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Il ne fallait pas arriver avec cinq minutes de retard. Sous peine de louper la découpe officielle du ruban à 09 heures précises avec les personnalités du cru. Et la photo de famille qui s’en suivit, regroupant les instigateurs de ce premier Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage, accueilli dans le plus grand des espaces du parc des expositions auxerrois ! Un évènement soutenu par le Conseil départemental de l’Yonne, comme il se doit, qui possède parmi ses compétences régaliennes la gestion des collèges de notre territoire.

 

AUXERRE : Larges sourires sur la photographie officielle ! Et pour cause, à l’occasion du premier Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage concocté dans l’Yonne, de nombreux élus du Conseil départemental avaient pris soin de biffer sur leurs agendas respectifs la date et l’horaire de cette inauguration, ce vendredi officialisant ce rendez-vous. Un évènement qui en appellera d’autres comme devait le confirmer l’un des organisateurs de cette manifestation, Sébastien FUENTES, directeur d’AUXERREXPO, satisfait de la tournure de la situation alors que les portes de l’infrastructure venaient à peine de s’ouvrir. Il semblerait que le Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage prenne date désormais dans la programmation annuelle de la structure évènementielle gérée par Centre France Parc Expo.

Un salon idéalement bien placé dans le calendrier, en pleine période du choix des orientations requises par le programme PARCOURSUP et permettant d’offrir une vision globale des opportunités estudiantines et de l’alternance par la voie de l’apprentissage sur notre territoire. Voire d’un peu plus loin, parmi des secteurs limitrophes.

 

 

Un évènement qualifié de belle réussite dès son coup d’envoi !

 

Construit en partenariat avec les chambres consulaires et l’exécutif institutionnel départemental, le concept ne pouvait être accueilli ailleurs que dans les locaux du parc des expositions auxerrois. AUXERREXPO en étant tout naturellement le principal promoteur.

Ouvert aux collégiens, lycéens, étudiants, le salon regroupe les centres de formation ainsi que les filières publiques et privées de l’Yonne, de la Nièvre et de Côte d’Or. Une découverte s’appuyant sur des ateliers de démonstrations où sont déclinés des présentations ludiques, pédagogiques, pratiques, voire incitatives.

Souriant, Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental, prit soin de découvrir la cinquantaine de stands présents – une belle réussite de l’avis de Sébastien FUENTES ! – tandis que les équipes de l’institution départementale accueillaient les visiteurs afin d’échanger sur différentes thématiques dont les métiers de la collectivité, les métiers du soin et de l’autonomie, l’aide à l’apprentissage, mais aussi la première année de médecine à Auxerre qui sera opérationnelle dès septembre au sein de l’IUT Auxerre avec le concours de l’Université de Bourgogne, etc.

 

Thierry BRET

 

 


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L’heure du bilan - déjà ? - a sonné pour les élus de gauche, réunis sous le vocable du collectif « Vivre l’Auxerrois ». Une revue d’effectif réalisée deux ans et demi après l’accession au pouvoir de l’équipe en place, pilotée par le premier des élus, le président-maire Crescent MARAULT, afin d’en tirer de substantifiques éléments d’analyses. Autant dire que les chefs de file contestataires de la politique locale que sont Isabelle POIFOL-FERREIRA, Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT n’ont pas été tendres avec la gouvernance actuelle dans leurs ressentis.

 

AUXERRE : C’est un inventaire à la Prévert qui a été proposé là. Une sorte de catalogue à charge, façon « La Redoute », abondamment fourni et illustré de nombreux exemples autour de cinq thèmes majeurs, qui récapitule dans les faits tout ce que l’opposition – du moins la partie représentative de la soirée - reproche à l’actuelle gouvernance dans son mode de gestion et d’action. Le temps du bilan, en somme, même si le mandat de l’édile de la Ville d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois est bien loin d’être terminé. La prochaine échéance électorale municipale étant prévue, comme chacun le sait, au printemps 2026.

Pourtant, le trio d’élus de l’opposition, porte-étendard de la structure associative « Vivre l’Auxerrois » - celle-ci a pour principe de proposer des rendez-vous réguliers à base d’échanges avec les citoyens en quête d’informations – n’aura pas attendu le terme de la mandature pour pointer d’un index rageur les points d’achoppement de la politique actuelle à ses yeux. Un index se voulant être également interrogateur quant à la direction décisionnelle voulue par le maire et appliquée par ses équipes sur le devenir de la cité et sa proche périphérie.

« On ne sait pas où nous mène réellement Crescent MARAULT…, souligne tout de go l’élue socialiste, Sophie FEVRE, en ouvreuse de bal de cette rencontre bilan, à partager avec les représentants de la presse. Avec en sus, cette petite phrase qui prononcée dans la bouche de la militante socialiste auxerroise n’a rien d’anodine évidemment : « désormais, il ne peut plus se réfugier derrière son prédécesseur ! ». L’ombre de Guy FEREZ plane le temps d’un long silence au-dessus des têtes.

 

Une hausse des impôts et une explosion de la dette à prévoir ?

 

Une fois l’introduction amorcée, ce fut à trois voix et à tour de rôle que s’égrena la liste non exhaustive, visiblement, des réprobations faites à l’endroit de la majorité communautaire/municipale. Via un Mani CAMBEFORT, au meilleur de sa forme oratoire – on sait que le garçon potasse patiemment ses dossiers ! -, qui aborda la situation financière de l’exécutif.

« Lorsque que cette majorité est arrivée aux affaires, précise-t-il, les finances de la Ville et de l’Agglomération étaient saines. Avec des comptes équilibrés et une dette nulle… ».

Or, poursuit le premier fédéral du Part Socialiste de l’Yonne, les choses ont bien changé depuis. Il relève au niveau du fonctionnement que les finances dérapent sur certains postes (missions, réceptions, cérémonies…). Dans le même temps, du côté de l’Agglomération, Mani CAMBEFORT observe que la dette communautaire augmente en flèche (de zéro en 2019 à plus de dix millions d’euros en 2022), en comptant l’EPF (établissement public foncier). Une dette qui impacte la Ville à hauteur de 60 millions d’euros (en comptant l’EPF). « Soit le niveau de 2017, ajoute le trentenaire incarnant le renouveau du socialisme dans le département.

« Sur l’investissement, renchérit-il, on a d’abord eu deux années d’immobilisme en 2020 et 2021, avec plusieurs conséquences notoires : nous sommes passés à côté de l’essentiel du plan de relance ; plusieurs projets qui avaient été budgétés à l’époque ont été abandonnés et certains financements à l’instar de celui se rapportant  au projet de l’Arquebuse ont été perdus. On est donc passé depuis 2022 d’un extrême à l’autre avec une frénésie d’investissements affichés et des achats à tout-va sans objectif clairement défini. Ce qui n’est pas le rôle d’une collectivité… ».

Pour compenser ce manque à gagner, des suppressions de postes ont été constatées. Elles ont eu pour effet de réduire, voire de faire disparaître de l’organigramme certains services.

« Cela a engendré une mauvaise ambiance parmi ceux-ci, affirme Mani CAMBEFORT, ils sont moins performants qu’auparavant… ». A date, soixante-dix postes seraient même vacants.

Mais, ce qui alerte le plus le représentant de « Vivre l’Auxerrois », c’est la potentielle hausse des impôts sur l’agglomération.

« Alors que l’on nous a réitéré il y a deux mois que les charges fiscales n’augmenteraient pas, il risque d’y avoir de nouvelles progressions des impôts dans les prochaines années, estime le conseiller d’opposition. La dette va exploser et se rapprocher des seuils d’alerte. Si c’est le cas, Crescent MARAULT qui se présente comme un bon gestionnaire, deviendrait alors le président-maire de l’augmentation des impôts et de l’explosion de la dette… ».

 

 

 

Des postes supprimés et non remplacés ainsi que des dysfonctionnements…

 

Jusque-là demeurée silencieuse mais très attentive aux propos tenus par ses deux coreligionnaires, Isabelle POIFOL-FERREIRA intervint à son tour en mettant l’accent sur le volet social. Et plus spécifiquement « sur le manque de considération des agents municipaux qui ont souffert à cause de multiples mouvements de grèves (éboueurs, ATSEM) ».

« On supprime des postes et on ne remplace pas les départs, or la masse salariale augmente. Cherchez l’erreur, ironise-t-elle ».

Un questionnement qui lui permet ensuite d’énumérer ce qu’elle considère comme des dysfonctionnements flagrants : l’état civil ouvert seulement par demi-journées pendant plusieurs mois – un comble selon elle car Auxerre avait obtenu le label « Qualiville » qui salue la qualité du service de l’accueil en mairie en 2017 ! Voire le baromètre AFNOR l’année suivante pour l’accueil des villes de moins de 50 000 habitants – ; les équipements de territoire (celui du centre-ville a été supprimé et quid de la Maison de quartier des Rosoirs ?) ; la fermeture de la bibliothèque ou de la piscine pendant les vacances ; la diminution du nombre de tournées de ramassage des déchets ; l’absence de dialogue avec les milieux associatifs et les habitants des quartiers ; la suppression des vœux, etc.

Le chapitre développement économique offrit l’opportunité à Mani CAMBEFORT de reprendre la main sur la présentation. Le jugement de l’élu socialiste est sans appel : « cela pourrait se résumer en une phrase, le président-maire vit sur les acquis de la précédente majorité quand il ne les dénature pas… ».

 

 

Et l’interlocuteur de citer la zone industrielle de Venoy (« un cadeau fait au maire de cette commune »), la zone d’activité Aux R Parc (« on est passé complétement à côté de l’objectif initial avec des études d’implantation d’entreprises franciliennes qui permettaient d’accueillir 1 500 nouveaux emplois… »), le désintérêt de vouloir promouvoir de nouvelle filière innovante afin de favoriser le bassin en manque de compétitivité et les doutes autour de l’hydrogène.

Selon Sophie FEVRE, « l’absence de démocratie de proximité nuit aux échanges avec les Auxerrois. Le citoyen n’est pas concerté et les conseils de quartier n’existent plus alors que la collectivité est tenue d’en assurer l’organisation… ».

Reste pour clore ce panégyrique peu flatteur les aspects concernant la transition écologique. Sur ce sujet, Mani CAMBEFORT n’y va pas quatre chemins dans ses commentaires : « c’est raté ! ».

« Les zones d’activité vont avoir un lourd impact environnemental et vont peser lourd dans nos objectifs de ZAN (Zéro Artificialisation Nette), de 100 sur 190 ha. En outre, il y aura une recrudescence de la circulation des camions sur les routes, avec davantage de pollution de l’air. De même, on n’entend plus parler de nouveaux réseaux de chaleur. Quant à la circulation avec des cycles, l’idée est bonne mais son développement est bien trop coûteux avec des problématiques d’infrastructures cyclables… ».

Mais, au fait, y aurait-il au terme de ce bilan de mi-mandat de l’opposition auxerroise des points positifs à mettre au crédit de l’équipe en place ?!

« Oui, plaisante Mani CAMBEFORT, sur la végétalisation où nous partageons les objectifs généraux… ».

Oui, c’est bien sûr ? Ou plutôt oui mais ?!

La chute ne se fait pas attendre de la part de l’intéressé ! « Mais, on n’en voit pas la couleur et ça ne doit pas se faire au détriment des habitants. La crise climatique et biologique doit nous obliger à changer radicalement de braquet et à rendre notre ville résiliente au changement climatique et proactive en termes de développement durable… ».

Incorrigible, Mani CAMBEFORT, il aura donc eu le mot de la fin !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est le nouveau visage de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Investi depuis fort longtemps au sein de la CPME départementale – et de manière générale au sein de diverses sphères qui régentent la vie économique de notre territoire-, Baptiste CLERIN aura la lourde tâche de succéder à l’indéboulonnable Olivier TRICON qui après treize ans de mandat (ça porte bonheur dirait-on !) a décidé de se mettre en retrait, non pas du syndicat patronal des TPE/PME, mais de la présidence. Un Baptiste CLERIN aux ambitions certaines pour dynamiser le mouvement entrepreneurial…

 

AUXERRE : Le résultat du vote – celui du Conseil d’administration réuni à huis clos pour procéder à un scrutin électoral qui tournera en la faveur du seul et unique candidat à s’être déclaré – a été longuement applaudi. Une assistance à la fois émue de devoir refermer définitivement le livre de l’ère Olivier TRICON – treize longues années en autant de chapitres à la tête du syndicat patronal des TPE/PME de notre territoire, un sacré bail ! – et satisfaite d’accorder sa pleine confiance à son successeur, Baptiste CLERIN, un chef d’entreprise tout comme elle, qui connaît bien les rouages de la vénérable institution et les arcanes du monde économique.

Un Baptiste CLERIN un peu sur la réserve émotionnelle à l’annonce des résultats qui lui étaient pourtant très profitables, lui qui est pourtant loin d’être timide en règle générale et qui est resté tout en retenue, savourant son succès de manière très intérieure à la façon d’un vieux sage. Même si l’on percevait des sentiments très forts à fleur de peau…

 

Cette fois-ci, c’est la bonne pour le nouveau président !

 

Il est vrai que prendre le relais de celui qui aura tenu les rênes de l’organisme patronal durant treize ans avec sa faconde habituelle mais aussi son déterminisme à tout crin  n’est pas chose aisée aux premiers abords. Surtout que le sieur TRICON aura gravité durant son mandat parmi les instances régionales – il occupera le poste de président de la Bourgogne Franche-Comté durant deux saisons en sus du mandat départemental – avant de lâcher l’obligation régionale et se concentrer uniquement sur son territoire de prédilection où il y avait déjà assez de choses à effectuer.

Mais, cette fois-ci, c’est la bonne pour Baptiste CLERIN. Une élection nette et sans bavure qui lui permet d’être propulsé en pleine lumière à la tête de ce mouvement syndical qui brille désormais par la tenue des différents mandats auprès d’instances à forte valeur ajoutée : le Tribunal de Commerce, le conseil des Prud’hommes – méritante Ghislaine MOREAU qui en est aujourd’hui l’incarnation de cette réussite pour la CPME ! -, etc. On n’arrête plus la CPME et ce n’est pas terminé, dixit Olivier TRICON, un brin goguenard !

 

 

Bien structuré l’organigramme décisionnaire avec des vice-présidents par sections…

 

D’ailleurs, Baptiste CLERIN affiche la couleur. Lui aussi à des ambitions. « C’est même pour cela qu’il s’est présenté à la présidence, plaisante Olivier TRICON qui a confirmé son désir de rester au sein de la structure au sein du conseil d’administration.

Membre de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne depuis quatorze ans, Baptiste CLERIN connaît la maison jusqu’au bout des ongles. Un quasi par cœur où il aura fait ses gammes auprès de Gérard VACHETTE, alors responsable à l’époque, puis sous l’ère d’Olivier TRICON.

« C’est grâce à Olivier qui m’a fait prendre conscience de la nécessité d’occuper des mandats que je me suis investi davantage, souligne-t-il, je sais ce qu’est l’entraide auprès de collègues chefs d’entreprises dans la tourmente, et je félicite Olivier TRICON pour le travail réalisé dans l’intérêt de l’économie locale… ».

Ce départ novateur pour l’entité patronale de l’Yonne coïncide avec la création d’un nouveau bureau, nécessitant un scrutin de la part de tous les adhérents, devant s’étoffer in fine avec la présence de vice-présidents désignés par sections. Ces futurs présidents de section (commerce, industrie, service, artisanat) seront obligatoirement issus du Conseil d’administration. Une volonté très claire et affirmée, pour le nouveau président Baptiste CLERIN, de mieux articuler l’organigramme décisionnaire de la structure patronale.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Un an déjà, un an seulement… Après des mois de tension entre les deux pays, Ukraine et Russie, le monde sidéré assistait à l’envahissement de l’Ukraine par son voisin russe aux premières heures d’un 24 février gravé dans les mémoires. Premières images d’un « président courage » en treillis kaki dans la nuit de Kiev sous les bombes et du visage dur d’un autocrate enfermé dans son palais du Kremlin, annonçant le début d’une « opération militaire spéciale ». Premières frappes, premiers morts dans les rues, premiers massacres…

 

TRIBUNE : Et l’heure pour certaines figures de l’échiquier politique hexagonal à l’âme russophile, d’acheter en urgence une veste réversible pour tenter de faire oublier le passé et la complaisance manifestée jusqu’alors envers le « tovaritch » Vladimir !

Trois cent soixante-cinq jours après, alors que les combats font toujours rage et qu’une sortie de crise diplomatique apparaît de plus en plus improbable, l’on se dit que cette invasion de l’Ukraine était tout sauf une surprise. Point d’orgue d’une guerre déclenchée en 2014 avec l’annexion de la Crimée, et la mise sous tutelle de la région du Donbass, auxquelles la communauté internationale n’a pas réagi assez fermement, laissant toutes latitudes à Vladimir POUTINE pour parachever son œuvre mortifère. Boutcha, Marioupol, Kramatorsk, Kherson…, autant de villes martyres dont le nom résonne douloureusement, qui ne sont pas sans rappeler les crimes de guerre commis en Syrie par le maître du Kremlin, sept ans auparavant, en soutien au régime de son ami Bachar Al-ASSAD.

 

Une politique différentialiste de l’Etat entre réfugiés afghans et réfugiés ukrainiens…

 

Depuis le début du conflit, 115 000 Ukrainiens ont trouvé refuge en France, dont 630 pour le seul département de l’Yonne. Une population composée majoritairement de femmes et enfants, accueillis avec un aval populaire sans précédent, pas toujours couronné de succès au demeurant. On se souvient de ces familles prévues séjourner à Saint-Georges-sur-Baulche qui, moins d’une heure après leur arrivée, reprirent leur route, direction les Pays-Bas, au grand dam du collectif local d’aide aux réfugiés.

 

 

Un élan de solidarité nationale salutaire et réconfortant, qui résonne toutefois cruellement avec le traitement manifesté quelques mois plus tôt à l’égard des réfugiés Afghans fuyant les talibans après la chute de Kaboul. D’un côté, un dispositif d’aides sans précédents, de l’autre, un discours axé sur la « gestion des flux migratoires » et le « contrôle des frontières ». Une politique différentialiste de l’Etat révélatrice d’une règle bien connue du monde journalistique, appelée « loi de proximité » : moins la distance culturelle est importante, plus grande est l’empathie. Le fait de voir la guerre revenir à nos portes réveille les traumatismes de l’Histoire, nous conduisant à nous identifier chaque jour davantage au peuple Ukrainien.

 

 

Même l’expression « guerre nucléaire » n’est plus taboue…

 

Ce que Moscou imaginait être une guerre éclair ressemble plus au fil des semaines au siège de Verdun ou de Stalingrad et les bombardements restent quotidiens. Une guerre des positions dont le sinistre compteur totalise plus de 100 000 morts dans chacun des deux camps et à l’avenir incertain. Comment y mettre fin ? Les risques d’escalade sont-ils réels ? Se dirige-t-on vers une Troisième Guerre mondiale… ? Une équation à plusieurs inconnues dont personne n’a la clé et aujourd’hui, plus rien n’est tabou, même la formule de « guerre nucléaire » ! Qu’en sera-t-il dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, si le conflit perdurait ? Le formidable élan de solidarité manifesté jusqu’alors vis-à-vis de l’Ukraine sera-t-il encore de mise ? Sommes-nous prêts longtemps encore à affronter une inflation annuelle à deux chiffres qui plombe le moral des Français et à voir le prix de l’énergie s’envoler chaque jour un peu plus… ?

On le dit « fou », « esseulé », « parano », « malade », mais comment dessiner, l’après-POUTINE ? Et surtout, par qui le remplacer, tant la liste des prétendants fait froid dans le dos, à commencer par le fondateur du groupe Wagner, Evgueny PRIGOJINE, auprès de qui, POUTINE fait office de « Bisounours » !

Faudra-t-il, pour déloger l’actuel président russe, aller « le buter jusque dans les chiottes », pour reprendre les mots qu’il utilisait à l’encontre des Tchétchènes en 2003 ? A peine plus de 1 500 kilomètres séparent Kiev de Dantzig (aujourd’hui Gdansk), ville polonaise rattachée symboliquement au début de la Seconde Guerre mondiale. C’est à la fois si loin et tellement près…

 

Dominique BERNERD

 

 


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« Ne me quitte pas », « Je suis malade », « Besoin d’amour » ou encore « Les uns contre les autres ». C’est un florilège de morceaux connus, des standards de la chanson française avec un grand F qui seront interprétés, vendredi 03 mars au soir, au théâtre d’Auxerre lors d’un spectacle à vocation caritative. Une initiative solidaire que l’on doit aux clubs ROTARY d’Auxerre Doyen et Avallon Vézelay, soutenu par plusieurs partenaires dont le groupe La POSTE, au profit d’une œuvre sociale…

 

AUXERRE : Sur le papier, la programmation se veut alléchante. La grâce de MOZART, la finesse musicale d’HAENDEL. Un bref condensé subtil des mélodistes du classique qui en ont forgé ses lettres de noblesse.

En sus, une belle incursion dans le monde fabuleux de l’opérette ou de la chanson française avec ses références intemporelles que sont BARBARA, Jacques BREL ou encore Serge LAMA. Même l’icône pop de la période « Woodstock », l’étoile filante Janis JOPLIN – elle décèdera à l’âge de 27 ans d’une overdose – sera de ce voyage musical insolite et éclectique à vocation altruiste.

Que dire des principaux extraits de l’opéra rock à l’estampille du regretté Michel BERGER – parti depuis vers le « Paradis Blanc » -, et du parolier québécois Luc PLAMONDON, « Starmania » qui distillés ce soir-là, devraient régaler l’assistance !

Organisé par les clubs ROTARY de l’Yonne, celui d’Auxerre Doyen et celui d’Avallon Vézelay, le spectacle caritatif accueilli au théâtre d’Auxerre ce vendredi 03 mars à partir de 20 heures mérite amplement le détour.

 

Une cause noble pour faire entendre les voix contre l’intolérable…

 

D’une part, il se justifie pour une bonne œuvre. Une de ces actions sociales dont ces deux clubs service ont communément l’habitude de réaliser, à la manière d’un supplément d’âme naturel et inné de la part de leurs membres.

La cause est noble : favoriser la création d’une unité d’accueil destinée aux victimes intrafamiliales au centre hospitalier d’Auxerre. Une cause qui va faire plaisir à toutes celles et à tous ceux qui se font le porte-voix de ces malheureuses femmes et enfants – il y a aussi des hommes ne l’oublions pas !- qui subissent l’insidieuse loi du plus fort dans les couples.

On nommera la sénatrice Dominique VERIEN en charge d’une mission parlementaire sur la question, le préfet de l’Yonne Pascal JAN investi sur le sujet, Pauline GIRARDOT, la secrétaire générale de la préfecture, Juliette ROME, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, etc. Et tant d’autres qui ne peuvent plus se taire face à l’intolérable.

Ironie du sort ou clin d’œil volontariste pour en accentuer davantage le trait, le spectacle se nomme « l’Amour Courtois » ! Un amour perdu et impossible au sein de ces cellules intrafamiliales qui se déchirent, certes, mais un amour qui peut se révéler éternel et plein d’espérance pour celles et ceux qui y croient dur comme fer !

 

Un plateau de choix avec des univers disparates…

 

Côté musical, Ahmed LARINOUNA a confirmé sa participation à ce projet de longue date. Le ténor, maître de chant et de chœur, bénéficiera de l’accompagnement sur la scène du capiteux théâtre de solistes chevronnés : Jean-François ASMODE (baryton), Maud GNIDZAZ (soprano), Marianne LE HUU (soprano), Mila LIGHTS (soprano) et Aurélien OOSTERLINCK (ténor). Que du beau monde pour les puristes de l’art lyrique ! Des artistes qui placeront leurs voix sur les notes égrenées avec maestria au piano par Roberta TAGARELLI.

Cerise sur le gâteau afin que le rendez-vous soit éclatant : la présence de la chorale « Les Chanteurs Pour le Plaisir » que l‘on ne présente plus dans le landerneau dirigée par un Jean QUERON au meilleur de sa forme et satisfait de prendre part à une telle manifestation.

Sachant, enfin, que tous les choristes et solistes participent bénévolement à ce récital caritatif, on ne peut dire qu’une chose : respect et chapeau bas les artistes !

 

 

En savoir plus :

Concert caritatif au théâtre d'Auxerre qui accueille le spectacle « L'Amour Courtois » avec les « Chanteurs pour le Plaisir » et le ténor Ahmed LARINOUNA, au profit de la création de l'Unité d'accueil des victimes de violences conjugales. Une animation solidaire proposée par le groupe La POSTE et les clubs ROTARY Auxerre Doyen et Avallon Vézelay à 20 heures...

Modalités : les billets sont disponibles à l’Office de tourisme d’Avallon ainsi qu’au secrétariat des deux clubs à Auxerre 06.30.94.03.20., et à Avallon 07.60.09.40.32.

Prix du billet : 25 euros.

Pour les moins de 18 ans : 15 euros.

 

Thierry BRET

 

 


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