Le « dress-code » est simple : il est en phase avec le calendrier du moment. Il est recommandé de venir sur la manifestation, revêtu de son plus beau pull de…Noël ! On peut donc craindre le pire, au niveau des motifs et des illustrations ! Qu’importe, l’essentiel est d’être dans l’esprit et sans se prendre au sérieux de la manifestation qui devrait drainer petits et grands, toute la journée de ce samedi, place de la Rivière et de l’église de 11 h à 20 h…
GURGY : Rien que le slogan mérite déjà que l’on s’y intéresse de plus près ! « J’peux pas, j’ai Marché de Noël à Gurgy ! ». De l’humour, encore de l’humour jusque sur l’affiche annonçant la manifestation qui présente deux personnages typiques des festivités de l’époque, un Père Noël et un renne affublés tous les deux d’un gros nez rouge, évoquant le froid polaire, sans doute. Quant au programme qui est énuméré sur l’affiche, il est prometteur quant aux réjouissances à venir, des moments d’allégresse que l’on doit à l’équipe municipale et à la commission Animations, pilotée par l’élue Laetitia DA SILVA. Du dynamisme à revendre qui se traduit sur la liste des festivités !
Stands gourmands, cadeaux artisanaux, bijoux, chorales de Noël (deux à trois seront présentes pour égayer l’atmosphère avec des chansons de circonstance), carrousel, buvette, présence de foodtrucks, concert de clôture, feu d’artifice…ce n’est qu’un maigre aperçu du contenu de cette manifestation devant séduire tous les publics, les marchés de Noël demeurant essentiellement un évènementiel aux vertus familiales.
L’animation sera assurée par une figure connue dans le landerneau de la radio – il collabora jadis avec la station RADYONNE – qui propose désormais ses services en « Monsieur Loyal », Franck LOUIS.
De l’aveu de Laetitia DA SILVA, il aura fallu de sept à huit mois de travail au sein de la commission Animations, aux côtés d’une demi-douzaine de collaborateurs, pour échafauder le programme et la logistique de ce rendez-vous, validé par l’édile de la commune, Cyril CHAUVOT.
Un programme copieux sous le sceau de la diversité
Le public devrait retrouver une quarantaine d’exposants sur cette manifestation, ponctuée de petites interventions à rythme régulier, par tranche de demi-heure. Les Motards en Colère ont confirmé leur venue ; ils proposeront des baptêmes sur leurs rutilants engins. Le Comité Miss Beauté Bourgogne y figurera également en très jolie compagnie ! Quant à l’espace culturel, il accueillera l’exposition d’Adeline GUYON et de Gérard COLLIN, complétant en termes de présentation la vision artistique des œuvres de l’excellent Jacques NIOGRET qui expose ses toiles depuis plusieurs semaines. Les chorales de l’Amitié, de l’association AKPLA et YSALIS offriront des moments enchantés tandis que des contes de Noël seront lus pour les plus petits à l’espace culturel. Le concours du panier garni du Conseil Municipal des Jeunes devrait mettre un peu de piment pour celles et ceux qui aiment les jeux de hasard ; il livrera son verdict du meilleur poids du panier aux alentours de 18h45. Un peu plus tard, il sera temps de regarder le ciel pour y apprécier les faisceaux de lumière du feu d’artifice. Prélude au concert du groupe « DEADLINE » devant débuter à partir de 20 heures place de l’église…
N'oublions enfin, la venue surprise d’un Père Noël, très attendu, devant faire son apparition à bord d’un…side-car ! Moderne, non ?!
Thierry BRET
Toujours prompt à prendre la parole – l’exercice oratoire du sénateur ne figurait pourtant pas à l’ordre du jour des XIIème « Assises de l’Energie » -, l’ancien Secrétaire d’Etat en charge du Tourisme et des Français de l’étranger et futur Ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises sous l’ère CASTEX Jean-Baptiste LEMOYNE a pu réagir à chaud sur l’actualité politique du moment face aux élus des collectivités territoriales invités par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne.
MONETEAU : Sur le registre de l’intervention imprévue et spontanée, à la suite d’un micro tendu par le président du SDEY Jean-Noël LOURY, le sénateur de l’Yonne et ancien membre du gouvernement Jean-Baptiste LEMOYNE a plutôt réussi sa prise de parole inattendue, lors de la phase inaugurale des XIIème Assises de l’Energie, mardi matin, un évènement qui voyait converger plus de trois cents élus de l’Yonne, fidèles à ce rendez-vous annuel mettant en exergue les technologies utiles à la transition énergétique.
Un parlementaire tout heureux d’être là, et qui le précisa tout de go en disant se sentir bien dans l’Yonne en ce mardi matin, à cause du climat ambiant délétère qui règne au sein de la sphère politique parisienne depuis quelques jours !
« Les Assises ont cela dans leur ADN : à chaque fois, on fait de la prospective en se projetant sur l’avenir et c’est hyper utile, s’enthousiasma un Jean-Baptiste LEMOYNE en verve comme à son habitude, à la tribune. Ce rendez-vous est utile, insista-t-il, et c’est peut-être ce qui nous manque actuellement au niveau national ! ».
S’interroger sur les retours d’expériences
Constatant avec amertume que la parole publique hexagonale n’arrivait pas à embarquer les Français dans son sillage, le pensionnaire du Palais du Luxembourg sera un tantinet critique sur les orientations actuelles des voix politiques de tout bord, s’exprimant depuis la capitale.
« Ce qui est fait localement au niveau de l’Yonne est très précieux, soulignait-il, chaque année, en matière énergétique, on réfléchit sur les potentialités de 2030, de 2040. Il ne s’agit pas de s’interroger sur des concepts qui ne donneront pas lieu à une application. On évoque surtout des retours d’expériences sur des choses pratiques qui ont déjà été testées… ».
Du pain excessivement bénit pour le président du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne, Jean-Noël LOURY, qui a eu raison en amont de solliciter l’intervention de l’ancien membre du gouvernement !
« Grâce au travail du syndicat, notamment en matière d’aménagement de bornes de recharge pour les véhicules électriques, ajouta l’orateur, on s’est aperçus que ruralité et innovation se conjuguaient très bien ensemble… ».
Mais où est l’intérêt général de la sphère politique nationale ?
Ne pouvant pas s’attarder trop longtemps dans l’Yonne, du fait des nouveaux soubresauts qui secouent la vie politique hexagonale depuis le début de la semaine, Jean-Baptiste LEMOYNE justifia son futur départ précipité vers Paris en précisant que plusieurs réunions importantes l’attendaient au Sénat ou dans les groupes parlementaires avant de donner sa propre vision de la situation.
« Tout cela est assez navrant, quand on analyse cela de près, nous sommes dans le temps où règne le tout à l’égo ! ».
De là dire que c’est le temps où règne le « tout pour ma gueule », il n’y a qu’un petit pas, que l’élu de l’Yonne aura parfaitement su franchir sans langue de bois et sous les applaudissements nourris d’une assistance qui aura apprécié la formule sémantique !
« Quand on vit cela de près, franchement, on se demande où est l’intérêt général dans tout cela, poursuivit Jean-Baptiste LEMOYNE un brin dépité. C’est donc réconfortant de se retrouver ici à vos côtés, dans vos communes ou au niveau du syndicat, vous faites la preuve que l’on peut avoir chacun ses nuances et étiquettes tout en travaillant ensemble dans un bon climat pour l’avenir de son territoire… ».
Le chant du cygne de la Vème République ?
Serait-on au bout d’un cycle ?, s’interrogera ensuite le parlementaire. « On a l’impression que la Vème République a déjà tout donné ; il va falloir revoir la copie dans notre organisation et notre politique publique… ».
L’élu icaunais termina son propos en réaffirmant le poids prépondérant du Sénat qui soutient les initiatives du terrain, à l’instar de celles portées par le SDEY.
« Quels que soient les gouvernements et la politique générale, on est là pour travailler avec vous, à vos côtés ! ».
Une parole en forme de conclusion qui a semblé réchauffer le cœur des élus de proximité, globalement inquiets par la tournure des évènements actuels…
Thierry BRET
Cap vers l’aventure. La vraie, la seule. A des milliers de kilomètres du cocon familial si douillet ! Loin des siens, certes, mais pour la bonne cause. Celle de la pédagogie, de l’apprentissage, de la découverte de l’autre et de ses us et coutumes, en étant immergé dans le pays d’origine. Les destinations sont diverses et variées. Aux quatre coins du globe. De l’Australie au Québec, des Etats-Unis au Maroc ! Un rêve que vivront certains élèves fréquentant le groupe scolaire d’enseignement privé, Saint-Joseph-la-Salle, grâce à un partenariat établi avec JEV, un spécialiste des langues étrangères…
AUXERRE : Retenez bien le nom de la structure associative, celle qui développe depuis 1986 des projets de voyages immersifs et linguistiques à l’international, « JEV » ! On risque (et c’est très positif) d’en parler longtemps dans le landerneau pédagogique de l’Auxerrois. Depuis que le groupe scolaire privé, Saint-Joseph-la-Salle, a décidé de jeter son dévolu sur l’intéressant programme didactique qui y est proposé. Le saint des saints, en vérité ! Un concept qui ne se cantonne pas seulement au seul apprentissage des langues, mais bel et bien à la découverte des autres, via leurs coutumes et traditions.
« Nous nous sommes rapprochés de la structure en 2023, confie Gaëlle CARO, directrice du lycée général et technologique auxerrois, nous avons lancé le programme « Dual Diploma », un double diplôme franco-américain – les élèves passent à la fois le baccalauréat français et sa version analogue proposé aux Etats-Unis -, en partenariat avec la « Washington Academy », la « high school » de référence là-bas… ».
Un double cursus franco-américain à obtenir, c’est bon pour le CV !
L’an passé, deux élèves du lycée avaient tenté l’aventure, histoire d’essuyer les plâtres. Une première expérience, en somme. Cette année, ce sont douze jeunes apprenants qui ont opté favorablement pour cette initiative, ouverte à partir de la classe de troisième. Un schéma de parcours linguistique plutôt sympa, à plus d’un titre, comme devait le rappeler Jean-Michel ROQUES, directeur de la structure associative, « JEV Langues ».
« D’une part, c’est une excellente opportunité pour les jeunes de découvrir la pratique d’une langue étrangère sous une autre forme d’apprentissage. C’est le même programme que suivent d’ordinaire les élèves américains de la « Washington Academy ». Avec à la clé, en cas d’obtention, un diplôme d’une grande valeur de contenus et de réputation, avec des équivalences au nombre de six à réaliser deux fois par an. In fine, lorsque les élèves ont décroché leur baccalauréat et les six équivalences (des « crédits »), ils sont doublement diplômés ! ».
Juste avant la remise de diplômes, organisée au mois d’octobre ! Tout cela se réalise via le numérique. Toutefois, comme devait le souligner Gwendoline JOSSO, jeune professeur d’anglais, les élèves seront suivis par la « référente icaunaise » qu’elle est devenue de ce double cursus une fois par semaine.
« Je leur propose un suivi personnalisé de leur avancement, explique-t-elle, en présentiel. Trois équipes suivent les élèves : une équipe de professeurs américains issus de la « Washington Academy », une équipe de la « JEV Langues » ainsi que par moi-même… ».
Du trois en un qui devrait s’avérer très efficace en mode opératoire à terme. Des jeunes qui sont cernés, manifestement, et ce pour la bonne cause !
« La qualité première de ce programme, c’est le suivi, confirme Jean-Michel ROQUES, plus de 900 élèves suivent ce concept, dans une soixantaine d’établissements privés, sans omettre les individuels… ».
Douze semaines en immersion totale et exclusivement en anglais en Australie !
Second particularisme de ce rapprochement avec « JEV Langues » : un programme d’immersion à vivre dans le pays des kangourous, l’Australie, pour les élèves de seconde à partir de juin 2025. Le premier métier de « JEV Langues », qui réunit principalement des enseignants depuis trois décennies. Un groupe qui préconise comme moyen pédagogique l’immersion totale en mode familial, scolaire, environnemental.
Soit une plongée dans le cœur de la vie quotidienne australienne sur une durée de douze semaines, lors de l’hiver austral de juin à août. Mais, visiblement pas dans le bush ! Répartis un peu partout dans les grandes agglomérations du pays continent, les jeunes gens de Saint-Joseph n’auront pas de retour à la langue maternelle pendant le séjour.
Ce type de programme est appliqué depuis une dizaine d’année pour la structure associative ; 160 jeunes ont déjà participé à ces séjours. Les familles de troisième et de seconde ont été conviées à une réunion de présentation dans le lycée, soit trente-cinq familles qui visent l’international pour placer leur progéniture. Un séjour linguistique en intégration totale nécessitant un budget de 8 600 euros, tout compris au départ de Paris. Soit 2 000 euros de plus pour le voyage depuis la COVID-19.
Afin d’officialiser ce rapprochement, le groupe scolaire d’enseignement catholique a signé une convention de partenariat avec « JEV Langues » et la « Washington Academy ». D’où la présence de la très belle plaque officielle qui a été envoyée par Johnson Mc BRINE, responsable de la structure nord-américaine. Une plaque remise par Jean-Michel ROQUES, au terme de cette rencontre aux accents internationaux insolites mais profitables aux collégiens et lycéens de l’établissement auxerrois.
Thierry BRET
Les chiffres sont alarmistes. L’an passé, ce sont plus de 8 500 crimes et délits à caractère raciste et xénophobe, voire antireligieux qui ont été enregistrés dans l’Hexagone. Des données informatives bien loin de la réalité du terrain, selon le rapport de la Commission nationale de lutte contre le Racisme, l’Antisémitisme et l’Homophobie publié il y a peu. La Ligue de l’Enseignement de l’Yonne et le MRAP 89 (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples) ont décidé de faire toute la lumière sur cet état de fait. En privilégiant la sensibilisation…
AUXERRE : Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sauf qu’ils ne sont que le pâle reflet de la réalité. Comme le suggère en substance le rapport publié par la Commission nationale de lutte contre le Racisme, l’Antisémitisme et l’Homophobie. Plus de 8 500 crimes et délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux ont ainsi été identifiés en 2023. Une infime partie de la réalité. Une goutte d’eau dans un océan de haine et de méchanceté. Loin de la réalité inhérente au « chiffre noir ». Par ce terme, cela désigne « l’invisibilisation » de l’ensemble des actes racistes non déclarés qui échappent à la justice.
L’accentuation du racisme et de la xénophobie se renforce…
Mercredi 04 décembre, la Ligue de l’Enseignement de l’Yonne et le MRAP 89 (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) feront une analyse détaillée de la situation, lors d’une conférence de presse accueillie au sein des locaux de la Ligue, à Auxerre. Objectif : présenter les outils de sensibilisation concernant la lutte contre le racisme. Un focus sera fait sur les actions réalisées au plus près du terrain, par les deux structures.
Pour le rapport, « on ne peut que constater la persistance, voire l’accentuation du discours, teinté de xénophobie, tout au long de l’année 2023 ». Concrètement, l’immigré est devenu le réceptacle de toutes les critiques, pointé du doigt systématiquement comme étant le responsable de toutes les difficultés rencontrées dans nos sociétés. En substance, « dans certaines sphères politiques et médiatiques »…
Quant au baromètre annuel de l’indice de tolérance, il chute de trois points au terme de cette année 2023. Une dégradation particulièrement inquiétante dès que l’on aborde la question des étrangers et des immigrés.
Aujourd’hui, la Ligue de l’Enseignement de l’Yonne, à l’instar du MRAP, se dit préoccupé par ce contexte. « Il nous faut développer des outils de sensibilisation pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme, préviennent-elles.
Des mesures pédagogiques qui doivent touchées également le monde de l’entreprise. Mais aussi la sphère politique.
Un exemple concret de racisme ordinaire en Puisaye-Forterre
Il y a peu, le MRAP de l’Yonne a fait une procédure de signalement auprès du procureur de la République, Hugues de PHILY, concernant des propos tenus publiquement par un élu de notre territoire lors de la foire exposition de Charny-Orée-de-Puisaye, le 26 octobre dernier.
Voici les faits tels qu’ils sont décrits dans un communiqué de presse : « Une spectatrice portait une pancarte mentionnant « le racisme est un délit » alors que le député de la première circonscription Daniel GRENON assistait à la cérémonie inaugurale de la foire. Un autre élu de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre a alors déclaré publiquement à la vue de cette pancarte, « je suis raciste et alors… » ».Face à ces propos inadmissibles de la part de cet élu, nous avons décidé de signaler cet évènement qui va à l’encontre de nos actions pédagogiques et banalise une pensée dangereuse auprès des services de la Justice ».
Sans doute, ce fait empreint de profonde discrimination et d’idéologie au climat délétère sera-t-il lui aussi commenté lors de ce rendez-vous avec la presse, le 04 décembre en milieu de matinée, par les deux structures.
Thierry BRET
Le moment était attendu depuis fort longtemps. Initialement prévue au terme du printemps, l’inauguration de la Maison de Santé sera devenue officielle presque à l’entrée de l’hiver ! Mais, après l’ouverture de ce nouvel espace flambant neuf, érigé au cœur de la bourgade de Forterre. Désormais, la contrée sous la gouvernance de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre se voit doter d’un sixième équipement médical, devant accueillir in fine plusieurs praticiens…
COURSON-LES-CARRIERES : C’est la passe de six, avec ce projet né de la volonté de la fédération des professionnels de santé de la commune de se réunir autour d’un concept sanitaire partagé. Place Roger TOURNAY, au centre de la localité, se dresse dorénavant un joli bâtiment, construit sur deux étages et adossé à une aire de stationnement ultra pratique, faisant office de maison de santé.
Son inauguration a eu lieu en fin d’après-midi, vendredi, en présence de nombreuses personnalités du territoire, qu’elles soient institutionnelles et politiques, voire associatives. Sans omettre les porte-étendards du domaine sanitaire de notre département, à commencer par le représentant de l’Agence Régionale de Santé, Damien BORGNAT, ou l’un des responsables décisionnels de la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie, Thierry GALISOT.
Un petit vent glacial attendait les VIP sur le parvis de ladite maison aux alentours de 18h30 afin de célébrer dans la plus parfaite des traditions cérémoniales l’officialisation de cet édifice que bon nombre d’Icaunaises et Icaunais fréquenteront à la moindre petite alerte de santé. Placés à l’extérieur du bâtiment, ils ne tardèrent pas à découper le ruban tricolore, en commençant par l’édile de Courson, Maryline THIEULENT, qui a succédé au regretté Jean-Claude DESNOS, dont la mémoire flottait parmi les souvenirs embués de l’assistance. Un sixième établissement dont on évoquait déjà la possibilité dès…1993, comme devait le rappeler subrepticement le docteur Dominique BREUILLE, aujourd’hui en retraite, au détour d’un aparté lors des discours inauguraux.
Un projet qui s’adosse au Contrat Local de Santé
Après Saint-Amand-en-Puisaye, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Bléneau, Champignelles, et Charny-Orée-de-Puisaye, Courson-les-Carrières rejoint donc le cercle plutôt restreint des communes du territoire occidental de l’Yonne à disposer désormais d’une maison de santé.
Comme devait le préciser, le président de la CCPF, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, « ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat Local de Santé (CLS) dont le renouvellement a été prorogé deux jours auparavant dans la salle des fêtes de Moulins-sur-Ouanne – le village ou JPSA est maire -, il était normal que la communauté de communes soutienne cette initiative en faveur des administrés car elle est détentrice de la compétence santé… ».
Le concept a fait florès dans l’Yonne, depuis plusieurs années. Sous l’impulsion du Conseil départemental comme devait le rappeler son vice-président en charge du volet sanitaire, Gilles PIRMAN. « L’objectif d’une maison de santé est de répondre aux attentes des professionnels de santé qui ne souhaitent plus exercer de manière isolée, tout en répondant aux besoins de la population qui ont évolué… ».
D’autres cabinets devraient ouvrir à terme…
Un appréciable confort à l’exercice des métiers médicaux grâce au temps de travail optimisé, les interactions professionnelles entre les différents thérapeutes, tout en améliorant la prise en charge des patients sur le territoire, patients qui souffraient ou souffrent encore dans certains endroits un peu reculés de l’absence de présence médicale. A Courson, la Maison de Santé ouverte depuis quelques jours, accueille maintenant le cabinet du docteur Laurent CHAUVOT, médecin généraliste qui exerçait jusque-là dans la Nièvre et de son assistante. Mais d’autres cabinets devraient être très vite opérationnels avec l’accueil d’internes, et de praticiens exerçant d’autres spécialités médicales.
Une stratégie qui est encouragée par la Région Bourgogne Franche-Comté, en favorisant l’attractivité du territoire et à l’accès aux soins. Comme le signalaient deux représentants de la vénérable institution régionale, Nathalie LABOSSE, l’élue de Noyers-sur-Serein, en charge de la Santé et Gilles DEMERSSEMAN, satisfait par les différents dispositifs existants pour assurer le déploiement de l’offre de soins sur notre territoire.
Thierry BRET