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Voilà plus de quarante ans qu’il a troqué son stylo de journaliste politique pour endosser le costume de chansonnier. Devenu au fil des années, l’un des piliers des cabarets de légende que sont le Caveau de la république, les Deux Ânes ou le Don Camilo, Pierre DOUGLAS s’est produit à Saint-Georges pour la plus grande joie de ses admirateurs. Un personnage attachant, aux multiples facettes, qui ne cache pas son bonheur de rhabiller de rires la grisaille du quotidien.
SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Quel aurait été le destin de Pierre MELON, alias Pierre DOUGLAS, s’il n’avait croisé un jour sur sa route, à la fin des années 70, ces deux personnages emblématiques qu’étaient alors Georges MARCHAIS, premier secrétaire du Parti Communiste Français et l’imitateur Thierry LE LURON, déjà au fait de sa gloire… ?
Du premier, il sut reprendre le phrasé et les intonations pour faire rire dans un premier temps ses collègues de rédaction avant que le second, conquis par son talent et son humour ne le propulse sur la scène du Don Camilo. Lui offrant l’opportunité de se lancer dans une carrière d’humoriste et amuser la France entière. Clin d’œil au temps qui passe, le tout jeune octogénaire a intitulé son dernier spectacle « Vite avant que j’oublie !». Simple figure rhétorique car le gamin de 80 balais se souvient de tout et nous fait près de deux heures durant, revisiter les évènements et les personnages qui ont émaillé sa vie. Une vie, façon puzzle, qui s’éparpille au fil des carnets scolaires et des études avortées, passant d’un premier emploi de présentateur du journal à FR3 Limoges à une activité de commercial chez Primagaz, pour finir par faire le siège du standard d’Europe1 plusieurs mois afin d’y rencontrer son directeur de l’époque et figure de la station, Jean GORINI, qui lui donnera sa chance : « je rêvais d’être Tintin, je rêvais d’être un reporter… ».
De l’humour et des bons mots comme s’il en pleuvait…
Au fil du spectacle s’enchaînent anecdotes et personnages, que la verve du chansonnier égratigne férocement, revisitant au passage quelques refrains connus, comme la chanson de Charles AZNAVOUR, « Je m’voyais déjà » pour évoquer l’ego et la soif de pouvoir des hommes politiques, ou cette « Complainte de l’ancien ministre » calquée sur l’air des « Neiges d’antan » emprunté à Georges BRASSENS. La plume se fait plus tendre quand sur l’écran de sa mémoire défilent les amis disparus, à l’image de ces couplets composés un dimanche de janvier 2015, en hommage à CABU et ses copains, « pour ne jamais oublier », entonnés sur la musique de « Ma môme », clin d’œil à une autre de ses idoles, Jean FERRAT. Le spectacle se fait comédie italienne. On rit, on pleure, on pleure, on rit… C’est l’heure de la revue de presse et des pépites glanées au fil des pages et de l’information : « bonne nouvelle pour les 100 000 passagers qui partent chaque jour de Montparnasse, la SNCF a annoncé que dès la fin des travaux, les grèves reprendront normalement ! ». Dernier tour de piste en terre monégasque, qui confine au grandiose avec ce reportage sur l’accouchement de la princesse Stéphanie, revu et corrigé façon Léon ZITRONE : « Je ne vois plus rien, à vous Monaco, à vous les studios ! ». Et dernière salve entourée de ses trois musiciens : « comme aurait dit MARCHAIS, à nous quatre, on fait un bon trio ! ». Comment ça ! Le spectacle est déjà terminé ? Mais c’est un « scandâââle ! ».
Dominique BERNERD
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Innocent YAPI au service de l’expression orale dans le cadre d’un festival : le « conte » est bon !
octobre 13, 2021Pour sa 23ème année, le festival « Contes Givrés » propose sur quarante communes de Bourgogne près d’une cinquantaine de spectacles généralement gratuits. Ces « contes » sont tantôt traditionnels, parfois venus de très loin, tantôt de création récente, laissant la part belle à l’imaginaire et la parole à un(e) artiste quelquefois accompagné d’un musicien.
JOIGNY : Aussi le programme est-il extrêmement varié, depuis l’épopée mandingue de Soundiata, l’enfant-buffle, qui remonte au XIIIème siècle, jusqu’aux fantastiques « hommes-carton » de Marien TILLET, et à la question posée par les Volubiles : être deux dans un couple, oui mais lequel ?
Au collège Marie-Noël de Joigny, le passage du festival s’est traduit par la résidence du conteur Innocent YAPI, venu animer un atelier de prise de parole en public auprès d’une classe de troisième.
Durant une semaine, les élèves ont pu bénéficier de trois heures par jour de travail sur la voix, la tenue sur scène, l’improvisation, dans une ambiance empreinte de respect et de bonne humeur.
Leur jeune professeur de français, Valentine UGO le reconnaît : ce travail a établi entre les élèves un excellent esprit de groupe. Il n’y a jamais eu de moqueries et la classe en est sortie soudée, prête à vivre une année scolaire enrichissante.
Il s’agissait en outre d’une section football qui ne connaissait les contes qu’à travers le programme de 6ème où l’on met souvent l’accent sur des récits pourvus d’une morale ou d’une leçon.
Le répertoire d’Innocent YAPI, originaire de Côte d’Ivoire, leur a permis de découvrir la tradition orale de l’Afrique de l’ouest où le lièvre Botton joue le rôle du personnage rusé, équivalent au renard de nos fables.
L’enseignante a complété cette découverte par l’étude d’un livre de Laurent GAUDE, « La mort du roi Tsongor », prix Goncourt des lycéens en 2002 et par la préparation d’une exposition en partenariat avec l’association « Joigny Baobab ». Cette action proposée par la Bibliothèque départementale de prêt a été entièrement financée par le Département de l’Yonne.
Claire CIUPA
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Valérie PECRESSE dévoile son projet pour l’école à VENOY : un lieu sanctuaire symbole d'autorité, de laïcité et de discipline
octobre 12, 2021Venue dans l’Yonne à la rencontre des militants et sympathisants LR, Valérie Pécresse a présenté mardi matin en mairie de Venoy son projet pour l’éducation, que la candidate souhaite placer au cœur de la future élection présidentielle. Avec pour priorité absolue de remettre les fondamentaux au cœur de l’école, mais aussi d’en faire un lieu sanctuaire en y restaurant en priorité l’autorité, la discipline et la laïcité.
VENOY : C’est en dédiant son discours à la mémoire de Samuel PATY, dont on commémorera dans quelques jours le premier anniversaire de l’assassinat, que la Présidente de la région Ile-de-France a développé devant un parterre d’élus Les Républicains du département, les actions qu’elle souhaite mettre en œuvre dans le domaine de l’éducation, en cas de victoire aux prochaines présidentielles. Souhaitant être celle qui « relèvera l’école, condition de notre cohésion, voire de notre survie en tant que nation ». Avec pour priorité première, d’en faire un sanctuaire, préservé de toute forme de violence ou de désordre et en faire l’école du respect : « je le dis solennellement, aucun enfant, aucun enseignant, ne doit se rendre en classe avec la boule au ventre… ».
Face à cette violence de plus en plus prégnante, à l’image de cette enseignante agressée en plein cours la semaine dernière en Seine-et-Marne, la candidate souhaite voir impliquées les familles, en créant des « Ateliers d’aide à la parentalité » au sein des établissements et en réactivant les « Conseils de droits et devoirs des familles » qu’elle voudrait rendre obligatoires dans les villes de plus de 15 000 habitants. Des aides qui pourraient s’accompagner de sanctions à l’égard de parents soupçonnés de défaillance éducative, pouvant aller jusqu’à la suspension de leurs allocations familiales.
Un système scolaire qui ne tourne pas très rond…
Aux yeux de Valérie PECRESSE, le système scolaire marche parfois sur la tête, pour preuve l’obligation faite aujourd’hui à un établissement d’accueillir en son sein un élève qui aurait été exclu d’un autre collège ou lycée : « c’est une aberration totale, il va y semer à nouveau le trouble, d’autant que ces poly exclus sont souvent à l’origine des faits les plus graves ». De proposer à leur attention dans chaque département, des « structures de réinsertion scolaire », avec un encadrement renforcé et faire en sorte que les sanctions éducatives soient prononcées le plus rapidement possible et exécutées : « trop d’affaires classées sans suite, contribuant à la culture de l’impunité. Pour moi, le respect du professeur, ce n’est pas négociable ». Appelant à une école sanctuaire, en sortant de « l’omerta » qui conduirait les établissements aujourd’hui, à ignorer la réalité du « prosélytisme islamiste » pour ne pas faire de vague. Soulignant que c’est dans les quartiers le plus soumis au communautarisme, qu’il y a le moins de signalements d’atteinte à la laïcité, résultat d’une loi du silence qui ne dit pas son nom. Pour y remédier, une structure dédiée serait créée, afin de permettre à tout enseignant de dénoncer des faits de radicalisation, gérée non par l’Education Nationale, mais par les ministères de la Justice et de l’Intérieur.
Pour relever l’école, encore faut-il prioriser les savoirs fondamentaux, notamment à destination des écoles primaires, où cela pourrait se traduire par un nombre supplémentaire d’heures de cours de français et de mathématiques : « lire, écrire, compter, c’est le bagage que nous devons donner à chaque élève pour ne plus se retrouver avec 20 % de classe d’âge ne maîtrisant pas la lecture à 18 ans et ne plus être les derniers de la classe pour l’enseignement des mathématiques ».
Avec à la clé, l’instauration d’un examen d’entrée en 6e pour garantir que tous les enfants aient acquis les bases nécessaires à leur scolarité. Un dispositif qui est loin toutefois de faire l’unanimité auprès d’enseignants ou associations de parents d’élèves, qui y voient une forme de barrière sociale. Et pour les recalés à l’examen, mise en place de classes de 6e dites de « consolidation », primant le français et les mathématiques avant que ne soient introduites d’autres matières : « il faut absolument faire de la prévention de décrochage scolaire notre priorité nationale ». Dans le cadre des mesures souhaitées par la candidate, une « Réserve Education Nationale » pourrait être créée à cet effet, composée de professeurs retraités et rémunérés pour apporter gratuitement de l’aide aux devoirs et du soutien scolaire aux enfants le plus en difficultés. Une « réserve » qui pallierait aussi au remplacement de professeurs absents.
Inciter les vocations avec un plus sur la feuille de paie…
Ce projet pour l’éducation passe aussi par une plus grande autonomie accordée aux établissements en matière d’innovations pédagogiques, à l’aune du dispositif mis en place dans les universités, lorsque Valérie PECRESSE était en charge du ministère de l’Enseignement supérieur : « les écoles, les collèges, les lycées, ne doivent plus être les derniers échelons d’une chaîne hiérarchique étouffante, mais au contraire, des lieux d’initiatives et d’émulation ».
Face à la paupérisation de la profession, qui a désormais du mal à recruter, laissant vacants des centaines de postes, la candidate remet en cause le « bizutage institutionnel » consistant à envoyer dans les établissements les plus difficiles, les enseignants les plus jeunes, loin le plus souvent, de leur région d’origine, privilégiant l’envoi dans les quartiers, de « professeurs volontaires avec de vraies primes de fidélisation et de vrais bonus de carrière ».
Une crise des vocations qui pourrait s’accompagner d’une revalorisation des salaires pour les enseignants en début de carrière, mais sans plus de précisions sur leur montant si ce n’est qu’il faudrait pour cela rogner de 10 % le budget alloué au secteur administratif de l’Education Nationale : « une administration lourde qui coûte chez nous beaucoup plus cher qu’ailleurs et en réduire les coûts permettrait de mieux rémunérer les enseignants et valoriser l’ensemble de leurs missions éducatives… » Un remake du « dégraissage de mammouth » façon Claude ALLEGRE… ?
Dominique BERNERD
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Il n’a rien oublié de 40 années de bons mots : Pierre DOUGLAS se souvient de tout !
octobre 07, 2021Le chansonnier est une espèce en voie de disparition. Il se fait de plus en rare à la télévision. Si ce n’est sur la chaîne Paris Première qui en fait encore son fonds de commerce (La Revue de Presse). Il ne reste plus alors qu’à guetter les programmations des salles de spectacle pour tenter de débusquer un gala, digne de cette appellation. Ce sera le cas ce samedi 09 octobre à Saint-Georges-sur-Baulche, avec la venue de l’excellent Pierre DOUGLAS.
SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Quatre-vingts ans et la verve toujours radieuse, l’artiste ! L’ancien journaliste (France 3 Limoges, Europe 1, RTL, TF1 au sein du service politique, France Inter) nous revient en pleine forme avec un spectacle corrosif dont il a le secret.
Lui qui fut débauché par le regretté Thierry LE LURON en 1977 pour quitter le journalisme et faire ses grands débuts à la scène tourne toujours aux quatre coins de l’Hexagone.
« Vite avant que j’oublie » est un condensé de quarante années de bons mots et de petites phrases assassines adressées aux grands de ce monde qui nous entourent : ceux de la politique, du cinéma, du sport et de l’actualité en règle générale. Des bons mots, certes, mais, aussi des textes acidulés mis en musique avec des paroles retravaillées pour la circonstance.
Au passage, le chansonnier n’a rien perdu de son timbre dès qu’il s’agit de brocarder et d’ironiser sur ces potins mondains que tout le monde adore.
« J’ai commencé sous Giscard, je continue sous Macron ! ». Un leitmotiv qui résume à lui seul l’éternelle jeunesse de cet amoureux de la vie qui fait passer son public du rire aux larmes, dans la même soirée, en y ajoutant des zestes de drôlerie et d’émotion.
En savoir plus :
Pierre DOUGLAS en spectacle
« Vite avant que j’oublie »
Salle des fêtes de Saint-Georges-sur-Baulche
Samedi 09 octobre 2021
A 20h30.
Thierry BRET
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La localité a accueilli le conseil communautaire de l'Auxerrois : CHEVANNES se voyait déjà en haut de l’affiche !
octobre 07, 2021Une fois n’est pas coutume, le conseil communautaire de l’Auxerrois s’est délocalisé pour sa séance de rentrée après la très longue trêve estivale. C’est à la salle des fêtes de CHEVANNES que s’est tenue cette session prolifique au niveau de l’ordre du jour. Ce qui aura permis à l’élu hôte de cette assemblée d’ouvrir le bal, selon les us et coutumes du protocole…
CHEVANNES : Sacré Dominique CHAMBENOIT ! Le premier des élus de la commune périphérique de la capitale de l’Yonne n’a pas son pareil pour distiller avec finesse et pointe d’humour ses messages à qui veut les entendre !
Et en cette belle matinée de jeudi 07 octobre, l’orateur qui devait prendre la parole en guise de préambule à l’ouverture des travaux communautaires n’avait que l’embarras du choix côté auditoire !
L’intégralité ou presque des élus de l’Agglomération de l’Auxerrois étaient assis autour de lui pour écouter ses mots de bienvenue, une fois les viennoiseries et le café avalés, avant que ne débutent les joutes parfois acérées des différentes délibérations inscrites au copieux programme des réjouissances du jour.
Empruntant une formule « toute faite » que « les moins de vingt ans ne pouvaient pas connaître » - il n’y en avait d’ailleurs aucun dans la salle parmi l’assistance !, Dominique CHAMBENOIT a cité le grand Charles (pas de GAULLE) mais AZNAVOUR, pour évoquer le bonheur qui était le sien d’accueillir dans sa commune cet évènement politico-institutionnel.
« Un chanteur se voyait déjà en haut de l’affiche, entama le maire, et je puis vous dire que c’est la commune de CHEVANNES qui aujourd’hui se voit en haut de l’affiche en recevant dans sa salle des fêtes cette session… ».
Un zeste d’humour dont il n’est pas avare lors de ses allocutions. Suffisant pour dérider les esprits aux alentours de 9h30 avant de céder la parole au président de l’assemblée communautaire Crescent MARAULT qui déroula ensuite l’ordre du jour. Dans la plus pure des traditions.
Thierry BRET
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