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C’est une vision pour le moins insolite qui nous est proposée là. Inhabituelle, aussi, pour celles et ceux qui fréquentent d’ordinaire la cafétéria, accueillie au sein du pôle santé mentale du centre hospitalier local ! Face aux micros, installées autour du petit plateau faisant office de studio radio, trois personnes livrent leurs impressions à l’animatrice faisant office de journaliste d’investigation. L’expérience est novatrice. Elle pourrait bien se renouveler à d’autres occasions. Radio Avallon a posé ses jalons au cœur de l’établissement sanitaire de la ville de Côte d’Or, avec l’objectif de faire témoigner les acteurs de la santé mentale. Capital pour mieux appréhender les mécanismes de la pathologie et l’offre de soins qui y est associée…

 

SEMUR-EN-AUXOIS : Ecouteurs rivés sur la tête (sans doute pour ne pas perdre une miette des conversations qui se disent durant l’entretien), Maria DA SILVA déroule son questionnement afin de recueillir le maximum d’informations de la part de son trio d’intervenants, utiles aux auditrices et auditeurs qui auront la faculté d’entendre ces enregistrements lors de la Semaine nationale d’information autour de la santé mentale, étalée du 06 au 19 octobre prochain. Pas de direct, donc. Mais, bel et bien une session minutieusement préparée avec les différents orateurs devant s’exprimer à la radio sur une thématique aussi capitale.

La tête de proue de la radio associative avallonnaise, Maria DA SILVA, demeure concentrée. Relançant ses invités pour affiner une réponse. Ou rebondissant pour obtenir le maximum de propos autour d’un témoignage prenant. En ce jeudi 25 septembre, Maria s’est installée, technique et matériels radiophoniques à l’appui, dans l’un des recoins de la salle faisant office de cafétéria. La pièce a conservé malgré tout sa fonction première puisque quelques patients du service santé mentale, accueilli au sein du centre hospitalier de Semur-en-Auxois, prennent le temps de siroter leur petit noir matinal. Une première pour l’équipe de Radio Avallon qui a investi la place !

 

Une expérience radiophonique unique dans une unité de santé mentale

 

A l’initiative du centre hospitalier local, deux journées d’enregistrement autour de la thématique de la santé mentale ont été organisées au sein de l’établissement, dans le cadre de la future Semaine de la santé mentale, ayant lieu début octobre. Nom de baptême de l’émission, proposée avec le concours de la radio associative icaunaise, « Parle-moi de tes maux ». Un partenariat a vu le jour avec Radio Avallon. Se déplaçant jusqu’à Semur-en-Auxois, Maria DA SILVA et son équipe sont venues enregistrer plusieurs témoignages lors de deux sessions, organisées grâce à ce studio mobile les jeudis 18 et 25 septembre, afin d’alimenter à grand renfort de témoignages le contenu de cette émission spéciale. Celle-ci se déclinant par la présentation des services de psychiatrie, du rôle prépondérant des infirmiers, des méthodes thérapeutiques, sans omettre les propos recueillis auprès des praticiens et de leur patientèle.

« Le choix de la cafétéria n’est pas le fruit du hasard, précise Fanny MARTINEAU, chargée de communication de l’établissement sanitaire de Côte d’Or et de la Haute Côte d’Or, c’est un lieu de passage et de rencontre… ».

Cause nationale 2025, la santé mentale demeure une thématique majeure de notre actualité au quotidien. Un sujet qui n’a pas manqué de sensibiliser la cheville ouvrière de Radio Avallon, Maria DA SILVA, qui n’a pas hésité à s’embarquer dans cette aventure radiophonique des plus palpitantes et émotionnelles au vu du sujet.

Derrière les trois micros se succèdent des médecins, des ASH, des infirmiers, des patients, des éducateurs.

« La Semaine de la santé mentale est un évènement sur lequel on va mettre l’accent, ajoute Angélique PEUVRELLE, infirmière, plusieurs opérations vont être déclinées début octobre. En parallèle, une conférence spectacle autour de la danse sera proposée au public le 13 octobre au théâtre ainsi qu’un débat le 16 octobre. Toujours dans le souci de vulgariser tous les aspects de la santé mentale, celle-ci  n’est pas assez vue et reconnue aujourd’hui en France… ».

 

 

Démystifier l’univers de la santé mentale et ses pathologies

 

Parmi les messages forts qui seront passés sur les ondes de Radio Avallon – on capte la station icaunaise sur la fréquence 105.2 FM -, signalons la prévention, tout en cassant les idées reçues autour de la psychiatrie.   

Même s’il n’y a pas habituellement de budget dédié, sauf dans le cadre de cette initiative radiophonique spécifique, le pôle santé mentale du centre hospitalier se fait d’ordinaire le relais de toutes les informations relatives à cette thématique particulièrement complexe et protéiforme. Une stratégie plus largement ouverte vers la communication qui pourrait sans doute perdurer et se professionnaliser à l’avenir, compte tenu de l’importance du thème et de son intérêt vers le public.

La diffusion de ce programme sur Radio Avallon permettra aux usagers de découvrir les potentialités de l’offre de service accueillie au sein de l’établissement du nord de la Côte d’Or, distant il est vrai de peu de kilomètres y compris vu d’Avallon. Quant à Maria, malgré un rhume toujours persistant imputable aux changements de météo de ce début d’automne, elle s’est dite ravie de cette expérience unique et enrichissante. « Ce fut magique bien souvent avec les orateurs, on a ri, on a pleuré, on s’est amusé ! ». La magie de la radio, en vérité !

 

 

En savoir plus :

Le pôle santé mentale du centre hospitalier de Semur-en-Auxois comprend :

 

Deux unités de 18 lits en hospitalisation complète,

Cinq places en hôpital de jour pour adolescents,

Quatre places en hôpital de jour addictologie,

Cinq places en hôpital de jour pour adultes,

Le reste de l’activité étant assuré en consultations externes.

Le taux d’occupation et le nombre exact de patients demeurent toutefois des données confidentielles.

 

Diffusion des émissions par tranche d’une demi-heure du 06 au 11 octobre à 08h15 ; du 13 au 18 octobre à 14 heures, du 20 au 25 octobre à 10 heures sur Radio Avallon (105.2 FM).

 

Thierry BRET

 


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Julien ODOUL, député RN de l’Yonne, a donné le coup d’envoi de la rentrée politique de son parti, en présence de la députée européenne Julie RECHAGNEUX et de Thomas MÉNAGÉ, député du Loiret et porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale. Entre ambitions affichées, stratégie d’ancrage local et volonté de conquête dans plusieurs villes clés du département, le Rassemblement National se projette déjà comme acteur central des municipales de 2026.

 

JOIGNY : L’organisation d’une conférence de presse à Joigny dimanche matin ne relevait sans doute pas du hasard, quand on sait que la cité maillotine fait partie des trois villes, avec Sens et Auxerre, que la formation mariniste présidée par Jordan BARDELLA espère bien faire tomber dans son escarcelle aux prochaines municipales ! Une rentrée politique marquée par la préparation de ces futures échéances et d’emblée, le ton est donné : « premier parti de France et du département, nous avons de grandes ambitions pour aborder cette échéance importante. C’est l’élection de la proximité et ce sera la dernière avant la bataille suprême des présidentielles… ».

Contrairement à 2020 où cinq listes seulement étaient présentes dans l’Yonne, la donne a changé et le RN prévoit désormais de s’implanter dans une quinzaine de communes dont plusieurs chefs-lieux majeurs, avertit Julien ODOUL : « nous comptons bien, non pas seulement jouer les trouble-fête, mais l’emporter, que ce soit à Sens, Auxerre ou Joigny où nous aurons des listes estampillées RN… ». Et de rappeler que lors des élections européennes de 2024, le parti souverainiste était arrivé en tête dans la ville préfecture, une première dans l’histoire politique du département.

Selon le conseiller régional d’opposition, les mauvais bilans municipaux des équipes en place offrent des ouvertures, comme à Joigny, dont le maire, Nicolas SORET est pointé du doigt : « sa gestion socialiste montre son incapacité à répondre aux besoins, notamment en termes de sécurité et nous espérons une liste d’unions rassemblant toutes les forces pour l’alternance, tous les patriotes et sommes en bonne voie pour le faire… ».

 

Des boîtes à gifles et des avis convergents !

 

La « boîte à gifles » était ouverte et le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT, visé lui aussi : « c’est jouable de remporter la ville, d’une part parce que le RN n’y a jamais été aussi fort et d’autre part, parce que le maire est fébrile, il a un bilan calamiteux. On dit même qu’il réussit à faire regretter les socialistes ! ».

Mais pour l’heure, affirme Julien ODOUL, la tête de liste n’a pas encore été désignée officiellement. Le conseiller régional Pascal BLAISE, longtemps pressenti, aurait-il de la concurrence ? « Il y a d’autres personnes autour de lui et vous serez peut-être surpris ! ». Réponse dans quelques semaines… A ce jour, pas encore de liste non plus à Avallon, même si le message est clair : « il faut soutenir le changement, c’est-à-dire renvoyer la municipalité en place dirigée par Jamilah HABSAOUI… ».

Pas de liste RN en revanche à Migennes et pour cause : « je pense que le maire de Migennes a prouvé aux dernières législatives, avec beaucoup de courage d’ailleurs, qu’il faisait passer ses convictions avant les consignes de parti. Je salue son engagement et le travail qu’il fait depuis son élection, c’est un très bon maire et c’est un maire libre ! ».

L’intéressé, en l’occurrence, François BOUCHER, appréciera ! Même satisfecit à l’adresse du président du conseil départemental et maire de Pont-sur-Yonne, Grégory DORTE, avec qui le dialogue semble ouvert : « on n’a pas la même étiquette politique, il n’appellera jamais à voter pour Marine LE PEN, pour Jordan BARDELLA ou pour moi, pourtant on arrive à défendre et porter des projets communs, comme la construction d’un second lycée dans le nord du département et c’est l’essentiel… ».

Si Julien ODOUL ne sera pas tête de liste l’an prochain à Sens, un nom devrait prochainement être divulgué : « un candidat de grande qualité et avec de belles ambitions… »  

 

 

On attend les actes des Républicains au-delà des mots

 

En interne, le RN veut aussi se prémunir contre les « brebis galeuses ». Echaudé par certaines polémiques autour de candidats ou élus lors des précédents scrutins, à l’image de Daniel GRENON dans l’Yonne, le parti assure avoir renforcé ses procédures de sélection et de formation. Thomas MÉNAGÉ évoquant des « auditions systématiques », des « vérifications poussées » et un accompagnement des candidats. Un dispositif piloté au niveau national par Julien SANCHEZ, maire RN de Beaucaire. Objectif affiché : présenter des listes « solides », éviter les affaires embarrassantes et asseoir davantage la légitimité du parti : « on a pris acte des erreurs passées et on a mis en place des procédures pour s’assurer que nos candidats soient à la hauteur des attentes parce qu’on n'a pas le droit à l’erreur… ».

Interrogé sur d’éventuelles alliances avec Les Républicains à l’heure des municipales, Julien ODOUL se montre sceptique : « le problème avec LR, c’est qu’ils ont les mots mais pas les actes et on observe toujours chez eux la tentation du macronisme et de la trahison. Bien gentil à Monsieur RETAILLEAU de reprendre les mots de Jordan et de Marine, mais dans les faits, il est où le bilan ? ».

 

 

Peindre le paysage politique de l’Yonne aux couleurs bleu marine !

 

Le parti bleu marine entend toutefois, en vue des élections des 15 et 22 mars prochains, varier les approches selon les territoires. Là où l’ancrage partisan n’est pas jugé pertinent, notamment dans les petites communes rurales, le RN soutiendra des candidats sans étiquette au sein de listes d’intérêt communal. Ailleurs, il apportera son appui à des candidats partageant ses idées, même s’ils ne sont pas issus de ses rangs. En toile de fond des élections municipales, la perspective d’une dissolution de l’Assemblée nationale reste bien présente dans les esprits, rappelle Thomas MÉNAGÉ : « le pays est bloqué, la seule porte de sortie, c’est la dissolution. S’il n’y a pas un changement de cap très fort de la part de Sébastien LECORNU au moment du discours de politique générale et du budget, il devra partir et prendre la même direction que ses prédécesseurs… ». Cette stratégie de double anticipation (municipales 2026 et législatives anticipées), semble conforter un RN en quête d’ancrage local, mais aussi d’élargissement. A l’image de Julie RECHAGNEUX, candidate à Bordeaux, le parti espère percer dans les grandes villes en misant sur un thème cher au mouvement, celui de la sécurité, mis en avant dans toutes les campagnes. « Quand il n’y a pas de sécurité, il n’y a plus rien », affirme Julien ODOUL, rappelant que le maire, même sans compétence régalienne peut agir : « brigades de nuit, éclairage, parc locatif, le sport, la prévention, tout cela ce sont des politiques de sécurité pouvant être mises en œuvre au niveau municipal… ».
Au final, un fil conducteur se dessine : celui d’un RN qui assume sa mue, entendant bien passer de parti contestataire à celui de parti de gestion, ce que le député de l’Yonne a résumé en ces termes : « que ce soit dans nos communes ou nos cantons, le Rassemblement National s’est notabilisé, avant, il faisait partie du paysage électoral, aujourd’hui, il fait partie désormais du paysage politique ».

Avec deux députés dans le département, des ambitions locales renforcées, une stratégie rodée et une base militante étoffée, le parti entend bien le prouver dans les urnes. Pour l’heure, il affiche la couleur, privilégiant bien sûr le bleu marine pour repeindre le paysage politique !   

 

Dominique BERNERD

 

 


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Pouvait-il en être autrement ?! Après le succès observé à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine 2025, le Musée Départemental d’Art Moderne de Vézelay (MDAM) a décidé de jouer les prolongations avec l’exposition en vogue actuellement, c’est-à-dire celle qui permet aux nombreux visiteurs de s’immerger dans le monde ultra-créatif et imaginaire de l’artiste espagnol, Pablo PICASSO. L’exposition sera visible jusqu’au 02 novembre…

 

VEZELAY : Initialement prévue jusqu’au 15 octobre, l’exposition « Picasso, Crommelynck et les autres », présentée au Musée Départemental d’Art Moderne (MDAM) à Vézelay, est prolongée jusqu’au dimanche 02 novembre 2025. Cette décision fait suite à l’enthousiasme des visiteurs et à l’accueil chaleureux qu’a reçu cette exposition inédite, née d’un partenariat exceptionnel entre le Musée Départemental d’Art Moderne et le Musée national Picasso-Paris.

Ce voyage fascinant au cœur de la modernité met en lumière les liens intimes entre la création de Picasso et le travail des artistes et artisans qui l’ont entouré. Elle propose un parcours où les œuvres de Picasso dialoguent avec celles d’artistes majeurs tels que Aldo Crommelynck, David Hockney, André Masson, Jasper Johns ou encore Pierre Alechinsky.

C’est donc, on l’aura compris, une occasion unique à ne pas manquer. Ce succès public et critique se reflète notamment dans les nombreux témoignages consignés dans le livre d’or.

La prolongation offre donc une occasion supplémentaire à un large public de découvrir pour la première fois ce rendez-vous culturel unique dans l’Yonne ou de revenir sur place à Vézelay, pour celles et ceux déjà conquis, en redécouvrant autrement la richesse des œuvres exposées.

Accueillie dans l’atmosphère bucolique du Musée Départemental d’Art Moderne, au cœur du village de Vézelay, l’exposition s’inscrit dans un lieu patrimonial d’exception, source d’inspiration pour de nombreux artistes.

 

Thierry BRET et Service Communication du CD 89

 

 


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On connaissait la fameuse formule sémantique prononcée par Jean-Luc MELENCHON face caméra, « La République, c’est moi ! ». Du côté de l’Avallonnais et du Serein, d’autres citoyens, nettement moins excessifs dans le verbe que le premier susnommé, et désireux de redonner à la démocratie tout son sens pragmatique et concret, se retrouvent au sein d’un collectif, où ils affirment que « Marianne, c’est nous » ! Unis pour un territoire dynamique, ambitieux et responsable, propulsés, entre autres, par deux élus du terroir qui ne pratiquent pas la langue de bois, Aurélie FARCY et Xavier COURTOIS, ces citoyens peu ordinaires veulent donner une nouvelle vision participative et constructive à la politique telle qu’elle pourrait se développer dans l’Yonne, en faisant abstraction des dogmes habituels, des guerres de clocher et…des bisbilles politiciennes à répétition !

 

MAGNY : Ah, qu’il résonne encore à nos oreilles, ce titre enjoué et mélodique datant de 1972, emprunté au répertoire du regretté Michel DELPECH ! « Que Marianne était jolie », le titre, n’évoque nullement le symbole féminin de la République tricolore, mais ce morceau-là pourrait parfaitement devenir le fil d’Ariane musical de la structure associative éponyme qui pose progressivement ses jalons dans l’Avallonnais et le secteur du Serein depuis quelques temps. Une douzième réunion a pu se dérouler il y a quelques jours dans la petite bourgade située au sud de la sous-préfecture de l’Yonne, Avallon, en faisant converger, certes, qu’une petite cinquantaine de personnes dans la salle des fêtes, mais il n’y a pas à rougir de ce résultat pour les organisateurs de cette soirée.

 

Une agora où chacun peut s’exprimer librement !

 

Sur le papier, le concept se veut très séduisant et prometteur côté vertu et déontologie en ces temps complexes et tortueux régis par la poussée de l’individualisme à tout crin. Fédérer des Icaunaises et des Icaunais, en l’occurrence ceux de la zone la plus méridionale de notre territoire (Avallonnais, Serein) afin qu’ils puissent se rencontrer de la manière la plus informelle et sans tralala pour discuter du contexte sociétal ambiant. Mais, attention, ici, chez « Marianne, c’est Nous », ce n’est pas le café du commerce ! Tout est bien orchestré par la petite équipe travaillant en osmose avec la conseillère municipale d’Avallon, Aurélie FARCY – la commerçante est décidément très investie sur son territoire puisque elle préside également à la destinée du GAD, le Groupe des Entrepreneurs Avallonnais – et l’ancien conseiller départemental et président de l’intercommunalité du Serein Xavier COURTOIS, et ce n’est pas la foire d’empoigne pour pouvoir s’exprimer et faire entendre sa voix !.

Clin d’œil symbolique mais plein de sens, ce jour-là, la réunion qui en appelle déjà d’autres était programmée lors de la Journée internationale de la Démocratie ! Comme quoi, chez « Marianne, c’est Nous », on ne fait pas les choses à la légère, côté organisation !

 

 

L’intérêt général et le bien commun, comme seule prérogative !

 

Utilisant les techniques usuelles de la communication (page Facebook créée depuis peu, invitations personnalisées, médiatisation…), la structure associative avance pas à pas dans sa quête initiatrice, avec à chaque fois le sentiment pour ses responsables de passer un nouveau cap. L’objectif est simple : échanger et fédérer avec le plus grand nombre de citoyens de toutes obédiences politiques et idéologiques afin de faire progresser les valeurs de la démocratie. Bref, faire émerger une sorte de concept démocratique idéal pouvant s’appliquer au territoire.

Quant à la genèse du projet, il est simple : « par le biais de ces rencontres, le but est de prendre la température de la population pour voir si des initiatives citoyennes leur parlent ou pas alors que la politique va mal et que les citoyens n’ont pas l’occasion de pouvoir s’exprimer, précise Aurélie FARCY, rayonnante dans son t-shirt multicolore que chacun des adhérents de la jeune structure porte pour être mieux identifiés, nous sommes totalement apolitiques et nous nous reconnaissons en tant qu’acteurs de la société civile. Même si chacun possède une appartenance au sein d’un parti politique. Le but avoué de notre démarche, c’est l’intérêt général et le bien commun ! C’est aussi redonner une âme à ce territoire, Avallonnais et Serein ».

Deux territoires géographiques qui pourraient être encore plus en harmonie et en accointance qu’ils ne le sont aujourd’hui, selon la jeune femme. Elle conteste par ailleurs le positionnement de ces élus qui vivent dans la préservation de leur « petit pouvoir » et leurs indemnités en se souciant comme d’une guigne de l’intérêt de l’administré !  

Bing ! La banderille est décrochée sans viser ostensiblement une personnalité politique du cru. Peut-être un système ?

 

 

 

Faire de la politique autrement

 

Est-ce à dire que « Marianne c’est Nous » pourrait se targuer de présenter des candidats lors des échéances municipales de mars 2026 ? Si cela n’est pas une fin en soi, l’idée, nonobstant, fait son petit bonhomme de chemin.

« Après le 22 mars 2026, notre structure associative poursuivra son travail en portant des projets, affirme Aurélie FARCY, nous allons dégager des idées fortes qui pourront être portées par de potentiels candidats… ».

Quant aux sujets qui servent de trame à l’ensemble des débats, on retrouve naturellement les indétrônables thématiques liées à la proximité : la santé, la mobilité, la jeunesse, l’emploi…Celles qui préoccupent les Français.

« Les gens ont envie de faire la fête mais il faut aussi cultiver cela par le biais de l’engagement et du bénévolat, constate l’oratrice, il faut réinventer la politique sur nos territoires en la pratiquant autrement…et sans corruption ».

L’appellation de la structure résulte d’une volonté de rassemblement autour des valeurs républicaines. « On souhaitait un nom qui évoque la liberté et le choix de notre vie, explique-t-elle, à la base, il y avait quatre personnes fondatrices. Et puis tout a été très vite au niveau des adhésions. On a créé l’association il y a quelques mois… ».

Le concept pourrait-il s’étendre à d’autres zones géographiques de l’Yonne ? Pourquoi pas ! « C’est drôle, souligne Aurélie FARCY, mais dès que la page Facebook a été mise en ligne, des personnes de Chablis nous ont sollicitées pour que l’on puisse développer le même outil sur ce secteur ! L’idée n’est pas de faire des émules. Mais, on a besoin de s’ouvrir en se nourrissant des autres et en prenant les bonnes initiatives qui se font ailleurs. L’idée serait également de proposer un partenariat avec l’AMF 89 (Association des Maires de France de l’Yonne) pour se faire connaître, nous, et nos actions… ».

Ne jamais couper le fil qui lie légitimement les élus aux citoyens est aussi une autre raison d’être de ce groupement. Bref, une envie d’avancer en faisant fi des pré-carrés habituels qui caractérisent le monde politique.

« Il nous faut sortir de la politique de « papa » et de ses traditions préjudiciables à la démocratie… ».

Rien d’étonnant que cette douzième réunion se soit déroulée en symbiose avec la Journée internationale de la Démocratie ! « Quand on vient chez « Marianne, c’est Nous », rien n’est impossible ! Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, il faut simplement oser le faire, c’est tout ! ».

Rideau ! Aurélie FARCY a terminé son interview et se rend sur l’estrade pour y animer la session. Sous les regards approbateurs de la cinquantaine de personnes présentes, se prenant peut-être à espérer.

« Que Marianne était jolie » : l’air agréable de Michel DELPECH était-il dans toutes les têtes à ce moment-là de la soirée ?

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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C’était le 28 juin 2024. En Franche-Comté, région désormais associée à la vie institutionnelle et politique de la Bourgogne. Plus précisément, au Palais des congrès de Besançon, où les représentants de la FNCCR (Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régies) avaient choisi de tenir leur 39ème Congrès national. Ce soir-là, cocorico ! L’Yonne, grâce à Monéteau, fut mise à l’honneur en se voyant attribuer le Grand Prix national « Terre d’Innovation ». Une distinction, dorénavant hexagonale mais apparue dans l’Yonne il y a quatre saisons de cela, grâce au travail essentiel joué sur le territoire par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne, le SDEY…

 

AUXERRE : Dans quarante-huit heures, le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) procédera à la remise de ses récompenses annuelles dans le cadre de la traditionnelle cérémonie des labels « Terre d’Innovation ». Une fois n’est pas coutume, c’est dans le nouvel espace entièrement relooké du parc des expositions auxerrois que se déroulera cet évènement. Une manifestation mettant sous le feu des projecteurs les collectivités de notre département, désireuses d’accentuer leurs efforts en matière d’aménagement innovant de leur territoire et en optimisant la réduction des économies énergétiques. L’une d’entre elles, Monéteau, sera une fois de plus plébiscitée sur l’estrade officielle de la soirée.

 

Monéteau, premier lauréat national en 2024 !

 

En juin 2024, la localité dirigée par l’élue départementale, communautaire et municipale Arminda GUIBLAIN avait brillé de mille feux lors du Congrès national de la FNCCR, la Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régies, une structure associative regroupant des collectivités locales entièrement dévolue à l’organisation de services publics. Une manifestation qui avait choisi de se délocaliser à Besançon.

La commune de l’Yonne avait alors retenu l’intérêt d’un jury composé d’experts et d’élus par sa volonté de se distinguer dans les domaines clés qui doivent préoccuper dorénavant les collectivités territoriales, à savoir les énergies renouvelables, la mobilité douce et décarbonée ainsi que la gestion durable des ressources. Le jury avait particulièrement apprécié les initiatives prises dans la commune, notamment le vaste programme d’optimisation énergétique et d’enfouissement de ses réseaux. Des travaux soutenus financièrement par le SDEY alors que le montant de ces investissements excédaient le million d’euros pour une économie de près de cent mille euros chaque année. En outre, hormis le changement des candélabres en éclairages LED des plus performants, la localité de la périphérie auxerroise s’était également engagée à acheter de l’énergie proposée par le Syndicat départemental ad hoc, et d’initier un programme ambitieux de rénovation énergétique de ses bâtiments publics à l’instar de la mairie, de l’école de musique ou d’un groupe scolaire. Autant de volontarisme de la part de l’équipe communale qui lui permit d’être le premier lauréat de ce prix national.

 

 

Douze lauréats plébiscités au cours de la soirée

 

Lors de cette édition 2025, Monéteau recevra l’hommage qu’elle mérite pour son investissement sur ce vaste projet de réhabilitation énergétique. Mais, cela ne sera pas tout. Dix autres communes issues de la promotion « travaux 2024 » recevront le fameux label « Terre d’Innovation » : elles se nomment Mont-Saint-Sulpice, Bléneau, Coulanges-sur-Yonne, Perrigny, Sauvigny-le-Bois, Charbuy, Pont-sur-Yonne, Rogny-les-Sept-Ecluses, Saint-Père-sous-Vézelay et Fontenay-près-Chablis. Des trophées remis par les vice-présidents des CLE, les Commissions locales d'énergies.

Suivra un plateau témoignage où trois élus de l’Yonne viendront expliquer les avantages d’obtenir une telle distinction ou un prix du jury faisant preuve d’encouragement.

Puis, le président du jury, en l’occurrence celui du SDEY Jean-Noël LOURY, gagnera la scène afin de remettre le « prix du président ». Il consacrera cette année la commune de Saint-Martin-du-Tertre. Le prix du jury récompensera Charny-Orée-de-Puisaye. La sculptrice Nacera KAINOU recevra les honneurs de l’organisation en sa qualité d’auteure des fameux trophées, issus de son imaginaire fécond. L’introduction aura vu les interventions du président du Conseil départemental Grégory DORTE et du représentant de la FNCCR, Philippe AUVRAY, une fois que le président LOURY aura ouvert la soirée au terme de son allocution.

Il sera temps de remercier l’ensemble des participants avant de passer à une phase plus festive et à penser pour les collectivités ne l’ayant déjà fait à se préparer à recevoir les honneurs lors de l’édition 2026…

 

Thierry BRET

 


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