…
MONETEAU : C’est la consternation dans la localité périphérique auxerroise. La stupeur, façon séisme tellurique pour la dizaine de conseillers municipaux après le départ démissionnaire de l’ancien élu, Robert BIDEAU.
Une décision irrévocable que le membre de l’hémicycle départemental a fait connaître publiquement au soir du lundi 10 mai. Via la lecture, en son absence de la session municipale, d’un écrit aux représentants d’un conseil interloqué par ce qu’il a entendu. Un courrier dont ont été également destinataires les médias, au titre de la connaissance informative. Mais, la missive a aussi circulé vers un certain nombre d’habitants de la commune, sans trop de discrétion. Suscitant moult interrogations.
Or, entre étonnement et stupéfaction, les élus communaux s’interrogent eux-aussi sur la nature réelle des propos tenus dans cette lettre. La qualifiant sans ambages de « diffamatoire » à l’endroit de la nouvelle responsable de la collectivité Arminda GUIBLAIN.
Un courrier à la plume « diffamante » sur les « soi-disant » propos qui auraient été tenus à l’égard de l’ancien édile, visant à accélérer son isolement, état de fait à l’origine de son départ inéluctable de la mairie.
De la gratitude pour ce qui a été entrepris durant 25 ans…
Lors de cette réunion où étaient présents maire, adjoints et délégués, il s’avère que c’est la totalité de l’équipe municipale qui se serait exprimée quant à l’inquiétude de la candidature de Robert BIDEAU aux échéances départementales. Une réaction, précise un communiqué émanant de plusieurs signataires du conseil municipal, faisant suite à un article publié par notre confrère « L’Yonne Républicaine » en date du 25 février 2021 où l’ancien maire annonçait qu’il laisserait la place à son suppléant au bout de deux ans.
La principale intéressée, quant à elle, visée par ces invectives ne comprend pas la version « quelque peu étrange » et déformée que Robert BIDEAU a voulu donner sur l’évolution de ces derniers mois en mairie.
« A chaque discours ou prise de parole de sa part, confie-t-elle, j’ai exprimé ma gratitude et mon respect pour toutes ces années qu’il a vécues au service des administrés de la commune. Je comprends que la charge émotionnelle soit lourde et légitime après vingt-cinq ans de mandat, mais j’aurai souhaité qu’il puisse venir nous exprimer de vive voix les propos tenus dans ce courrier… ».
Alors offusquée et en colère contre son prédécesseur la nouvelle mairesse ? Pas vraiment, dans le fond. C’est plutôt une indicible peine qui l’habite aujourd’hui. Une confiance aveugle qui s’est estompée le temps de lire quelques lignes apposées sur un simple feuillet de papier au détour d’une séance municipale dénaturée.
« A l’égard de cette personne que je pensais être un ami, je n’ai vu de la part de l’équipe que bienveillance et protection… ».
Des propos qui seront corroborés par les autres représentants du conseil municipal. Ces derniers réaffirment unanimement leur bienveillance, leur protection et leur compréhension envers leur ancienne tête d’affiche depuis l’élection de leur équipe en juin 2020. Jusqu’à la lecture fatidique de cette correspondance cruelle à leurs yeux qui engendre depuis amertume, atermoiements et déception.
De l’indulgence et de la sagesse comme porte de sortie ?
Toutefois, magnanime malgré ce contexte houleux qui la perturbe intérieurement, Arminda GUIBLAIN en appelle à l’indulgence auprès de ses troupes à l’égard de l’ancien édile.
« En ce qui me concerne, rappelle-t-elle, la gratitude, le respect de la parole donnée, l’engagement au service des autres restent mes principes fondamentaux… ».
Doit-on aussi ajouter à cette liste le pardon ?
La conseillère communautaire qui aurait aimé remettre une distinction à titre honoraire à son ex-ami Robert, insiste cependant sur le fait qu’il n’a jamais été demandé au premier élu historique de la localité de quitter le conseil ni sa délégation aux affaires culturelles dont il assurait avec pugnacité la mission.
Une chose est sûre : les derniers évènements auront engendré de la rancœur et de l’émotion dans le village. Palpables à différentes strates et sans doute pour un long moment dans le sérail.
Une vraie tragi-comédie à l’antique dont aurait pu s’inspirer bon nombre de dramaturges à la plume acérée. Mais, cela pourrait, et pourquoi pas ?, déboucher avec intelligence sur davantage de sagesse dans l’exercice quotidien de la politique. Ne serait-il pas logique une fois les émotions évacuées et le temps écoulé, que cette sagesse chère aux philosophes grecs ne reprenne enfin ses droits dans la vie publique au nom des citoyens ?
Thierry BRET
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« Réinventons nos compétences régaliennes ! » : le leitmotiv du duo GUIBLAIN/SIOPATHIS fera-t-il mouche ?
mai 18, 2021Se présentant sous l’appellation usuelle de « candidats sans étiquette » mais avec une coloration « divers droite » fortement prononcée, le ticket formé par les nouveaux édiles d’APPOIGNY et de MONETEAU souhaite renforcer les liens avec leurs administrés et les élus de proximité en cas de succès au soir du 27 juin aux départementales. Un credo qui ne serait pas un vain mot puisque tous deux partisans, y compris leurs remplaçants, de la maxime : « on le dit, on le fait »…
APPOIGNY: Ils ont du savoir-faire et veulent le faire-savoir ! C’est sous le sceau de leurs compétences professionnelles, solidement chevillées au corps que se présentent l’édile de MONETEAU, Arminda GUIBLAIN, et son alter ego d’APPOIGNY, Magloire SIOPATHIS, aux échéances départementales sur le secteur d’Auxerre 2. Deux têtes nouvelles, certes dans le microcosme politique de l’Yonne, mais visiblement pleines d’idées et bien remplies !
Même si le programme de ce binôme encouragé dans son initiative par la sénatrice UDI Dominique VERIEN demeure toujours en phase d’élaboration afin d’en enrichir la moindre ligne, de grandes orientations se font jour dans les premières explications de texte fournies par les intéressés.
Il y sera naturellement question de proximité, d’écoute, de réponses concrètes à apporter aux attentes des citoyens d’une zone géographique à cheval entre la partie septentrionale d’Auxerre (urbaine) et les communes situées en proche périphérie, plus axées vers la ruralité.
Un binôme qui a reçu l’adoubement d’Henri de RAINCOURT…
Toutefois, le duo porteur de cette ossature structurelle aux quatre visages se réclame du soutien de l’une des figures emblématiques de la politique icaunaise, Henri de RAINCOURT.
Serait-ce les liens qu’aura pu tisser durant une vingtaine d’années en sa qualité de directeur de service au sein de la grande maison institutionnelle Magloire SIOPATHIS avec l’ancien président de l’exécutif départemental ?
Serait-ce une volonté, nettement plus politique de la part de l’ancien ministre en charge de la Coopération de vouloir contrer l’initiative de la principale liste adverse, pilotée par le tandem Malika OUNES et Patrick PICARD, aux contours unionistes entre LREM et LR ?
Toujours est-il que l’ex-membre du gouvernement et sénateur de l’Yonne apporte un crédit appuyé aux duettistes qui désirent renouveau et changement de cap dans ce canton dont ils ambitionnent le gain victorieux.
Outre l’action qui les anime, les deux têtes de liste articulent leur stratégie sur la faisabilité financière de leur programme. Celui-ci n’est pas connu à l’heure de cette publication. Pourtant, comme devait le confirmer le gestionnaire du projet Christian DEUILLET, cet aspect des choses sera rigoureusement maîtrisé. Pas question de lâcher la bride et de s’embarquer dans des projets à l’emporte-pièce !
Le passé de l’ancienne assistante de contrôle de gestion au sein d’une société privée que fut durant de longues années Arminda GUIBLAIN plaide nécessairement en sa faveur sur ce sujet. Car, côté chiffres, elle doit en connaître un rayon !
Un aspect jugulaire et rigoriste garantis pour que les dépenses publiques ne s’envolent pas dans une stratosphère non-maîtrisable !
L’élue communautaire de l’Auxerrois veut aussi impulser des relations modernes avec les élus de proximité et la population. Etre en phase directe avec ces contacts relationnels permettrait de rendre espoir aux oubliés de la crise.
L’ouverture d’une permanence, exploitée sous la forme itinérante dans chacune des localités du canton, favoriserait ces échanges.
Autre volet préférentiel de l’élue de MONETEAU : l’aménagement numérique et des techniques de l’information et de la communication. Une mission que lui a d’ailleurs confiée depuis l’été 2020 le président de la Communauté auxerroise Crescent MARAULT en la nommant troisième vice-présidente.
Des appétences multisectorielles pour mieux s’investir auprès des citoyens…
A 56 ans, Magloire SIOPATHIS se revendique, quant à lui, d’une grande connaissance de la fonction publique et de ses complexes rouages. Il en est l’un des acteurs professionnels depuis deux décennies.
Accéder à l’un des 42 postes de conseillers dans l’hémicycle départemental serait pour lui un quasi retour aux sources. Mais, vu de l’autre côté de la lorgnette avec la stature toute fraîche de l’élu.
Il y porterait des items chers à son cœur : le développement du numérique, la promotion de la santé, la place de la jeunesse et de l’éducation, les solidarités à mettre en exergue notamment vis-à-vis des femmes qui subissent beaucoup trop de violences conjugales.
Son idée de créer un hub aérien depuis l’infrastructure logistique d’Auxerre-Branches vers les aéroports franciliens constituerait un prolongement de cet indissociable besoin d’aménagement du territoire, après la création de la zone d’activités économiques d’Aux-R-Parc, accueillie en partie sur sa commune.
Ce « technicien » de la chose publique a eu à gérer par le passé de lourds dossiers en termes de logistique comme ceux des collèges et des transports scolaires (26 000 élèves de notre département les fréquentent).
La mobilité demeure l’une de ses appétences dont il met à profit l’Agglo de l’Auxerrois en sa qualité de quatrième vice-président.
Un mot sur les remplaçants. On retrouve à ces postes un attelage composé de Dominique AVRILLOT, qui se définit, certes comme la doyenne de l’équipe du haut de ses 75 printemps mais qui est très investie dans la vie locale en qualité de conseillère municipale à Auxerre. L’ancienne infirmière dit répondre aux besoins d’un vrai engagement citoyen lorsqu’elle porte des misions car elle aime foncièrement les autres.
Agé de 52 ans, Régis CALMUS cumule les mandats de président associatif au sein de l’Office municipal des Sports d’Auxerre ou de la structure « Le Bien Vivre ». Il a souhaité rejoindre cette équipe pour sa complémentarité, sa volonté d’agir et son postulat de base : « on le dit, on le fait… ».
Thierry BRET
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