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Forcément, au niveau du symbole, cela a de la consistance. D’autant que la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de l’Yonne possède à son actif un catalogue de près de deux cents adhérents dans le sérail. Un soutien des milieux économiques qui n’est pas pour déplaire au président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT. Au travers de la signature de cette convention de partenariat, il voit ainsi concrétiser l’avancée de sa technopole « Aux_R Green Lab », qui se positionne en qualité d’incubateur incontournable sur l’innovation et la RSE…

 

AUXERRE : Il y a de la légitimité dans l’air ! Et surtout un soutien de poids indéfectible, du moins sur le papier et sans aucun doute dans les actes, de la part d’une frange de l’entrepreneuriat de notre territoire, incarnée par la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne.

La griffe apposée par Baptiste CLERIN, président de l’honorable syndicat patronal au bas du document co-signé par le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT, fait office de valeur référentielle intéressante pour l’avenir de la technopole « Aux_R Green Lab » en plein essor depuis le début de l’année. Un pôle volontairement implanté à l’écart du cœur de ville – il l’a été d’ailleurs par l’ancienne municipalité, soit dit en passant ! -, qui a pour vocation d’accueillir des startups ayant pour faculté de se développer par le prisme de l’innovation et du développement durable. « Vert » comme l’appellation originale du site !

Alors, formaliser, lors d’une réunion de présentation du site assuré par la communicante Clara PERRET, directrice du lieu, cette envie d’élargir le cercle de ses soutiens sonnait comme une évidence pour la gouvernance de l’Agglomération auxerroise. D’une part, la CPME, du fait de sa posture, représente un relais idoine afin de promouvoir l’ensemble de ce réseau technopolitain élaboré par l’institution communautaire. D’autre part, le mouvement patronal des PME/TPE de l’Yonne est l’un de ces maillons nécessaires, par le biais de la diversité de ses multiples actions, permettant la valorisation de cet endroit névralgique où le mot d’ordre s’inscrivant à son fronton se nomme désormais l’innovation.

 

Il y a de la réciprocité dans l’air avec ce partenariat !

 

Par cet acte fondateur, un partenariat n’est jamais innocent dans les faits, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de notre territoire s’engage à valoriser la marque « Aux_R Green Lab » lors de ses nombreuses manifestations et filières (Club des Femmes, etc.) qu’elle développe depuis plusieurs saisons. Tout en apportant une indissociable expertise à la technopole pilotée par Clara PERRET en matière d’innovation. Un item qui résonne aux oreilles de Baptiste CLERIN comme ce dernier devait le rappeler lors de son intervention.

Côté pratico-pratique, les deux partenaires échangeront leurs liens Internet afin de se renvoyer mutuellement l’ascenseur au niveau de la communication ; tous deux se consulteront à minima une fois l’an, dans le cadre du comité stratégique technopolitain, organe qui de facto associe l’ensemble des partenaires afin de fixer les grandes orientations à venir. On susurre dans les alcôves qu’elles seraient déjà en nombre !

 

 

 

Déjà une réunion de présentation aux membres de la CPME le 04 octobre…

 

Pour l’Auxerrois, cette signature représente plutôt une bonne pioche avec une CPME qui demeure le premier syndicat patronal de l’Yonne – l’organisme représente 112 branches professionnelles en son sein – potentiellement interpellé par les recherches et les travaux de la technopole.

Comme le confirmera Baptiste CLERIN, « nous sommes toujours dans un état d’esprit collaboratif et d’échanges vis-à-vis de ces initiatives, donc quand l’Agglomération de l’Auxerrois ou toute autre collectivité initie des projets en matière de développement économique, nous sommes foncièrement pour ! ».

Quant au sujet de la RSE, longuement évoqué par les signataires du jour, il s’inscrit dans les gênes des nouveaux partenaires ; la CPME y accordant une extrême importance. « On va vous solliciter très régulièrement, lancera en guise de boutade le successeur d’Olivier TRICON.

Dès le 04 octobre sera initiée une réunion avec l’ensemble des indépendants, commerçants, artisans par la CPME pour faire connaître le site technopolitain auxerrois ; une excellente entrée en matière pour communiquer davantage sur les projets novateurs liés à la RSE et autres facettes qui sont déployées dans cet écrin de réflexions, implanté tout proche de la nature.

Second cerise sur le gâteau, Baptiste CLERIN et Emmanuelle MIREDIN (secrétaire générale de la CPME 89) souhaitent installer le pôle RSE propre à la RSE dans ces locaux pour y réunir des adhérents du mouvement patronal et pour y inviter des acteurs publics facilitant la mise en forme de ces démarches favorables à l’environnement. Des demandes spécifiques, sur la ressource en eau notamment, ont été faites par les entrepreneurs adhérents de la CPME en attente de solutions et de bonnes pratiques.

Un excellent sujet de réflexion pour augure de la plus belle des manières ce partenariat naissant…

 

Thierry BRET

 

 


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Ouvrant le bal des festivités commémorant les 800 ans de l’affranchissement d’Auxerre, trois conférences étaient proposées à l’Abbaye Saint-Germain. Se succédant à la tribune, l’historien Patrice WAHLEN, l’avocat honoraire Jean-Louis ALLIOT et le numismate Éric VANDENBOSSCHE ont rappelé tour à tour le contexte historique de l’époque, les clauses de la charte signée en 1223 et de celles l’ayant précédée, ainsi que les monnaies en circulation au XIIIe siècle. Une belle entrée en matière pour découvrir qui était la comtesse Mathilde de Courtenay et son rôle majeur dans l’émancipation de la cité.

AUXERRE : On ne triche pas avec l’Histoire et il faut bien reconnaître qu’avant ce week-end, nombreux étaient ceux pour qui le nom de la comtesse Mathilde de Courtenay n’évoquait au mieux, qu’une artère tranquille, aux portes du centre-ville, juste derrière l’Arboretum ! La séance de rattrapage aura duré tout le week-end et il y avait urgence, semble-t-il, si l’on en juge par l’affluence record enregistrée ce vendredi soir à Saint-Germain. Pas tous les jours que des conférences se jouent à « guichet fermé » et faute de pousser les murs, il a fallu rajouter des sièges !

Mais qui était Mathilde ? Pour la patronne de Guédelon, Maryline MARTIN, venue ouvrir les débats, « un personnage absolument incroyable, une femme moderne comme je pense qu’il n’y en a aucune dans la salle… ». Rappelant qu’à l’âge de sept ans, elle signait un premier traité donnant autorisation aux moines de l’Abbaye de Reigny d’utiliser l’eau de la Cure pour leur moulin. Arrière petite fille du roi capétien Louis VI le Gros, fille de Pierre II de Courtenay, héritier du trône de Constantinople, « c’est du lourd, du très lourd… prévient Patrice WAHLEN, l’historien médiéviste bien connu, rappelant que les comtés de Nevers, d’Auxerre et Tonnerre ne faisaient alors pas partie de la Bourgogne : « l’Auxerrois ne sera vraiment bourguignon qu’à partir de 1435, n’étant jusque-là qu’une sorte d’état tampon au caractère « francilien », entretenant des relations avec le domaine royal et la Bourgogne… ».

 

 

Mathilde est une étape importante dans un long processus…

 

Avant l’affranchissement de tous ses habitants, Auxerre était sous la tutelle d’un régime féodal reposant sur un partage du pouvoir entre l’évêque, « maître absolu et éminent », le comte, « qui devait hommage à l’évêque », l’abbé de Saint-Germain, « pour la partie extra muros » et, plus anecdotique, le duc de Bourgogne, « qui possédait l’enclave dite Seigneurie du bourg Saint-Gervais, aujourd’hui quartier de la gare… ». Un schéma tripartite mis à mal par une explosion démographique et commerciale sans précédent, « boostée par la proximité d’Auxerre avec les célèbres « foires de Champagne », qui étaient autant de lieux d’échanges internationaux… ».

Une époque qui vit l’émergence d’une bourgeoisie marchande réclamant plus de droits et la modification de ce système féodal freinant la liberté de commercer : « d’où l’importance de ces traités, de ces chartes, qui vont faire craquer une grande partie de ce carcan… ». De l’incendie ravageur que connaitra Auxerre en 1188, naîtra une première charte promulguée par Pierre II de Courtenay, avec notamment l’exemption de la « mainmorte », du nom de ce droit dont jouissait le seigneur, de s’emparer de la succession de ses sujets à leur mort. Suivie en 1194, d’une seconde charte modérant et plafonnant taxes et autres servitudes. Autant d’avancées que la comtesse Mathilde reprendra dans la charte de 1223, d’où ces mots de l’ancien professeur d’histoire : « ce qui me gêne un peu dans certaines formulations de presse, c’est qu’on laisse entendre qu’avant, il n’y avait rien et qu’heureusement, telle Zorro (sic !), Mathilde arrive sur son grand cheval… ».

Pas de quoi pour autant briser l’aura de la « Noble Dame », saluée pour avoir élargi et consolidé les libertés personnelles existantes, avec notamment un affranchissement de tous les Auxerrois, serfs compris et l’officialisation des douze bourgeois à qui l’on confiera la ville, précurseurs d’une future municipalité : « une étape fondamentale d’un très long processus, mais Mathilde n’en n’est ni à l’origine, ni à l’aboutissement… ».

 

 

Une des rares femmes du Moyen-Age à frapper la monnaie…

 

Pas de quoi pour autant refroidir l’enthousiasme de l’ancien avocat et conseiller municipal Jean-Louis ALLIOT qui, tout en privilégiant dans son discours le cadre juridique de la charte de 1223 plutôt que son contexte historique, ne pouvait cacher son admiration pour la comtesse de Courtenay : « je trouve extraordinaire qu’une grande aristocrate vienne dire que le servage est une infamie, alors que nous sommes six-cents ans avant la déclaration des Droits de l’Homme de 1789… ».

S’interrogeant toutefois sur la genèse de ces différentes chartes, « sont-elles la conséquence d’émeutes à Auxerre en 1188, comme on en a connu à Sens, où on a tué l’abbé, on ne sait pas… ».

Insistant sur le fait qu’à travers ces différentes chartes, était reconnu le pouvoir royal : « avec Pierre de Courtenay, le texte fait autorité et la souveraineté royale pouvait s’imposer à l’Auxerrois, permettant aux bourgeois de saisir la cour du roi… ».

Retraçant les différentes monnaies en cours dans le paysage auxerrois aux XIIe et XIIIe siècles, le numismate Éric VANDENBOSSCHE a rappelé pour sa part, que bien avant Marguerite de Bourgogne, la Comtesse Mathilde de Courtenay fut une des rares femmes du Moyen-Age, à frapper monnaie à son nom dans son atelier de Nevers. Une monnaie qui dit-on eut grand succès, même si elle n’hésita pas à en modifier la composition : « il est vrai qu’à la fin de sa vie, l’on y trouvait beaucoup plus de cuivre que d’argent… ».

Mais on sait depuis longtemps que « l’agent ne fait pas le bonheur », contrairement à la liberté des hommes !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Toujours prompt à réagir au moindre frémissement de l’actualité, le président du groupe Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté Julien ODOUL souhaite que des sanctions tombent à l’encontre du premier vice-président de la Région et premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste de Côte d’Or, Michel NEUGNOT (à date, ce dernier est suspendu à titre conservatoire de cette dernière fonction par sa formation politique). Explication de texte…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il a effectué sa rentrée politique il y a quelques jours en invitant ses aficionados et partisans lors d’une rencontre conviviale accueillie à Cézy (plus d’une centaine de personnes) ; le voici qui déboule à la vitesse grand « V » dans les projecteurs de l’actualité régionale en réagissant au contentieux opposant l’un des bras droits de la présidente de la Région, le socialiste Michel NEUGNOT (premier vice-président de l’organe institutionnel en charge notamment de la mobilité et des transports) à l’élu du conseil communautaire de Nevers Agglomération, Mahamadou SANGARE (voir l’article publié dans nos colonnes à ce sujet).

Une curieuse affaire où des paroles auraient été prononcées par l’élu régional à la célèbre moustache, liées à un « baobab » plutôt incriminant pour qualifier le conseiller municipal de Nevers…une affaire en cours où toute la lumière doit être faite après enquête.

C’est justement sur le principe de la « vérité qui se doit d’éclater » que Julien ODOUL est intervenu hier, communiqué de presse à l’appui, pour exiger des explications autour de ce différend et surtout la prise de sanctions immédiates contre le premier vice-président de l’institution régionale.

« Les atteintes à la dignité de Mahamadou SANGARE sont choquantes et inacceptables, écrit le porte-étendard du RN régional, au-delà des divergences politiques, je lui apporte mon soutien ainsi que celui des élus du Rassemblement National… ».

 

 

Une motion pour exiger le retrait du vice-président de la Région

 

Suspendu temporairement par le bureau national du Parti Socialiste, le premier fédéral de Côte d’Or Michel NEUGNOT, pour sa défense, nie toujours avoir prononcé ce terme « baobab » qui aurait été adressé à l’élu de la Nièvre, selon des témoins.

Mais, de cela, Julien ODOUL et sa formation n’en ont cure.

« Le soutien aveugle et obstiné de la présidente à son vice-président est une marque de déshonneur et de discrédit pour la majorité régionale, ajoute-t-il quelques lignes plus loin.

Puis, menaçant, il poursuit « si le Parti Socialiste ne sanctionne pas Michel NEUGNOT pour ses propos à caractère raciste, le groupe RN déposera lors de la prochaine assemblée plénière du 20 octobre une motion pour exiger le retrait de sa vice-présidence de la Région Bourgogne Franche-Comté… ».

C’est sûr : pour la reprise des travaux de la Région après la trêve estivale, il devrait déjà y avoir du sport dans l’hémicycle régional, du fait de cette affaire de « baobab ».

Les élus en profiteront peut-être pour méditer sur un fameux proverbe bantou : « il est plus facile d’arracher un brin d’herbe dans le pot de fleur de son voisin qu’un baobab dans son propre jardin ! ».

 

Thierry BRET

 


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Souriante et affable, Madame la directrice de cabinet du préfet de l’Yonne sait recevoir ses invités dans son bureau, cafés à l’appui ! En l’occurrence, quatre représentants de la presse départementale qui ont convergé vers l’hôtel de la préfecture en début d’après-midi afin de faire plus ample connaissance avec la représentante de l’Etat. Logique et indispensable, tant la fonction incarnée depuis peu par Clémence CHOUTET, représente un élément clef dans l’organigramme du corps préfectoral…

 

AUXERRE: C’est le bras droit du préfet. L’élément indissociable de cette gouvernance étatique, ramenée à l’échelon du territoire départemental et qui permet à l’ensemble des rouages de la grande maison de fonctionner. Une précieuse courroie de transmission entre les services qui collabore en étroite osmose avec la secrétaire générale de la préfecture. Dans le cas présent, Pauline GIRARDOT, sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre.

 

Une appétence pour la vie économique

 

Mais, c’est aussi un ou une responsable sécurité qui assiste le préfet (Pascal JAN dans l’Yonne) pour animer et coordonner l’action des services chargés du respect de l’ordre public et de la protection des personnes et des biens, via la police, la gendarmerie et les services de secours.

Bref, on l’aura compris la fonction de directrice de cabinet du préfet est éminemment stratégique au sein de la préfecture. Succédant à Marion AOUSTIN-ROTH – cette dernière a donc troqué désormais ses préférences footballistiques réservées jusque-là à l’AJ Auxerre pour le Pau FC puisque nommée sous-préfète à Oloron-Sainte-Marie ! -, Clémence CHOUTET nous arrive tout de droit de Seine-Saint-Denis où elle devait œuvré en qualité de sous-préfète à la gestion de multiples dossiers se rapportant notamment à la lutte contre l’habitat indigne, le plan France Relance qui lui aura permis de multiplier les contacts avec l’entrepreneuriat et…la future organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. Son successeur, Julien AMIEL, jusque-là chef du bureau du système d’information financière au ministère de l’Intérieur, lui emboîtant le pas…

 

 

La bosse des études dans la tête !

 

A l’écoute – elle demandera avant le terme de l’entretien l’avis des journalistes sur la topographie conjoncturelle de l’Yonne d’aujourd’hui -, communicante – en sa qualité d’ancienne directrice de la communication et du marketing au sein d’EXPLEO Group (un spécialiste de l’ingénierie, de la technologie et du conseil) elle alimente la conversation qui se sera rallongée pour notre plus grand plaisir de vingt minutes supplémentaires ! -, posée – elle fut la conseillère en communication de l’actuel gouverneur de la Banque de France François VILLEROY DE GALHAU -, curieuse et affûtée – son vécu comme directrice conseil adjoint de PUBLICIS Consultant -, Clémence CHOUTET possède un sacré cursus qui traduit de belles carrières dans le…privé. Ce qui ne l’aura nullement rebuté à devenir depuis un serviteur de l’Etat !

Diplômée d’un master Affaires Publiques décroché à Sciences Po Paris et de HEC Paris (éducation et fondamentaux de la finance), la jeune femme a la bosse des études avec un passage à l’Université de la Sorbonne à Paris (lettres modernes) et même en faculté de sciences politiques à Copenhague au Danemark, ce qui est peu commun, en vérité !

Maîtrise-t-elle pour autant et à la perfection le danois ? De cela, nous n’en sommes pas sûrs ! En revanche, son appétence pour la langue de la perfide Albion est une certitude !

  

Des attaches icaunaises familiales…

 

Maman de jeunes deux garçons, bourguignonne d’adoption – son époux est originaire de Côte d’Or -, la nouvelle haute fonctionnaire, native de Tours, possède toutefois des attaches familiales dans l’Yonne, du côté de la Celle Saint-Cyr où l’un de ses arrières grands-pères officiait jadis en qualité de médecin. Clémence CHOUTET incarne cette nouvelle génération de personnel attaché aux valeurs de la France, servant à la préfectorale et n’étant pas nécessairement une énarque.

Ici, sur ce nouveau territoire où elle s’est déjà imprégnée de l’ambiance footballistique à l’Abbé Deschamps, la directrice de cabinet sera aussi la référente sécurité routière – on ne transgresse pas avec le Code de la Route ! – et de la sécurité économique, à travers la lutte contre toutes les formes de harcèlement numérique. Une chose est sûre : depuis une quinzaine de jours, elle est déjà à pied d’œuvre !

 

Thierry BRET

 


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Il en parle toujours de manière très volubile. Responsable du Centre d’Examens de Santé de l’Yonne, le docteur Saïd BROUCHE évoque avec fierté le bilan médico-social qui est proposé, presque au quotidien, pour les assurés sociaux de notre territoire qui sont reçus dans cet antre de la prévention et du dépistage. Bien qu’il soit âgé de plus de cinquante ans, le CES fait figure de « jeune » et dynamique réalisation à connaître tant les acteurs qui l’animent y assurent leur savoir-faire professionnel avec sérieux et compétences. Rassurant, non ?

 

AUXERRE : Ne soyons pas systématiquement négatif lorsque l’on évoque le domaine de la santé sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne ! Certes, la désertification médicale y a pris ses fâcheuses habitudes depuis des lustres au grand dam des patients qui doivent parfois s’éloigner de leur domicile pour se faire ausculter ou opérer lors de pathologies bien particulières. Mais, il existe néanmoins une belle pépite de la prévention à découvrir coûte que coûte à Auxerre. Mais, aussi par le jeu de l’itinérance des services, dans d’autres villes qui se nomment Avallon, Sens, Tonnerre et même…Nevers !

 

Un joyau qui brille depuis plus de cinquante ans

 

Un véritable écrin où un joyau brille de manière inaltérable depuis maintenant plus de cinquante ans que bon nombre de citoyens méconnaissent, n’y ayant jamais mis une fois les pieds. Dommage ! Car, le Centre d’Examens de Santé de l’Yonne et ses ramifications territoriales sont ouverts à tous !

De manière gracieuse, car le service est pris en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). Figure de proue de ce vaisseau amiral qui avance devant lui en prodiguant ses conseils et en assurant ses dépistages très utiles à la santé des patients, le docteur Saïd BROUCHE. Un homme affable, sans langue de bois et apprécié de tous. Un praticien issu de la médecine généraliste qui gère comme un capitaine de corvette ce bateau et son équipage. Il se compose de six médecins cliniciens, de neuf infirmières et infirmiers, de quatre techniciens de laboratoire, de deux dentistes et leur assistante dentaire, d’un aide-soignant, d’une équipe administrative et logistique…Une structure à laquelle il est nécessaire d’y ajouter une psychologue, appréciable par les temps qui courent fait de tensions et d’anxiété poussée à l’extrême.

Le Centre d’Examens de Santé ? S’il n’existait pas, il aurait fallu l’inventer ! Ce qui fut fait en tout cas à Auxerre en 1969, alors que l’Humanité dans sa grande mansuétude réalisait des prouesses sur l’astre lunaire ; ici-bas, dans l’Yonne, on se projetait déjà vers l’amélioration de la santé en la rendant plus accessible encore à la population. Surtout celle la plus défavorisée…Soit 58 % de la population précaire de l’Yonne.

 

 

Inculquer les valeurs de l’éducation thérapeutique

 

Amener les plus vulnérables à la consultation répond à une urgence. Mais, que l’on ne s’y méprenne pas, il existe de sacrées surprises lorsque l’on évoque le sujet avec les responsables de cette noble maison, Gilles BROSSARD, directeur de la CPAM et Christèle ROUTIER, l’une de ses adjointes, en tête. Il n’y a pas que les populations précaires qui soient en carences médicales. Cela arrive aussi aux indépendants, aux patrons, aux cadres parce que faute de temps pour se faire soigner !

Pousser la porte de l’établissement – une envolée de marches qui mène à un bâtiment des plus ordinaires extérieurement – permet cependant d’en apprendre davantage sur son état de santé à un instant « t ».

Ouvert à tous les assurés du régime général indistinctement, le bilan médico-social comme aime le nommer le docteur Saïd BROUCHE, offre l’opportunité de « subir » une prise de sang – rien de dramatique si l’on ne craint pas les piqûres ! -, un électrocardiogramme, une exploration fonctionnelle respiratoire pour les personnes qui fument, la prise des mesures adéquates (poids, taille…), avant de vivre un examen avec un médecin clinicien. L’ouïe, la vue, la dentition ne sont pas oubliés de ce tour d’horizon ! Même l’aspect psychologique y est abordé !

L’outil est très précieux pour les généralistes qui ne voient pas ce centre d’examens comme un concurrent et dont les agendas regorgent de rendez-vous. Ici, on dépiste, on observe, on indique…mais, on ne soigne pas !

 

Du dépistage mais aussi des études statistiques et épidémiologiques

 

La prévention des comportements à risques, des maladies chroniques à l’instar du diabète ou des pathologies cardio-vasculaires est une réponse appropriée, justifiant l’usage de ce CES dont le modèle initial vit le jour à Paris en 1947. Sachant que 60 % des dépenses de la CPAM sont en rapport avec ces maladies…

Dans les faits, si la gratuité est évidente – un terme que n’aime guère employer le docteur BROUCHE -, la définition qu’il en donne sur le principe sociétal est nettement plus subtil que cela. « L’assuré ne paie rien du tout, c’est un fait, mais tout le monde participe à sa manière à ce bilan médico-social. C’est la collectivité qui paie… ».

En moyenne, 8 500 bilans sont assurés par les services du centre d’examens de manière annuelle. Outre les opérations de dépistage et de prévention, la structure participe également à des études statistiques et épidémiologiques au plan national (notamment celle baptisée « Constance », l’une des meilleures études de France qui puise ses ressources informatives auprès d’un panel de 226 000 personnes). Celle-ci observe l’apparition des maladies inhérentes à la vieillesse ou aux maladies chroniques.

Bref, une visite dans ce lieu s’impose pour mieux en appréhender l’importante utilité. En trois heures de temps, le check-up se vit au rythme impulsé par une aide-soignante qui vous accompagne dans la démarche. Au terme de cette pérégrination dans le saint des saints du dépistage et de la prévention, on repart avec son bilan complet. Il contient suffisamment d’éléments pour ensuite aller vous faire soigner auprès de votre médecin traitant ou un spécialiste si besoin. C’est là tout l’intérêt de ce parcours de soin judicieux que chacun de nous devrait emprunter de temps à autre dans sa vie…

 

 

En savoir plus :

Les chiffres marquants de 2022 :

6 492 examens préventifs de santé,

431 rattrapages de vaccins (rougeole, tétanos, oreillons, rubéole, hépatite C, DTCP),

54 % de la population reçue est en situation de vulnérabilité,

391 assurés ont été orientés vers les services administratifs de la CPAM pour les aider dans l’accès aux droits et aux soins,

707 suivis et orientations d’assurés pour les encourager dans la prise en charge de leur pathologie,

682 personnes ont bénéficié d’une consultation avec un psychologue,

250 frottis ont été réalisés dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus,

454 tests immunologiques ont été distribués dans le cadre du dépistage du cancer colorectal,

71 assurés ont suivi le programme « Ici commencez à arrêter » dans le cadre de la lutte contre le tabagisme.

9 996 vaccinations ont été réalisées entre mars 2021 et février 2022 contre la COVID-19,

91 personnes ont bénéficié de deux programmes « mon cœur c’est pour longtemps » pour les patients à risque de maladies cardio-vasculaires, et pour le programme « Bien vivre avec mon diabète ».

 

Thierry BRET

 

 


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