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INDUSTRIE

La feuille de route ne manque ni d’énergie ni d’ambitions : Carmen MUNOZ-DORMOY dévoile la stratégie d’EDF BFC

By Thierry BRET novembre 06, 2024
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« La nouvelle directrice à l’action régionale du groupe EDF en Bourgogne Franche-Comté, Carmen MUNOZ-DORMOY, a présenté sa feuille de route après sa prise de fonction, succédant le 01er octobre à Robert POGGI. Un axe de travail et de réflexion orienté sur trois grands items : la décarbonation, la réindustrialisation et l’emploi… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Son programme tient en trois points. Un peu à la manière du génialissime et regretté Louis de FUNES, aux origines également ibériques, dans le film « La Zizanie » de 1978 lorsque l’acteur incarnait un bouillonnant chef d’entreprise confronté à la relance économique autour de l’emploi, du plein emploi et rien que le plein emploi ! Ici, dans le cas présent, soit la projection du groupe EDF agissant sur sa zone de prédilection régionale, il s’agit de la « décarbonation », la « réindustrialisation » et, nous y voilà, à « l’emploi ». Une similitude ô combien réelle et tangible pour la nouvelle directrice à l’action régionale de l’entreprise, Carmen MUNOZ-DORMOY…

 

DIJON (Côte d’Or) : Elle n’aura pas perdu de temps, la nouvelle responsable du groupe EDF en Bourgogne Franche-Comté ! La passation de pouvoir avec son prédécesseur, Robert POGGI, réalisée il y a quelques jours à peine et voilà que la dirigeante de cette structure professionnelle forte de ses 7 500 collaborateurs monte déjà au filet à la manière d’un Rafael NADAL en verve – l’un de ses brillants compatriotes espagnols – pour porter l’estocade en matière de communication et d’information auprès des représentants de la presse régionale, venus en nombre au siège ultra moderniste et design de la société. Au programme du jour : un petit déjeuner de presse dans la plus pure des traditions, entre viennoiseries et jus de fruit, histoire de créer une atmosphère favorable à l’écoute, à l’échange et à la discussion ! Sur ce registre, le service communication d’EDF BFC sait y faire, et n’ergote pas avec les journalistes en matière de timing.

Volubile, souriante, didactique, pédagogue, convaincante…la dirigeante de l’entreprise a su largement argumenter une feuille de route éclectique qui lui ressemble beaucoup, ambitieuse dans la quête de nouveaux projets à réaliser et très investie dans son engagement à y parvenir ! C’est sûr : Carmen MUNOZ-DORMOY qui souhaite énormément s’impliquer auprès des acteurs de la région, ne devrait pas laisser insensible ses futurs interlocuteurs tant ses arguments sont porteurs. Il en va quelque part de la sauvegarde de notre environnement, de son climat, de nos modèles économiques et sociaux ainsi que de notre existence en bout de course…

 

Décarbonation : il y a encore du pain sur la planche !

 

Sa prise de parole est ponctuée d’exemples précis. De détails concrets, démontrant la pleine maîtrise de ses dossiers, elle qui nous arrive précédemment du Pôle Recherche & Développement de la grande maison d’où jaillit la fée électricité ! Son passé d’ingénieure – elle est diplômée de la promotion 1992 de Centrale Supelec – plaide en sa faveur. Un cursus agrémenté de formations analogues vécues de l’autre côté des Pyrénées, du côté de Barcelone, un parfum d’exotisme que ne trahit pas une pointe d’accent ibérique, gorgée de soleil de la Galice et de richesses industrielles locales. De la Champagne à la Bourgogne Franche-Comté, il n’y a qu’un pas que la nouvelle « boss » d’EDF a su allègrement franchir. Elle se dit déjà très à l’aise dans sa nouvelle mission, porteuse de messages forts. Certes, et c’est souvent la tradition après une passation de pouvoir, elle stipule dans ses propos liminaires que « sa feuille de route est dans la continuité de ses prédécesseurs ». Toutefois, elle y distille sa griffe.

L’une de ses priorités, c’est la lutte contre les effets du changement climatique. Objectif : la décarbonation ! « Ce n’est pas une surprise, mais on ne va pas assez vite et assez loin dans la réflexion et les actions, précise-t-elle un brin amer, l’électrification des usages est l’une des solutions pour y parvenir… ». Et de citer quelques exemples, via des chiffres ô combien révélateurs.

 

 

« Prenons la Bourgogne Franche-Comté, insiste-t-elle, en 2021, la région consommait 86 térawatts/heures d’énergie. Dont 23,5 % issus des consommations électriques. Le reliquat provenant du charbon, du gaz ou du pétrole. En conséquence, plus de la moitié des consommations sur notre territoire sont à « décarboner » à l’avenir. Il nous faut changer les usages en priorisant le volet électrification… ».

Une solution qui passe par le déploiement et l’optimisation des énergies renouvelables se traduisant par l’éolien, le solaire, la biomasse, l’hydraulique. Des techniques qui, produites à la même époque de référence – l’année 2021 – représentaient 11,8 térawatts/heures d’énergie renouvelable. Pour faire simple, et bien appuyer sur cet axe de réflexion indispensable à la sauvegarde de notre territoire, Carmen MUNOZ-DORMOY lança une nouvelle tendance statistique : de 55 à 58 térawatts/heures devront être ainsi décarbonés pour améliorer la situation. Précision qui a son importance au niveau hexagonal : EDF va consacrer une enveloppe de 25 milliards d’euros aux investissements. Une partie de cette manne financière se rapportera à l’électrification des réseaux de transport. Naturellement, la Bourgogne Franche-Comté en sera bénéficiaire.

 

 

Une implication tous azimuts sur le territoire en faveur de la réindustrialisation !

 

Autre item marquant de cette causerie avec la presse : la réindustrialisation voulue par EDF. Une façon pour sa représentante de rappeler que l’entreprise demeure l’une des grandes références industrielles en France mais aussi à l’international. Elle se décline dans une multitude de métiers et sous diverses variantes techniques et opérationnelles, de l’éolien au photovoltaïque, de l’hydraulique au nucléaire. A l’exemple, proche de nous, de la centrale de Belleville dans le Cher. Dans la région limitrophe à la nôtre, certes !

Qu’à cela ne tienne, Carmen MUNOZ-DORMOY évoquera en substance que « le groupe compte sur notre territoire de nombreux acteurs de la « supply chain » de la filière nucléaire ». A commencer par FRAMATOME, l’un des piliers industriels de la Saône-et-Loire, et ARABELLE Solutions, la structure entrepreneuriale spécialisée dans la conception de turbines destinées aux réacteurs d’EPR. L’une des unités de production est implantée à Belfort. Elle devra intensifier les cadences par trois ou par quatre à l’avenir car six de ces mêmes EPR – ils ont le vent en poupe - doivent voir le jour d’ici 2050 dans l’Hexagone. De quoi argumenter sur l’attractivité de notre territoire et son potentiel d’employabilité !

Une attractivité que la nouvelle directrice à l’action régionale souhaite mettre en évidence auprès de ses partenaires institutionnels et économiques ; désireuse de s’impliquer en faveur de la réindustrialisation et de cette électrification qui s’amorce pour répondre aux nouveaux enjeux économiques.

 

Le recrutement ? Des projections très prometteuses à dix ans en BFC !

 

Reste le dernier point, cher à Louis de FUNES ! Celui de l’emploi. La projection à dix ans fournie par la dirigeante se veut très prometteuse. De 400 à 600 recrutements par an sont d’ores et déjà inscrits sur la feuille de route pour grossir les effectifs de l’entreprise en Bourgogne Franche-Comté ! Rappelons pour mémoire que le groupe EDF BFC fait déjà appel au savoir-faire et aux compétences de 7 500 collaborateurs, ce qui n’est pas rien !  

Quant aux profils, ils sont disparates. Ces futures embauches concernent aussi bien les métiers de l’ingénieur (30 %) que les techniciens issus d’un bac + 3 (50 %), mais aussi des postes exécutifs de niveau Bac Pro, CAP, etc. La féminisation de ces jobs se démocratise, également ! Pour se faire, EDF n’a pas hésité à se rapprocher de France Travail et du rectorat afin d’y signer des conventions de partenariat profitables à cette démarche de recherche collaborative.

Il était temps ensuite pour Carmen MUNOZ-DORMOY de répondre à quelques questions émanant des journalistes régionaux. Tant sur l’agrivoltaïsme que sur l’hydrogène (« on a besoin d’hydrogène décarboné à l’avenir »), avant de clore une première conférence de presse qui n’aura pas manqué de sujets passionnants.

 

Thierry BRET

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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