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A Dijon la fée électricité a eu raison d’un centre d’enfouissement : concept unique pour « alchimistes » des temps modernes !
novembre 25, 2021L’instant se veut solennel. Il est servi à température ambiante, à ne pas mettre un journaliste dehors ! Un vent frisquet ébouriffe les participants enthousiastes de ce qui fera dans un bref moment des souvenirs pour la postérité. Ici, sur les terrains artificialisés de l’ancien centre d’enfouissement technique des déchets de l’agglomération de Dijon-Valmy se dresse désormais 43 000 panneaux photovoltaïques. Tous opérationnels et déployés dans le cadre du plan solaire d’EDF. Une première en France pour sa capacité !
DIJON (Côte d’Or) : Seize hectares de terrain et des installations techniques à perte de vue ! La version liminaire offerte par la centrale solaire, implantée au nord de Dijon, se veut très impressionnante. Une rangée traverse par son milieu ce champ énergétique renouvelable, assurant la séparation de ces constructions aux allures futuristes mais pourtant bien réelles. Ici, s’appréhendent l’avenir et le salut de la planète dans toute sa maîtrise. Parfaite, voire absolue.
Dans quelques minutes, le site entrera dans l’histoire en étant inauguré de manière officielle. Devenant de facto le premier de l’Hexagone par ses caractéristiques. D’une puissance totale de 15,5 MWC, pouvant alimenter les besoins en électricité en équivalence annuelle de 8 000 habitants ! Soit environ 5 % de la population de la métropole dijonnaise. Excusez du peu !
Tout ceci étant obtenu grâce à la présence des 43 000 panneaux photovoltaïques, érigés telles les mystérieuses statues de l’île de Pâques, leurs petites cellules capturant le moindre rayon de l’astre diurne dirigées vers le ciel. La comparaison avec d’antiques civilisations s’arrêtent là !
Redonner un second souffle de vie à un site peu flatteur…
Ici, sur ce plateau de Valmy qui surplombe la capitale de la Bourgogne, c’est bien de prouesses technologiques et de futur dont on parle. Le futur avec un grand « F », tant le concept semble abouti, ciselé au centimètre carré près, bien pensé.
Pouvait-on imaginer un jour redonner un second souffle de vie à ce périmètre de terrain en disgrâce qui a accueilli depuis des lustres les déchets inertes appartenant à Dijon Métropole ?
Ici ont été enfouies des tonnes et des tonnes de détritus lors de l’exploitation de cet endroit. Aujourd’hui, c’est bien la revalorisation du lieu qui est mise en exergue. Mieux que revalorisation, terme peut-être trop technique et moderne, pourra-t-on préférer du côté de la sémantique les mots de renaissance, voire de la revitalisation. Tel un Phénix !
Même le vice-président du groupe SNEF Paul BROSSIER, celui qui est intervenu à la réalisation de ces travaux d’aménagement ayant duré une dizaine de mois le concède sans ambages : c’est une grande première dans l’Hexagone que d’avoir marié ce type de terrain artificialisé avec ce projet d’envergure.
Pourtant, la société dont il représente les intérêts depuis Marseille en a vu d’autres au niveau de la conception de projets novateurs à travers le globe, y compris au Brésil où SNEF est fortement implantée.
Des « alchimistes » des temps modernes qui ne transforment pas le plomb en or…
Joindre l’utile (ressusciter un centre d’enfouissement de déchets) à l’agréable (en lui redonnant une nouvelle dimension environnementale à vocation économique) équivaudrait presque à un tour de passe-passe, digne d’un prestidigitateur.
Les magiciens, on les connaît ! Car, ils se sont dévoilés au grand jour, ôtant même leurs masques de protection sanitaire le temps de la séance photo où, les doigts gourds, les journalistes tentèrent vaille que vaille d’immortaliser l’instant sans trembler de froid !
Ces « alchimistes » des temps modernes ne transforment pas le plomb en or. Ils font mieux que ça, renvoyant l’illustre Nicolas FLAMEL à ses chers grimoires poussiéreux !
Ils se nomment EDF (la fée électricité), sa filiale dédiée à l’essor et au déploiement sur le territoire national des nouvelles énergies (EDF Renouvelables), Dijon Métropole qui œuvre en faveur du développement durable depuis 2015 en obtenant le statut de « territoire à énergie positive », la Région Bourgogne Franche-Comté qui ne cesse d’appuyer sur l’accélérateur des transitions, qu’elles soient énergétiques, de la mobilité ou environnementales.
Même la population locale a joué sa partition participative !
Une synergie faite de compétences et de bonnes volontés ayant reçu l’adoubement de l’Etat. Via sa préfecture de Région et sa préfecture départementale, par effet logique de capillarité.
Il serait regrettable d’oublier le principe vertueux qui a animé ce projet unique. Celui de sa campagne de financement participatif qui a connu un franc succès avec 100 % de fonds récoltés en un laps de temps record (une vingtaine de jours) par des habitants de la métropole dijonnaise. Preuve s’il s’en fut de leur implication !
En résumé, tout respire la nouveauté et le désir de bien faire dans ce projet original qui offre à partir de son installation la transition énergétique locale. Un satisfecit évident pour EDF qui vise à devenir l’un des leaders du photovoltaïque avec 30 % de parts de marché à horizon 2035.
Joindre l’utile à l’agréable, nous l’avons dit. Réhabiliter un site à la destinée originelle peu envieuse au service de la sauvegarde de la planète tout en répondant aux besoins énergétiques de ses habitants mérite amplement de braver le froid lors de la découpe du ruban tricolore ! Personne n’aurait voulu manquer ce rendez-vous !
En savoir plus :
Les principales personnalités présentes à cette inauguration :
Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté,
François REBSAMEN, président de Dijon Métropole et maire de Dijon,
Fabrice SUDRY, préfet de la Région Bourgogne Franche-Comté et préfet de Côte d’Or,
Bruno BENSASSON, directeur exécutif EDF Groupe Energies Renouvelables,
Yves CHEVILLON, délégué régional EDF Bourgogne Franche-Comté.
Thierry BRET
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L’AJ Auxerre abat ses atouts lors de la soirée « Cartes de Visite » pour renforcer les liens avec ses partenaires
novembre 24, 2021Il est passé à la moulinette de l’interview devant les partenaires et les entrepreneurs (une soixantaine) lors de la soirée « Cartes de Visite », le coach de l’AJ Auxerre Jean-Marc FURLAN ! Se prêtant avec beaucoup de disponibilité et sa dose d’humour dont il est coutumier à cette prise de parole en public. En expliquant sa vision personnelle du coaching, pas si éloignée en vérité de celle d’un manager d’entreprise…
AUXERRE: Ce n’est un mystère pour personne parmi les journalistes qui suivent régulièrement les points presse de l’entraîneur de l’équipe professionnelle de l’AJ Auxerre : Jean-Marc FURLAN gère la destinée de ses protégés adeptes du ballon rond et le staff qui l’entoure comme un véritable chef d’entreprise. Plutôt façon PME puisque ce sont 47 individualités qui composent ce team dont il a la charge.
Alors quand il se retrouve lors d’une soirée spéciale « Partenaires », placé sous le feu des projecteurs afin d’expliciter les tenants et aboutissants de sa stratégie sportive, c’est en vrai dirigeant que s’exprime le charismatique patron de l’équipe première !
Les principes d’un speed dating avec échanges de cartes professionnelles…
Une prestation proposée sous la forme de questions/réponses qui a été très appréciée des acteurs économiques du terroir, heureux de se retrouver dans les salons du club Europe en pareille circonstance, une première depuis janvier 2020 !
La soirée « Cartes de Visite » concoctée par la direction du club bourguignon reste le must des relations privilégiées que la structure sportive propose avec ses soutiens financiers. Son principe en est simple. Il s’appuie sur les préceptes d’un speed dating où les participants doivent échanger leurs précieux sésames identifiés sous la forme d’un bristol avec leurs voisins après un temps de présentation de leurs activités et de leur entreprise. Sachant que la table d’accueil comporte six orateurs et que ces derniers disposent de moins de deux minutes de prise de parole avant de passer la main à l’interlocuteur suivant.
In fine, l’exercice nécessite plusieurs rounds oratoires pour que chacun puisse rencontrer le maximum de participants. L’objectif étant d’initier des liens professionnels entre ces aficionados de l’AJA, profitables par la suite à de réels échanges économiques. Le tout sous le signe de la bonne humeur, de la convivialité, voire de l’amitié.
Une soirée plaisir pour accroître les liens avec les partenaires…
Si Romain DAUCHEL était aux manettes de la partie « technique », c’est à Baptiste MALHERBE, directeur de l’AJ Auxerre qu’incombait d’ouvrir le bal en évoquant le rapport ténu (et indispensable) que le club sportif développe avec ses partenaires économiques. Entreprise à part entière, l’AJA est également un vecteur de communication pour la plupart d’entre elles, celles notamment qui disposent au sein du stade de loges facilitant les relations publiques. Le directeur de l’AJ Auxerre brossa ensuite les grandes lignes de ce pourrait être 2022 côté projets, notamment la création d’un musée.
Entre deux tours de prise de parole, Jean-Marc FURLAN revint sur l’analyse de la dernière rencontre, disputée lundi soir chez les voisins de Dijon, une défaite sur le score de trois buts à un, et le sentiment d’amertume tenace qui lui reste au palais. Lui qui aime tant gagner les derbys !
Avant de clore la soirée, le coach auxerrois prit soin de participer au tirage au sort, permettant à l’un des entrepreneurs présents de repartir avec un lot (un maillot dédicacé par l’équipe). C’est Fabrice MERCIER, de la société OXO 89 chère au président du RCA David PARIZOT puisqu’il en est le patron, qui devait être béni des dieux et recevoir des mains de l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux la précieuse parure. Comme quoi la passerelle entre football et rugby est étroite !
Thierry BRET
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Au Donjon de Cravant : Colette BECHET en Mère Noël et conteuse de talent sur des textes écrits par Hubert DEVILLERS
novembre 23, 2021Insatiable Colette BECHET ! A 87 ans, la « châtelaine » du Donjon de Cravant se lance un nouveau défi à l’approche des fêtes de Noël. Une corde supplémentaire qu’elle a décidé d’ajouter à la harpe harmonieuse de son éclectisme artistique. Lui faisant endosser le rôle de conteuse pour les tout-petits. En s’appuyant sur l’œuvre onirique d’Hubert DEVILLERS…
CRAVANT : Telle une grande cuvée élevée patiemment en fût de chêne, elle se bonifie avec le nombre des années, la sémillante propriétaire du célèbre Donjon ! On l’a connaissait styliste et couturière, créatrice d’évènements culturels, muse source d’inspiration des troubadours en goguette qui épanchent leur soif d’imaginaire lors de leur passage en terre icaunaise, là voici qui nous revient en conteuse. Avec la période de l’Avent, époque bénie des dieux pour les plus petits, voire les plus grands ayant conservé au fond de leur âme, une part d’enfance, et ce scintillement empli d’espérance dans le regard.
A 87 ans, Colette BECHET se met en scène ! Pour honorer un cycle de lecture où les animaux prennent la parole (mieux que les hommes car pleine de sagesse !), où l’on croise des mousquetaires de l’espace prêts à en découdre pour faire régner la vertu en éliminant les vices, où le monde des fées se présente à nous pour mieux enthousiasmer les auditeurs, où un étang possède tout un tas de secret. Avant que le Père Noël ne rende visite aux enfants, avec les cadeaux dans sa hotte !
Entre poésie et imaginaire débridé, mâtinées de rêveries et de bienveillance, ces lectures procurent un bien fou car elles placent les écoutants hors du temps. Ces écrits sont l’œuvre d’un littéraire reconnu : Hubert DEVILLERS. Romancier, auteur de livres et de contes pour enfants, l’artiste a profité d’une rencontre qui ne doit rien au hasard pour concevoir ce cycle de lecture permettant de transporter les bambins dans une autre dimension où le masque de protection et les gestes barrières n’envahissent pas leur univers. La magie de Noël existe toujours. Colette BECHET et Hubert DEVILLERS l’a font perdurer pour notre plus grand plaisir…
En savoir plus :
Cycle de lecture de contes de Noël
Tous les mercredis de novembre et de décembre à 11h et un samedi sur deux. Pour les 6-10 ans. Durée 60 minutes environ. Les inscrits repartent avec un exemplaire du conte du jour. Sur réservations uniquement.
Tarif 8 euros par enfant.
6 euros à partir de quatre.
2 euros par parent.
Renseignement sur www.billetweb.com
Le calendrier :
Mercredi 24 novembre à 11h
Les fées de l’arbre enchanté
Samedi 27 novembre à 11h
Le secret de l’étang
Mercredi 1er décembre à 11h
Léonce, la petite guenon
Mercredi 8 décembre à 11h
Belle et la bête
Samedi 11 décembre à 11h
La visite du Père Noël
Mercredi 15 décembre à 11h
Trois canards à la mare
Mercredi 22 décembre à 11h
La visite du Père Noël
Mercredi 29 décembre à 11h
La pièce de Noël
Thierry BRET
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Oser et rêver : deux impératifs à l’accent antinomique pour alimenter les débats des 20èmes Entretiens d’Auxerre
novembre 20, 2021Les « Entretiens d’Auxerre » organisés par le Cercle Condorcet local fêtent cette année leur vingtième anniversaire. Ils se sont ouverts ce vendredi. Une édition qui mise sur l’optimisme et l’avenir, avec pour thème « Osons rêver ». De quoi redonner un peu de couleurs à la grisaille automnale et ambitionner un avenir étoffé d’espoir…
AUXERRE : « On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » poétisait Rimbaud… Mais doit-on se refuser à rêver quand on a trois ans de plus ? Président du Cercle Condorcet d’Auxerre, Sylvain JOLITON a ouvert les débats ce vendredi matin et retracé quelques souvenirs engrangés au fil de ces deux décennies. A commencer par ce repas partagé avec l’Auxerrois Michel MORINAU et le sociologue Michel WIEVIORKA, où fut évoquée pour la première fois l’idée d’un colloque annuel réunissant des intellectuels de tous horizons autour de sujets de société ou philosophiques.
C’est la voix nouée par l’émotion qu’il a évoqué ce douloureux samedi 14 novembre 2015, au lendemain des attentats parisiens, lorsque sur scène comme dans la salle, chacun s’évertuait à tenter de mettre des mots sur ce qui venait de se passer : « quand le chagrin fracasse la pensée, il faut la reconstruire par la parole et échanger dans la confrontation des idées et dans la compréhension du monde… ».
Rappelant que l’idée première de ces entretiens annuels était bien de s’opposer inlassablement à toute forme d’obscurantisme, « que ce soit par la pensée, la culture, la réflexion, l’intelligence, l’émotion, la controverse, la vie tout simplement… ».
Quand tout est interdit, il est quand même possible de rêver…
Oser et rêver : deux verbes à l’apparence antinomique, dont se sont inspirés les élus présents sur scène pour l’ouverture officielle du colloque. A l’image de l’adjointe en charge de la culture à la Ville, Céline BÄHR, pour qui le thème des Entretiens 2021 laisse supposer « que le rêve ne va pas de soi, que l’on pourrait voir ses rêves amoindris ou confisqués. Peut-on vraiment avoir le loisir de rêver quand on mène une vie soumise à la nécessité, peut-on rêver de ce que l’on ne connaît pas ? ». Citant notamment dans son discours la chef étoilée Anne-Sophie PIC et son plaidoyer « pour conjuguer l’insouciance de celle qui rêve et la détermination de celle qui ose… ».
Même accent philosophique pour la conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA, qui s’interroge sur la liberté même de rêver : « oser, c’est se donner le droit de franchir une barrière, mais quelle barrière franchir alors que le rêve est sans doute la première des libertés ? Quand tout est interdit, quand tout semble impossible, il est quand même possible de rêver… ». Soulignant combien il pouvait être difficile aujourd’hui de revendiquer toute forme d’utopie sans être marginalisé et perçu comme « irréaliste et doux rêveur ».
Oser la politique, car ce n’est pas un gros mot…
« L’animal politique » qu’est Guillaume LARRIVÉ (dixit l’intéressé lui-même !), se revendique comme citoyen engagé dans la vie de la cité : « oser, nous appelle à ne pas se satisfaire du statu quo, à se résigner au désordre des hommes et des choses et ça me plaît ! Rêver, c’est s’abandonner dans ce continent très obscur de l’inconscient, alors que la cité est par définition le lieu du réel, de la réalité… ». La politique autorise-t-elle le rêve ? Oui, répond le député de l’Yonne, qui rêve « d’un débat public où le relativisme n’est pas dominant, où la dynamique de l’intelligence permet d’admirer, où l’on ne considère pas que tout se vaut et que rien ne vaut rien… ». Appelant à « oser l’Homme, oser la raison, la nuance, oser l’engagement. Rêvons bien sûr, mais dans la cité et faisons de la politique, ce n’est pas un gros mot… ».
Ponctuant les interventions avant le premier débat de la matinée, la présidente du Conseil scientifique des Entretiens d’Auxerre, Valentine ZUBER est pour sa part revenue sur le thème choisi à l’occasion de ce vingtième anniversaire, synonyme d’espoir et de désir d’avenir : « il y a bien sûr les dangers de l’utopie, de devenir mortifère, mais cela n’invalide pas complètement le rêve, qui est aussi le moteur faisant avancer, qui fait progresser, permet les découvertes et aussi une plus grande mobilisation des énergies sociales. Et c’est bien ce que nous recherchons ici à susciter, aux Entretiens… ».
Dominique BERNERD
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L’échec de la COP est flagrant pour EELV : le rendez-vous de Glasgow, synonyme de douche écossaise…
novembre 16, 2021C’est un pétard mouillé. Une négociation qui aboutit sur le vide sidéral ou tellement peu de choses ont été accordées in fine en faveur de la préservation de la planète. Du côté des instances nationales d’Europe Ecologie Les Verts, le terme d’échec est même évoqué pour qualifier cette réunion de Glasgow, synonyme de douche écossaise. Constatation avec les deux signataires de cette tribune…
TRIBUNE: Après deux semaines d’intenses négociations internationales, la COP 26 s'est achevée samedi sur un accord au rabais. Cette COP est un énième échec face au plus grand défi de l’humanité : notre lutte commune contre le dérèglement climatique.
En effet, dans l’hypothèse où l’ensemble des mesures adoptées à Glasgow étaient respectées, nous serions sur un scénario catastrophe d’une augmentation de 2,7°C du réchauffement planétaire, d’ici à 2100. Alors que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de 64 % depuis 1992, cet attentisme est irresponsable. Les beaux discours du gouvernement français, empêtré dans son addiction au nucléaire et aux énergies fossiles, ont entravé la possibilité pour l’Union européenne de jouer un rôle moteur dans ces négociations.
Marquée par l'influence grandissante des lobbies, présents en grand nombre à Glasgow, cette COP ne permettra pas d’accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles: aucun calendrier de sortie des hydrocarbures n’étant évoqué dans le texte final.
D’autre part, le mécanisme de solidarité financière et de justice climatique, revendiqué par les états les plus pauvres, a été sabordé par les Etats-Unis et l'Union européenne, les pays riches ne voulant pas payer pour les dommages dont ils sont responsables.
Tristes constats, alors que la situation planétaire n’a jamais été aussi critique et alors que les solutions sont connues. En France et en Europe, se sont celles de la décarbonation de nos économies et d'un Green New Deal. Cela se joue en 2022, avec une présidence écologiste pour la France…
Alain COULOMBEL et Eva SAS
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